France
La CRE critique l’appel d’offres pour les installations innovantes
Dans une
délibération récemment mise en ligne sur son site Internet, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) estime « qu'un dispositif permettant une analyse au cas par cas de l'efficacité et de la viabilité des solutions innovantes, tel qu'un appel à manifestation d'intérêt (AMI), serait plus pertinent dans la mesure où il permettrait d'identifier celles qu'il pourrait s'avérer pertinent de généraliser ». Le régulateur se déclare ainsi contre le recours aux appels d'offres pour les installations solaires innovantes, à l'inverse de ses préconisations pour assurer le développement des énergies renouvelables les plus matures. Cet avis, daté du 23 mars, sur le projet de cahier des charges de l'appel d'offres portant sur la réalisation et l'exploitation d'installations de production d'électricité innovantes à partir de l'énergie solaire, avance également que ces modalités « semblent aller à l'encontre d'une approche par étape permettant de valider la pertinence des solutions techniques avant d'engager des fonds publics importants ». Dans le cas où le projet d'appel d'offres serait maintenu par le gouvernement, la CRE fait plusieurs recommandations : une seule et unique période de candidature portant sur une puissance cumulée appelée de 70 MW, une segmentation par puissance d'installation et un prix plafond fixé à 150 /MWh.