L’ACTU

L’ACTU HEBDOMADAIRE DU PHOTOVOLTAÏQUE

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MARS 2024

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE MARS

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Un consortium pour recycler le silicium 22 mars 2024

    Publié le 21/03/2024. Un consortium européen pour le recyclage des panneaux photovoltaïques a vu le jour en janvier dernier. Porté par onze partenaires, le projet Foresi (FOstering a Recycled European Silicon supply) a pour objectif de développer durant trois ans le recyclage des panneaux photovoltaïques et une économie circulaire du silicium sur le sol européen. Les membres du projet, dont font partie les Français Mondragon, Boralex, Hespul, Carbon ainsi que le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), se sont réunis à Oslo, en début d’année pour donner le coup d’envoi du projet. Les éco-organismes chargés du recyclage des panneaux photovoltaïques, tel Soren en France, ne font pas partie du consortium car ils sont trop nombreux à l’échelle européenne, chaque État membre de l’Union ayant ses propres structures, explique l’association Hespul. Financée par l’Union européenne, Foresi répondra aux besoins de production de silicium et de recyclage des panneaux photovoltaïques. Lorsque la réutilisation ou la réparation des panneaux ne sera pas possible, un processus sera appliqué pour les démanteler afin d’extraire le silicium. De nouvelles technologies seront utilisées pour purifier ce dernier pour produire de nouveaux panneaux photovoltaïques et batteries. L’objectif à terme est de développer cette économie circulaire dans les différents pays européens.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Systovi cherche un repreneur 22 mars 2024

    Publié le 21/03/2024. Le fabricant français de systèmes solaires Systovi cherche un repreneur pour ses activités de conception, production et commercialisation. Située à Carquefou, en Loire-Atlantique, l’entreprise, spécialisée dans l’autoconsommation, développe des solutions solaires qu’elle livre en kit complet aux particuliers, aux professionnels et aux collectivités. Malgré de gros investissements réalisés ces cinq dernières années (nouvelle ligne de production, nouvelle technologie et laminateur capacitaire…), l’entreprise pâtit de la concurrence chinoise agressive et de la fermeture du marché américain, qui a fait déferler les modules chinois sur l’Europe. Faute d’un cadre réglementaire adapté, les carnets de commandes de Systovi se sont brutalement vidés. Aucune solution politique ne sera actée dans un délai compatible avec les enjeux de l’entreprise, déplore Systovi. « Le choix d’un repreneur dépendra de sa capacité à maintenir l’emploi et à proposer un projet pérenne », a déclaré Paul Toulouse, directeur général de Systovi.

  • PARUTIONS – Découvrez nos dernières publications ! 8 mars 2024


  • PHOTOVOLTAÏQUE – La région Grand Est subventionne Holosolis 8 mars 2024

    Le 23  février 2024, les élus de la Commission permanente de la Région Grand Est ont voté une aide de 3 millions d’euros pour la construction de l’usine Holosolis de production de cellules et modules photovoltaïques à Hambach, en Moselle. Une aide bienvenue pour redynamiser le secteur au moment où le fabricant suisse de panneaux photovoltaïques Meyer Burger a décidé d’arrêter sa production en Allemagne, afin de stopper ses pertes financières soutenues en Europe. Selon le Conseil européen des fabricants solaires (ESMC), la production nationale de modules solaires est passée de 9 GW en 2022 à 1 GW en 2023 en Europe. Cette nouvelle usine de production portée par la société Holosolis nécessite un investissement de 700 millions d’euros. Elle représentera une capacité annuelle de 5 GW, soit 10 millions de panneaux. Les travaux devraient démarrer au deuxième trimestre 2024 pour une livraison courant 2026. L’usine devrait permettre la création de 1 700 emplois d’ici fin 2027. Parmi les autres bonnes nouvelles, l’Union européenne a finalisé le Net Zero Industry Act, le paquet législatif en faveur des industries vertes européennes. Il fixe l’objectif d’avoir au moins 40 % des équipements solaires déployés sur le continent produits localement. Cependant, la Commission n’a pas encore réussi à introduire des mesures d’urgence pour aider la sauvegarde des entreprises en difficulté, malgré les appels à l’aide des fabricants européens.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – R&D sur le PV flottant offshore 8 mars 2024

    Le 4 mars, la société néerlandaise SolarDuck, spécialisée dans le développement de centrales photovoltaïques flottantes en mer, a annoncé travailler depuis décembre sur le projet Nautical Sunrise. Initié par l’Union européenne, ce dernier se concentre sur la R&D de systèmes solaires flottants offshore. Les résultats du projet permettront le déploiement à grande échelle et la commercialisation de ces systèmes. Le projet vise à concevoir, construire et présenter un système solaire flottant offshore de 5 MW en utilisant la solution modulaire de la société SolarDuck. La centrale se situera au sein du parc éolien OranjeWind de RWE au large de la côte ouest des Pays-Bas. D’un budget de 8,4 millions d’euros, le consortium, comprenant une quinzaine de parties prenantes, bénéficie de 6,8 millions d’euros du programme Horizon Europe pour développer le projet. C’est RWE qui se chargera de l’installation et du déploiement. Ce consortium réalisera des recherches et des tests approfondis pour garantir la fiabilité, la survie, la stabilité électrique, le rendement des systèmes flottants ainsi que leur empreinte environnementale, leur circularité et la durabilité de leur cycle de vie complet.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Deuxième parc hybride au Portugal pour EDP 1 mars 2024

    Le 20  février 2024, EDP Renewables a inauguré sa deuxième installation hybride de production d’énergies renouvelables du Portugal. Une nouvelle centrale photovoltaïque de 21 MW a été implantée à proximité du parc éolien de São João, déjà opérationnel et d’une capacité de 22,8 MW. La combinaison de ces deux technologies et leur complémentarité saisonnière permettra une production annuelle de 79 GWh. Le projet alimentera ainsi 23 000 foyers de la région. Selon l’entreprise, l’émission de près de 40 000 tonnes de CO2 sera ainsi évitée. Ce parc fait suite à une prise de position plus franche du développeur sur le marché des projets hybrides. En janvier 2023, EDP a lancé la première opération de ce type à Guarda, dans le centre-est du pays.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Serre agrivoltaïque en Occitanie 1 mars 2024

    Sun’Agri et le groupe IIIe Roussillon, structure coopérative des filières arboricole et maraîchère du Roussillon ont inauguré le 22 février une serre agrivoltaïque à Thuir (Pyrénées-Orientales), pour un investissement de plus de 1,35 million d’euros. Cette initiative fait suite à la première installation agrivoltaïque au-dessus de poiriers, sur la commune de Llupia située à deux kilomètres de Thuir, répondant aux besoins d’une région fortement impactée par le réchauffement climatique et des conditions climatiques extrêmes. La température moyenne a augmenté de 1,78°C entre 1948 et 2019 dans le département, entraînant des pertes importantes dans l’agriculture. La serre est équipée de persiennes agrivoltaïques dynamiques pour contrôler la micro-météorologie et l’ensoleillement, réduisant la consommation d’eau et les brûlures, avec une diminution de 2 à 4°C sous la serre, assure Sun’Agri. La surface protégée par la serre est de 0,85 hectares, avec une zone témoin pour évaluer l’efficacité. La Chambre d’Agriculture des Pyrénées-Orientales suivra agronomiquement la parcelle pendant 5 ans. La puissance électrique installée est de 500 kW, équivalant à la consommation annuelle de 160  foyers.

  • PARUTIONS – Découvrez nos dernières publications ! 1 mars 2024


FéVRIER 2024

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE FéVRIER

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Un module conçu pour l’agrivoltaïsme 23 février 2024

    L’entreprise française Feedgy, spécialisée dans l’optimisation des centrales photovoltaïques, a annoncé le 6 février le lancement de son panneau agrivoltaïque HS-B96. Développé avec le fabricant chinois Huasun, ce panneau est certifié TÜV Rheinland. Alternant bandes semi-transparentes et bandes de cellules, il est conçu pour cumuler le gain de production agricole et le gain en production d’énergie grâce à l’utilisation d’une technologie propre. Il peut bénéficier entre autres aux secteurs de la floriculture, de l’horticulture et de l’arboriculture. Il aura fallu 10  ans de R&D et neuf brevets à l’entreprise pour développer le module HS-B96 AgriPV. « Aucune technologie n’avait encore été développée pour permettre cette cohabitation entre gain solaire et gain agricole. C’est maintenant chose faite. Le module photovoltaïque développé par Feedgy intègre une technologie photonique qui permet de partager la lumière entre les cellules solaires pour la production d’électricité et les cultures agricoles elles-mêmes […] Ce panneau innovant intègre des cellules à hétérojonction et bénéficie des meilleures technologies de fabrication », explique Harold DARRAS, Président et Fondateur de Feedgy.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Free a tout compris au solaire 23 février 2024

    Le Groupe iliad, maison mère de Free, continue de mettre en œuvre la décarbonation de son approvisionnement énergétique avec la signature de trois nouveaux PPA en collaboration avec Engie et Statkraft. Ces nouveaux projets représentent une capacité totale installée de 89,5 MW et une production annuelle de 116,7 GWh, évitant ainsi l’émission de 40  620 tonnes de CO2 par an. Le groupe a également annoncé son engagement à couvrir au moins 50 % de sa consommation d’électricité par les énergies renouvelables en Pologne et en Italie d’ici 2035, et 20 % en France. Les centrales photovoltaïques situées à Sainte-Gemme en Charente-Maritime, Latina en Italie et Resko en Pologne seront opérationnelles à partir de 2025, fournissant une électricité renouvelable au Groupe iliad pour les 10 à 15 prochaines années. Ces projets sont labellisés EKOénergie et contribuent ainsi à promouvoir les énergies renouvelables à l’échelle mondiale en soutenant notamment des projets d’électrification rurale décentralisée.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Veolia prévoit 40 projets solaires 15 février 2024

    Le 5 février, Veolia a annoncé l’installation de panneaux photovoltaïques sur ses sites de stockage des déchets en post-exploitation en France. « Cette initiative s’inscrit pleinement dans notre stratégie de développement d’une énergie locale décarbonée. Depuis plusieurs mois, nous avons passé en revue l’ensemble de nos sites afin d’utiliser chaque espace approprié pour maximiser la production énergétique », explique Estelle Brachlianoff, directrice générale de Veolia. L’entreprise souhaite développer plus de 40 projets solaires sur des installations de stockage de déchets non dangereux (ISDND), pour une capacité installée de 300 MW d’énergie renouvelable, correspondant à la consommation de 130  000 habitants, soit une surface d’environ 400 hectares de panneaux photovoltaïques. Elle poursuit également les études de faisabilité sur ses sites de stockage des déchets dangereux ainsi que sur les sites qu’elle gère pour le compte de ses clients industriels. Au total, ce sont plus de 400 MW d’énergie renouvelable qui pourraient ainsi être installés partout en France. Les premières installations seront opérationnelles dès 2027.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Solaire vertical pour l’aéroport de Francfort 15 février 2024

    Le 7 février, la start-up allemande Next2Sun a commencé l’installation de sa centrale solaire verticale sur le terrain de l’aéroport de Francfort, en Allemagne. L’entreprise, spécialisée dans la technologie de montage vertical de panneaux photovoltaïques bifaciaux, érigera une centrale de 17,4 MW sur une surface de 30,8 hectares. Les rangées de modules s’étaleront sur 2 800 mètres le long de la piste ouest, n’occupant que 1 % de la surface. Une installation de démonstration de 8,4 kW avait été réalisée en amont. Selon Next2Sun, les panneaux verticaux sont plus écologiques car ils prennent moins de place et n’impactent pas la répartition des précipitations. « L’énergie solaire le matin et l’après-midi [davantage captée par des panneaux verticaux, ndlr], combinée à une empreinte minimale sur les zones écologiquement sensibles, voilà la combinaison idéale pour les aéroports en route vers la neutralité climatique », a déclaré le PDG de Next2Sun, Heiko Hildebrandt.

  • AGRIVOLTAÏSME – Se former à l’agrivoltaïsme 8 février 2024

    Le Conseil national de l’enseignement agricole privé (CNEAP) et le Lycée Saint-Clément, situé à Cudos en Gironde, en collaboration avec GLHD, spécialiste de l’accompagnement de projets photovoltaïques et Valorem, lancent une formation dédiée à l’agrivoltaïsme. Destinée aux agriculteurs, cette initiative vise à répondre aux questions des professionnels agricoles ou personnes en reconversion intéressées par l’innovation agrivoltaïque. La formation, intitulée « Diversifier ses activités agricoles grâce à l’agrivoltaïsme », propose un contenu pédagogique théorique et pratique, incluant la visite d’un site pilote agrivoltaïque. La formation est dispensée par Sylvain Mouche de GLHD et Thomas Di Franco, de Valorem. Le module 1 de la formation se déroulera au Lycée Agricole Saint-Clément, situé à Cudos près de Bazas en Gironde du 19 au 21 février 2024. Informations et inscription à l’adresse suivante : contact@saintclement.com

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Nouveau PPA pour ABO Wind 8 février 2024

    Le groupe Pochet, spécialisé dans la fabrication de flacons de parfum pour l’industrie du luxe et ABO Wind annoncent la signature d’un contrat d’achat d’électricité corporate (cPPA) pour une durée de 20 ans. L’électricité produite sera issue d’une centrale photovoltaïque d’une puissance de 20 MW, située en France et détenue par ABO Wind. Ce projet accompagnera la construction du premier four électrique français pour le flaconnage de luxe du Groupe Pochet, qui sera alimenté en partie par l’électricité issue de ce cPPA. Le four électrique sera opérationnel fin 2024 et la mise en service et la centrale solaire en 2025. Le Groupe Pochet, engage sa décarbonation et vise à réduire ses émissions de CO2  de 50 % d’ici 2033.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – NexWafe s’exporte aux États-Unis 1 février 2024

    Le 25 janvier, l’entreprise allemande NexWafe (présentée dans notre Journal du Photovoltaïque n° 48) a annoncé la création d’une filiale américaine pour le développement de la production de plusieurs gigawatts de wafer solaires aux États-Unis. Le volume de production initial visé est de 6 GW. L’opération bénéficiera de la technologie de production EpiNex de NexWafe qui proviendra de la première installation commerciale de 250 MW de l’entreprise, en cours de construction à Bitterfeld, en Allemagne. Cette dernière consiste à produire des wafers ultrafins, non par sciage de lingots de silicium, mais par dépôt d’un gaz de silicium sur un support (épitaxie). C’est Jonathan Pickering, vétéran de l’industrie solaire, qui dirigera l’entreprise au poste de vice-président du développement commercial pour l’Amérique du Nord. « Nous développons une installation à l’échelle du gigawatt pour fabriquer des produits de haute performance. Des tranches de silicium minces fabriquées aux États-Unis pour servir nos clients américains, et nous pouvons le faire tout en réduisant de 60 % l’empreinte carbone par rapport à la technologie actuelle », a déclaré Jonathan Pickering. En 2023, les États-Unis ont connu la plus grande année solaire du pays avec 33 GW installés. Une croissance annuelle moyenne des installations solaires de 14 % est attendue entre 2023 et 2028.

  • AUTOCONSOMMATION – La Caisse d’Épargne de Midi-Pyrénées accompagne l’autoconsommation 1 février 2024

    La Caisse d’Épargne de Midi-Pyrénées et Solveo Énergies, producteur indépendant d’énergies renouvelables, annoncent un partenariat visant à faciliter l’autoconsommation énergétique des entreprises de la Région au moyen de centrales photovoltaïques clé en main. La Caisse d’Épargne de Midi-Pyrénées a mis en place une direction “Green”  au sein de la Banque de Développement Régional, spécialisée dans les solutions pour la transition énergétique. Ce partenariat permet à la banque de devenir un acteur clé en fournissant des conseils, des financements et des placements dans les énergies vertes. Les entreprises clientes auront accès à des solutions techniques et financières de solarisation, incluant des installations de centrales photovoltaïques au sol, sur toitures, et en ombrières de parking avec bornes de recharge, visant à sécuriser les approvisionnements à long terme et à réduire les coûts énergétiques. La Caisse d’Épargne propose également des diagnostics d’efficacité énergétique pour optimiser les ressources des entreprises.

  • À L’ATTENTION DE NOS LECTEURS – Alerte publicité frauduleuse ! 1 février 2024

    En quatrième de couverture du numéro 266 du Journal des énergies renouvelables qui a été expédié aux abonnés en date du 25 janvier 2024, une publicité titrée « Investir » propose des placements dans des « parkings équipés de bornes électriques ». Les auteurs de cette publicité ont usurpé le nom, l’adresse et les coordonnées RCS de l’entreprise SIM (Société d’investissement multimarques) filiale du Groupe AccorInvest, propriétaire exploitant hôtelier. Cette page de publicité renvoie sur une plateforme qui vous demande de laisser vos coordonnées. Ne les appelez pas, n’activez pas le QR code et ne laissez pas vos coordonnées. Cette publicité est une fraude caractérisée, et le Journal des énergies renouvelables met en garde ses lecteurs contre tout risque d’escroquerie à l’épargne, et a informé l’Autorité des marchés financiers (AMF) avoir publié cette publicité. L’AMF a publié le 30 janvier un communiqué de mise en garde sur ce type de fraude. Celle-ci recommande également, en cas de doute, de contacter le service d’accueil téléphonique des épargnants Épargne Info Service 01 53 45 62 00 du lundi au vendredi de 9h00 à 12h30 (prix d’un appel local). NB : La publicité frauduleuse a été retirée de la version électronique du Journal des énergies renouvelables n° 266 que vous pouvez lire dans votre kiosque abonné.

JANVIER 2024

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE JANVIER

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – Porcheville passe au solaire 26 janvier 2024

    La première convention de partenariat entre EDF et la Région Île-de-France a été signée au site de R&D EDF Lab les Renardières situé à à Moret-Loing-et-Orvanne en Seine et Marne. La convention couvre divers domaines tels que la planification énergétique, le développement des énergies renouvelables, la mobilité, l’innovation, la sobriété, la biodiversité et les compétences. Des réalisations concrètes découlent déjà de cette collaboration, dont la participation de la Région dans la centrale solaire de Porcheville (78) et le projet du Campus d’Excellence Énergie Durable. La ferme photovoltaïque de 10 hectares sera construite sur le site de l’ancienne centrale thermique EDF de Porcheville avec une puissance prévue de 10 MW et une mise en service prévue pour 2025. La Région s’engageant à hauteur de 20 % via la SEM « IDF Énergies et Territoires ». Le campus, prévu pour être inauguré en 2024, offrira des formations dans les filières nucléaire, énergies renouvelables, réseaux, et services énergétiques.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Meyer Burger délocalise 26 janvier 2024

    Le fabricant de cellules photovoltaïques Suisse Meyer Burger a annoncé le 17 janvier via un communiqué de presse un plan de délocalisation aux États-Unis. L’entreprise incrimine les distorsions de marché en Europe et se prépare à fermer des usines de fabrication de modules en Allemagne, si elle ne reçoit aucun engagement du gouvernement allemand d’ici la fin février. Cela concernerait, dès avril 2024, l’un des plus grands sites opérationnels de production de modules solaires d’Europe à Freiberg et toucherait environ 500 personnes. Une décision finale devra être prise d’ici mi-février 2024, en l’absence de mesures étatiques suffisantes pour rétablir une juste concurrence. Les cellules solaires fabriquées à Thalheim (Bitterfeld-Wolfen), en Allemagne, continueraient de fournir les chaînes de production de modules solaires aux États-Unis à Goodyear. Aussi, les sites de fabrication d’équipements et de R&D en Suisse et en Allemagne ne seraient pas affectés par ces mesures et continueraient à développer et produire des technologies et des équipements pour soutenir les activités de Meyer Burger en dehors de l’Europe. Meyer Burger a terminé l’année 2023 avec un EBITDA (Bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation, amortissement) négatif estimé à 136 millions de francs suisses (145 millions d’euros). Sur la base des projections actuelles, Meyer Burger a besoin d’un financement d’environ 450 millions de francs suisses (477 millions€) pour retrouver une trésorerie positive.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Des ombrières sur le site de Renault Trucks 18 janvier 2024

    Le constructeur de poids lourds français, Renault Trucks, en partenariat avec TotalEnergies va équiper son site de Bourg-en-Bresse (Ain, Auvergne-Rhône-Alpes) de 17 hectares d’ombrières photovoltaïques. D’une puissance de plus de 22 MW, fournissant une production d’électricité équivalente à la consommation de 17 500 habitants, soit 43 % de la population de Bourg-en-Bresse. Le projet prévoit que 30 % de la consommation électrique du site seront autoalimentés par les ombrières, qui serviront également de protection pour les véhicules des employés et les poids lourds produits dans l’usine. La mise en service est prévue d’ici 2026.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Centrale au sol dans l’Aude 18 janvier 2024

    Le 31 janvier la commune de Luc-sur-Aude, située dans l’Aude, inaugurera son deuxième parc solaire au sol, situé au lieu-dit Le Causse. La centrale, construite sur un terrain délaissé, est composée de 7 488  panneaux pour une puissance totale de 3,4 MW. Elle a été construite par le groupe Générale du Solaire, en partenariat avec la société audoise Soleil du Midi. Elle produira 4 457 MWh/an, ce qui représente la consommation électrique de 1 486 foyers (hors chauffage). Une attention particulière à la protection de la biodiversité avec la mise en œuvre d’un calendrier des travaux en dehors des périodes de reproduction, un encadrement des travaux par un bureau d’études naturalistes, la mise en place d’une clôture avec passe-faune, un aménagement de gîtes à reptiles et nichoirs/gîtes pour l’avifaune et les chiroptères. Le site aura recours à de l’éco-pâturage ovin pour l’entretien des parcelles. Depuis 2017, la commune accueille aussi un parc solaire 100 % citoyen d’une puissance de 250 kW.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Allemagne, le photovoltaïque a doublé la mise en 2023 12 janvier 2024

    Selon un rapport du groupe de réflexion allemand Agora Energiewende publié le 3 janvier, les énergies renouvelables ont réussi, pour la première fois en 2023, à fournir plus de 50 % de la demande brute totale d’électricité. Cela est dû notamment au niveau record d’installations photovoltaïques. En 2023, l’Allemagne a ajouté 14,4 GW de capacité photovoltaïque soit près du double par rapport à l’année précédente (7,5 GW). La baisse de l’ensoleillement en 2023 par rapport à 2022 a en revanche jeté une ombre sur la production, qui n’augmente que de 1 TWh d’après les estimations préalables. À l’inverse, l’éolien est devenu, avec 138 TWh produits, la première source d’électricité du pays, produisant plus que l’ensemble des centrales à charbon (132 TWh). La production totale d’énergie renouvelable a augmenté de 5 %, tandis que celle venant des centrales fossiles (charbon et gaz) a chuté de 47 TWh, l’équivalent de la production annuelle de cinq réacteurs nucléaires. Les émissions de CO2 du secteur de l’électricité ont ainsi diminué de 21 % par rapport à 2022, un niveau historiquement bas, menant à une baisse de 56 % par rapport à 1990. La baisse de production des centrales conventionnelles est due pour l’essentiel au recul de la demande d’électricité, provoqué par la crise énergétique, à l’augmentation des importations d’électricité (issues à 49 % de sources renouvelables et 24 % du nucléaire) et, dans une moindre mesure, à la croissance des énergies renouvelables. Pour la première fois depuis le début des années 2000, l’Allemagne affiche en 2023 un solde importateur. Les émissions de CO2 globales du pays diminuent pour leur part de 46 % par rapport à 1990, pour un objectif de -65 % à 2030.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Publication des tarifs relatifs aux installations sur toiture 12 janvier 2024

    Le 3 janvier 2024, la CRE a enfin publié les nouveaux tarifs et primes relatifs aux installations photovoltaïques implantées sur bâtiment, hangar, ou ombrière, d’une puissance crête installée inférieure ou égale à 500 kW. Ces nouveaux tarifs et primes sont applicables aux projets dont la demande complète de raccordement a eu lieu aux trimestres tarifaires du 1er août 2023 au 31 octobre 2023, dit trimestre tarifaire n° 7, et du 1er novembre 2023 au 31 janvier 2024, dit trimestre tarifaire n° 8. La publication de ces tarifs fait suite à l’arrêté gouvernemental du 28 décembre 2023 fixant les conditions d’achat de l’électricité venant modifier l’arrêté tarifaire S21 du 6  octobre 2023. Le dispositif de gel de la dégressivité tarifaire, introduit par l’arrêté du 28 juillet 2022, puis prolongé par l’arrêté du 4 juillet 2023, prend fin avec l’établissement des tarifs du trimestre tarifaire n° 7. Retrouvez en cliquant sur le lien le tableau présentant, pour les trimestres tarifaires 7 et 8, les niveaux des tarifs et primes pour la France métropolitaine continentale.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – GreenYellow poursuit son développement 4 janvier 2024

    GreenYellow annonce l’acquisition de trois portefeuilles d’actifs auprès de Demeter Investment Managers, renforçant ainsi son portefeuille énergétique en France et en Outre-Mer. Les actifs inclus dans la transaction sont Eifficentre, un partenariat public-privé visant à améliorer l’efficacité énergétique de 18 lycées en Région Centre-Val de Loire ; Vanilla Solar, comprenant 6 centrales photovoltaïques en toiture en Outre-Mer d’une puissance totale de 13 MW pour une production annuelle de 16,4GWh, et Lavanda Solar, regroupant 11 centrales photovoltaïques en toiture situées en métropole, d’une puissance totale de 7 MW pour une production annuelle de 7,7GWh.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Vitrage intelligent à Strasbourg 4 janvier 2024

    La startup P-Layer, basée à Strasbourg et propulsée par la SATT Conectus (Société d’accélération du transfert de technologies), annonce le développement d’un vitrage photovoltaïque « intelligent ». Fruit d’une collaboration entre le laboratoire de recherche public ICube et l’Université de Southampton, ce verre dynamique, autonome, contrôlable et auto-alimenté peut s’opacifier en quelques secondes à la lumière tout en générant de l’énergie photovoltaïque. Cette technologie novatrice promet d’améliorer la performance énergétique des bâtiments, des véhicules et des serres agricoles, avec des applications potentielles dans les lunettes intelligentes et les systèmes de vision. Le CNRS vient de sélectionner P-Layer pour intégrer son programme d’accompagnement aux startups. Actuellement incubée chez SEMIA (Strasbourg), P-Layer compte deux salariés et devrait renforcer ses équipes courant 2024.

DéCEMBRE 2023

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE DéCEMBRE

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – Ombrières solaires pour le stade Marie-Marvingt du Mans 21 décembre 2023

    Le 14  décembre, la Ville du Mans et EDF ENR ont inauguré la centrale photovoltaïque sur ombrières de parking du Stade Marie-Marvingt, situé au sud de la ville du Mans. Le parking M1 du stade, destiné au public de l’arène, a été transformé par une centrale photovoltaïque en ombrières, composée de 6 522 panneaux couvrant 16 800 m², offrant une protection pour 900 véhicules. L’installation va générer 3 900 MWh par an, soit l’équivalent à 40 % de l’éclairage public de la métropole, évitant 233  tonnes de CO2 et alimentant 1 040 foyers. Stéphane Le Foll, président de Le Mans Métropole, souligne que cette initiative s’inscrit dans l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050, avec un schéma directeur prévoyant 113 GWh supplémentaires de solaire photovoltaïque en ombrières sur parkings d’ici 2030.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – L’UE s’accorde pour intégrer le solaire aux nouveaux bâtiments 21 décembre 2023

    Le 7  décembre, le Parlement européen et les États membres de l’Union européenne ont trouvé un accord pour réduire les émissions et la consommation d’énergie des bâtiments dans l’ensemble de l’UE. La directive révisée définira une série de mesures qui aideront les gouvernements à améliorer structurellement la performance énergétique des bâtiments, en mettant l’accent sur les bâtiments les moins performants. Parmi ces mesures, il y a l’obligation de veiller à ce que les nouveaux bâtiments soient prêts pour l’énergie solaire. Ça signifie qu’ils doivent être équipés pour accueillir des installations photovoltaïques ou solaires thermiques en toiture. L’énergie solaire deviendra la norme pour les nouveaux bâtiments. À partir de 2027, les bâtiments publics et non-résidentiels existants devront progressivement être équipés d’énergie solaire, lorsque cela est techniquement, économiquement et fonctionnellement réalisable. Aussi, l’accord aidera l’UE à éliminer progressivement les chaudières alimentées aux combustibles fossiles avec l’interdiction des subventions à partir du 1er janvier 2025. Il stimulera également l’adoption de la mobilité durable grâce à des dispositions sur le précâblage, les points de recharge pour les véhicules électriques et les places de stationnement pour vélos.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Autoconsommation près de Metz 14 décembre 2023

    Le premier parc photovoltaïque en autoconsommation collective de Montigny-lès-Metz a été inauguré le 6 décembre. Propriété du producteur d’électricité d’UEM et du constructeur, Demathieu Bard, le parc situé Chemin des Sources, approvisionnera les bâtiments communaux, dont l’Hôtel de Ville et l’École Pougin avec 85 % de sa production, les 15 % restants étant destinés au siège du groupe Demathieu Bard. Cette initiative garantit une alimentation en électricité locale, décarbonée et à prix stable pour les bâtiments concernés, assurant ainsi une production annuelle de 305 MWh. Le projet, d’une puissance de 300 kW, s’étend sur une surface de 3 000 m2, composée de 500 panneaux solaires à haut rendement.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Le soleil au rendez-vous des grands défis d’aujourd’hui 14 décembre 2023

    C’était une belle conférence que celle organisée mardi 12 décembre sous l’impulsion de Daniel Lincot, directeur de recherche émérite au CNRS et à l’IPVF, professeur invité (2021-2022) au Collège de France et ex membre d’Observ’ER. Pour les 50 ans du Congrès « Le soleil au service de l’Homme » tenu à l’Unesco, le chercheur a réuni avec le CNRS, l’Ademe, l’IPVF, l’AFD et un aréopage de personnalités pour une journée d’études intitulée « Énergie solaire, urgence climatique et engagement collectif ». Sous les plafonds lambrissés du Collège de France, le rappel des 50 ans d’histoire de la technologie depuis ce premier congrès mondial a montré le chemin parcouru par la technologie photovoltaïque qui porte aujourd’hui le déploiement des énergies renouvelables dans le monde, pour un coût passé de plus de 100 $ le Watt à moins de 0,5 ! L’objet de la journée d’études était de réaffirmer, en miroir de la COP28, la portée profondément émancipatrice du développement de l’énergie solaire : pour les sociétés n’ayant pas d’accès à l’énergie ou les personnes en précarité énergétique, pour notre économie perfusée aux énergies fossiles, pour notre souveraineté énergétique et géopolitique et pour l’environnement. Le dynamisme de la recherche française autour de l’énergie solaire est aussi particulièrement ressorti. Que ce soient dans le programme FedPV, le réseau Fedesol, le GRD Carburants solaires ou encore l’Ines, les héritiers scientifiques d’Edmond Becquerel, découvreur de l’effet photovoltaïque, ou d’Augustin Mouchot, inventeur des premiers outils de conversion, ne feront pas rougir leurs prédécesseurs !

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Agrivoltaïsme sur des cultures oléicoles 8 décembre 2023

    L’énergéticien espagnol Iberdrola et le producteur d’huile d’olive Oil’Ive ont annoncé la signature d’un partenariat pour le développement de projets agrivoltaïques sur des cultures oléicoles. Ensemble, ils identifieront des exploitations agricoles susceptibles d’accueillir des projets d’agrivoltaïsme en Nouvelle Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie. Les centrales seront spécifiquement adaptées à la culture oléicole conduite en « haie fruitière ». « L’ambition de ce partenariat est de construire […] une véritable filière française oléicole pour répondre à la forte croissance du marché. Le soutien technique, agronomique face au changement climatique, le gain de productivité et l’économie générée par la centrale agrivoltaïque vont permettre aux exploitants de se développer, de pérenniser leur activité et pour ceux qui souhaitent se diversifier dans la culture de l’olivier, de financer et de faciliter leur reconversion », a déclaré Thierry Vergnaud, directeur du développement de la branche terrestre d’Iberdrola France. Les centrales agrivoltaïques seront équipées de “trackers solaires” montés sur un bras articulé et suivront la progression du soleil pour permettre de positionner les panneaux en fonction des besoins de protection des arbres.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – 13 GWh dans les Alpes suisses 8 décembre 2023

    Le producteur suisse d’énergie renouvelable Axpo prévoit de construire une centrale solaire de 10 MW dans les Alpes suisses. Située dans la commune de Glarus Süd dans le canton de Glaris, la centrale solaire sera installée sur une superficie d’environ 120 000 mètres carrés. Elle comprendra 36 000 modules solaires et sera assemblée sous forme de structure de 8 à 12 modules appelée des tables de modules. Installée à environ trois mètres de hauteur et avec une inclinaison allant jusqu’à 70 degrés, la structure sera adaptée aux exigences particulières de l’environnement agricole alpin et de montagne. La parcelle accueillant la centrale, située à 1 500 mètres d’altitude, restera utilisable pour le pâturage après la construction de l’installation. Cette dernière devrait produire environ 13 GWh d’électricité par an, ce qui correspond à la consommation électrique de plus de 3 000 foyers.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Safran passe à l’autoconsommation 1 décembre 2023

    La filiale de GreenYellow, Reservoir Sun, a inauguré le 23 novembre un projet en autoconsommation solaire de 4,8 MW. L’installation est située sur le site de production de nacelles pour moteurs d’avions du groupe Safran, spécialisé dans les domaines de l’aéronautique, de l’espace et de la défense, à Gonfreville-l’Orcher, près du Havre. Il s’agit d’une centrale de 12 000 panneaux photovoltaïques en ombrières de parking couvrant une surface de 24 000 m² et fournissant plus de 25 % des besoins en électricité de l’unité de production, soit 4,9 GWh d’électricité par an. Ce projet s’inscrit parmi les huit sites français planifiés d’ici à 2025 par Safran pour une puissance totale de près de 25 MW, principalement déployée en ombrières de parking.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Nouvelle usine photovoltaïque en France 1 décembre 2023

    L’industriel alsacien Voltec Solar et l’institut photovoltaïque d’Île-de-France (IPVF) s’allient pour la fabrication d’une giga-usine de panneaux solaires basée sur une technologie de cellule tandem à quatre terminaux (4T) pérovskite/silicium. « C’est une révolution technologique qui permet non seulement d’atteindre un rendement de 30 % au niveau du module photovoltaïque contre 23 % pour les meilleurs rendements affichés actuellement par les technologies traditionnelles, mais qui réduit également la consommation d’énergie et de matière nécessaires à la fabrication et permet de valoriser les matériaux issus du recyclage », affirme Roch Drozdowski-Strehl, directeur général de l’IPVF. Après huit ans de recherche, la commercialisation des premiers produits se fera dès 2025, avec une montée en puissance progressive jusqu’à atteindre une capacité de fabrication de 5 GW en 2030. Le projet nommé « France PV Industrie » a fait l’objet d’un dépôt de dossier dans les appels à projets France 2030 pilotés par l’Ademe. Son objectif est de produire localement des panneaux solaires plus efficaces et de faire naître une industrie soutenable et durable, en s’appuyant sur un marché en forte croissance. « C’est un projet emblématique pour notre pays, pour assurer la création d’emplois et de valeur locale, dans une dynamique positive que nous partageons », concluent Lucas Weiss, directeur général de Voltec Solar et Roch Drozdowski-Strehl.

NOVEMBRE 2023

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE NOVEMBRE

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  • ÉVÉNEMENT – 50e anniversaire du congrès « Le soleil au service de l’Homme » 23 novembre 2023

    Le mardi 12 décembre, le Collège de France accueillera une journée d’étude intitulée « Énergie solaire, urgence climatique et engagement collectif », organisée par plusieurs organismes tels que le CNRS, l’Ademe, l’IPVF et l’AFD. Cette initiative vise à explorer les aspects historiques, scientifiques, industriels, économiques, citoyens et territoriaux des énergies renouvelables, en mettant l’accent sur les problématiques mondiales d’accès à l’énergie, en écho à la COP28. Cette journée commémore le 50e anniversaire du congrès international fondateur  « Le soleil au service de l’Homme », qui s’est tenu à Paris sous l’égide de l’Unesco en 1973. Des personnalités telles que Jean Jouzel, climatologue, Sylvain Waserman, président de l’Ademe, Antoine Petit, président du CNRS interviendront. Une journée initiée par Daniel Lincot, coordinateur, directeur de recherche émérite au CNRS et à l’IPVF, professeur invité (2021-2022) au Collège de France et ex membre d’Observ’ER. Pour s’inscrire, c’est ICI (nombre de places limitées). Consulter ICI, le numéro spécial réalisé en 2013 par Le Journal des Énergies Renouvelables pour les 40 ans du Congrès.

  • Photovoltaïque – CENTRALE AU SOL À MAYOTTE 23 novembre 2023

    Le 21 novembre, Akuo a inauguré une centrale photovoltaïque au sol avec stockage sur la commune de Mamoudzou à Mayotte. Implantée sur le site d’une ancienne décharge en réhabilitation depuis 2014, la centrale est le fruit d’un projet soutenu par les municipalités de Mamoudzou et Koungou, propriétaires du site. D’une puissance de 1,2 MW, la centrale fournira une électricité renouvelable à près de 1 700 habitants, évitant chaque année l’émission de 1 100 tonnes de CO2. Ce projet contribue à l’objectif de Mayotte qui est d’ajouter 60 MW d’énergie renouvelable d’ici 2028 aux 25 MW déjà installés. La centrale intègre un dispositif de stockage par batteries Lithium-ion, permettant de lisser la production solaire et de stocker 3,5 MWh. Cette électricité sera réinjectée dans le réseau lors des pics de demande en soirée, en collaboration avec le gestionnaire EDM (Électricité de Mayotte), contribuant ainsi à stabiliser le réseau et à promouvoir les énergies renouvelables sur l’île.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – L’Oréal passe au solaire 23 novembre 2023

    Reservoir Sun, filiale de GreenYellow spécialisée dans l’autoconsommation solaire, a inauguré, le 20 novembre, un projet en partenariat avec l’Oréal sur le site de Caudry dans le département du Nord. Le projet, d’une capacité totale de 1,2  MW, comprend une ombrière de parking de 1 MW et une centrale au sol de 250 kW, équipées de 3 166 panneaux solaires. Cette installation permettra de couvrir 10 % des besoins en électricité du site de Caudry, produisant ainsi 1,2 GWh d’électricité par an, qui sera entièrement consommée par l’usine de l’Oréal.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Autoconsommation collective près de Lyon 17 novembre 2023

    L’entreprise spécialisée dans la création de communautés d’énergie renouvelable SerenySun et la société foncière Inea, lancent un grand projet d’autoconsommation collective (ACC). Situé dans le quartier de La Soie à Vaulx-en-Velin, près de Lyon, ce projet d’ACC est baptisé « Notre Énergie la Soie ». Les 1 530 panneaux photovoltaïques seront installés sur les toits des bâtiments d’Inea et l’énergie sera à disposition de leurs locataires. Au total, quatre centrales photovoltaïques seront installées en toiture sur 3 000 m2, délivrant une puissance totale de 670 kW. « Notre Énergie La Soie est une première du genre en Auvergne Rhône-Alpes et d’autres suivront », souligne Donald François, président fondateur de SerenySun. Le projet a une capacité de production de 690 MWh par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle moyenne de 155 foyers. La mise en service est prévue au printemps 2024 mais SerenySun cherche déjà de nouveaux adhérents pour agrandir le projet.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Des cellules tandem à 33,9 % de rendement 17 novembre 2023

    L’entreprise Longi Solar a établi un nouveau record d’efficacité des cellules solaires tandem en silicium cristallin-pérovskite. Certifié par le National Renewable Energy Laboratory (NREL) des États-Unis, ce nouveau record s’établit à 33,9 %. Il dépasse le précédent de 0,2 point de pourcentage, qui avait été établi à 33,7 % par l’Université des sciences et technologies du roi Abdallah (KAUST) en mai dernier. Cela démontre que les cellules solaires tandem en silicium cristallin-pérovskite (dont la limite théorique se situe à 43 %) sont plus efficaces que leurs homologues en silicium cristallin à jonction unique, dont la limite théorique se situe à 29,4 %. Longi détient désormais deux records d’efficacité cellulaire, 33,9 % pour les cellules solaires tandem silicium cristallin-pérovskite et 26,81 % pour les cellules de silicium cristallin à hétérojonction.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Le guide des bonnes pratiques agrivoltaïques est disponible en français 10 novembre 2023

    SolarPower Europe lance la version française du guide des bonnes pratiques agrivoltaïques, grâce au soutien de ses membres français Amarenco, Akuo et Unite. Le rapport est accessible aux développeurs solaires et aux agriculteurs sur tout le territoire français. Comme pour sa version anglaise, il détaille les meilleures pratiques pour l’installation de panneaux solaires en harmonie avec les activités agricoles. Il propose également un système de notation personnalisé pour évaluer la performance des projets agrivoltaïques selon des critères agricoles, environnementaux, sociaux, économiques et de qualité du cycle de vie. Des exemples concrets de projets agrivoltaïques dans l’UE sont exposés, avec des données sur le rendement des cultures, l’utilisation de l’eau, l’efficacité des terres, l’amélioration de la biodiversité et les avantages socio-économiques.« Loin des postures idéologiques, il apporte un ensemble de détails très « pratico-pratiques » essentiels à un développement maîtrisé du sujet, et adapté au quotidien de nombreux agriculteurs, acteurs territoriaux et développeurs d’aujourd’hui », a déclaré Eva Vandest, responsable des affaires publiques d’Amarenco.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – La plus grande centrale solaire de Suède 10 novembre 2023

    Le développeur français Neoen a annoncé fin octobre le début de la construction d’une centrale au sol de Hultsfred de 100 MW dans la région de Småland, au sud-est de la Suède. Développée en partenariat avec le producteur d’énergie indépendant suédois Alight, il s’agirait selon Neoen de la plus grande centrale de ce type à ce jour. Elle doit entrer en service en 2025. En dévembre 2022, un power purchase agreemnet (PPA) à long terme a été signé avec la marque de prêt-à-porter H&M, au terme duquel 95 % de la production et des garanties d’origine de cette centrale seront vendus à la marque. L’ingénierie et la construction de la centrale ont été confiées à un consortium composé par les entreprises Bouygues Energies & Services et Solkompaniet.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Photovoltaïque Systovi double sa capacité de production 10 novembre 2023

    L’entreprise Systovi, concepteur et fabricant français de modules photovoltaïques, a équipé sa chaîne de production d’un nouveau laminateur. Cet équipement, utilisé pour stratifier les panneaux solaires, permettra à l’entreprise de doubler sa capacité de production et d’atteindre une production de 200 000 panneaux par an, soit l’équivalent de 80 MW de puissance installée. En fonctionnement depuis début octobre, ce laminateur est adaptable à tout type de panneaux offrant la possibilité à Systovi de développer et d’industrialiser de nouveaux produits sur son site de Carquefou. Le nouveau laminateur a été fabriqué par une entreprise coopérative espagnole : Mondragon Assembly. Le choix de ce partenaire n’est pas anodin puisqu’il s’inscrit dans le développement d’un tissu industriel européen et de l’émergence d’une filière solaire française défendue par Systovi. « Donnons-nous les moyens d’ancrer ces savoir-faire sur nos territoires et de garantir des approvisionnements sécurisés en électricité tout au long de l’année. Cela passe dès lors par une industrie solaire française forte et pérenne », soutient Paul Toulouse, directeur général de Systovi.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – L’agrivoltaïsme fait ses premiers pas dans le Cher 3 novembre 2023

    Des volières photovoltaïques sont en cours de construction à Brinon-sur-Sauldre. Ce projet agrivoltaïque a été développé en cinq mois par le groupe UNITe, lauréat d’un appel d’offres de la Commission de régulation de l’énergie de septembre 2022. Le chantier a débuté en août dernier, suite à la validation du cahier des charges avec l’éleveur de volailles implanté sur la parcelle qui accueillera l’installation. La puissance totale des ombrières solaires atteindra les 10 MW, pour une production d’électricité de l’ordre de 11 GWh par an, ce qui représente la consommation électrique de 4 000 habitants. Au-delà de ces bénéfices énergétiques, le projet s’attache surtout à fournir de meilleures conditions d’exploitation à l’éleveur, et à rendre les volailles moins vulnérables aux aléas climatiques (fortes chaleurs, pluie, grêle) du fait de la protection offerte par les panneaux solaires. La mise en service de cette centrale est prévue pour juillet 2024.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Centrales solaires solidaires et citoyennes dans les Landes 3 novembre 2023

    Le 12 octobre, les parcs photovoltaïques de Mézos Énergies et Pinvert Énergies, tous deux développés par Valorem, ont été inaugurés dans les Landes. Inscrites dans une démarche de revalorisation de terrains sinistrés du territoire, ces installations comptent 78 080 panneaux, ce qui correspond à une puissance totale de 34 MW. Leur production annuelle d’électricité est attendue à 51 GWh, soit l’équivalent de la consommation électrique résidentielle d’une ville comme Dax. La particularité de ces projets tient d’une part à l’implication de personnes éloignées de l’emploi, qui, dans le cadre de leurs parcours d’insertion professionnelle, ont réalisé plus de 4 600 heures de travail sur les chantiers des centrales solaires. D’autre part, une collecte de financement participatif a été proposée aux riverains. Au cours de cette campagne, 111 personnes ont investi près de 250 000 euros dans ces projets.

OCTOBRE 2023

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE OCTOBRE

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – Une usine de modules photovoltaïques organiques à Valence 26 octobre 2023

    Dracula Technologies, startup basée à Valence dans la Drôme et spécialisée dans la conception et l’impression de modules photovoltaïques organiques (OPV), lauréate de l’appel à projets “Première Usine” de France 2023, a inauguré sa “Green MicroPower Factory” à Valence. Cette usine d’une superficie de 2 500 m² est la plus grande d’Europe pour la production de dispositifs photovoltaïques organiques (OPV) grâce à l’impression numérique. Selon Dracula Technologies, elle produira jusqu’à 150 millions de cm² d’OPV par an, tout en divisant les coûts de production unitaire par trois. Cette technologie vise à remplacer les batteries traditionnelles, fabriquées à partir de composants critiques et toxiques, intégrées aux objets connectés (IoT). La startup a levé 5,5 millions d’euros auprès de la Banque des Territoires dans le cadre du programme Territoires d’innovation de France 2030, ainsi qu’auprès du Fonds Souverain Auvergne- Rhône-Alpes et de Semtech, fabricant mondial de semi-conducteurs, en tant qu’investisseur stratégique.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Un accord pour 17 projets en métropole et dans les Drom 26 octobre 2023

    Corsica Sole, spécialiste français des projets photovoltaïques et de stockage, notamment dans les zones insulaires, a conclu un accord de financement avec la banque SG à hauteur de 18 millions d’euros. Ce contrat va permettre au producteur indépendant la réalisation de 17  projets d’énergie solaire situés dans le Sud, le Grand-Est, à La Réunion et en Guyane, cumulant ainsi une puissance totale de plus de 21 MW. Dans cet ensemble se trouve notamment une centrale au sol dans le sud de la France assortie d’un corporate PPA qui permettra à un sidérurgiste de s’approvisionner en électricité solaire et ainsi de limiter son exposition à la volatilité des prix de marché pour une durée de 20 ans. Par ailleurs, quinze centrales solaires seront construites outre-mer (en Guyane et à La Réunion), alliant des projets d’agrivoltaïsme et des projets plus classiques sur toitures. Ces opérations entreront en service entre fin 2023 et fin 2024 et généreront plus de 18 GWh d’électricité verte par an, permettant l’économie de 11 000 tonnes de CO2 par an.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Partenariat pour des projets solaires 19 octobre 2023

    Le 9  octobre, le fournisseur multi-énergies Antargaz Énergies et le producteur français indépendant d’électricité photovoltaïque Générale du Solaire, ont signé un accord de partenariat. Ce dernier propose aux clients professionnels d’Antargaz Énergies d’installer des projets solaires sur leurs toitures de bâtiments ou sur leur terrain. L’électricité produite pourra soit être valorisée en revente intégrale ou être utilisée en autoconsommation. Les deux entreprises ont pour ambition de développer 100 MW de projets solaires par an. « Antargaz poursuit son engagement en faveur des énergies renouvelables pour accompagner ses clients professionnels dans la réduction de leur empreinte carbone afin de répondre aux enjeux de la transition énergétique » communique Anne de Bagneux, présidente d’Antargaz.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Des partenaires européens pour Carbon 19 octobre 2023

    Le 11  octobre, Carbon a dévoilé sa feuille de route technologique. L’entreprise prévoit de construire une gigafactory de cellules et modules à Fos-sur-mer, dans les Bouches-du-Rhône. Elle entend s’engager dès la mise en service de l’usine sur un développement incrémental d’une technologie de cellule TOPCon à contact arrière (TBC pour TOPCon back-contact). Celle-ci présente des avantages en matière de consommation de ressources mais également de rendement et d’esthétique. Carbon envisage aussi le développement industriel de la sixième génération de cellules solaires dites « tandem », qui combinent deux semi-conducteurs afin de capter une plus grande partie du spectre solaire. Avec ses partenaires, elle étudie la technologie tandem silicium-pérovskite à deux terminaux permettant de pérenniser les investissements sur la cinquième génération et d’aller chercher de meilleurs rendements (au-delà de 30 %). Les travaux portent également sur la stabilisation des pérovskites. En parallèle, Carbon explore des technologies tandem alternatives pour couvrir de multiples options technologiques à l’horizon 2030. Un rapprochement avec plusieurs acteurs de la recherche européens a également été annoncé : le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), l’Institut national de l’énergie solaire (Ines) ainsi que l’International Solar Center (ISC) Konstanz (Allemagne). Carbon consacrera au moins 3 % de son futur chiffre d’affaires à la R&D, soit plusieurs dizaines de millions d’euros par an.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – LONGi mise sur la technologie contact arrière 13 octobre 2023

    Ce jour, 12 octobre, le fabricant chinois de modules photovoltaïques LONGi Solar Technology, a fait part d’une nouvelle orientation industrielle. Le groupe entend développer la technologie de cellules dont les contacts métalliques sont situés à l’arrière. Les cellules contact arrière offrent en effet une meilleure surface de collecte des photons et un rendement de conversion plus élevé. En outre, l’esthétique des modules, d’une couleur uniforme, en est améliorée. « C’est pourquoi nous avons décidé d’inclure une part substantielle de technologie de cellule solaire à contact arrière dans notre portefeuille de produits, annonçait en septembre Zhong Baoshen, président de LONGi. Au premier semestre 2023, nous avons commencé la production en série de nos cellules solaires HPBC (cellules hybrides à contact arrière passivé) et nous avons déjà atteint nos objectifs de rendement et de rentabilité. D’ici fin 2023, nous serons en mesure d’atteindre une capacité de production de cellules HPBC de 30 GW et à l’avenir, la capacité de production globale de LONGi sera en grande partie dominée par la technologie à contact arrière. En novembre 2022, nous avons lancé le module Hi-MO 6, basé sur cette technologie, avec un rendement moyen de conversion du module qui atteint 23,3 % en production en série. » Depuis, l’entreprise a décidé de rebaptiser la série Hi-MO 6 en Hi-MO X6. Elle assure que la production de ces modules est de 6 à 10 % supérieure aux modules conventionnels. Selon LONGi, la version standard de la cellule HPBC atteint un rendement de 25,5 %, alors que le rendement de la cellule HPBC+ dépasse 25,8  %. « L’industrie est en train de vivre un changement technologique radical à ce stade de l’ère du térawatt, juge Zhong Baoshen. Dans les cinq ou six ans à venir, les cellules solaires à contact arrière, connues pour leur rendement élevé et leurs qualités esthétiques, sont appelées à devenir sans délai le premier choix de l’industrie photovoltaïque. »

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Vente de huit centrales en Pologne 13 octobre 2023

    Le développeur photovoltaïque allemande Projekt Solartechnik a conclu un accord avec le KGHM Polska Miedź, une entreprise polonaise spécialisée dans l’extraction de cuivre et d’argent, pour la vente de huit centrales photovoltaïques d’une capacité totale d’environ 50 MW. KGHM devient propriétaire de ces centrales, toutes situées en Pologne et qui viendront couvrir 2 % de la demande en électricité du groupe. Pour KGHM, il s’agit de sa première transaction de ce type, contribuant à une augmentation significative de sa capacité en énergies renouvelables. Cette transaction renforce également la position de Projekt Solartechnik et soutient sa stratégie de réaliser 70 % de ses revenus grâce aux énergies renouvelables d’ici la fin de 2024.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – LONGi mise sur la technologie contact arrière 12 octobre 2023

    Ce jour, 12 octobre, le fabricant chinois de modules photovoltaïques LONGi Solar Technology, a fait part d’une nouvelle orientation industrielle. Le groupe entend développer la technologie de cellules dont les contacts métalliques sont situés à l’arrière. Les cellules contact arrière offrent en effet une meilleure surface de collecte des photons et un rendement de conversion plus élevé. En outre, l’esthétique des modules, d’une couleur uniforme, en est améliorée. « C’est pourquoi nous avons décidé d’inclure une part substantielle de technologie de cellule solaire à contact arrière dans notre portefeuille de produits, annonçait en septembre Zhong Baoshen, président de LONGi. Au premier semestre 2023, nous avons commencé la production en série de nos cellules solaires HPBC (cellules hybrides à contact arrière passivé) et nous avons déjà atteint nos objectifs de rendement et de rentabilité. D’ici fin 2023, nous serons en mesure d’atteindre une capacité de production de cellules HPBC de 30 GW et à l’avenir, la capacité de production globale de LONGi sera en grande partie dominée par la technologie à contact arrière. En novembre 2022, nous avons lancé le module Hi-MO 6, basé sur cette technologie, avec un rendement moyen de conversion du module qui atteint 23,3 % en production en série. » Depuis, l’entreprise a décidé de rebaptiser la série Hi-MO 6 en Hi-MO X6. Elle assure que la production de ces modules est de 6 à 10 % supérieure aux modules conventionnels. Selon LONGi, la version standard de la cellule HPBC atteint un rendement de 25,5 %, alors que le rendement de la cellule HPBC+ dépasse 25,8  %. « L’industrie est en train de vivre un changement technologique radical à ce stade de l’ère du térawatt, juge Zhong Baoshen. Dans les cinq ou six ans à venir, les cellules solaires à contact arrière, connues pour leur rendement élevé et leurs qualités esthétiques, sont appelées à devenir sans délai le premier choix de l’industrie photovoltaïque. »

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Vente de huit centrales en Pologne 12 octobre 2023

    Le développeur photovoltaïque allemande Projekt Solartechnik a conclu un accord avec le KGHM Polska Miedź, une entreprise polonaise spécialisée dans l’extraction de cuivre et d’argent, pour la vente de huit centrales photovoltaïques d’une capacité totale d’environ 50 MW. KGHM devient propriétaire de ces centrales, toutes situées en Pologne et qui viendront couvrir 2 % de la demande en électricité du groupe. Pour KGHM, il s’agit de sa première transaction de ce type, contribuant à une augmentation significative de sa capacité en énergies renouvelables. Cette transaction renforce également la position de Projekt Solartechnik et soutient sa stratégie de réaliser 70 % de ses revenus grâce aux énergies renouvelables d’ici la fin de 2024.

  • Photovoltaïque – FORMATION EN INSTALLATEUR SOLAIRE 5 octobre 2023

    Le 14 septembre 2023, le fabricant de panneaux solaires hybrides DualSun, a ouvert la DualSun Académie à Marseille, un centre de formation qui répond à la demande croissante d’installations solaires en France. La demande pour les panneaux solaires a doublé en deux ans en raison de la hausse des prix de l’électricité et de l’urgence climatique, mais il y a une pénurie d’installateurs qualifiés. La DualSun Académie propose des formations innovantes pour accélérer la professionnalisation des futurs installateurs solaires, coordonne la mise en relation avec les employeurs et vise à former 300 nouveaux poseurs de panneaux solaires par an dans toute la France. Le centre de formation a reçu l’agrément Qualit’EnR.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Centrale solaire dans le Puy-de-Dôme 5 octobre 2023

    Le groupe Sorégies a inauguré, le 29 septembre, la centrale solaire “Soleil de la Viouze” située à Queuille, dans le département du Puy-de-Dôme. Cette centrale, développée en partenariat avec la communauté de communes de Combrailles, Sioule et Morge, couvre une superficie de six hectares et génère une production annuelle de 6,6 GWh grâce à l’utilisation de panneaux photovoltaïques bifaciaux. Cette initiative s’inscrit dans la politique de transition écologique de la communauté locale, avec pour objectif de réduire les émissions de CO2. Le groupe Sorégies expérimente également un modèle d’autoconsommation territoriale pour favoriser la consommation locale d’énergie renouvelable. La communauté de communes planifie le développement des énergies renouvelables pour devenir un territoire à énergie positive d’ici 2050. La centrale “Soleil de la Viouze” présente une puissance installée de 5,6 MW, soit 10 233 panneaux photovoltaïques, et a nécessité un investissement de 4,4 millions d’euros.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Parc citoyen en Indre-et-Loire 5 octobre 2023

    Enercoop, en collaboration avec Erea Ingénierie, a inauguré un parc solaire à Draché en Indre-et-Loire, qui produira plus de 4 GWh par an, soit l’équivalent de 1 300 foyers. Enercoop est co-actionnaire du parc, à hauteur de 60 % et sera aussi l’acheteur de l’électricité du parc via un PPA (Power Purchase Agreement), fixé sur 30 ans et rémunéré à un prix basé sur les coûts de production. Enercoop encourage également le co-développement de projets avec des acteurs locaux, mettant l’accent sur la gouvernance partagée. Cette approche permet aux coopératives Enercoop de fournir de l’électricité à leurs clients tout en soutenant des projets d’énergie renouvelable ancrés dans les territoires. Début d’année 2023, Enercoop a ainsi fait l’acquisition du parc éolien de la Tourelle dans l’Hérault auprès de la société Elicio, ce qui lui permet également de développer ses compétences dans l’exploitation. La production de ce parc s’élève à environ 4,4 GWh par an.

SEPTEMBRE 2023

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE SEPTEMBRE

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – 8 milliards de chiffres d’affaires au premier semestre pour Longi 28 septembre 2023

    Le fabricant de modules solaires chinois Longi a publié, le 25 septembre, ses résultats commerciaux du 1er semestre 2023. L’entreprise cotée en bourse a enregistré un chiffre d’affaires de 8,208 milliards d’euros soit une hausse de 28,36 % sur un an. Ses actionnaires se partageront 1,165 milliard d’euros de bénéfices. La société a expédié 52,05 GW de plaquettes monocristallines, 26,64 GW de modules monocristallins et 31,5 GW de cellules solaires monocristallins. Les principales orientations technologiques prises par Longi, au-delà de la technologie PERC, incluent les cellules TOPCon, HJT, BC, entre autres. Offrant un rendement de 23,2 % et une performance de 88,9 % après 25  ans, les modules Hi-MO 6 avec technologie de contact arrière apportent un rendement supplémentaire de 5 % par rapport aux modules conventionnels de type TOPCon-N, estime l’entreprise.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Usine de modules hybrides en Allemagne 28 septembre 2023

    Le fabricant de modules solaires hybrides, photovoltaïques et thermiques, Sunmaxx PVT, a commencé le 22 septembre la production de modules automatisés à Ottendorf-Okrilla près de Dresde dans l’est de l’Allemagne dans la région de Saxe. L’usine sera construite sur un site de production de 4 000 mètres carrés déjà existant et pourra produire 120 000 panneaux solaires par an. « Nous prévoyons d’ouvrir la première ligne cette année, mais l’emplacement nous permet d’envisager de nouvelles extensions pouvant atteindre plusieurs centaines de MW par an dans un avenir proche », a déclaré Jiri Springer, directeur technique chez Sunmaxx. La capacité de production prévue pour 2023 peut couvrir environ 5000 maisons individuelles. Au total, l’entreprise prévoit une capacité de production allant jusqu’à 3 GW.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – La plus grande centrale photovoltaïque flottante d’Europe 28 septembre 2023

    Le 20 septembre, le développeur Q energy a annoncé le démarrage des travaux d’une nouvelle centrale solaire flottante. La future installation, sera située sur un site de 127 hectares d’anciennes gravières à Perthes en Haute-Marne dans la Région Grand-Est et sera dotée d’une puissance de 74,3 MW, ce qui en ferait selon Q Energy « la plus grande d’Europe à ce jour ». Le projet a été lauréat de l’appel d’offres de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) d’août 2022. Il accueillera 134 649  panneaux solaires sur six îlots différents. Il alimentera en électricité environ 37 000 personnes et permettra de réduire de 18 000 tonnes les rejets de CO2 dans l’atmosphère. Afin de mener à bien ce projet, Q energy a conclu un partenariat avec plusieurs entreprises du secteur : le constructeur de réseaux électriques Solution 30 Sud-Ouest, les constructeurs spécialisés dans les centrales photovoltaïques flottantes Ciel et Terre International et Perpetum Energy. Les travaux s’étaleront sur 18 mois et la mise en service est prévue début 2025.

  • L’autoconsommation en plein essor – PHOTOVOLTAÏQUE 22 septembre 2023

    Les 19 et 20 septembre a eu lieu la 6e édition de l’Université de l’Autoconsommation Photovoltaïque d’Enerplan, le syndicat des professionnels de l’énergie solaire. L’occasion de faire un point en matière d’avancées du secteur. Avec l’explosion des prix de l’électricité depuis un peu plus d’un an, l’autoconsommation est en plein essor. Elle permet de lutter contre la hausse des prix et d’affirmer notre souveraineté dans un contexte géopolitique tendu. Au 30  juin 2023, Enedis comptait ainsi 326000 installations connectées à son réseau, soit une hausse de 77 % par rapport à 2022. L’accent a notamment été mis sur l’autoconsommation collective, qui se démocratise. Fin août 2023, le gestionnaire du réseau de distribution français comptait 246  opérations d’autoconsommation collective en service comprenant 3 732  participants pour une capacité totale de 16,7 GW. 60 % des projets sont menés par des collectivités et 16 % par des bailleurs sociaux. Mais des entreprises et particuliers arrivent aussi sur le marché. Malgré une croissance importante, la France est en retard sur l’autoconsommation par rapport à ses voisins européens. En Pologne par exemple, l’autoconsommation représente 80 % du marché du photovoltaïque, soit 9,3  GW. Des évolutions en matière de stratégie politique sont attendues par les acteurs du secteur pour que la France prenne réellement le virage de l’autoconsommation.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – 13e édition des Journées Nationales du Photovoltaïque 22 septembre 2023

    La 13e édition des Journées Nationales du Photovoltaïque (JNPV) se tiendra du 5 au 8 décembre 2023 au Club Belambra à Dourdan (91). Elles rassembleront les laboratoires de recherche du Photovoltaïque en France, avec de nombreux jeunes chercheurs et doctorants, ainsi que 200  participants. Au programme : interventions des invités (résultats récents remarquables, projets ambitieux et structurants), soirée-débat et rencontres informelles. Les organisateurs appellent encore cette année à un renforcement des partenariats autour des JNPV pour qu’elles puissent toujours mieux remplir leur mission.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Plastic Omnium s’alimente au solaire 22 septembre 2023

    L’équipementier automobile Plastic Omnium a annoncé le 13 septembre la signature d’un contrat d’achat direct d’électricité (PPA) avec EDF Renouvelables pour alimenter ses quatorze sites français. L’énergie sera produite à partir de cinq centrales photovoltaïques développées, construites et exploitées en France par EDF Renouvelables et sa filiale Luxel. D’une durée de 20 ans, ce contrat permettra à Plastic Omnium de bénéficier d’une capacité de production globale de 45 GWh d’électricité par an, soit la consommation électrique annuelle de 20 000 personnes. Ces efforts sont déployés dans le cadre du programme « Top Planet » visant à réduire l’impact environnemental de la production de ses usines. « Ces nouvelles capacités de production d’énergie bas carbone vont permettre à Plastic Omnium d’augmenter significativement la part du renouvelable dans son mix énergétique », a déclaré Laurent Favre, directeur général de Plastic Omnium.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – L’industrie photovoltaïque européenne en danger 22 septembre 2023

    Les dirigeants de l’industrie européenne de la fabrication de produits solaires se sont réunis le 11 septembre pour faire face à une crise alarmante provoquée par la vente à des prix dérisoires des modules photovoltaïques chinois. L’industrie photovoltaïque européenne et notamment le European Solar Manufacturing Council (ESMC) exhorte la Commission européenne et ses États membres à prendre des mesures immédiates pour éviter la chute des ventes des modules d’origine européenne. Les importations chinoises devraient atteindre 120 GW en 2023, ce qui impacte fortement la production de modules du Vieux continent. Celle-ci a chuté, passant de 9 GW en 2022 à environ 1 GW en 2023, amenant les producteurs au bord de la faillite. Pour faire face à cette crise, les signataires poussent les autorités publiques à prendre des mesures rapides. Parmi celles-ci, ils souhaitent l’exclusion immédiate du marché européen des modules solaires produits avec du travail forcé, l’acquisition rapide des stocks de modules photovoltaïques des fabricants européens en réponse à la baisse forcée des prix, qui pourraient par exemple servir à la reconstruction du système énergétique en Ukraine. Ils insistent aussi pour que les installateurs photovoltaïques et les développeurs de projets européens intègrent une part minimale de la production européenne tout au long de la chaîne de valeur photovoltaïque. Selon l’industrie du secteur, des mesures rapides doivent être prises pour protéger les producteurs du continent.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Le photovoltaïque grand linéaire 14 septembre 2023

    CNR, en collaboration avec Nexans, Schneider Electric, SNCF et SuperGrid Institute a lancé, le 31 août dernier, le projet de recherche Ophelia. Il vise à développer la filière du photovoltaïque dit « linéaire », grâce à l’implantation de parcs sur des surfaces foncières caractérisées par une grande longueur et une faible largeur, le long de voies cyclables par exemple. Le potentiel brut de développement est estimé à plus de 60 000 km en France, soit une capacité proche de 60 GW. Lauréat en 2023 de l’appel à projet de l’Ademe « Demo Tase » Ophelia est un projet de recherche sur l’architecture électrique de parcs photovoltaïques linéaires et leur intégration au foncier disponible. Le consortium va déployer d’ici 2028 un démonstrateur de trois ombrières dans le Vaucluse sur près de 900 mètres de vélo route “ViaRhôna”. Situé en bordure du Rhône dans le secteur de Caderousse (Vaucluse), le projet atteindra une puissance d’environ 900 kW. D’un coût de plus de 20 millions d’euros, le projet est financé par l’Ademe dans le cadre du plan France 2030 et est labellisé par les pôles de compétitivité Tenerrdis et I-Trans. Le transport de l’électricité se fera en courant continu moyenne tension jusqu’au point de livraison.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – 3,8 MW pour l’autoroute A6 14 septembre 2023

    Le 6 septembre dernier, EDF Renouvelables a inauguré la centrale solaire de Nitry située dans l’Yonne. Installée sur un délaissé de l’autoroute A6, elle est dotée d’une puissance de 3,8 MW et produira l’équivalent de la consommation annuelle d’environ 1 900 personnes. En 2017, EDF Renouvelables et APRR, filiale du groupe de travaux publics Eiffage, ont signé un partenariat pour le développement d’énergies renouvelables sur trois de ses délaissés autoroutiers. La centrale de Nitrya été lauréate d’un appel d’offres de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) en 2021  pour bénéficier d’un tarif d’achat de l’électricité garanti par l’Etat pour les 20 prochaines années, sous forme de complément de rémunération. Ce projet a aussi bénéficié d’un financement participatif qui a réussi à lever 80 000 € auprès des habitants du département. Un suivi environnemental sera effectué durant toute la durée de vie de la centrale. EDF Renouvelables a signé une convention d’éco-pâturage avec un éleveur local, permettant l’entretien de la végétation sans utilisation de produits phytosanitaires. Avant la centrale de Nitry, le partenariat entre EDF Renouvelables et APRR avait déjà permis la construction de la centrale de Subligny à proximité de l’A19, inaugurée en octobre 2022, et celle de Col de Bessey aux abords de l’A6.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Boom du marché des petites puissances en France 14 septembre 2023

    Le bureau d’études Observ’ER vient de mettre en ligne son travail annuel sur le suivi du marché des applications photovoltaïques inférieures ou égales à 9 kW. 2022 a été une très bonne année qui a vu les ventes des systèmes solaires de 3 kW ou moins bondir de 52 % par rapport à l’année précédente. Avec des ventes estimées à 105,5 MW, le segment affiche son meilleur niveau depuis 2010. Mais il y a encore plus fort : sur le segment de 3 à 9 kW,  l’activité a progressé de 91 %. Les ventes ont pratiquement été multipliées par quatre en deux ans, passant de 60,1 MW en 2020 à 230,5 MW en 2022. Sans surprise, l’autoconsommation reste le type de contrat le plus prisé, pour près de neuf installations sur dix. Beaucoup de particuliers voient dans une installation en autoconsommation un moyen réel de se prémunir contre les futurs renchérissements du prix de l’électricité du réseau. Moins réjouissant, le prix moyen des petits systèmes photovoltaïques a également augmenté. L’année 2022 a ainsi été marquée par une nouvelle augmentation des coûts hors taxe du matériel ainsi que de la pose. Un mouvement qui s’est d’ailleurs poursuivi lors du premier semestre 2023 puisqu’il fallait compter en moyenne 3,05 euros par watt (pose comprise) pour une installation de 3 kW en autoconsommation, soit une augmentation de 10 % par rapport à celui de 2022.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Plus 811 MW au 2e trimestre 2023 8 septembre 2023

    La 47e édition de l’Observatoire de l’énergie solaire photovoltaïque a été publiée le 1er septembre. Ce rapport est réalisé par le groupe de réflexion France Territoire Solaire chaque trimestre. Le deuxième trimestre 2023 a été marqué par un fort dynamisme du marché des unités de petite puissance. Au total, le volume des raccordements entre avril et juin 2023 s’établit à 811 MW. Il est en hausse par rapport à celui du premier trimestre (655 MW). Les raisons de cette hausse sont multiples. Deux records ont été battus, notamment l’autoconsommation qui bondit avec près de 50 000 raccords effectués et les installations domestiques qui connaissent une très forte hausse (+182 MW). Les grandes centrales photovoltaïques (1 MW et plus) ont vu leur croissance ralentir légèrement avec seulement 286 MW raccordés contre 282 au trimestre précédent. La part d’électricité photovoltaïque dans la consommation brute d’électricité en France s’est élevée à 7,5 % au deuxième trimestre 2023, tandis que 18 GW de projets sont sur liste d’attente.  « Avec plus d’1,4 GW de puissance cumulée raccordée sur les deux premiers trimestres, l’année 2023 présente une tendance encourageante, mais qui reste à confirmer afin de parvenir à dépasser le record établi en 2021 à 2,57 GW » a déclaré Antoine Huard, président de France Territoire Solaire.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Production de modules solaires en Moselle 8 septembre 2023

    Le 31 août dernier, l’entreprise HoloSolis, fondée par la société d’investissement EIT InnoEnergy, le groupe IDEC et le producteur d’énergie solaire TSE, a annoncé l’installation d’une ligne de production de cellules et de modules solaires photovoltaïques en France. L’usine aura une capacité de production de 5 GW de cellules et modules photovoltaïques par an. Elle sera située à la frontière franco-allemande dans l’agglomération de Sarreguemines Confluences. L’Institut Fraunhofer ISE assistera HoloSolis dans le choix de la technologie, dans le design et les différentes phases de conception et de construction de l’usine. Basée sur les cellules solaires TOPCon, la production augmentera progressivement pour atteindre 10 millions de modules par an à destination du marché résidentiel et commercial. « Ce projet contribuera de manière substantielle à un objectif de capacité annuelle de 30 GW d’ici à 2025 que s’est fixé l’Alliance Européenne de l’Industrie Solaire photovoltaïque (ESIA) », a déclaré Ralf Preu, directeur du département photovoltaïque du Fraunhofer ISE. La production devrait démarrer en 2025.

JUILLET 2023

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE JUILLET

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  • ANNONCE LÉGALE – Avis de publicité suite à une manifestation d’intérêt pour l’occupation du domaine public 27 juillet 2023

    Le présent avis de publicité a pour objet de porter à la connaissance du public l’appel à manifestation d’intérêt de l’Île de loisirs de Cergy-Pontoise afin de consulter des opérateurs économiques-financiers et techniques en vue de produire de l’énergie renouvelable à travers des systèmes photovoltaïques. L’appel à manifestation d’intérêt (AMI) lancé par l’île de loisirs de Cergy-Pontoise consiste à mettre en concurrence des opérateurs afin de conclure des contrats de concessions de services et de travaux dans le cadre de convention d’occupation du domaine public à titre précaire et révocable ou encore de baux emphytéotiques. L’AMI porte potentiellement sur la mise en concession de 3 lots techniques et/ou géographiques de production d’énergie solaire. Lot 1 : les ombrières photovoltaïques ; lot 2 : les toitures des bâtiments et lot 3 : la création d’une halle photovoltaïque des terrains de tennis. Pour voir l’ensemble de l’avis, cliquer ICI.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – 1 MW à Wallis et Futuna 27 juillet 2023

    Le 18 juillet dernier, l’industriel spécialisé dans les énergies renouvelables, Vergnet a décroché deux nouveaux projets de centrales photovoltaïques au sol, à Wallis-et-Futuna, collectivité d’outre-mer située dans l’océan Pacifique. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) et la filiale d’Engie, EEWF Engie, ont validé l’installation de deux centrales au sol sans stockage. La première installation, « projet LA’A2 », localisée dans le village de Mata-Utu sur l’île de Wallis, d’une puissance de 806  kW produira 1,1 GWh par an. La seconde installation, « projet FUTUNA PV2  », située dans le village de Nuku Alofa sur l’île de Futuna est dotée d’une puissance de 268 kW et produira 481,7 MWh par an. Pour un coût total de 4,3 millions d’euros, les deux centrales permettront d’économiser 767 tonnes de CO2 par an. Durant plusieurs mois, une vingtaine d’emplois locaux seront créés pour la phase de construction du projet.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Agrivoltaïsme dans les Pyrénées Orientales 27 juillet 2023

    Le 11 juillet dernier, la société spécialisée dans l’agrivoltaïsme, Sun’Agri a inauguré son deuxième projet sur les vignes du Domaine de Besombes dans les Pyrénées Orientales. D’une superficie de 2,7 hectares, les persiennes solaires orientables sont placées à environ 5 mètres du sol et permettront d’alimenter en électricité l’équivalent de 500 foyers par an. Le vignoble du Roussillon, qui bénéficie de quatorze AOP, est touché de plein fouet par le réchauffement climatique et les sécheresses de plus en plus sévères. Cette installation a pour ambition de protéger les vignes des aléas climatiques. Pilotées à partir d’algorithmes, les persiennes font varier l’ensoleillement et l’ombrage pour créer un microclimat adapté aux besoins des vignes en temps réel. Selon Sun’Agri, les besoins en eau peuvent être diminués de 30 % et les températures extrêmes réduites : jusqu’à -4°C mesurés sous les persiennes durant l’été 2022 et +1,5°C en période de gel. Le projet a été cofinancé par Râcines, la plateforme de financement de Sun’Agri et l’Arec Occitanie (Association Régionale de l’Énergie et du Climat). Les six premières années, un suivi technique sera réalisé par le service Viticulture de la Chambre d’agriculture des Pyrénées-Orientales.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Panneaux solaires démontables dans l’Ain 20 juillet 2023

    Depuis environ un mois, le groupe MSA (Mutuelle sociale agricole) a installé, sur son site de Châtillon-sur-Chalaronne, dans l’Ain, la première centrale solaire démontable du producteur d’énergie renouvelable CVE. D’une puissance de 187 kW, « les modules photovoltaïques posés et lestés au sol, sur du foncier libre ont grandement facilité les étapes de validation au sein du groupe MSA », explique Christophe Laurent, responsable Maintenance et Infrastructure chez MSA. Cette installation permettra de couvrir près de 10 % de la consommation globale du site. Avec l’offre RespeeR Flex, « l’industriel ne s’engage pas sur 20 ou 30 ans, mais sur seulement cinq ans. Au-delà de cette date, il peut choisir de prolonger son contrat ou bien de l’arrêter afin de construire une extension de bâtiment, par exemple. Dans ce cas, CVE, qui est propriétaire de la flotte de panneaux, les démonte et les réinstalle chez un autre client », explique Pierre de Froidefond, cofondateur de CVE. L’entreprise aurait cinq autres projets en cours, auprès d’entreprises ou de commerces « qui possèdent une réserve foncière dont ils n’ont pas l’utilité à court terme », ajoute Pierre Froidefond.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Achat direct pour Metro 20 juillet 2023

    Le fournisseur de la restauration Metro, et le producteur d’énergie renouvelable, Boralex, ont inauguré, le 12 juillet dernier, le parc solaire de la Grande du Causse, situé sur la commune de Pézènes-les-Mines dans l’Hérault. Ce projet fait suite à la signature, d’un contrat d’achat direct d’électricité, d’une durée de 20 ans, entre les deux parties. Installée sur un ancien terrain agricole laissé à l’état de friche, la centrale solaire de 15,9 MW produira 23 GWh par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’environ 10 000 personnes. Le parc sera entretenu majoritairement par pâturage ovin et fera l’objet d’un suivi écologique régulier. « Le contrat PPA avec Boralex nous permet de sécuriser 20 % de notre besoin en énergie pour les 20 années à venir. Nous sommes ainsi assurés de moins subir l’inflation des prix de gros, mais c’est avant tout l’aspect développement durable qui est en jeu », a déclaré Pascal Peltier, directeur général de Metro France. Aujourd’hui, 40 % de la consommation énergétique totale de l’entreprise est renouvelable et l’objectif visé est de s’approvisionner à hauteur de 50 % en 2025 et 100 % en 2030. Le contrat, quant à lui, entrera en vigueur à partir de janvier 2024.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – PPA entre Les Mousquetaires et TSE 13 juillet 2023

    Le 4 juillet dernier, le producteur et développeur d’énergie solaire en France, TSE, et le groupe Les Mousquetaires, propriétaire d’Intermarché notamment, ont signé un contrat de fourniture d’électricité (corporate power purchase agreement ou CPPA) portant sur la production de centrales photovoltaïques totalisant 95 MW, sur une durée de 15 ans. L’électricité sera produite sur deux sites de TSE : le premier de 77 MW situé dans la Meuse et le second dans le Nord d’une puissance de 18 MW. Les deux centrales permettront une production annuelle d’environ 95 GWh, soit l’équivalent de la consommation d’une centaine de points de vente Mousquetaires. Avec ce CPPA, le groupe sécurise ces volumes d’électricité renouvelable à long terme et estime éviter l’émission de près de 40 000 tonnes de CO2. Le contrat entre les deux partenaires prendra effet en 2027.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Solaire pour raffinerie de pétrole 13 juillet 2023

    Le 7 juillet dernier, TotalEnergies a inauguré une nouvelle centrale photovoltaïque et un parc de stockage d’énergie par batteries, située sur la raffinerie de Grandpuits en Région Île-de-France. D’une superficie de 12 hectares et d’une capacité de 25 MW, la centrale solaire produit annuellement 31 GWh, soit l’équivalent de la consommation électrique de 19 000 personnes. Cette production est rendue possible grâce à 46 000 panneaux solaires installés sur des structures orientables. Avec sa filiale Saft, spécialisée dans la conception de batteries pour l’industrie, TotalEnergies a mis en service un système de stockage d’énergie par batteries. D’une capacité de 43 MWh, il est composé de 22 conteneurs de batteries lithium-ion (Li-ion) qui viennent s’ajouter aux 129 MW de capacité de stockage que compte TotalEnergies sur trois sites où elle opère.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Centrale solaire participative à La Réunion 6 juillet 2023

    Le 30 juin dernier, TotalEnergies a inauguré la centrale solaire au sol de l’aéroport de Pierrefonds, située sur la commune de Saint-Pierre à La Réunion. D’une puissance totale de 7,7 MW, elle produit 12,4 GWh par an, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de près de 8 400 habitants. Installée sur les zones délaissées de l’aéroport, la centrale est reliée à un système de stockage qui permet de réinjecter l’électricité sur le réseau au moment du pic de consommation. 68 Réunionnais ont rassemblé environ 1  350 000 €, lors de l’opération de financement participatif, ce qui représente 40 % de l’investissement consacré à cette centrale.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – 20 MW au siège social de Volkswagen 6 juillet 2023

    Volkswagen Group France et Engie Green ont inauguré, le 29 juin dernier, la centrale photovoltaïque en ombrière située au siège social de l’entreprise allemande à Villers-Cotterêts dans l’Aisne. Elle est construite sur un parking de 15  hectares et permet de couvrir 6 500 véhicules. Le projet, lauréat des appels d’offres lancés par le ministère de la Transition écologique en 2020 et 2021, a réuni environ 3 millions d’euros lors de deux campagnes de financement participatif. Sur les 342 investisseurs, 205 personnes sont originaires des Hauts-de-France. Le reste, a été financé par Engie Green, qui va exploiter les installations pendant 32 ans. Les 50 000  panneaux sont installés en deux tranches de 10 MW chacune, soit une puissance totale de 20 MW, de quoi satisfaire la consommation électrique domestique annuelle d’environ 9 000 habitants. Cette centrale permettra d’éviter l’émission de près de 5 000 tonnes de CO2éq par an.

JUIN 2023

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE JUIN

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – Centrale solaire flottante dans les Hautes-Alpes 30 juin 2023

    EDF a inauguré, le 20 juin dernier, la première centrale solaire flottante en France de sa filiale EDF Renouvelables, située à Lazer, dans les Hautes-Alpes. Installée sur le lac d’un barrage hydroélectrique exploité par l’entreprise, elle double la capacité de production du site en conciliant énergie photovoltaïque et énergie hydroélectrique. Elle sert de complément à la production hydroélectrique, notamment l’été quand l’eau du lac est utilisée en priorité pour l’irrigation des cultures. Le projet, qui a été lauréat de l’appel d’offres de la Commission de la Régulation de l’Énergie en 2018, a rassemblé 179 000 € lors de la campagne participative lancée en 2021. Elle est composée de 50 000 panneaux pour une capacité de 20 MW, dont la production sera équivalente à la consommation annuelle électrique de 12 500 personnes. Cette installation fait partie des cinq chantiers en cours d’EDF Renouvelables dans la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui s’ajoutent aux cinq centrales déjà en fonctionnement.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Électricité solaire pour BioMérieux 30 juin 2023

    Le 19 juin dernier, le producteur et développeur d’énergie solaire, TSE et le laboratoire BioMérieux ont signé un contrat de gré à gré de vente d’électricité (Corporate Power Purchase Agreement) sur une durée de 20  ans. L’objectif pour BioMérieux est de réduire son empreinte carbone et de pérenniser son approvisionnement en énergie. « Notre expertise en matière de diagnostic des maladies infectieuses et notre présence internationale nous confèrent la responsabilité d’agir en entreprise citoyenne pour que la planète reste un lieu de vie sain pour les générations futures », explique Pierre Charbonnier, directeur exécutif, Qualité Globale, Manufacturing et Supply Chain, de BioMérieux. Deux centrales solaires de TSE produiront l’électricité achetée par l’entreprise lyonnaise : une de 18,4 MW située dans les Ardennes (mise en service au printemps 2024) et l’autre de 2,9 MW dans la Somme (mise en service à l’été 2023). Pour une puissance totale de 21,3 MW, le contrat permettra une production annuelle d’environ 23,5 GWh, soit l’équivalent de la consommation de 11 000 personnes.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Électricité solaire pour l’hôpital d’Evreux 23 juin 2023

    L’énergéticien Idex attend les dernières autorisations pour commencer l’installation d’une centrale photovoltaïque à destination de l’hôpital d’Évreux dans l’Eure. Sur un terrain de trois hectares, 4 400 panneaux solaires produiront 25 % des besoins en électricité de l’hôpital. Cela permettra de réduire la facture d’électricité qui s’élève à 2,2 millions d’euros en 2023. Avec une surface de 10 000 m2, 1 860 MWh/an devraient être fournis à l’hôpital, auxquels s’ajoutent les 500 kW déjà installés sur le parking et qui injectent sur le réseau l’équivalent de la consommation annuelle de presque 100 foyers. Des bornes de recharge pour véhicules électriques sont également installées. Posés sur une parcelle inexploitable, les panneaux utilisés par Idex sont recyclables à 96 % et seront mis sur des pieux afin de permettre l’écopâturage. À la fin des 25 ans de contrat, l’institution décidera si elle souhaite garder ou retirer la centrale.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – PPA et circuit court dans les Landes 23 juin 2023

    Le Groupement Les Mousquetaires, dont fait partie Intermarché, et le producteur d’énergie renouvelable, Valorem, ont annoncé leur association pour un projet d’agrivoltaïsme situé à Losse dans les Landes. La ferme solaire d’une surface de 2 hectares et d’une puissance de 250 kW sera mise en service début 2024. L’objectif est de tester différentes cultures (framboise, asperge, luzerne) sous les panneaux solaires afin de déterminer celles qui présentent les meilleures performances agronomiques. Ces essais seront suivis afin d’étudier les rendements et la croissance des cultures. Intermarché soutient ce projet et s’engage à acheter l’énergie produite par la centrale solaire via un PPA ainsi qu’à vendre les fruits et légumes produits sous les panneaux solaires dans leur point de vente local.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Des wafers plus verts, sans sciage 16 juin 2023

    Le fabricant de plaquettes de silicium (wafers en anglais) photovoltaïques NexWafe GmbH a annoncé, le 31 mai dernier, avoir récolté 30 millions d’euros pour lancer la construction de sa première usine de fabrication de wafers solaires « verts » située à Bitterfeld en Allemagne. NexWafe a en effet mis au point un procédé radicalement nouveau de production de plaquettes de silicium. Les processus classiques de fabrication consistent à scier des lingots de silicium en tranches très fines, ce qui occasionne de l’ordre de 40 % de pertes de matière première sous forme de poudre de silicium (kerf). Le procédé NexWafe permet au contraire de déposer le silicium sous forme gazeuse en couche ultrafine sur un support, ce qui permet d’économiser d’énormes quantités de matière et d’énergie, assure l’entreprise. Leur fabrication consommerait 70 % moins d’énergie que celle des wafers classiques, qui les rendrait également 30 % moins chers. Les fonds collectés proviennent du groupe actuel d’investisseurs de NexWafe, ainsi que de nouveaux investisseurs, notamment Malcolm Turnbull AC et Keshik Capital. NexWafe prévoit de lever des fonds supplémentaires au cours du second semestre de cette année. « Les fonds seront utilisés pour lancer la construction de la première installation commerciale de NexWafe afin d’accélérer la transition vers les énergies renouvelables grâce à des wafers solaires verts, plus efficaces et moins coûteux », explique Davor Sutija, CEO de l’entreprise. Il ne précise cependant pas la date de mise en service prévue pour cette usine.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Autoconsommation collective : état des lieux 16 juin 2023

    Le 7 juin dernier avait lieu à Orléans la journée de l’autoconsommation collective organisée par Enogrid, un spécialiste du secteur. L’occasion pour les professionnels comme pour les particuliers porteurs de projets de faire un point sur les avancées de ce modèle de consommation encore mineur. Avec l’augmentation du prix de l’électricité, les projets d’autoconsommation collective se sont intensifiés car ils sont gage d’indépendance et de stabilité. « Aujourd’hui, en France, 200 centrales sont en opération avec plus de 2 600 participants qui se partagent 12,8 MW et plus de 300  projets sont en études », rapporte Sylvie Maurand, responsable France de l’autoconsommation collective chez Enedis. Selon Enogrid, entre 200 € et 300 € le MWh, l’autoconsommation collective devient plus intéressante. La France est au 3e rang européen, derrière l’Allemagne et la Suisse, en matière de centrales photovoltaïques en autoconsommation collective, qui est très répartie géographiquement dans l’Hexagone. C’est dans les Hauts-de-France et en Occitanie que se trouvent la majorité des projets, 60 centrales à elles deux, portés majoritairement par des collectivités territoriales et des bailleurs sociaux. Ils peuvent inclure « plus de 229 participants avec des puissances d’installation de 100 kW » observe Enogrid. En 2023, l’autoconsommation collective dépasse les objectifs de la PPE qui prévoyait seulement 50  opérations en 2023.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Autoconsommation dans le Vaucluse 9 juin 2023

    L’énergéticien Arkolia a inauguré, le 31  mai dernier, la centrale photovoltaïque en autoconsommation collective située à Piolenc dans le Vaucluse. En collaboration avec l’aménageur Groupe BAMA, cette centrale photovoltaïque de 46,5 kW est située dans un bassin de rétention de 650 m2. À destination d’un quartier résidentiel, la production est estimée à 67 MWh par an, soit la consommation annuelle de 15 foyers. « Notre offre, sans abonnement et dont l’accès est simplifié permet de bénéficier d’une énergie verte locale au bénéfice des territoires » explique Jean-Sébastien Bessière, Président d’Arkolia Énergies.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Centrale flottante en Haute-Garonne 9 juin 2023

    Akuo a mis en service, le 2 juin dernier, une nouvelle centrale flottante à Cintegabelle en Haute-Garonne. La centrale, d’une capacité de 8,7 MW est située sur le lac du Cap Vert, un espace anthropisé de 19 hectares, immergé suite à la fin d’exploitation d’une gravière. Les panneaux permettent de réduire l’évaporation naturelle et alimentent en énergie renouvelable plus de 2 000 foyers. Le site, dont l’activité piscicole n’est pas impactée, reste ouvert au public et un suivi environnemental se fera tout au long du fonctionnement de la centrale. La vente de la production se fera sous la forme d’un contrat d’achat d’électricité de gré à gré (PPA) sur 20 ans et à un prix déterminé.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Les Hauts-de-France soutiennent le solaire agricole 1 juin 2023

    Après le succès du premier salon régional dédié au photovoltaïque et au solaire thermique agricoles, « Solar’agri Day », qui s’est tenu au mois de mars 2023, la région Hauts-de-France veut renforcer l’accompagnement des agriculteurs dans le développement des projets d’énergie solaire photovoltaïque. Le 25 mai, la Chambre d’Agriculture et la région Hauts-de-France ont ainsi signé une Convention Régionale Solaire Agricole Hauts-de-France. L’objectif est d’accompagner les agriculteurs dans leur transition énergétique en leur permettant de produire de l’énergie verte sur leur exploitation. En moyenne, une exploitation équipée voit sa facture énergétique réduite de 20 à 30 %. L’objectif est de décupler la production solaire agricole d’ici 2031. La Convention Régionale Solaire Agricole Haut-de-France s’articule autour de 7 axes notamment le soutien, le conseil, l’accompagnement et les partages d’expérience. La signature de la convention s’est faite sur l’exploitation de la « Ferme du Pré-Molaine », à Ablain-Saint-Nazaire (Pas-de-Calais), dont un bâtiment accueille 300 m2 de modules photovoltaïques. Un investissement qui permet à Etienne Vantorre, co-exploitant, de baisser ses charges et de ne pas reporter les coûts sur le consommateur.

  • AUTOCONSOMMATION – Autoconsommation pour la Compagnie des Amandes 1 juin 2023

    L’entreprise d’investissement dans la production d’amandes en circuit-court, la Compagnie des Amandes créée en 2018 par l’ancien ministre de l’Économie Arnaud Montebourg et l’entrepreneur François Moulias, verra la toiture de sa nouvelle usine de Signes, dans le Var,   se couvrir entièrement de panneaux photovoltaïques fabriqués en France. Souhaitant rendre sa casserie d’amandes énergétiquement exemplaire, l’entreprise a signé un partenariat avec IDEX. « Ce partenariat sur 25 ans avec IDEX s’inscrit dans la stratégie de l’entreprise pour avoir un outil industriel local écoresponsable et en autoconsommation énergétique » explique François Moulias. Le dispositif devrait produire plus de 600 MWh par an et couvrirait complètement l’équivalent des besoins électriques de la casserie. En complément, 10 bornes de recharge pour les véhicules électriques seront également installées sur les parkings. Le chantier débutera en septembre 2023.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Solaire et stockage en Centre-Val-de-Loire 1 juin 2023

    Le 25 mai dernier, l’entreprise de production d’énergie renouvelable ZE Energy a inauguré sa deuxième centrale hybride dans le Centre-Val-de-Loire. Implantée dans la commune de Gièvres, sur une ancienne carrière de 20 hectares, cette nouvelle installation couple des batteries de stockage lithium-ion (7,5 MW) à une unité photovoltaïque de 18,6 MW. Les batteries lui permettront de conserver la production lorsqu’elle est excédentaire et l’injecter dans le réseau quand elle est déficitaire. ZE Energy lisse la revente du courant électrique au réseau EDF grâce à un système de pilotage qui fait appel à l’intelligence artificielle. La production annuelle de la centrale est estimée à environ 21 000 MWh soit l’équivalent des besoins annuels de 6 600  foyers.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Bon premier trimestre pour le photovoltaïque tricolore 1 juin 2023

    Le département statistique du ministère de l’Environnement vient de publier son « tableau de bord » du secteur photovoltaïque en France au cours du premier trimestre 2023 et les résultats sont très encourageants. Avec 601 MW raccordés depuis le début de l’année en cours, la filière solaire réalise son deuxième meilleur début d’année de toute son histoire, avec celui de 2021. Le parc total national s’établit désormais à 17 151 MW et confirme la vigueur affichée depuis deux ans. En effet, alors que le secteur installait annuellement en moyenne un petit millier de mégawatts depuis le début des années 2010, le parc avait fait un bond significatif en 2021 avec 2 835 MW de mieux, un rythme à peine érodé en 2022 avec 2 385 MW. Un prolongement de la tendance actuelle ne permettrait cependant pas au secteur d’atteindre l’objectif assigné par la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) de 20,1 GW fin 2023. La cible serait ratée (de peu) mais le secteur reviendrait sur une trajectoire susceptible de lui faire atteindre les 35 à 44 GW à fin 2028, prévus par la PPE. Les bons chiffres de 2023  s’expliquent notamment par l’excellente dynamique des installations de moins de 9 kW, avec 133 MW raccordés au premier trimestre, et par le segment de 100 à 250 kW, qui totalise 117 MW. Signe de cette évolution, la tranche des grandes installations (plus de 250 kW), qui ordinairement représentait entre 50 et 60 % de l’activité du secteur, n’a pesé que pour 40 % des puissances raccordées au premier trimestre 2023.

MAI 2023

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE MAI

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – Un million d’euros pour le solaire en Auvergne-Rhône-Alpes 25 mai 2023

    CNR (Compagnie nationale du Rhône) et l’Ademe lancent l’appel à manifestation d’intérêt intitulé « valorisation de la ressource solaire photovoltaïque sur patrimoine public », destiné aux collectivités territoriales de la Région Auvergne-Rhône-Alpes dont la population totale est inférieure ou égale à 100 000 habitants. L’objectif de cette initiative est de déployer le photovoltaïque sur les bâtiments et les parkings du territoire. Par manque de moyens, ces collectivités ont besoin d’être accompagnées pour les différents plans ou expertises en matière d’énergies. Un million d’euros sera mobilisé pour financer les postes de chargés de mission durant 3 ans, avec une contribution de 50 % par l’Ademe et de 50 % par CNR. Les postulants ont jusqu’au 21 août 2023 pour déposer leur candidature.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Nouvelle centrale solaire dans le Pas-de-Calais 25 mai 2023

    Corsica Sole a inauguré ce jeudi 25 mai la centrale solaire du Moulin de Beuvry, construite sur une friche industrielle située à Labourse, dans le Pas-de-Calais. En juin 2022, Corsica Sole avait lancé une campagne de financement participatif et un an après le début de la collecte, la centrale de 5 MW composée de 12 300 panneaux solaires bifaciaux est en service. Elle produira plus de 6 000 MWh par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 1 300 foyers, davantage que les habitants de Labourse. « En plus de bénéficier d’un taux de rendement très intéressant, chaque citoyen participe directement à la construction de l’avenir de son territoire », explique Savannah Cozette, directrice des financements structurés de Corsica Sole.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Autoconsommation au balcon 25 mai 2023

    La startup nantaise Sunology, spécialisée en installations solaires « plug and play » et en toitures solaires, annonce avoir levé 10 millions d’euros. L’entreprise propose des systèmes d’autoconsommation dédiés aux particuliers, des produits clés en main qui s’installent sans montage et peuvent se brancher sur une prise électrique standard, ainsi que des systèmes plus classiques en toiture montés par des installateurs partenaires. Selon Sonology, plus de 40 000 stations « plug and play » et plus de 2 500 panneaux en toiture ont été vendus en 12 mois. « Des stations à brancher directement sans montage, au design soigné, à un prix attractif. La démocratisation du solaire est ainsi en marche » se félicite Vincent Arrouet, cofondateur de Sunology. L’entreprise a lancé, en 2023, une nouvelle gamme « plug and play » consacrée au marché urbain en commercialisant ses nouvelles stations « City » installées sur balcons et garde-corps.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Cadastre solaire pour les collectivités 17 mai 2023

    Le bureau d’études et éditeur de logiciels Cythelia Energy annonce le lancement de sa plateforme France Potentiel Solaire qui propose un accès gratuit au potentiel solaire des toitures et parkings de toutes les collectivités de France métropolitaine, calculé à partir d’un cadastre solaire national. Basé sur des données 3D de l’ensemble du territoire, le cadastre solaire prend en compte l’intégralité des ombrages générés par le relief, la végétation et les bâtiments environnants. Le potentiel solaire est ainsi calculé heure par heure pour chaque m² de toiture et de parking. Il permettra aux collectivités de renforcer la planification énergétique territoriale. La plateforme intègre aussi un état des lieux de l’existant, avec des données détaillées sur l’évolution du parc photovoltaïque installé année après année et sur la consommation électrique du territoire.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Giga-usine de modules en Moselle 17 mai 2023

    La société Holosolis, qui regroupe EIT InnoEnergy, investisseurs dans les énergies renouvelables, le groupe Idec, acteur de l’immobilier français et TSE, développeur et producteur d’énergie solaire en France, annonce l’implantation d’une usine de 5 GW d’assemblage de modules photovoltaïques sur les communes de Hambach et Sarreguemines en Moselle. C’est dans ces communes que le fabricant asiatique Rec Solar devait construire une usine de modules hétérojonction, un projet abandonné en décembre dernier. Holosolis reprend ainsi le flambeau et profite des procédures déjà engagées pour le précédent projet. L’usine devrait ainsi commencer à produire dès 2025. À pleine charge, le site verra sortir 10 millions de modules par an, de quoi alimenter en électricité 1 million de foyers européens. Il devrait employer 1 700 personnes. L’investissement prévu sera de 700 millions d’euros.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Le plus grand parc solaire avec batterie du Royaume-Uni 11 mai 2023

    La construction du plus grand parc solaire photovoltaïque avec stockage du Royaume-Uni a démarré, annonce le porteur du projet Quinbrook Infrastructure Partners. Il s’agit d’un parc de 373 MW associé à plus de 150 MW de batteries électrochimiques situé à Cleve Hill dans le comté du Gloucestershire, situé au sud-ouest de l’Angleterre, à la frontière avec le Pays-de-Galles. Le porteur du projet prévoit la création de 2 300 emplois ainsi que 148 millions de livres de retombées locales (environ 170 millions d’euros). Le projet Cleve Hill solar a obtenu son autorisation en mai 2020, premier projet qualifié de “Nationally Significant Infrastructure Project”, c’est-à-dire un projet considéré comme d’importance majeure pouvant outrepasser les exigences habituelles de planifications des collectivités. En juillet 2022, Quinbrook annonçait avoir remporté l’attribution d’un contrat de différence de 15 ans avec l’État. Prévu pour entrer en service fin 2024, il s’inscrit dans l’objectif « Net Zero » qui vise à décarboner le système énergétique britannique dès 2035.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – ArianeGroup passe au solaire 11 mai 2023

    Depuis le 1er mai, le spécialiste en systèmes de lanceurs spatiaux civils et militaires, ArianeGroup, bénéficie de la production d’électricité de la centrale solaire Toulouse-Oncopole, située à Toulouse et mise en service en 2020 par Urbasolar. La production représentera 10 % de la consommation électrique des sites français du groupe pour l’année 2023. Ce premier contrat de fourniture d’électricité s’intègre dans une stratégie à plus grande échelle, consistant à installer, d’ici 2025, des centrales photovoltaïques sur cinq sites industriels d’ArianeGroup en Île-de-France, Normandie et Nouvelle-Aquitaine. Les futures installations seront des ombrières de parkings ou de centrales au sol pour une surface totale de 295 000 m² de panneaux photovoltaïques, équivalant à une puissance d’une trentaine de mégawatts.

AVRIL 2023

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE AVRIL

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – L’Isle-sur-la-Sorgue passe au solaire 27 avril 2023

    Le 18 avril dernier, la Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue, dans le Vaucluse, a inauguré une centrale solaire au sol située sur le site des Calottes, au cœur du hameau de Saint-Antoine rattaché à la commune. Portée par Valeco, la centrale, d’une surface totale de 4,5 hectares est composée de 8 127 modules photovoltaïques pour une puissance de 4,3 MW et fournit une production annuelle d’électricité correspondant à une consommation équivalente à celle de 3 107 habitants. Elle permettra d’éviter 1 602  tonnes de CO2 chaque année. La ville n’en est pas à son premier projet renouvelable. En 2019, des panneaux photovoltaïques ont été posés sur les toitures et les ombrières de parking de l’hippodrome et sur le toit du boulodrome. En 2021, elle a poursuivi son engagement en déployant des panneaux sur les toitures de bâtiments municipaux : salles des fêtes, complexe sportif et gymnase Jean Légier.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Parking solaire à l’aéroport Lyon-Saint Exupéry 27 avril 2023

    L’opérateur aéroportuaire privé, Vinci Airports, annonce la construction d’une centrale solaire sur ombrières qui viendra couvrir 5 800 places de parking situées dans l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry. Le site, d’une puissance de 20 MW, produira annuellement 24 GWh d’électricité verte, soit la consommation de 9 000 habitants. Sa production sera injectée dans le réseau pour alimenter les communes riveraines, évitant l’émission de près de 1 600 tonnes de CO2 par an. La réalisation de ce projet a été confiée à un groupement associant les entreprises Neoen et SunMind (filiale photovoltaïque de Vinci Concessions), qui assurera la conception, le financement, la construction, puis l’exploitation de la centrale jusqu’en 2047. Les travaux débuteront dès cet automne pour une mise en service à l’été 2024.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Autoconsommation pour la ville de Carcassonne 20 avril 2023

    Valorem annonce avoir remporté l’appel à projet lancé par la Ville de Carcassonne pour la construction d’une centrale solaire en autoconsommation pour alimenter les structures publiques de la ville en électricité. Cette centrale d’une puissance de 1,7 MW sera installée à l’est de la ville sur une friche communale de 2,2 hectares et produira 2  189 MWh d’électricité par an. Le site alimentera environ 20 % des besoins électriques de Carcassonne à partir de l’été 2026. Ce projet viendra compléter les installations existantes : centrale hydroélectrique du Païchérou, solarisation de plusieurs bâtiments, ombrières sur les parkings des établissements publics…

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Centrale solaire sur décharge en Gironde 20 avril 2023

    Le producteur indépendant français d’énergies renouvelables JP Énergie Environnement (JPee) et la Banque des Territoires ont inauguré le 14  avril dernier une nouvelle centrale photovoltaïque au sol de six hectares située sur la commune de Pessac en Gironde. Équipée de 10 000  panneaux, la centrale est construite sur une ancienne décharge au cœur de la forêt du Bourgailh à Pessac et mise sur une production de 6 250  MWh par an pour alimenter en électricité verte 2 500 personnes localement. Deux techniciens assureront la maintenance pendant toute la durée de vie du site (30 ans), qui sera entretenu grâce à de l’éco-pâturage. Ce projet a nécessité un investissement de 5,1 millions d’euros dont 75 000 € sont issus de financement participatif via la plateforme Lumo.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Les Mousquetaires passent au solaire 13 avril 2023

    Le Groupement Les Mousquetaires (Intermarché, Netto, Bricomarché, Bricorama…) et Q Energy annoncent la signature d’un PPA (Power Purchase Agreement, contrat d’achat direct d’électricité) pour une durée de quinze ans. Le contrat porte sur l’achat de 33 GWh annuels d’électricité renouvelable et permettra ainsi de couvrir 1, 3 % de la consommation énergétique annuelle totale du groupement. L’électricité produite sera issue d’une centrale solaire au sol en cours de construction sur les communes de Saint-Pierre-de-Chevillé et Dissay-sous-Courcillon, dans la Sarthe, pour une mise en service début 2024. Des partenariats sont à l’étude pour permettre à des agriculteurs locaux de bénéficier d’une partie des parcelles afin d’y développer des activités de pâturage et d’apiculture. Le parc permettra d’éviter l’émission de l’équivalent de 9  000 tonnes de CO2 par an.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Autoconsommation chez Sanofi 13 avril 2023

    Le groupe pharmaceutique Sanofi et EDF ENR ont inauguré le 7 avril dernier 3,3  hectares d’ombrières de parking photovoltaïques sur le site de recherche et développement de Sanofi à Montpellier. L’électricité produite s’élèvera à 5 490 MWh par et sera intégralement autoconsommée par le site, qui dispose de quarante bornes de recharge de véhicules électriques. En 2024, les ombrières seront complétées par une centrale au sol qui permettra de couvrir 17,5 % des besoins électriques annuels de Sanofi Montpellier. Pour ce projet, Sanofi a bénéficié du Fonds européen de développement économique régional (Feder) d’un montant de 868 372 euros pour la période de programmation 2014-2020 de la Politique de cohésion économique, sociale et territoriale de l’Union Européenne.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Un grand plan industriel pour le solaire 7 avril 2023

    EIT InnoEnergy, émanation de l’Institut européen d’innovation et de technologie (EIT), annonce que le projet European Solar PV Industry lancé en décembre 2022 a réussi à rassembler 110 membres à travers 17 pays dans le but d’élaborer un plan industriel pour le photovoltaïque européen. Ce projet lancé par la Commission Européenne, que EIT InnoEnergy co-dirige, a pour objectif de faciliter le développement d’une chaîne de valeur résiliente pour l’industrie solaire, et particulièrement dans le secteur de la fabrication, qui est aujourd’hui largement sous dimensionné par rapport aux besoins de l’Europe. Quatre groupes de travail ont ainsi été créés : condition tarifaire, chaîne d’approvisionnement, financement et compétences. Ils appuieront les ambitions du Green Deal Industrial de l’Union Européenne pour atteindre une capacité annuelle de 30 GW dès 2025, ajoutant 60 milliards de PIB et créant plus de 400 000 nouveaux emplois directs et indirects.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Autoconsommation collective à la fac de Grenoble 7 avril 2023

    Le 23 mars dernier, une centrale solaire sur toiture a été inaugurée sur le campus de l’université de Grenoble. Installée sur le toit du bâtiment GreEn-ER, qui abrite une école d’ingénieurs et un laboratoire de recherche, cette centrale de 195 kW fournira 10 et 15 % des besoins du bâtiment en électricité (23 000 m² et 2 000 occupants). L’excédent de production durant les week-ends et les vacances scolaires servira à alimenter d’autres bâtiments du site. Dès 2023, un projet similaire sera déployé sur le campus de Saint-Martin d’Hères, situé à 6 kilomètres environ du bâtiment GreEn-ER et concernera trois bâtiments.

MARS 2023

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE MARS

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – Et maintenant… le solaire vertical 30 mars 2023

    La jeune entreprise canadienne Three Sixty Solar, spécialisé dans la construction de tours solaires verticales, a conclu un accord avec le constructeur d’infrastructures énergétiques Archer Cleantech et le fournisseur de solutions de télécommunications Hook’d Broadband Canada pour utiliser ses tours comme relais télécoms dans le déploiement de l’internet sans fil. Le premier projet, comprenant une tour photovoltaïque couplée à des batteries, doit être mis en service en avril pour desservir la ville de Kelowna et la région du sud Okanagan, situées dans la province canadienne de Colombie-Britannique. La solution de Three Sixty Solar consiste en une structure en forme de prisme triangulaire vertical recouvert de modules photovoltaïques. Un démonstrateur a été mis en service en octobre 2021. Selon l’entreprise, il démontré sa bonne tenue aux vents en traversant sans dommage les tempêtes de novembre 2021, avec des vents d’une vitesse de 120 à 135 km/h. Three Sixty Solar assure pouvoir livrer des tours solaires allant jusqu’à 36 m de haut, pour 250 kW de puissance installée.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Nouvelle ligne de production pour Dome Solar 30 mars 2023

    L’entreprise, Dome Solar, située à Rézé en Loire-Atlantique, spécialisée dans les systèmes de montage pour la pose de panneaux photovoltaïques sur grandes toitures annonce la mise en service d’une nouvelle ligne de production. Un investissement qui fait suite à l’expansion du photovoltaïque en France, selon le fabricant. Cette ligne de production, dédiée à la fabrication de fixations pour toitures inclinées et ombrières de parkings est installée dans un nouveau bâtiment doté d’une toiture photovoltaïque qui produit en autocosommation une grande partie des besoins énergétiques liés à la production.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – 26,5 % pour une cellule tandem 23 mars 2023

    Le CEA-Ines et Enel Green Power, dont la filiale 3Sun construit une gigafactory de cellules et modules à Catane en Sicile, annonce un rendement de conversion record de 26,5 % sur 9 cm2 pour une cellule tandem silicium-pérovskite (Si/PK) de type PIN. De précédents records avaient été établis en 2022, d’abord 24,9 % atteints en avril, puis 25,8 % en décembre avec le même type de cellule. L’objectif reste de dépasser un rendement de 30 %, sur des cellules de grande taille tout en développant et maîtrisant les procédés de fabrication.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Solaire flottant en mer Made in Occitanie 23 mars 2023

    La startup SolarinBlue, basée à Montpellier, annonce la mise à l’eau des premières unités de son projet Sun’Sète, un démonstrateur photovoltaïque flottant, situé à 1,5 kilomètre au large du port de commerce de Sète-Frontignan (Hérault). À terme, le démonstrateur sera composé de 25 unités flottantes pour une puissance totale de 300 kW et déployé sur une surface de 0,5 hectare. Pour une meilleure durabilité, les panneaux ne sont jamais en contact avec les vagues grâce à une structure flottante légère et un grand tirant d’air de plus de trois mètres. Selon SolarinBlue, les unités flottantes résistent à des creux de douze mètres et à des vents de 200 km/h. Le système d’installation rapide d’ancres hélicoïdales (à vis) minimise l’impact sur les fonds marins avec une emprise au sol sous-marin inférieure à 1 m². L’énergie produite, acheminée par un câble sous-marin, alimentera en électricité les infrastructures du port de Sète-Frontignan. La production est estimée à 400 MWh/an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 200 personnes.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Ombrières sur parking à Grenoble 16 mars 2023

    Le fabricant de semi-conducteurs, STMicroelectronics Grenoble, a inauguré le 9 mars sa première première installation d’ombrières photovoltaïques en autoconsommation sur le parking de son site grenoblois en collaboration avec Reservoir Sun et Gaz Électricité de Grenoble. Équipées de 5 800 panneaux, les ombrières, d’une surface de 10 900 m² pour une puissance installée de 2,2 MW permettront de réduire les émissions du site de près de 80 tonnes de CO2 par an, soit 10 % de sa consommation énergétique. Reservoir Sun et Gaz Électricité de Grenoble ont signé un partenariat en octobre 2019 avec la création d’une société de projets commune [GEG-RS], dans le but d’investir, de développer, de construire et d’exploiter des centrales solaires dans la Région iséroise. STMicroelectronics est le premier projet qui s’inscrit dans ce partenariat.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Nouvelle ligne de production pour Systovi 16 mars 2023

    Le fabricant français de panneaux photovoltaïques, Systovi, basé à Carquefou près de Nantes, élargit sa gamme avec l’inauguration d’une nouvelle ligne de production de panneaux solaires Optymo dernière génération allant de 375 W à 400 W et intégrant les cellules de dernière génération M10. Ce nouvel investissement (1,5 millions d’euros) va permettre d’atteindre une production de près de 100 000 panneaux solaires par an, soit l’équivalent de 40 MW de puissance installée. L’entreprise est passée de 60 à 85 collaborateurs, avec des équipes qui opèrent désormais 24h/24. « Cet investissement témoigne de notre conviction à maintenir et à développer, en France, nos compétences et notre savoir-faire industriel dans le secteur de l’énergie solaire à un moment où 95% des panneaux distribués en Europe proviennent de Chine. En outre, l’arrivée d’un nouveau laminateur à l’été prochain viendra également renforcer notre capacité à répondre à la demande accrue sur le territoire français » indique Paul Toulouse, Directeur général de Systovi. Cette nouvelle gamme de panneaux s’adresse aux particuliers, aux professionnels et aux collectivités qui souhaitent développer leur autoconsommation énergétique grâce à des modules bénéficiant des dernières technologies cellulaires.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Grappe de petites centrales solaires dans la Marne 10 mars 2023

    Le Syndicat Intercommunal d’Énergies de la Marne (SIEM) a pour projet d’implanter plusieurs petites installations photovoltaïques d’une puissance inférieure à 500 kW sur des surfaces de moins d’un hectare et inutilisées par les collectivités (parkings, toitures de bâtiments publics, anciennes décharges, terrains abandonnés…). Une installation solaire sur le premier site concerné est déjà en cours de construction et devrait être opérationnelle d’ici la fin de l’année. Il s’agit de l’installation d’une petite centrale de 2 000 m2 sur le toit d’un espace de stockage appartenant à Enedis, situé à Reims. Les 220 kW devraient produire assez d’électricité pour alimenter 60 à 70 logements en énergie verte et couvrir les besoins d’environ 200 personnes. « La centrale représente 250 000 euros d’investissement, qu’on devrait rentabiliser sur 8 ans », précise Jean-Yves Lacaugiraud, directeur du SIEM. Pour mener à bien ses projets, le SIEM a demandé aux différentes mairies d’identifier les sites propices sur leur commune. « Et les édiles du département sont en effet très intéressés par la démarche puisque la location de ces espaces inutilisés leur garantit un revenu annuel supplémentaire tout en faisant baisser la facture d’énergie de la commune », assure le syndicat.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Une usine de cellules 5 GW à Marseille 10 mars 2023

    L’entreprise Carbon, qui mène un projet de production de cellules et de modules photovoltaïques, annonce que son usine verra le jour sur le Grand Port Maritime de Marseille à Fos-sur-Mer. Implanté sur un site de 60  hectares, l’usine aura une capacité de production annuelle de 5 GW de cellules photovoltaïques et 3,5 GW de modules avec une mise en service prévue fin 2025 et un budget d’investissement qui s’élève à 1,5 milliard d’euros. Au-delà de la phase de chantier, l’industriel annonce la création de plus de 3 000 emplois directs sur le territoire. D’ici 2030, Carbon ambitionne de produire 30 GW de wafers, 20 GW de cellules et 15  GW modules photovoltaïques grâce à la construction en Europe de plusieurs giga-usines, qui entraîneraient la création de plus de 10 000  emplois directs.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Sodebo passe à l’autoconsommation 2 mars 2023

    L’entreprise agroalimentaire Sodebo va installer 95 000 m2 de panneaux photovoltaïques sur son unique site de production, situé à Saint-Georges-de-Montaigu en Vendée. La première première tranche de travaux concernera l’implantation d’ombrières photovoltaïques sur certains parkings du site pour une mise en service en novembre 2023. La seconde partie des installations suivra en avril 2024 avec la pose de panneaux au sol. La production estimée de ce projet représentera l’équivalent de 11 % de la consommation totale annuelle de l’entreprise, selon l’industriel. À terme, Sodebo a pour ambition de solariser les toits de ses futurs bâtiments et prévoit également l’installation de bornes de recharge pour voitures électriques et hybrides pour ses véhicules de société et ceux de ses collaborateurs.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Fin de partie pour la voiture solaire Sion 2 mars 2023

    Face à des difficultés financières, la startup munichoise Sono Motors annonce la fin de son programme baptisé Sion, dédié à la mise au point d’une voiture solaire, dont l’ensemble de la carrosserie intègre des modules photovoltaïques. Ces derniers devaient permettre aux véhicules de gagner en autonomie. La société déclare que 90 % de ses besoins de financement pour 2023 étaient dédiés à ce programme avec plus de 45 000 réservations et précommandes. Trop coûteux en ressources financières et humaines, la voiture solaire est tout simplement abandonnée. Suite à cet échec, Sono Motors va orienter son modèle d’affaires sur l’intégration du solaire sur des véhicules des autres marques. Ses solutions solaires, qui comprennent aussi bien les modules que l’électronique et les logiciels de gestion de l’énergie, sont déjà appliquées aux véhicules (bus, camions frigorifiques et voitures particulières) de 23 clients B2B dans dix pays d’Europe, d’Asie et aux États-Unis. Cette annonce entraînera la suppression de 300 postes.

FéVRIER 2023

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE FéVRIER

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – Giga ferme solaire au Portugal 24 février 2023

    Début février, l’Agence portugaise de l’environnement (APA) a donné son autorisation à Iberdrola et Prosolia Energy, qui construiront une centrale solaire considérée comme « le plus grand projet photovoltaïque d’Europe et le cinquième du monde », située à São Domingos, au sud du pays pour une puissance de 1 200 MW. Équipé d’environ deux millions de panneaux, le site sera composé de quatre parcs déployés sur une surface de 1 245 hectares et pourra répondre aux besoins annuels d’environ 430 000 foyers, soit une population équivalente à deux fois la ville de Porto. Le site pourra être utilisé par les bergers locaux comme pâturages pour l’élevage de moutons et des ruches seront installées. Les porteurs du projet annoncent la création de 2 500 emplois et une mise en service pour 2025.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Déminage sur un projet de centrale solaire 24 février 2023

    Une bombe de 220 kilos datant de la Seconde Guerre mondiale a été retrouvée sur l’ancienne base militaire de la Martinerie située à Déols, près de Châteauroux (Indre) lors de la dépollution préliminaire aux travaux d’une centrale photovoltaïque développée par le groupe BayWa r.e. L’engin explosif a été désamorcé par le service de déminage de la Rochelle le 16 février et un périmètre de sécurité de 400 mètres a été mis en place autour du site pendant toute la durée des opérations. De nombreux autres objets ont été retrouvés : chargeur d’armes à feu, matériel d’entraînement… Ces équipements ont été remis aux Amis de la Martinerie, association retraçant la mémoire du camp militaire. En 2021, 35 hectares sur les 90 que compte l’ancienne base militaire avaient déjà été convertis au solaire. Un nouveau chantier a été lancé en fin d’année dernière pour équiper 35 hectares supplémentaires de 40 MW de panneaux photovoltaïques. La mise en service de cette extension est prévue en 2024. Au total, ces 70 hectares, équipés de modules solaires, fourniront l’équivalent de la consommation électrique de 39 000 personnes, soit plus de 80 % des besoins domestiques de la ville de Châteauroux.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Centrale flottante en Autriche 24 février 2023

    BayWa r.e. vient de mettre en service une centrale solaire flottante de 24,5 MW à Grafenwörth, en Autriche. Il s’agirait selon le développeur allemand de « la plus grande centrale solaire flottante d’Europe centrale ». D’une superficie d’environ 14 hectares, elle est installée à la surface de l’eau d’une ancienne carrière de sable et de gravier et répartie sur deux lacs artificiels. Elle produira 26 700 MWh d’électricité renouvelable par an, permettant d’alimenter environ 7 500 foyers. Avec ce projet, BayWa r.e. a installé un total de 15 centrales photovoltaïques flottantes dans le monde, soit plus de 230 MW.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Centrales solaires sur bâtiments logistiques 17 février 2023

    Le groupe Barjane, spécialisé dans l’immobilier industriel et la logistique, annonce la pose des premiers panneaux solaires de la centrale en toiture du Parc des Aiguilles, situé à Ensuès-la-Redonne dans les Bouches-du-Rhône. Les installations concernent une centrale de 16 900 m² sur bâtiment logistique pour Decathlon avec une puissance de 3  380 kW et une deuxième sur le centre de distribution pour l’enseigne Action, qui sera équipée de 8 832 modules pour une puissance de 3 312  kW. La puissance cumulée des deux sites sera de 6 692 kW, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle d’environ 4 100  habitants. La mise en service est prévue pour la fin de l’été 2023.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Un premier PPA pour Free 17 février 2023

    Le groupe iliad, maison-mère de l’opérateur Free, annonce la signature d’un contrat de gré à gré (power purchase agreement ou PPA) avec Engie pour une durée de quinze ans. iliad achètera l’électricité qui sera produite par la centrale photovoltaïque de Labrit, située dans les Landes. Équipée de 60 000 panneaux solaires, l’installation aura une production estimée de 20 GWh, ce qui correspond à la consommation électrique induite par l’utilisation du réseau par plus d’un million d’abonnés à Free en France. Engie travaillera en collaboration avec des bergers locaux pour développer l’élevage de moutons sur le site et fera installer des ruchers avec la filière apicole locale. Une première étape pour le groupe iliad qui s’est fixé comme objectif de couvrir au moins 20 % de sa consommation d’électricité en France via des PPA d’ici 2035  et d’accélérer le déploiement de ce type de projet en Pologne et en Italie.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Des ombrières pour Safran 9 février 2023

    Le groupe Safran, opérant dans les domaines de l’aéronautique, de l’espace et de la défense va produire une partie de son électricité en équipant 17 de ses sites français avec des panneaux photovoltaïques sur ombrières de parking. Ils représentent une capacité totale de 50 MW pour couvrir en moyenne 15 % de la consommation des sites. Les chantiers débuteront cette année et s’échelonneront jusqu’au premier trimestre 2025. Le site industriel de Safran Nacelles, à Gonfreville-Lorcher en Seine-Maritime sera le premier site opérationnel dès le mois de juin et la centrale du site de Safran Aircraft Engines à Corbeil (Essonne) deviendra l’une des plus grandes centrales photovoltaïques en autoconsommation sur un site industriel en France. L’ensemble de ces centrales seront respectivement développées, financées, construites et exploitées par Reservoir Sun et Idex. Une deuxième phase d’installation sera lancée pour équiper à terme plus de quarante sites français de Safran.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Un PPA pour Leroy Merlin 9 février 2023

    Le Groupe Leroy Merlin annonce la signature d’un contrat d’approvisionnement en électricité (PPA) pour une durée de 20 ans avec Photosol, producteur d’énergie photovoltaïque, spécialiste en grandes installations au sol et ombrières solaires. Dans le cadre de ce PPA, Photosol annonce la construction au second semestre 2023 de deux installations agrivoltaïques totalisant 38 MW qui seront situées en région Nouvelle-Aquitaine sur les communes de Bellac (Haute-Vienne) et Mainzac (Charente) pour une mise en service prévue un an après. Photosol a conçu ces deux projets pour garantir le maintien et le développement d’une activité agricole sous les panneaux. Ils permettront aux agriculteurs de diversifier leurs activités sans impacter la qualité et le rendement des terres. Devant fournir un volume moyen annuel de 45 GWh d’électricité, les centrales solaires couvriront 17 % de la consommation annuelle du groupe Leroy Merlin.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Une nouvelle centrale près de Carcassonne 2 février 2023

    Le Groupe BayWa r.e. annonce que la centrale solaire au sol de Pajala, située près de Carcassonne, est en cours de construction pour une mise en service prévue en mars 2023. Le projet sera composé de 14 000 panneaux photovoltaïques déployés sur 9, 6 hectares pour une puissance de 7,6 MW et une production annuelle de 11 GWh, soit l’équivalent de la consommation électrique de 5 000 personnes et plus de deux fois la consommation domestique de la commune de Palaja. Selon BayWa r.e., 3 800  tonnes d’équivalent CO2 seront économisées chaque année. Environ 60  personnes sont mobilisées sur l’ensemble du chantier en privilégiant une main-d’oeuvre locale. Un troupeau de brebis prendra possession des lieux, et se nourrira de l’herbe poussant sous les panneaux, sous lesquels il trouvera également de l’ombre et un refuge en cas d’intempéries.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Autoconsommation collective en Isère 2 février 2023

    Le 26  janvier à Saint-Ismier, dans l’Isère, Boucl Energie et Enedis ont noué un partenariat pour développer l’autoconsommation collective, à l’occasion de rencontres organisées par le pôle de compétitivité Tenerrdis. Initié par les entreprises EverWatt et Telkes, le projet Boucl Energie est pionnier dans le développement de communautés territoriales d’énergie partagée en autoconsommation à l’échelle de quartiers à activité économique (commerces, bailleurs, bornes de recharge). Son ambition est de répondre à une demande d’énergie décarbonée décentralisée avec des projets de grande ampleur (3 MW) sur des surfaces déjà anthropisées. Le partenariat avec Enedis vise un déploiement massif de l’autoconsommation collective dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, avec de premiers projets à Sassenage/Saint-Égrève, Chambéry et Annecy. Pour Séverine Jouanneau, déléguée générale Tenerrdis, « ce partenariat entre Everwatt [maison mère de Boucl Energie, ndlr] et Enedis, deux adhérents de Tenerrdis, va faciliter et stimuler le développement d’autres boucles locales d’énergie comme de celle de la zone d’activités de Saint-Martin-d’Hères qui est un vrai succès. C’est une très bonne nouvelle pour notre région, qui a tous les atouts pour aller vite et loin sur le sujet ! »

JANVIER 2023

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE JANVIER

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – Nouvelle centrale solaire en Vendée 26 janvier 2023

    Le 13  janvier dernier, EDF Renouvelables a mis en service la centrale photovoltaïque de Beaurepaire située en Vendée, d’une capacité installée de 14 MW. La centrale, composée de 20 000 panneaux solaires est construite sur une ancienne mine uranifère (exploitation de l’uranium) et produira l’équivalent de la consommation électrique annuelle d’environ 7 500 personnes soit 25 % de la population de la Communauté de Communes du Pays des Herbiers qui représente huit communes du département. Durant l’année de construction, des entreprises locales ont été sollicitées mobilisant une centaine de personnes et durant la phase d’exploitation, l’entretien de la végétation du site sera réalisé par une entreprise vendéenne. Début 2022, les habitants ont eu l’opportunité de participer à la réalisation de la centrale en investissant dans sa construction par l’intermédiaire d’une plateforme de financement participatif. Une campagne d’investissement qui a permis de collecter 285 000 euros auprès de 189 personnes.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Des panneaux solaire très bas carbone 26 janvier 2023

    Le CEA et L’Ines (Institut National de l’Énergie Solaire) annoncent la mise au point d’un démonstrateur d’un module photovoltaïque à hétérojonction présentant un bilan carbone de 317 kgCO2éq/kW, contre 700 à 800  kgCO2éq/kW pour les modules standards actuellement sur le marché. Pour garantir un rendement élevé, l’interconnexion des cellules par procédé «  paving » (ou gapless) a été privilégiée. Ce procédé supprime l’espace entre les cellules solaires, en créant un chevauchement de 1 mm entre cellules, tout en gardant les rubans d’interconnexion. Cela permet de densifier le panneau et d’augmenter sa puissance au m² (ou rendement de conversion). Le module réalisé affiche une puissance 566 Wc et embarque des cellules de technologie hétérojonction d’un rendement moyen de 22,9 %. Le cadre aluminium du panneau a été remplacé par un cadre en matière végétale, une essence de bois disponible en Europe.

  • PHOTOVOLTAÏQUE EN MER – Le système d’Oceans of Energy validé par Veritas 20 janvier 2023

    Le 10 janvier, la start-up néerlandaise Oceans of Energy a reçu une approbation de principe de la part de Bureau Veritas pour son système photovoltaïque offshore en haute mer. Le parc de 500 kW a été installé en 2019 en Mer du Nord et entre dans sa 4ème année de fonctionnement après avoir résisté aux nombreux aléas climatiques de la zone, tels que des vagues pouvant atteindre 9,9 mètres. Il a même été testé en bassin avec des vagues de 13 m. Sa particularité est d’être particulièrement léger ce qui lui permet de surfer sur les vagues et de rester en toute circonstance à la surface de l’océan tel un « nénuphar ». L’approbation de principe concerne la base de conception du système d’Oceans of Energy, les flotteurs, le montage des panneaux, les rapports d’essais sur modèle réduits et le système d’amarrage.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Solaire sur bâtiments industriels, c’est possible ! 20 janvier 2023

    Les toitures de bâtiments industriels et commerciaux sont des zones largement sous-utilisées en Europe pour le développement du photovoltaïque. C’est pourtant dans ce secteur qu’ont choisi d’investir Toyota Material Handling France (TMHFR), leader mondial des équipements de manutention, et la société d’énergie solaire suédoise Alight. Les deux acteurs se sont associés en 2019 autour un projet commun de déploiement de systèmes photovoltaïques en toiture, développés et gérés par Alight, et localisés sur les sites de production de Toyota Material Handling en Europe. Le premier projet en date avait été celui de Mjölby (Suède), mis en service en 2020. Début 2023, une nouvelle installation située en France, à Bussy-Saint-Georges (Seine-et-Marne) vient d’entrer en fonctionnement. Cette centrale solaire d’une puissance de 300 kW, fournira 25 % de la consommation électrique annuelle du site de TMHFR, soit environ 323 MWh. Un accord gagnant-gagnant qui permet à un gros industriel de se prémunir des dérapages futurs des prix de l’électricité tout en soignant son bilan carbone et à un développeur de déployer une offre technique sur un segment de marché en fort devenir.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Orange passe au vert 12 janvier 2023

    Orange et Réservoir Sun ont signé le 5 janvier dernier un protocole d’accord pour la construction d’une centrale photovoltaïque sur le site de télécommunication par satellite d’Orange situé à Bercenay-en-Othe, dans le département de l’Aube. Cette centrale au sol aura une surface de 50  000 m2, avec une capacité installée de 5 MW et couvrira 20 % des besoins énergétiques du site et le surplus d’électricité pourra être réinjecté sur le réseau. La production annoncée correspond à l’équivalent de la consommation énergétique annuelle de 1 700 foyers, et permettra d’économiser plus de 100 tonnes de CO2 par an.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Raccordements : un bon troisième trimestre en 2022 12 janvier 2023

    Le think-tank France Territoire Solaire vient de publier sa 44e édition de l’Observatoire de l’énergie solaire photovoltaïque dédiée au 3e  trimestre 2022. En légère hausse par rapport à l’année précédente, le volume de raccordements photovoltaïques du 3ème trimestre s’élève à 572  MW. La part d’électricité photovoltaïque dans la consommation brute atteint un record avec 7,42 % sur les mois de juillet et août 2022. Le segment qui se développe le plus est celui des grandes installations de plus d’1 MW avec 293 MW, suivi de celui des moyennes toitures (9 à 100  kW) avec 131 MW. Celui des installations domestiques de moins de 9 kW connaît quant à lui une très forte hausse avec 83 MW installés, notamment en autoconsommation. Pour le président de France Territoire Solaire, Antoine Huard : « Cette performance rendue possible par une météo très favorable ne doit pas masquer un climat peu favorable au développement des projets, toujours marqué par la lourdeur des procédures ».

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Simplification des autorisations d’urbanisme 6 janvier 2023

    La Première Ministre a publié un décret simplifiant les procédures d’autorisation d’urbanisme relatives aux projets photovoltaïques. Ce décret n°  2022-1688 du 26 décembre 2022 fait notamment passer, hors secteurs protégés (sites patrimoniaux remarquables, abords des monuments historiques et des sites classés ou en instance de classement), de 250  kW à 1 MW le seuil de dispense de permis de construire. Il est aligné avec le seuil d’évaluation environnementale systématique applicable au titre du code de l’environnement. Le décret prévoit également d’ajouter la mention de la puissance crête installée des projets ainsi que la destination principale de l’énergie produite (en autoconsommation ou injection sur le réseau). Le décret est entré en vigueur le 27 décembre et s’applique aux demandes d’autorisation d’urbanisme déposées à compter de cette date.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Photovoltaïque à haute tension 6 janvier 2023

    La SNCF et le CEA collaborent pour développer du photovoltaïque en courant continu haute tension. Afin de renforcer le réseau ferroviaire, et de protéger ses gestionnaires contre la volatilité des prix de l’électricité sur le réseau, le groupe SNCF a noué un partenariat avec le CEA-INES pour développer des systèmes photovoltaïques capables de fonctionner jusqu’à 9  000 volts continus. (9000 Vdc). Le projet s’articule autour de deux axes : apporter des solutions innovantes avec des panneaux dédiés pour des réseaux à 3 000 Vdc, 6 000 Vdc et 9 000 Vdc, et travailler sur la durabilité pour qu’elles aient des durées de vie au moins équivalentes aux systèmes photovoltaïques classiques. Le marché actuel ne proposant pas de solutions au-delà de 1500 Vdc, ce partenariat permettra au CEA de monter en compétence dans ce domaine. Ce dernier avait déjà développé une gamme compatible avec des tensions de 3000 Vdc, une centrale est d’ailleurs en cours d’installation à l’INES dans le cadre du projet Européen H2020 Tigon.

DéCEMBRE 2022

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE DéCEMBRE

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – Centrale au sol sur foncier ferroviaire 22 décembre 2022

    SNCF Immobilier et CVE, producteur d’énergies renouvelables, ont signé une convention d’occupation temporaire de 30 ans pour un projet de centrale solaire au sol sur une ancienne gare de triage située à Nouvion-sur-Meuse, dans les Ardennes. La centrale sera construite sur un terrain déjà artificialisé par l’activité ferroviaire sur une surface de 13 hectares et composée de 30 105 panneaux pour une puissance estimée de 17,5 MW. Le site produira l’équivalent de la consommation électrique annuelle de près de 8 000 habitants (soit 3 800 foyers) avec une mise en service prévue en 2026. Les travaux prévoient le démantèlement de 23  kilomètres de rails, le retraitement des traverses créosotées et l’implantation de 500 mètres linéaires de haies. Pour la SNCF, cette signature fait passer à 53 le nombre d’hectares de friches industrielles du groupe transformés en centrales photovoltaïques.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Marché européen : 50 % de croissance en 2022 22 décembre 2022

    Le 19  décembre, l’association SolarPower Europe a publié son rapport annuel du marché du photovoltaïque, qui révèle une croissance des installations de 47 % par rapport à l’an passé. En effet, sur l’année 2022 ce sont 41,4 GW qui ont été installés, contre 28,1 GW en 2021. D’après l’association, cela représenterait un gain de production électrique annuelle équivalente au gaz transporté par 102 méthaniers. Ainsi le parc total européen en service passe de 167,5 GW à 208,9 GW en 2022 (+ 25 %) L’Agence Internationale de l’Énergie (IEA) préconise d’installer au moins 60 GW en 2023 pour compenser la diminution des importations de gaz russe. Pour ce faire, « Nous avons besoin de plus d’électriciens et d’une réglementation stable du marché de l’électricité. Une Europe solaire ne peut reposer que sur des processus administratifs plus fluides, des connexions au réseau plus rapides et des chaînes d’approvisionnement résilientes », explique Dries Ackes, directeur des politiques de SolarPower Europe. L’association projette 53,6 GW de capacité installée dans l’Union européenne en 2023, 74,1 GW en 2025 et 85,2 GW en 2026.

  • NOUVELLE PARUTION – L’électrification solaire photovoltaïque, réédition 16 décembre 2022

    Observ’ER vient de réimprimer l’ouvrage de Gérard Moine L’électrification solaire photovoltaïque qui était épuisé et avait fait l’objet de nombreuses demandes. Parmi les énergies renouvelables, l’énergie solaire photovoltaïque apporte une réponse sérieuse à la problématique de l’alimentation électrique des sites isolés. Gérard Moine, expert connu et reconnu, nous livre dans cet ouvrage de référence tout son savoir et son expérience acquise sur le terrain pour déployer des solutions efficaces. Systèmes autonomes, systèmes hybrides, mini réseaux, toutes les solutions sont présentées et analysées. Largement illustré et détaillé, cet ouvrage facilite la compréhension de l’électrification solaire photovoltaïque et aborde de manière pédagogique sa mise en œuvre sur le terrain. Enrichi de nombreux exemples concrets, l’ouvrage s’avère un outil de travail indispensable pour tous ceux qui travaillent ou s’orientent vers cette filière. L’ouvrage est disponible ICI.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Industrie photovoltaïque européenne : 30 GW en 2025 16 décembre 2022

    L’Alliance européenne de l’industrie photovoltaïque (EU Solar Photovoltaic Industry Alliance), réunissant la Commission européenne et les leaders de l’industrie photovoltaïque, s’est donné début décembre un objectif de 30 GW de capacité industrielle d’ici 2025. La mise en œuvre de ce programme sera assurée par EIT InnoEnergy, un organe de l’Union européenne travaillant sur les questions d’innovations technologiques. L’objectif de l’Alliance devrait générer la création de plus 400 000 nouveaux emplois directs et indirects, et ajouter environ 60 milliards d’euros par an au PIB européen. Parmi les actions prioritaires de l’Alliance figure la mobilisation de financements publics et privés, notamment en utilisant l’effet levier des fonds européens destinés à soutenir l’innovation. Autre axe de travail : le lancement de l’Académie de l’Alliance européenne de l’industrie solaire photovoltaïque qui aura pour mission d’anticiper les besoins en compétences de cette nouvelle industrie.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Elocoop, pour faciliter l’autoconsommation collective 16 décembre 2022

    Le fournisseur d’énergie coopératif Enercoop Midi-Pyrénées vient de lancer une plateforme dédiée à l’autoconsommation collective baptisée Elocoop. Elle vise à faciliter le développement des projets d’autoconsommation collective en proposant un outil de pilotage et de visualisation des flux d’énergie, des clés de répartition et de gestion administrative et financière. La plateforme est en open source, car elle s’inscrit dans une logique d’adaptation aux changements climatiques qui nécessite « la création et le partage de communs », explique Enercoop. Elocoop a notamment été lauréate du prix Maïf Impact  « Plateforme émergente » lors du 3e Forum des plateformes coopératives  « Plateformes en Communs, quelles alliances pour quelles transitions ? ». Elle a déjà été déployée pour le premier parc solaire au sol en autoconsommation collective de Pousse-Pisse (250 kW) situé à Carlus-le-Séquestre, dans le Tarn.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Nouvelle école pour les techniciens du solaire 8 décembre 2022

    Le 9 novembre dernier, l’école de production des énergies du Sud (NRSud), située au sein du campus universitaire Polytech, en plein cœur du technopôle de Château-Gombert dans le 13e arrondissement de Marseille, a ouvert ses portes pour la première fois. Cette nouvelle école, accessible après le collège, qui entend former en quatre ans aux métiers d’électriciens solaires et de techniciens polyvalents en énergies renouvelables via des diplômes reconnus par l’éducation nationale, bac professionnel et BTS avec en plus les certifications CQP, les certificats de qualification professionnelle de la filière. Les formations dispensées ouvrent aux métiers du solaire et des énergies renouvelables : électricien du solaire, technicien du solaire, technicien des énergies renouvelables polyvalent, installateur de panneaux solaires photovoltaïques ou thermiques et installateur de pompes à chaleur. L’école a été fondée par Bao Formation, DualSun, Engie, Tenergie, TotalEnergies et SysENR. C’est Tenergie, entreprise à mission, qui en assure la présidence. Elle est soutenue par la Banque des territoires, l’État, le Conseil régional, la Métropole Aix-Marseille-Provence et de nombreux mécènes issus du secteur des renouvelables.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Centrale sur trackers à Fos-sur-Mer 8 décembre 2022

    Le 2 décembre dernier, TotalEnergies a inauguré la centrale solaire de La Feuillane, située sur la commune de Fos-sur-Mer dans les Bouches-du-Rhône pour une puissance de 33 MW. La centrale est construite sur trackers, un système mécanique mobile qui permet aux panneaux de changer d’angle d’orientation en suivant la course du soleil. Le site, composé de 80 000 modules, est déployé sur un délaissé de 49 hectares appartenant à la société du Pipeline Sud Européen (SPSE) et impropre à l’agriculture en raison de sa proximité avec des bacs d’hydrocarbures. Des espaces ont été préservés pour permettre la nidification du Milan noir identifié aux alentours du site et la centrale sera maintenue en état grâce à des ovins qui viendront pâturer sur le site et permettre son entretien en limitant, ainsi, l’utilisation d’engins mécaniques. La production estimée est 55 GWh d’électricité verte soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle (hors chauffage) de 33 000  habitants.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Pepperoni, des cellules tandem silicium-pérovskite 1 décembre 2022

    Qcells et un groupe d’instituts de recherche européens dirigé par le centre allemand Helmholtz de Berlin (HZB) viennent de lancer un projet visant à produire des cellules et modules solaires tandem à haut rendement. Baptisé Pepperoni, le projet vise à mettre en place une ligne de fabrication pilote à Thalheim, le siège européen de Qcells en Allemagne. Le curieux nom de ce programme est en fait l’acronyme de « Pilot line for European Production of PEROvskite-Silicon taNdem modules on Industrial scale ». Les cellules tandem silicium-perovskite seront dotées d’une cellule inférieure en silicium basée sur la technologie Q.antum de Qcells. L’objectif est de faire franchir à cette technologie le pas d’une production industrielle à grande échelle pour, à terme, développer une nouvelle capacité de production en Europe. D’une durée de quatre ans, Pepperoni est financé à hauteur de 14,5 millions d’euros par le programme de la Commission européenne pour la recherche et l’innovation  « Horizon Europe ».

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Trackers solaires sur station d’épuration 1 décembre 2022

    Dans le cadre du Plan climat air énergie territorial (PCAET), Rennes Métropole a fait appel à la société bretonne Okwind pour l’installation de deux trackers photovoltaïques de 117 m2 sur la station d’épuration de Laillé, située à une trentaine de kilomètres de Rennes. En service depuis juin dernier, les trackers bi-axes et bi-faces suivent le rayonnement du soleil de manière continue afin de générer une énergie plus stable et linéaire toute la journée. Le système est couplé à un algorithme développé par la société Purecontrol basée à Rennes et permet d’anticiper les actions du processus d’épuration et d’optimiser la consommation d’énergie. Depuis la mise en service des trackers, le taux d’autoconsommation a atteint 68 %, pour une couverture des besoins de la station de 30 %.

NOVEMBRE 2022

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE NOVEMBRE

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – Aéroports de Paris inaugure son premier parc solaire 24 novembre 2022

    Mi-novembre, le groupe ADP (Aéroports de Paris) a inauguré une centrale photovoltaïque de 6 MW située à Caveirac, dans le Gard. Mise en service en septembre, elle est la première réalisation d’une série de trois installations entrant dans le cadre d’un contrat d’achat direct d’électricité (PPA) signé en 2020 et conclu sur une durée de 21 ans avec le développeur Urbasolar et le fournisseur d’électricité GazelEnergie. Une centrale de 8 MW sera ensuite construite à Bras, dans le Var, et une de 22 MW à Villognon en Charente. Elles seront mises en service entre 2023 et 2024. Ensemble, elles produiront 47 GWh par an, équivalant à 10 % de la consommation annuelle des trois aéroports parisiens.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Électricité solaire pour Velux 24 novembre 2022

    Velux Group, fabricant danois spécialisé dans les fenêtres de toit, a mandaté l’allemand BayWa r.e. afin de réaliser deux projets photovoltaïques pour alimenter ses opérations en Europe. Les installations seront développées à proximité des villes espagnoles de Séville et Grenade, pour des capacités respectives de 60 MW et 56 MW, et une entrée en service en 2023 et 2024. L’électricité produite, 167 GWh par an, sera achetée par Velux via un contrat de gré à gré (power purchase agreement PPA). La stratégie du Danois vise en effet la décarbonation de ses activités d’ici 2030. Le parc situé près de Grenade, baptisé Alhendín, sera composé pour partie d’une installation agrivoltaïque. Le parc sera conçu avec des panneaux plus hauts et des rangées plus espacées pour permettre la poursuite de l’agriculture et le passage de machines agricoles. Les modules photovoltaïques seront également utilisés pour collecter l’eau de pluie, ce qui aidera l’agriculteur à gérer les risques persistants posés par le changement climatique et les sécheresses dans une zone très sèche.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Solaire en mer aux Pays-Bas 17 novembre 2022

    Le groupe néerlando-norvégien, SolarDuck a remporté un contrat pour la construction d’un démonstrateur solaire flottant en mer qui sera intégré au parc éolien offshore Hollandse Kust West VII, aux Pays-Bas. Ce site pilote hybride de 5 MW comprendra aussi une unité de stockage d’énergie intégrée et devrait entrer en service en 2026. Le parc éolien HKW VII qui sera construit à une cinquantaine de kilomètres au large de la côte ouest des Pays-Bas par le groupe RWE devrait être opérationnel d’ici 2026 pour une puissance de 700 MW.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – 119 gares solaires 17 novembre 2022

    La SNCF Gares & Connexion a signé fin octobre avec le développeur Tenergie un contrat visant à équiper les parkings de 119 gares d’ombrières solaires. Réparties sur toute la France, ces installations représentent une surface d’environ 180 000 m2 de modules photovoltaïques et une puissance cumulée de 30 MW. Leur production couvrira l’équivalent de 15 % de la consommation électrique des 3 000 gares françaises, soit la consommation de 7 500  foyers. Les ombrières doivent entrer en service d’ici fin 2024. Cet accord a été conclu sous la forme d’une convention d’occupation temporaire (COT) du patrimoine foncier. La SNCF Gares & Connexion ambitionne de déployer un million de m2 de panneaux photovoltaïques sur le foncier des gares d’ici 2030, soit de 150 à 200 MW installés. L’électricité produite alimentera les gares et le réseau électrique national.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Projet agrivoltaïque dans les Bouches-du-Rhône 10 novembre 2022

    Le producteur d’énergies renouvelables Voltalia a présenté le 28 octobre dernier sa centrale maraîchère agrivoltaïque baptisée le « Champ Agrivoltaïque du Cabanon » située à Saint-Étienne-du-Grès dans les Bouches-du-Rhône. La centrale de 3 MW est équipée de panneaux solaires de 4,5 mètres de hauteur, pour faciliter le passage des engins agricoles. Les modules sont posés sur une structure de « tracking », permettant de suivre la course du soleil et de fournir aux cultures des zones d’ombres portées mobiles qui ralentissent le phénomène d’évaporation en cas de canicule. Ils permettent aussi de protéger les cultures de la grêle et des périodes de fortes chaleurs ou de gel. En plus de fournir de l’électricité à plus de 1 200 foyers, ce champ agrivoltaïque participe à la production de melons, courgettes, épinards, salades et des blettes sur 4,5 hectares.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Nouveau PPA pour la SNCF 10 novembre 2022

    SNCF Énergie, filiale de la SNCF chargée d’acheter l’énergie de traction des trains, annonce la signature d’un contrat d’achat direct d’électricité renouvelable (cPPA, pour corporate power purchase agreement) avec le producteur d’énergies Reden, pour une durée de 25 ans. Ce contrat prévoit la construction de quatre centrales photovoltaïques totalisant une puissance de 146 MW, qui produiront 207 GWh par an à l’horizon 2025-2026. Une centrale de 36 MW sera ainsi construite en Haute-Garonne, une de 21 MW dans l’Aude, et deux centrales de 77 MW et 12 MW en Gironde. Elles seront mises en service entre 2024 et 2025 et l’électricité produite sera intégralement vendue à SNCF Énergie. La SNCF compte atteindre 40 à 50 % d’énergies renouvelables, dont 20 % issus de PPA dans son mix de consommation d’électricité pour l’alimentation des trains à l’horizon 2026. Depuis 2018, la SNCF a signé huit contrats PPA.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Une centrale solaire sur une ancienne décharge en Mayenne 4 novembre 2022

    Le producteur montpelliérain d’énergies renouvelables, Valeco, a annoncé le 19 octobre dernier la construction de la centrale solaire au sol de Coëvrons située dans le département de la Mayenne (Pays-de-la-Loire) pour une puissance de 4,9 MW. Construite sur une ancienne décharge, la centrale de 10 000 panneaux solaires, participera à la revalorisation d’un site où, durant 30 ans, 200 000 tonnes d’ordures ménagères ont été broyées et entreposées. Les panneaux seront posés sur des structures béton en surface, sans creuser, afin de ne pas remanier les sols de l’ancienne décharge. La centrale couvrira l’équivalent de la consommation de 2 579 habitants. Valeco fera appel à des entreprises locales pour la réalisation des travaux et les habitants de la Communauté de communes des Coëvrons pourront investir dans ce projet grâce à une campagne de financement participatif, sur la plateforme Enerfip.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Mali : le solaire pour alimenter en eau potable 30 000 habitants 4 novembre 2022

    Odial Solutions, le groupement associant Vergnet Hydro et Uduma Mali va construire neuf adductions d’eau potable (AEP) fonctionnant à l’énergie solaire au Mali. Les neuf installations doivent entrer en service en août 2023. La puissance photovoltaïque cumulée dépassera 50 kW, afin de produire 90 m3 d’eau potable par heure grâce à la technologie de pompe de Vergnet Hydro. « L’un des sites de ce nouveau projet compose avec une hauteur manométrique totale (HMT, différence entre le point de puisage et le point d’utilisation) de 160 mètres, ce qui demeure tout à fait exceptionnel », ajoute Julien Bazzoni, chargé d’offres et de projets de Vergnet Hydro. L’opération s’inscrit dans le cadre du programme d’appui aux collectivités territoriales pour l’eau potable et l’assainissement (PACTEA 3) et sera pilotée par Uduma Mali, spécialisé dans la fourniture d’eau potable en zone rurale subsaharienne.

OCTOBRE 2022

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE OCTOBRE

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – Une centrale solaire flottante en Nouvelle-Aquitaine 28 octobre 2022

    Le producteur montpelliérain d’énergies renouvelables, Valeco, annonce la construction de son projet de centrale solaire flottante qui sera situé à Durance, dans le Lot-et-Garonne, à une soixantaine de kilomètres d’Agen. La centrale composée de 46 000 panneaux photovoltaïques flottants sera posée sur le lac artificiel d’une ancienne sablière et occupera 55 % de la surface. D’une puissance de 19,8 MW, la centrale produira l’équivalent de la consommation annuelle de 12 700 habitants. Rattaché au poste de source de Nérac, le site permettra ainsi d’alimenter en électricité verte les villages environnants. Dans le cadre de ce projet, les collectivités locales percevront un montant global de 170 000 euros par an.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Le Loir-et-Cher s’engage dans le photovoltaïque 28 octobre 2022

    Dans le cadre de son plan d’action Agenda 2030 et de sa politique de promotion des énergies renouvelables, le conseil départemental du Loir-et-Cher va mettre en œuvre un vaste programme d’installation de 27 centrales photovoltaïques sur les toitures de plusieurs bâtiments publics. Dix-neuf collèges, quatre bâtiments routiers et sociaux ainsi que quatre sites administratifs ont été identifiés. L’objectif est de générer une production solaire qui permette de compenser 100 % de la consommation électrique des collèges publics d’ici 2027. Pour les installations en autoconsommation, le décalage entre les périodes de production et de consommation ne permettra pas de garantir l’autosuffisance des sites. Néanmoins, l’électricité produite sera partiellement consommée par les bâtiments et l’excédent revendu au groupe Sorégies qui assurera les prestations d’agrégateur et de responsable d’équilibre. En termes d’écoresponsabilité, le choix des matériaux s’est porté sur des modèles de panneaux photovoltaïques recyclables à plus de 80 % et les entreprises Enerlis et SMAC SA, implantées dans la région et retenues pour ce marché, se sont engagées à sous-traiter à des entrepreneurs du département au moins 10 % des chantiers. Le prix de revient de l’énergie produite est estimé à 83 €/MWh, soit un niveau inférieur de 204 € au prix d’achat sur le réseau constaté en mars 2022.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – La CNR dévoile son outil d’investissement dans la vallée du Rhône 20 octobre 2022

    En mai dernier, la CNR avait annoncé la création d’une filiale dédiée au développement de projets solaires dans la vallée du Rhône, Solarhona. Avec ses partenaires, elle lance à présent la société d’investissement Solarhona Invest. Le capital de cette société est constitué à 37,5 % par la CNR, 37,5 % par la Banque des Territoires et 25 % par les caisses régionales du Crédit Agricole (Centre-est, Languedoc, Sud Rhône-Alpes et Alpes Provence). Son objectif est d’investir près d’un milliard d’euros dans les dix prochaines années pour soutenir le développement des projets photovoltaïques de taille intermédiaire portés par les acteurs locaux de la vallée du Rhône. « CNR est fière de mettre son savoir-faire industriel et ses capacités d’investissement au service de Solarhona Invest aux côtés de la Banque des Territoires et du Crédit Agricole. La création de ce nouveau véhicule d’investissement est un message fort adressé à toutes les collectivités, les entreprises et les agriculteurs de la vallée du Rhône désireux de contribuer à la transition écologique de leur territoire et à l’indépendance énergétique de la France : nous serons à leurs côtés », explique Laurence Borie-Bancel, présidente du directoire de la CNR.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Nouveau démonstrateur agrivoltaïque dans le Puy-de-Dôme 20 octobre 2022

    Le 14 octobre dernier, Engie Green et le Centre Inrae (Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’alimentation et l’Environnement) Clermont-Auvergne-Rhône-Alpes, ont inauguré le démonstrateur agrivoltaïque Camélia situé sur une parcelle appartenant à Inrae, au sein de l’unité expérimentale “Herbipôle” sur la commune de Laqueuille (Puy-de-Dôme). Installée sur une prairie pâturée, la structure est équipée de 252 panneaux verticaux bifaciaux orientés est/ouest pour une puissance installée de 89 kW. Les neuf haies verticales avec des écartements de 12 et de 18 mètres, réparties sur un hectare, sont dotées de 50 capteurs de suivi agronomique et météorologique pour trois ans et demi d’expérimentation. Le projet associe également la société laitière de Laqueuille avec un contrat de vente d’électricité qui permettra de couvrir une partie des besoins en électricité de la laiterie.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Stockage et solaire dans le Loir-et-Cher 14 octobre 2022

    Le producteur indépendant d’énergie renouvelable, ZE Energy, a inauguré le 6 octobre dernier une centrale solaire au sol hybride, couplant photovoltaïque et stockage, située sur la commune de Mennetou-sur-Cher dans le département du Loir-et-Cher, à 15 kilomètres de Vierzon. Construite sur un terrain communal de 9 hectares, la centrale de 8,8 MW est équipée de batteries lithium-ion permettant de stocker (3,75 MW pour le système de stockage) l’énergie solaire produite dans la journée afin de faire face aux pics de demandes en électricité. Elle est aussi en mesure d’offrir ses services au réseau, contribuant ainsi à sa stabilité. La centrale produira de l’électricité pour les besoins annuels d’environ 7 900 personnes.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Ombrières solaires pour Thales Alenia Space 14 octobre 2022

    Thales Alenia Space, société conjointe entre le groupe de défense Thales et le constructeur italien d’hélicoptères militaires et civils Leonardo, a signé un contrat de service de 10 ans avec EDF ENR pour la construction et l’exploitation d’une installation en ombrières photovoltaïques sur son site de Toulouse. 5 000 m2 de panneaux vont être placés en ombrière sur l’un des principaux parkings de l’entreprise et produiront 1,2 GWh d’électricité par an en autoconsommation, soit 4 % de la consommation du site. La mise en service est prévue pour courant 2023. Ce projet fait écho à deux premières installations réalisées en 2022 sur d’autres sites du groupe. Ainsi le site cannois s’est vu équiper de 5 400 m² de panneaux photovoltaïques permettant de produire 1,3 GWh par an, tandis qu’ à Charleroi, en Belgique, ce sont 5 000 m2  qui ont été installés cette année. Ces actions s’intègrent dans un programme qui vise à ce que d’ici 2024, cinq établissements de Thales Alenia Space soient équipés de parkings solaires en Europe : Toulouse et Cannes en France, Charleroi en Belgique mais aussi les sites de L’Aquila et de Turin en Italie. Toutes situées en ombrières de parking, ces réalisations devraient permettre de produire à terme près de 8 GWh par an et d’éviter l’émission de plus de 1 800 tonnes par an de CO2. Plus largement, le groupe Thales s’est fixé comme objectif d’atteindre la neutralité carbone « net zéro CO2 » en 2040, avec une réduction de 50  % des émissions opérationnelles dès 2030.

  • AGRIVOLTAÏSME – Un projet pilote dans l’Aude 7 octobre 2022

    Le 29 septembre dernier, Ombrea, développeur français de solutions agrivoltaïques, et le groupe TotalEnergies ont inauguré une unité expérimentale agrivoltaïque sur le domaine viticole de Rivals dans l’Aude (Occitanie). Cette installation d’une puissance de 85,6 kW s’étend sur une surface de 3 000 m2 et couvre un vignoble en cépage merlot et un verger de grenadiers. Piloté par un algorithme en fonction des données météorologiques et agronomiques restituées au travers de capteurs, cette expérimentation permettra, grâce à un suivi agronomique réalisé en partenariat avec l’Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV), SudExpé et la Chambre d’Agriculture de l’Aude, d’étudier différents facteurs tels que la physiologie de la plante, son activité photosynthétique, sa croissance ou encore le rendement et la qualité de se production.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Meyer Burger porte à 3 GW sa capacité de production 7 octobre 2022

    Meyer Burger, le fabricant Suisse d’équipement photovoltaïque, prévoit une augmentation de capital ordinaire de 250 millions de francs suisses (256 millions d’euros). La décision finale sera prise par le conseil d’administration lors de l’Assemblée générale extraordinaire qui aura lieu le 28 octobre. L’entreprise a récemment signé un accord d’approvisionnement long terme avec le développeur américain DE Shaw Renewable Investments (DESRI) prévoyant la livraison de 3,75 à 5 GW de modules solaires entre 2024 et 2029. L’augmentation de capital doit servir à financer l’expansion de capacité de production de modules à près de 3 GW par an. Son usine de production de cellules, située à Thalheim, en Allemagne, va d’abord être étendue. Meyer Burger a pour cela acquis un bâtiment de 40 000 m2 (l’ancienne usine de Solibro) adjacent à l’usine actuelle. À Freiberg, toujours en Allemagne, l’usine existante de fabrication de modules de 400 MW accueille depuis septembre de nouvelles lignes représentant 1 GW, qui seront ultérieurement étendues à 1,4 GW. De même, l’usine Goodyear, située aux États-Unis, produira 1 GW de modules par an d’ici mi-2024.

SEPTEMBRE 2022

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE SEPTEMBRE

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  • HYDROVOLTAÏSME – Un prototype hydrovoltaïque 30 septembre 2022

    Q ENERGY France et la start-up Aquacosy, ont inauguré le 12  septembre dernier un prototype hydrovoltaïque à Montauban. Il s’agit d’un système combinant panneaux photovoltaïques et culture en hydroponie. Les plantes se développent hors-sol avec les racines immergées dans une eau enrichie en nutriments. Ce projet de 9,3 kW (60  m2 de panneaux), en service depuis août 2021, permet de protéger la croissance des cultures du gel, de la canicule et du vent, en préservant la ressource en eau. Il est équipé de 2 gouttières de récupération d’eau de pluie et d’une cuve munie d’une pompe. Il permet d’atteindre de très bons rendements, sur des sols à faible valeur agronomique, grâce à la protection qu’il procure.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Une centrale « Made in France » en Alsace 30 septembre 2022

    Après 5 années de développement, la centrale photovoltaïque de Retzwiller (Alsace) vient d’être mise en service. Entièrement conçu et développé par Tryba Energy, le projet a dû faire face à des retards d’approvisionnement et des pénuries de composants mais il est désormais opérationnel. Implanté sur une friche industrielle servant auparavant à stocker les déchets d’une usine de fabrication de tuiles, le site de 5  MW s’étend sur 5 hectares. Le bilan carbone de la centrale a été soigné puisque le choix des panneaux s’est arrêté sur des modules de la société française Photowatt. Plus globalement Tryba Energy a fait le choix exclusif de partenaires locaux et français, qu’il s’agisse de la structure métallique (société Profil du futur à Colmar) ou encore de son contractant général Omexom basé à Toulouse en charge de la construction de la centrale. Tryba Energy est également en charge de l’exploitation et de la maintenance du site avec un courant vert directement injecté dans le réseau électrique de distribution local pour un tarif d’achat inférieur à 60 € du MWh.

  • AUTOCONSOMMATION PHOTOVOLTAÏQUE – Université de l’autoconsommation photovoltaïque 22 septembre 2022

    La 5e  Université de l’autoconsommation photovoltaïque s’est tenue les 20 et 21 septembre à l’espace Saint-Martin à Paris. L’événement organisé par le syndicat Enerplan a permis de rassembler, en présentiel et en distanciel, les acteurs du solaire photovoltaïque pour discuter notamment de l’état de l’autoconsommation en France et de son avenir. La plénière ne s’est finalement pas ouverte par le discours attendu de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, mais par celui du président d’Enerplan, Daniel Bour. Ce dernier a regretté le grand oublié du projet de loi énergies renouvelables, à savoir l’autoconsommation. Cependant, il a assuré qu’Enerplan défendra ses propositions, dévoilées lors de l’événement, auprès des responsables politiques. Les différentes tables rondes ont été l’occasion de faire le bilan du marché de l’autoconsommation photovoltaïque dans un contexte de crise, de présenter les usages actuels et futurs à l’image de l’électromobilité, mais aussi de détailler, sur les plans techniques et juridiques, les différents modèles de contrat d’autoconsommation (autoconsommation individuelles, collectives, pour les entreprises, ou les collectivités) ainsi que les freins à leur développement.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Nouvelle centrale sur entrepôt près de Lyon 22 septembre 2022

    Le fournisseur et producteur d’électricité, GreenYellow, a inauguré le 14  septembre dernier une centrale solaire en toiture sur les entrepôts du logisticien Easydis (filiale logistique du groupe Casino) situés à Corbas dans la banlieue de Lyon. D’une puissance de 5 MW, cette nouvelle centrale équipée de 14 000 panneaux est déployée sur une toiture de 80  000 m2 et permettra d’éviter l’émission de l’équivalent de 307 tonnes de CO2 par an. Des ombrières photovoltaïques de parking ont également été installées, permettant de produire de l’électricité verte et de protéger les véhicules du soleil et des intempéries.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Un projet agrivoltaïque en Haute-Saône 16 septembre 2022

    Le producteur indépendant d’énergie solaire, TSE, a inauguré le 5 septembre dernier son premier démonstrateur agrivoltaïque sur grandes cultures, à Amande dans le département de la Haute-Saône. Baptisée “la canopée agricole”, le projet est intégré au cœur d’une exploitation qui s’étend sur 850 hectares. D’une surface de 3 hectares, l’ombrière est installée sur des grandes cultures : soja, blé, seigle, fourrager, orge d’hiver, colza… pour une puissance de 2,4 MW, soit l’équivalent de la consommation de 1 350 habitants. Depuis plus d’une dizaine d’années, l’exploitation fait face à des étés très chauds et très secs. Équipée de trackers qui s’inclinent automatiquement les panneaux solaires suivant l’axe du soleil d’est en ouest, la canopée agricole génère un ombrage partiel et tournant sur la parcelle tout au long de la journée, atténuant les stress thermique et hydrique. L’ombrière agrivoltaïque permettra ainsi à l’exploitant de lutter contre ces aléas climatiques, grâce à une réduction de l’évapotranspiration et une baisse de température sous l’ombrière en période estivale.

  • ÉVÉNEMENT – 12e édition des Journées Nationales du Photovoltaïque 16 septembre 2022

    Les 12e Journées Nationales du Photovoltaïque (JNPV 2022), qui se dérouleront au Club Belambra “Le Normont” à Dourdan (91) du 29 novembre au 2 décembre 2022, sont organisées par la Fédération de recherche du Photovoltaïque (FedPV), en partenariat avec d’autres organismes ou instituts tels que l’IPVF, l’Ines, la Région Ile-de-France, l’Ademe, Observ’ER… Les JNPV 2022 rassembleront les laboratoires de recherche du photo­voltaïque en France, avec de nombreux jeunes chercheurs et doctorants, et 200  participants attendus. Elles comporteront des exposés oraux d’invités, des présentations et des soirées débats.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Gigafactory : ECM se joint au projet Carbon 16 septembre 2022

    La start-up industrielle Carbon, portant un projet d’usine intégrée allant des lingots aux modules photovoltaïques, a annoncé un partenariat avec le groupe ECM, le 5 septembre dernier (lire Le Journal photovoltaïque n° 43). Ce groupe, basé à Grenoble, conçoit et construit des équipements industriels pour l’industrie photovoltaïque. Il doit désormais accompagner Carbon dans son projet de ligne de production automatisée d’une capacité de 5 GW prévue dès 2025. Les filiales du groupe, ECM Greentech et SEMCO Smartech, apporteront leur expertise pour la production de plaquettes de silicium (wafers) bas carbone pour la première et sur les technologies, procédés et équipements de fabrication de cellules solaires TOPCon et IBC pour la seconde. D’après Carbon, la capacité pourrait grimper à plus de 20 GW à partir de 2030 et créer plus de 10 000 emplois. « Nous sommes honorés et très heureux que le groupe ECM rejoigne l’aventure Carbon. L’expertise de ses équipes et dirigeants dans les technologies et les projets industriels photovoltaïques sera un atout déterminant pour concrétiser la vision de Carbon », se félicite Pascal Richard, président de la jeune pousse.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – 1,2 milliard au soleil pour First Solar 9 septembre 2022

    À l’heure où le secteur européen du photovoltaïque prépare activement une réindustrialisation de la production de modules sur son sol, les États-Unis ne sont pas en reste. First Solar, la seule société américaine figurant parmi les dix plus grands fabricants solaires au monde, prévoit d’investir jusqu’à 1 milliard de dollars dans une nouvelle usine, qui pourrait démarrer ses activités en 2025. Situé dans le sud-est des États-Unis, le site sera entièrement intégré verticalement et possèdera une capacité annuelle de production de 3,5  GW. Le groupe a annoncé l’investissement de 185 millions de dollars dans la mise à niveau et l’expansion des capacités de production de ces trois sites situés dans l’État de l’Ohio. Au total, c’est donc près de 1,2 milliard de dollars que First Solar s’apprête à dépenser. Cet effort devrait également s’illustrer par la création d’au moins 850 nouveaux emplois dans le secteur manufacturier, portant le nombre total d’emplois directs du groupe aux États-Unis à plus de 3 000 personnes dans quatre États d’ici 2025. À cette échéance, l’objectif pour First Solar est de disposer d’une capacité de production d’au moins 10 GW.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Excellente année pour le résidentiel 9 septembre 2022

    Observ’ER a publié son étude 2022 sur le suivi du marché 2021 des installations solaires photovoltaïques individuelles. Premier constat, l’année 2021 confirme la dynamique enclenchée en 2020, à savoir l’explosion des ventes sur le segment des installations de moins de 3 kWc (+ 13,5 %) mais surtout sur celui des plus grandes installations allant de 3 à 9 kWc. (+100,8 %). Avec 120,7 MWc installés, le segment de 3 à 9 kWc est à présent celui qui tire le marché dans l’individuel, tandis que le segment des installations de moins de 3 kWc totalise 69,6 MWc. La part des installations en autoconsommation (totale ou partielle) atteint 90 % pour le segment de moins de 3 kWc. La majorité (94 %) reste des installations sans stockage avec vente de surplus. Sur les huit dernières années, on évalue donc à plus de 200 MW la part des installations de moins de 3 kWc en autoconsommation. Le marché est toujours majoritairement situé dans le sud de la France en Nouvelle Aquitaine, Auvergne-Rhône Alpes, Occitanie et région PACA. Les installations ont toujours lieu majoritairement dans l’existant. Toutefois, 20 % des réalisations de moins de 3 kWc ont été effectuées dans le neuf. La crise a légèrement tiré vers le haut le prix moyen alors qu’il n’avait fait que diminuer depuis plus d’une décennie. Le début d’année 2022, marqué par la politique zéro Covid chinoise et la guerre en Ukraine laisse présager une accentuation des problèmes d’approvisionnement et de hausse des prix en France, et plus largement également en Europe.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Une centrale solaire vieille de 40 ans 1 septembre 2022

    Le magazine suisse en accès libre Energeia a mené une interview avec Mauro Caccivio, qui dirige le laboratoire photovoltaïque de l’Université des sciences appliquées du Tessin (canton italophone de Suisse), à l’occasion des 40 ans de la centrale Solar Ticino de 10 kW. Installée en 1982 en Suisse sur le toit d’un bâtiment d’une école près de Lugano, il s’agit de la première centrale photovoltaïque à avoir été raccordée en Europe. À l’époque, ce type de module provenait des technologies spatiales et n’avait que des rendements de 10 %. Après 40  ans d’utilisation, le suivi montre une robustesse inattendue. La plupart des modules fournissent encore plus de 80 % de la puissance initiale. Les prévisions ont donc été largement dépassées, bien que certains problèmes d’isolation et de point chauds aient été identifiés. Technologiquement dépassée, la centrale TISO-10 (son nom abrégé) permet aujourd’hui d’étudier les mécanismes de vieillissement des panneaux et d’en apprendre plus sur le comportement d’usure des matériaux, et des techniques utilisées étant donné que les 288 modules proviennent de trois cycles de productions différents. Le Tessin est une région particulièrement ensoleillée en Suisse. Il s’agit également d’un important canton pour l’hydroélectricité. C’est l’intérêt pour les énergies renouvelables et l’écosystème d’entreprises présentes à cette époque qui ont permis au Tessin de devenir le berceau du photovoltaïque européen.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Giga centrale flottante au Portugal 1 septembre 2022

    Le producteur et distributeur portugais d’électricité, EDP, annonce la mise en service de la centrale solaire flottante d’Alqueva, dans le sud du Portugal. Posée sur le plus grand lac artificiel d’Europe occidentale à quelques dizaines de mètres d’un barrage, la centrale affiche une puissance de 5 MW et est composée de 12 000 panneaux photovoltaïques. Avec une production de 7,5 GWh par an, elle pourrait couvrir l’équivalent de 30 % des besoins des foyers de cette région du Portugal. Elle occupe une surface de quatre hectares, correspondant à seulement 0,00016 % de la superficie du réservoir. Ce projet hybride combine l’énergie solaire de la centrale flottante et l’énergie hydroélectrique du barrage d’Alqueva avec à terme l’installation d’une batterie de stockage de 2 MWh. La centrale flottante peut ainsi bénéficier des connexions électriques existantes. La réalisation du site a nécessité six mois de travaux pour un investissement de six millions d’euros. EDP prévoit d’installer à court terme 154 MW d’électricité renouvelable sur et autour de ce réservoir : 70 MW de photovoltaïque flottant, 14 MW de solaire conventionnel et 70 MW d’éolien. Cette centrale hybride sera capable de produire 300 GWh par an, soit la consommation de 92 000  foyers.

JUILLET 2022

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE JUILLET

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – Le projet d’usine REC Solar en Moselle se concrétise 22 juillet 2022

    REC Solar a obtenu une subvention de la part de l’Union européenne, dont le montant n’a pas été spécifié, dans le cadre de son projet RISE (Rec Innovation at Sarreguemines Enterprise) destiné à construire une usine de modules à hétérojonction (HJT) de 2  GW à Sarreguemines, en Moselle. Au total, 17 projets de technologies vertes à grande échelle ont été sélectionnés par l’UE pour recevoir une partie d’un fonds de 1,8 milliard d’euros alloué au soutien d’opérations relevant notamment de l’hydrogène vert, du stockage d’énergie et de l’éolien offshore. Concernant le projet RISE, les détails de la demande de financement faite auprès de l’UE indiquent que le futur site de production produira principalement des modules à hétérojonction bifaciale et qu’ils seraient compatibles avec la future technologie tandem HJT-pérovskite. « Nous sommes heureux d’avoir été présélectionnés. Il s’agit d’une reconnaissance importante de la confiance de l’Union européenne dans les projets du REC. Cette subvention est une composante importante du financement de nos projets en France. Notre direction travaille sur tous les autres aspects pour faire de ce projet une réalité », a déclaré un porte-parole de REC Solar à PV Tech.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Une centrale solaire de 23,4 MW en Corrèze 22 juillet 2022

    Le 5 juillet dernier a été inaugurée la centrale photovoltaïque au sol de la Zone d’Activité de l’Étang Bertrand située sur la commune de Saint-Pardoux-l’Ortigier dans le département de la Corrèze, en région Nouvelle-Aquitaine. D’une puissance de 23,4 MW, équipée de 43 308 panneaux solaires, la centrale occupe une surface clôturée de 26 hectares spécifiquement aménagée afin de préserver le déplacement de la faune locale. Un espace d’environ 20 centimètres sous la clôture a été laissé libre pour permettre aux animaux de circuler. Ce projet est à l’initiative de la Communauté d’Agglomération du Bassin de Brive qui a retenu Engie Green au terme de son appel à projet de 2017. Le site produira l’équivalent de la consommation électrique domestique annuelle de plus de 13 000 personnes pour un investissement global de 16  millions d’euros.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – La centrale nucléaire du Bugey passe au solaire 13 juillet 2022

    Le 6 juillet dernier, 19 000 ombrières de parking ont été inaugurées sur le site de la centrale nucléaire d’EDF du Bugey, dans le département de l’Ain. Projet initié en 2020 en collaboration avec EDF ENR, les ombrières photovoltaïques viennent couvrir deux parkings du site pour un total de 1 945 places de parking du site. Les installations d’une puissance de 5,4 MW, fournissent une production annuelle de 6,3 GWh, ce qui correspond à plus de 200 tonnes de CO2 évitées pour une production équivalente à la consommation de 1 330 foyers. Pour Benjamin Declas, président directeur général d’EDF ENR : « Les ombrières photovoltaïques du Centre nucléaire de production d’électricité du Bugey s’inscrivent parfaitement dans la stratégie d’EDF ENR au service du Plan Solaire du groupe. En plus de permettre aux salariés et prestataires du site de stationner leur véhicule à l’abri des fortes chaleurs et des intempéries, elles vont produire pendant au moins 30 ans une énergie renouvelable, décarbonée et respectueuse de l’environnement. »

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Innovation dans le diagnostic des centrales solaires 13 juillet 2022

    Le CEA vient d’annoncer le transfert à la société Ener-Pacte d’une technologie novatrice de diagnostic couplant imagerie et mesures électriques. Cette solution, qui se base sur l’imagerie infrarouge ou thermographique, se décline sous la forme de deux logiciels capables d’analyser des prises de vue par drone de centrales en toitures peu accessibles ou de centrales au sol de grande taille afin d’identifier d’éventuels défauts et d’estimer quantitativement et qualitativement les pertes. Les deux logiciels, baptisés ASPIRE et IV-Diag, disposent d’algorithmes qui assurent l’automatisation des diagnostics des modules et proposent une classification des défauts observés (points chauds, diodes, PID, déconnexion, boîte de jonction). Grâce à ces nouveaux outils, Ener-Pacte va proposer des solutions de diagnostic permettant de réduire les coûts d’inspection, qui peuvent représenter jusqu’à 40 % des dépenses d’exploitation d’un site. Ces technologies innovantes ont été élaborées au sein de l’INES.2S, un institut de la transition énergétique (ITE), porté par le CEA et l’INES. L’ITE INES.2S a pour mission de développer en France une filière industrielle d’intégration de l’énergie solaire photovoltaïque.

  • ANNONCE LÉGALE – Avis de concession Travaux 7 juillet 2022

    La Communauté de Communes Civraisien en Poitou lance un avis d’appel public à concurrence (phase des candidatures) pour une concession relative à la conception, à la reconstruction et à l’exploitation d’un complexe tennistique avec toiture photovoltaïque. Les dates et heures limite de remise des candidatures sont fixées au 05 août 2022 à 12  heures.L’intégralité de l’avis peut être consulté ici.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Projet d’autoconsommation pour Boiron 7 juillet 2022

    Les laboratoires Boiron, spécialiste de l’homéopathie en France et CVE, producteur indépendant français d’énergies renouvelables, annoncent avoir signé un contrat pour la création d’un projet d’autoconsommation. D’ici à 2024, 2,4 mégawatts d’ombrières photovoltaïques seront installées au siège de Boiron, situé à Messimy (Rhône), soit l’équivalent de 700 places de parking. Le projet permettra de couvrir 13  % de la consommation annuelle du site en électricité verte qui sera mise à la disposition des Laboratoires Boiron, en « amont du compteur  ».

  • PHOTOVOLTAÏQUE – D’anciennes décharges accueillent des centrales solaires 7 juillet 2022

    Le Valtom, collectivité publique en charge de la valorisation et du traitement des déchets ménagers du Puy-de-Dôme et le producteur indépendant d’énergies renouvelables, Sergies, ont inauguré le 2 juillet dernier, la centrale photovoltaïque au sol du site du Milliazet, située sur la commune de Miremont dans le Puy-de-Dôme. Construite sur une ancienne installation de stockage de déchets non dangereux, en activité de 1983 à 2017, cette nouvelle centrale de deux hectares est équipée 4  785 panneaux solaires assemblés à Toulouse par l’entreprise SunPower et produira 2,4 GWh d’électricité par an soit la consommation de 1 350  habitants (hors chauffage). Le site du Milliazet fait partie d’un projet de création de quatre parcs photovoltaïques puydômois sur des installations de stockage de déchets non dangereux. La mise en service des sites de Puy-Long à Clermont-Ferrand, d’Ambert et de Culhat suivront au second semestre 2022. Les quatre sites permettront de produire, sur une surface totale de 18 hectares avec une puissance proche de 20 MW, l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 10 330 habitants (hors chauffage) pour un investissement total de 16 millions d’euros

JUIN 2022

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE JUIN

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – Le solaire flotte en Haute-Garonne 30 juin 2022

    Le 24 juin dernier, la centrale solaire flottante de Peyssies située en Haute-Garonne a été mise en service par Urbasolar, spécialiste du photovoltaïque basé à Montpellier. Posée sur le plan d’eau d’une ancienne carrière, la centrale de 5 MW est équipée de 14 000 modules montés sur des flotteurs. Des lignes d’ancrage fixées aux berges, avec un recul de quinze mètres, permettent de préserver la faune et la flore dont le suivi est réalisé en collaboration avec le CNRS. La production annuelle est estimée à 6 250 MWh par an, soit 10 % de la consommation électrique de la Communauté de Communes du Volvestre, dont fait partie Peyssies. Urbasolar mène aussi deux autres chantiers de centrales flottantes sur les communes voisines de Carbonne et de Salles-sur-Garonne.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Le solaire pour valoriser un délaissé autoroutier 30 juin 2022

    Le 23 juin dernier, l’exploitant routier Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR) a annoncé avoir confié la construction d’un parc photovoltaïque aux sociétés TotalEnergies et Altergie Développement. 8 570 panneaux solaires pour une puissance de 3,7 MW seront installés sur un délaissé autoroutier au bord de l’A6 en Saône-et-Loire. Le projet, nommé « Boyer & Jugy » est lauréat de l’appel d’offres de la Commission de régulation de l’énergie d’août 2019 (CRE 4.6). Il bénéficiera ainsi d’un tarif fixe pendant les 20 premières années de fonctionnement. Une campagne de financement participatif a été ouverte aux citoyens des départements limitrophes et a permis de collecter 145 000 €. Les travaux sur la zone d’implantation ont permis la réhabilitation d’une zone humide et l’aménagement d’une mare pour les batraciens, l’installation de nichoirs pour les chauves-souris, le réensemencement de sites de ponte « hibernaculum » pour les reptiles (lieu permettant aux reptiles de passer l’hiver) et la prolongation d’une haie pour favoriser la reproduction de la pie-grièche écorcheur. Pour le directeur général délégué d’APRR Guillaume Hérent « Il est essentiel pour nous de maîtriser l’impact environnemental de nos activités, en protégeant la biodiversité et en limitant nos émissions de gaz à effet de serre ». Rappelons tout de même que la fragmentation des habitats naturels par les autoroutes et la pollution induite par leur exploitation et leur entretien impactent fortement la biodiversité.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Développer massivement le photovoltaïque, une option « sans regret » 30 juin 2022

    Alors que les discussions sur la prochaine programmation pluriannuelle de l’énergie ont débuté, le think tank France énergie solaire publie une étude visant à démontrer la valeur globale du photovoltaïque pour la France. Cette étude, réalisée avec le cabinet EY, met en effet en évidence trois principaux constats : les bénéfices économiques du photovoltaïque pour les collectivités, son rôle vers une plus grande indépendance énergétique et ses impact socio-environnementaux favorables. Ainsi par exemple, l’étude établit qu’1 euro investi par l’État dans cette filière génère 4,2 euros de recettes publiques sous la forme de taxes et cotisations sur la période 2012-2030.« Raccorder 30 GW de nouvelles capacités solaires d’ici 2028 (…) permettra de générer +7,7 Mds€ de recettes directes pour l’État sur l’ensemble de la période 2022-2030 par la seule mécanique des prix de l’électricité, sans inclure ici les recettes issues des taxes et cotisations », ajoute le think tank. Les multiples retombées positives feraient de cette source d’énergie une option « sans regret ». Selon Antoine Huard, président de France Territoire Solaire : « Le développement massif du solaire photovoltaïque en France est aujourd’hui non seulement une impérieuse nécessité, mais constitue aussi l’opportunité d’un projet industriel de vaste ampleur, qui va bien au-delà d’une simple transformation de notre système électrique. Les enjeux en matière d’indépendance énergétique, d’aménagement du territoire, de compétitivité de notre énergie, de réindustrialisation de notre pays, sont immenses. »

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Camions frigorifiques solaires 23 juin 2022

    L’Allemand Sono Motors, concepteur de véhicules à cellules photovoltaïques intégrées, annonce un partenariat avec l’entreprise normande, Chereau, spécialisée dans la conception et la fabrication de carrosseries frigorifiques pour poids lourds. Le partenariat vise à concevoir un camion frigorifique pilote intégrant 54 modules solaires sur le toit et les flancs de sa remorque, sur près de 59 m2, pour une puissance allant jusqu’à 9,8 kW. L’électricité produite alimentera le groupe froid en rechargeant une batterie. Selon Sono Motors, cela permettra d’économiser environ 3 400 litres de carburant par an et d’éviter le rejet de près de 9 tonnes de CO2 par an par rapport à une remorque frigorifique diesel. Le camion doit être présenté lors du salon IAA Transportation 2022, qui se tient à Hanovre (Allemagne) du 20 au 25  septembre prochain. Il subira ensuite toute une série de tests, visant notamment à vérifier les économies d’énergie et de carburant réalisées dans des conditions météorologiques réelles.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Le Solar Decathlon Europe imagine la ville de demain 23 juin 2022

    Du 10 au 26 juin se tient le Solar Decathlon Europe à Wuppertal en Allemagne. Ce concours d’architecture solaire, créé aux États-Unis il y a près de 20 ans, met en compétition des équipes universitaires pluridisciplinaires, afin de concevoir des bâtiments performants, esthétiques et optimisant le recours à l’énergie solaire. Sa vocation pédagogique est de démontrer l’intérêt des technologies solaires pour fournir de l’énergie aux logements. Cette année, la compétition traite de la ville durable et des enjeux qu’elle représente pour le futur. « How can a city be positive for the environment and beneficial for its residents? » (Comment une ville peut-elle être positive pour l’environnement et bénéfique pour ses habitants ?). En rénovant et transformant des bâtiments existants, l’objectif est de montrer comment l’organisation urbaine peut être améliorée. Trois situations types seront étudiées : la rénovation et l’extension de bâtiment, la valorisation des espaces non utilisés entre les bâtiments, et l’ajout d’étage lors de leur rénovation. Une vidéo de présentation de l’évènement est disponible sur le site de l’événement. Cette année, 18 équipes étudiantes en provenance de 11 pays participent à ce challenge. L’évolution des scores en direct est disponible ici.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – SMA augmente sa capacité de production 16 juin 2022

    Le 2 juin, le fabricant d’onduleurs solaires allemand SMA solar technology AG a annoncé le doublement de la capacité de production de son site de Niestetal, situé près de Casselen Allemagne. Possédant actuellement une capacité de 21 GW, le site devrait passer à près de 40  GW avec une nouvelle usine d’une superficie de 47 000 m² sur une partie du terrain de réserve dans la zone de Sanderhäuser Berg, proche du siège de l’entreprise. L’usine produira des onduleurs principalement destinés au segment des grandes centrales. L’objectif est notamment de renforcer la présence des marques SMA sur les marchés européens et nord-américains pour gagner en proximité avec les clients constructeurs de grandes centrales photovoltaïque au sol. Pour le porte-parole du directoire, Jürgen Reinert, cet investissement permettra de créer « plus de 200 emplois dans la région ». « La construction de la nouvelle usine nous permettra d’assurer nos chaînes d’approvisionnement, a-t-il ajouté, et de gagner en indépendance afin de ne plus être soumis à des conditions commerciales fluctuantes. »

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Cinq nouveaux projets d’autoconsommation pour Lorient Agglomération 16 juin 2022

    L’entreprise Quénéa spécialisée dans les projets solaires a été retenue par Lorient Agglomération pour le développement de cinq nouveaux projets d’autoconsommation photovoltaïque. Depuis 2018, l’entreprise a déjà développé sept centrales de ce type sur l’agglomération pour alimenter des unités de traitement des déchets, des stations d’épuration et la recyclerie de Caudan, soit plus de 540 kW mis en service. Ils produisent environ 460 MWh d’électricité par an. Les cinq nouveaux parcs (au sol et en toiture) seront installés sur quatre nouvelles stations d’épuration des communes de Guidel (33,7 kW), Hennebont (99kW), Lorient (137,62 kW) et Groix (57,8 kW), ainsi que sur des ombrières de parking à Ploemeur (48,75 kW). Les premiers chantiers ont débuté en mai 2022. À terme, l’agglomération espère pouvoir couvrir 30 % de la facture énergétique de son patrimoine grâce aux énergies renouvelables.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Un premier trimestre 2022 décevant 9 juin 2022

    Au cours du premier trimestre 2022, 484 MW photovoltaïques ont été raccordés au réseau, contre 736 MW sur la même période en 2021, selon le Service des données et études statistiques (SDES) du ministère de la Transition écologique. « Ce ralentissement de la puissance nouvellement raccordée s’explique par une proportion moins élevée de raccordements de centrales de fortes puissances ce trimestre », explique le SDES. Le parc total en service au 31 mars 2022 s’élève désormais à 14,5 GW. La production photovoltaïque nationale sur le premier trimestre 2022 a été de près de 3,2 TWh, en hausse de 31 % par rapport au premier trimestre 2021. Elle représente 2,2 % de la consommation électrique française sur cette période. Une puissance quasi équivalente à celle en service se trouve actuellement en file d’attente. En effet, 13,4 GW de projets photovoltaïques étaient fin mars en cours d’instruction (avec ou sans convention de raccordement signée), dont la quasi-totalité sont des projets de grande taille de plus de 250 kW. La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) stipule que la France devrait atteindre 20,1 GW de capacité raccordée fin 2023, un objectif de plus en plus difficile à atteindre.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Projet Horizeo : évolution suite au débat public 9 juin 2022

    Les porteurs du projet Horizeo, à savoir Engie, Neoen et RTE, ont communiqué fin mai leur décision concernant les adaptations envisagées, suite au débat public qui s’est déroulé de septembre 2021 à janvier 2022. Horizeo est un projet de centrale photovoltaïque au sol, situé en Gironde, d’une puissance de 1 GW, associé à du stockage sur batterie et à de la production d’hydrogène vert. Il avait déplacé les foules, qui s’étaient notamment inquiétées de l’emplacement du parc nécessitant de déboiser une parcelle de 1 000 hectares de pins en sylviculture. D’après les porteurs du projet, la zone est idéale car proche à la fois d’une conduite de gaz pour l’injection de l’hydrogène produite par le parc, et du poste RTE de Saucats, en plus de la proximité avec Bordeaux. Cependant, le choix a été fait de déplacerune partie du projet, le centre de données, sur une zone déjà artificialisée. La taille de l’électrolyseur a également été discutée et sera limitée à 10 MW afin d’être mieux adaptée aux usages locaux. Un appel à manifestation d’intérêt (AMI) doit être lancé pour la plantation de 2 000 hectares qui est destinée à compenser la partie défrichée, au plus proche du site du projet. L’AMI doit également porter sur des mesures permettant d’accroître les services écologiques rendus par les parcelles sylvicoles existantes.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – CNR prend une place sous le solaire 3 juin 2022

    La Compagnie Nationale du Rhône (CNR) a créé une filiale dédiée au développement de l’énergie solaire dans la vallée du Rhône, Solarhona. La vallée présente en effet un potentiel intéressant grâce à son ensoleillement important et les nombreux sites d’implantation possibles. Solarhona souhaite se concentrer sur les petites centrales solaires au sol sur terrains dégradés, les toitures de plus de 1 000 m2, les ombrières et les projets flottants de moins de 4 MW sur des plans d’eau. Elle entend encourager les collectivités locales, les entreprises et agriculteurs à participer à leur développement et à leur gouvernance. D’après la CNR, ce modèle industriel partenarial et redistributif est l’une de ses forces depuis 90 ans. Pour le groupe, il s’agit de multiplier par sept la puissance photovoltaïque installée, soit 1 GW d’ici 2030. Solarhona a déjà engagé la réflexion autour de 80 projets dans la vallée du Rhône et a ouvert deux antennes, à Lyon et Montpellier, et anticipe à terme la création de 600 emplois directs et indirects non délocalisables.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Expérimentation agrivoltaïque dans les Bouches-du-Rhône 3 juin 2022

    La commune de Châteauneuf-le-Rouge située dans les Bouches-du-Rhône annonce avoir retenu la société aixoise Ombrea, spécialiste des ombrières photovoltaïques pour l’agriculture, dites aussi agrivoltaïques. Sur une parcelle maraîchère de 1 000 m2 plantée de trois cépages anciens qui donneront du raisin de table, Ombrea a pour mission d’installer un système d’ombrières solaires pilotable qui protègera les cultures des aléas météorologiques (épisodes de sécheresse, fortes chaleurs, grêles, gelées de printemps), qui mettent à mal les rendements et la qualité. Le raisin sera destiné aux établissements scolaires et aux habitants de la commune. L’installation du système sera finalisée cet été pour une inauguration officielle prévue le vendredi 3 juin 2022. La plantation des pieds de vigne suivra ensuite à l’automne.

MAI 2022

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE MAI

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  • PHOTOVOLTAÏQUE FLOTTANT – Un potentiel de 4 térawatts 25 mai 2022

    DNV, entreprise spécialisée dans la gestion des risques industriels et l’assurance, estime que le potentiel du photovoltaïque flottant s’élève à 4 térawatts (TW) à l’échelle du globe. S’il ne représentait que 2 GW installés en 2020, le parc photovoltaïque flottant devrait connaître un décollage dès 2023 et se situer entre 7 et 11 GW à l’horizon 2025, selon DNV. Alors que les centrales au sol se voient confrontés à la rareté des terrains disponibles, les eaux du globe offrent en revanche de vastes surfaces au déploiement du solaire flottant. Toutefois, le manque de standardisation des produits, flotteurs en particulier, pourrait constituer un obstacle à son expansion rapide. Pour répondre à ce manque, DNV pilote deux projets industriels conjoints, avec 24 acteurs du photovoltaïque flottant, afin d’établir un standard industriel sur le design des ancrages et amarrages des centrales, ainsi qu’un standard sur le design, les tests et la qualification des flotteurs. En 2021, DNV avait déjà publié un guide de bonnes pratiques « DNV-RP-0584 Design, development and operation of floating solar photovoltaic systems » (Design, développement et exploitation des systèmes photovoltaïques flottants).

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Une giga centrale solaire urbaine à Bordeaux 25 mai 2022

    Le groupe français, JP Énergie Environnement, producteur indépendant d’énergies renouvelables a inauguré le 12 mai dernier la centrale solaire urbaine de Labarde située à Bordeaux. Cette centrale au sol, posée sur les bords de la Garonne a été construite sur l’ancienne décharge de Bordeaux Métropole, fermée depuis plus de 35 ans et classée site pour la protection de l’Environnement (ICPE) devenu impropre à toute activité. Le terrain de 60 hectares, réhabilité entre 2004 et 2009  accueille aujourd’hui une centrale solaire composée de 135 000 panneaux photovoltaïques pour une production annuelle estimée à 75 500 MWh, soit l’équivalent de la consommation électrique de près de 70 000 habitants, et permettant d’éviter le rejet de 3 000 tonnes de CO2. Débutée à l’automne 2019 et achevée fin 2021, le projet a mobilisé 100 emplois directs pour l’aménagement des pistes, la pose des fondations, l’installation des panneaux photovoltaïques et le raccordement des différents éléments électriques. Aujourd’hui, la maintenance du site est assurée par 3 techniciens basés au sein de l’agence JP Énergie Environnement de Pessac.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Projet de centrale solaire dans les Bouches-du-Rhône 20 mai 2022

    La filiale du groupe Shell, EOLFI, société spécialisée dans le développement et la production d’énergies renouvelables obtient son permis de construire pour un projet de centrale photovoltaïque au sol sur la commune de Septèmes-les-Vallons dans les Bouches-du-Rhône. Initié par la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, dans le cadre de son plan climat, ce parc solaire aura une puissance estimée de 5 MW pour une surface de huit hectares. Il sera construit sur un ancien site industriel classé ICPE (installation classée pour la protection de l’environnement) avec au préalable un traitement de la pollution résiduelle issue de la précédente activité du site (démolition, broyage de matériaux). Une mare sera creusée pour favoriser l’accueil du crapaud Calamite, identifié comme étant une espèce à préserver et d’autres mesures spécifiques ont été prises comme la pose d’un grillage à large maillage pour que la petite faune puisse traverser librement le site. La mise en service est prévue courant 2023.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – 859 zones délaissées disponibles pour de grandes centrales au sol en France 20 mai 2022

    L’Ademe vient de publier une nouvelle étude portant sur la délicate question du foncier dans le développement des grandes centrales photovoltaïque au sol. Intitulé “Identification, par département français, de zones délaissées et artificialisées propices à l’implantation de centrales photovoltaïques”, ce travail s’inscrit dans la continuité d’une première étude réalisée en novembre 2019 qui avait évalué le potentiel photovoltaïque mobilisable sur de telles zones en métropole (hors parkings et surfaces en eau). L’Ademe avait alors conclu à un potentiel théorique de 49 GWc mais ce chiffre nécessitait d’être affiné. Le nouveau travail s’est donc attaché à identifier précisément une vingtaine de sites par département sur le territoire national (y compris les DROM) qui répondaient à cette catégorie de sol délaissé pouvant accueillir des centrales photovoltaïques d’une puissance minimale de 1 MWc. En croisant des critères environnementaux aux caractéristiques topographiques des sites, une sélection drastique a été menée par le groupement des bureaux d’études Cerema/Tecsol en collaboration avec les services déconcentrés de l’État (notamment DREAL – Directions Régionales de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement ainsi que DDTM – Direction départementale des territoires et de la mer). Ainsi, d’un premier panel de 2 041 sites en friche, la sélection s’est réduite à 950 zones représentant une puissance maximale théorique de 8,6 GWc. Une dernière phase de consultation post-étude menée par la DGEC a encore réduit ce chiffre pour ne retenir au final que 859 sites. L’étude précise toutefois que rien n’est figé. Le nombre de sites recensés sera amené à évoluer soit parce que les sites auront été in fine reconnus non favorables, soit car des enjeux environnementaux nouveaux auront été identifiés. Les sites recensés et qualifiés seront publiés et régulièrement mis à jour dans l’outil “Cartofriches “.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Un parc solaire dans l’Ain 13 mai 2022

    Le 6 mai dernier, CNR (Compagnie Nationale du Rhône) a inauguré une centrale photovoltaïque au sol sur la commune de Virginie dans l’Ain (Auvergne-Rhône-Alpes). Construit sur l’ancienne plateforme de stockage de matériaux utilisés lors de la construction de l’usine hydroélectrique de Brens-Virignin en 1981, le parc est composé de 12 864 panneaux sur une surface clôturée de 4,6 hectares pour une puissance installée de 3,8  MW. Outre la végétalisation du terrain avec des graines adaptées au climat local, CNR a planté une haie au nord du parc photovoltaïque afin de favoriser la biodiversité en abritant des espèces pollinisatrices et de lutter contre l’érosion des sols. Ce projet de 2,95 millions d’euros a été financé à hauteur de 10 % par des riverains. Le site produira annuellement l’équivalent de la consommation électrique de 1 900  personnes, soit près du double de celle des habitants de la commune.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Le port de Marseille passe au solaire 13 mai 2022

    Dans le cadre de son dispositif « Escales Zéro Fumée » la Région Sud annonce l’installation de six centrales solaires en toiture sur des bâtiments du Grand port maritime de Marseille (GPMM). L’ensemble de ces centrales seront en autoconsommation pour une puissance cumulée de 9 MW. Le projet consiste à fournir en électricité les ferries et bateaux de croisières stationnés à quai afin qu’ils coupent leurs moteurs pour une meilleure qualité de l’air. Une procédure qui va permettre de soutenir le réseau électrique du port lors des fortes tensions. Ce programme estimé à 15  millions d’euros, bénéficiera d’une aide régionale de 3 millions d’euros.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Giga batteries en Martinique 6 mai 2022

    Le groupe Akuo annonce la mise en service d’un parc de stockage géant sur la commune de Ducos en Martinique. Baptisé “Madinina stockage”, le site est composé de six conteneurs contenant des batteries lithium-ion pour une capacité de stockage de 19 MWh et raccordées à la centrale photovoltaïque de la Broue. Ce système va permettre à EDF, le gestionnaire du réseau électrique martiniquais, de réguler la fréquence du réseau et d’en assurer la stabilité. La centrale permettra surtout de stocker l’énergie renouvelable pour la restituer lors des pointes de consommation. Elle offre une capacité allant jusqu’à 12 MW mobilisable durant 1 heure, soit environ 6 % de la capacité maximale (210 MW) du réseau martiniquais.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – L’Ademe publie son étude de référence sur l’agrivoltaïsme 6 mai 2022

    Après des mois d’attente, l’Ademe vient enfin de rendre publique son étude nationale sur l’agrivoltaïsme, datée de juillet 2021. L’agence définit l’agrivoltaïsme par la notion de synergie entre production agricole et production photovoltaïque sur une même parcelle. L’étude consiste en une compilation des connaissances sur ce type de système afin d’aider les parties prenantes à évaluer la pertinence des différents types de projets photovoltaïques sur des terrains agricoles. Une enquête auprès des exploitants agricoles accueillant déjà ces installations sur leurs terres a permis d’établir des fiches techniques récapitulatives pour une dizaine de systèmes. L’étude définit enfin des critères d’évaluation, constituant, selon l’Ademe, un « véritable outil d’analyse et d’identification des projets les plus vertueux ». Étant donné le nombre de paramètres à prendre en compte, chaque projet agrivoltaïque doit en effet être évalué au cas par cas, estime l’agence.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Nouvelle centrale sur toiture pour Nîmes 2 mai 2022

    Après la centrale de la Chambre d’agriculture du Gard, le producteur d’électricité renouvelable VSB énergies s’engage dans un nouveau projet de centrale solaire en toiture. La société a été récemment retenue par Nîmes (Gard) dans le cadre d’un appel d’offres afin de construire une centrale photovoltaïque et d’en assurer l’exploitation et la maintenance sur le site de Grézan. Il s’agit d’une ancienne biscuiterie, qui est devenue le centre technique municipal. Le site de Grézan a été identifié par la ville de Nîmes comme bâtiment susceptible d’être équipé de panneaux photovoltaïques afin de contribuer à sa transition énergétique. Le projet porte sur 6 600 m² de panneaux photovoltaïques en toiture et 1 268 m² en ombrières parking. Il produira à partir de mars 2024 plus de 2 000 MWh par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de près de 800 foyers. Le projet prévoit également l’installation de 10 bornes de recharge de véhicules électriques, réservées aux véhicules municipaux du site.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Voltalia renforce sa présence au Maroc 2 mai 2022

    Voltalia a annoncé le 25 avril avoir été sélectionné pour deux projets dans le cadre de l’appel d’offres photovoltaïque en 2021 par le gouvernement marocain. L’entreprise remporte ainsi un total de 117 MW, sur les 400 MW soumis à l’appel d’offres. Les deux sites de Voltalia, sont localisés dans la région de l’Oriental : Aïn Beni Mathar (69 MW) et Guercif (48 MW). Ils seront connectés au réseau électrique national et devraient couvrir les besoins de l’équivalent de 290 000 habitants. Leur construction démarrera fin 2023, et les revenus seront garantis par des contrats de long-terme avec des clients privés. D’après Sébastien Clerc, directeur général de Voltalia : « Les futures centrales photovoltaïques participeront à la décarbonation de l’énergie en évitant l’émission d’environ 200 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère [par an, ndl] ». Elles font partie des sept sites identifiés pour cet appel d’offres par le ministère de la Transition énergétique et du développement durable et par MASEN (l’agence chargée de la mise en œuvre de la stratégie nationale en matière d’énergie renouvelable). Voltalia dispose au Maroc de près de 100 MW de projets autorisés, principalement dans l’éolien et l’hydroélectricité, et de plus de 400 MW en développement, principalement solaires. En octobre dernier, le gouvernement marocain a décidé de relever ses objectifs en matière d’énergie renouvelable. L’objectif de 42 % d’énergie renouvelable dans son mix électrique, fixé pour 2020, devrait être atteint cette année et celui de 52 % en 2025, au lieu de 2030. À la fin de la décennie, la part des renouvelables devrait s’élever à 64 %.

AVRIL 2022

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE AVRIL

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – Sanofi s’offre une centrale solaire 22 avril 2022

    EDF Renouvelables, annonce le démarrage de travaux de construction d’une centrale solaire au sol sur le site de l’usine Sanofi d’Aramon, dans le Gard. D’une puissance de 4 MW, cette centrale en autoconsommation couvrira une partie de la consommation d’électricité de l’usine de production chimique et biotechnologique. EDF Renouvelables s’est engagé à construire, à exploiter puis à céder à Sanofi la centrale photovoltaïque au terme du contrat. L’usine Sanofi bénéficiera ainsi de la totalité de la production d’électricité renouvelable de la centrale solaire. Le contrat permet de plus à Sanofi de sécuriser une partie de son approvisionnement électrique à prix fixe. Ce projet bénéficie d’une subvention du Fonds Européen de Développement Régional (FEDER). La mise en service de la centrale est prévue pour début 2023.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Production de panneaux solaires dans la Sarthe 22 avril 2022

    Le spécialiste du solaire Phoenix Group annonce l’installation de sa startup, CréaWatt Fabrick’, dédiée à la production de panneaux photovoltaïques, sans préciser la capacité de production annuelle envisagée. Le site sera implanté sur la commune de Vaas, dans la Sarthe, au sein du parc d’activités Loirécopark, et produira des panneaux solaires légers (moins de trois kilos par mètre carré), destinés aux industriels. Un système de pose breveté permettra de contourner les difficultés de fixation sur des toitures de grandes surfaces. Le groupe occupera sept hectares du parc d’activités et annonce la création de 100  à 150 emplois d’ici 2024. Ce projet a vu le jour grâce à la Communauté de communes de Sud Sarthe, la Région des Pays de la Loire et son agence de développement économique, Solutions&co qui ont accompagné le groupe dans ses démarches d’implantation sur le territoire. Avec cette initiative, la Région poursuit sa transition énergétique. Entre 2017 et 2021, la part des énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse, géothermie…) dans la consommation énergétique régionale a été portée de 8 % à 21 % grâce à un investissement de 83 millions d’euros.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Évaluer son potentiel solaire 14 avril 2022

    La start-up namR, spécialisée dans la gestion de données, a mis au point un outil permettant d’évaluer le potentiel photovoltaïque en toiture. Il propose en outre des solutions pour exploiter ce potentiel le plus efficacement possible. Concrètement, namR se base sur les paramètres relatifs à l’architecture du bâtiment, son orientation, à la zone géographique d’implantation et aux données météorologiques, qui permettent notamment d’élaborer des cadastres solaires. Une étude réalisée par ses équipes a permis de dresser un état des lieux du solaire photovoltaïque et thermique en toiture. Les villes de plus de 50  000 habitants ayant les ratios les plus importants de surfaces équipées par rapport aux surfaces de toiture totales disponibles sont Hyères (0,76 %), Perpignan (0,71 %), Pessac (0,68 %), Ajaccio (0,6 %) et Fréjus (0,55 %). Toutes sont situées dans la moitié sud du pays.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Nouvelle centrale solaire en Ardèche 14 avril 2022

    Le 1er avril dernier, CNR et la société ardéchoise Rampa Énergies ont inauguré la centrale photovoltaïque « Le Pouzin 2 », située sur la commune de Le Pouzin en Ardèche. D’une puissance de 12 MW et composé de 37 000 panneaux, le parc produira 18 GWh par an, soit l’équivalent de la consommation électrique de 7 200 habitants. La centrale, installée sur une parcelle en friche, permet de valoriser un terrain à vocation industrielle située dans une zone inondable qui restait difficilement aménageable. Afin de préserver l’écosystème local, un écologue a assuré le suivi du chantier, les travaux ont été suspendus d’avril à août 2020  pour ne pas perturber le cycle naturel des espèces animales, des mares à crapauds ont été créées, la clôture qui entoure le site a été surélevée pour favoriser le déplacement de la petite faune locale, le parc a été ensemencé avec des espèces végétales locales et sera entretenu par gestion pastorale. La commune de Le Pouzin compte 2 800 habitants mais produit aujourd’hui l’équivalent de la consommation électrique de 28 000  personnes, précise CNR.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Poujoulat passe au solaire 8 avril 2022

    Le spécialiste français des conduits de cheminées et sorties de toit, Poujoulat, vient de mettre en service une centrale solaire au sol en autoconsommation sur le site de son siège social, situé à Granzay-Gript, près de Niort (Deux-Sèvres). D’une puissance de 245 kW, équipée de 744 panneaux pour une surface de 1 240  m2, l’installation couvrira 10 % des besoins des bureaux et de l’usine en électricité via un réseau commun à l’ensemble du site. Construite par l’entreprise rennaise Armorgreen, la centrale a nécessité un investissement de 236 120 € avec un retour sur investissement attendu de 10 ans. Avec ce projet, le groupe Poujoulat continue sa transition énergétique qui a commencé en 2012 avec la mise en service d’une chaufferie biomasse en 2012 permettant de couvrir plus de 80 % de ses besoins en chauffage.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Un giga démonstrateur agrivoltaïque 8 avril 2022

    Le producteur indépendant français d’énergie solaire TSE annonce le développement d’un projet agrivoltaïque de grande ampleur qui sera composé de dix sites pilotes de six hectares chacun, répartis sur toute la France. Leur puissance cumulée devrait atteindre 1 GW et leur mise en service doit s’échelonner jusqu’en 2025. Baptisé « La canopée agricole », ce démonstrateur est une ombrière équipée de panneaux solaires installés sur des trackers qui permettent l’inclinaison des panneaux en suivant l’axe du soleil d’est en ouest. Perchés à 5 mètres de hauteur au-dessus d’un terrain agricole, ils autoriseront l’utilisation d’engins agricoles (moissonneuses-batteuses, pulvérisateurs…) ainsi que le maintien de toutes les activités de grandes cultures (blé, maïs…) et d’élevage (bovins, ovins). L’inclinaison des panneaux est pilotée automatiquement et peut s’adapter à toutes les conditions climatiques : vent, grêle, gel, pluie et soleil. Cette innovation technologique a été conçue et développée au centre de recherche et développement de TSE à Bourgoin-Jallieu (Isère) par une équipe d’ingénieurs qualifiés sur les problématiques de structure, de gestion de données, d’agronomie et d’intégration paysagère. Le premier site pilote sur grandes cultures sera dévoilé en septembre prochain dans le département de la Haute-Saône.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Kits solaires à brancher 1 avril 2022

    La coopérative Solarcoop, spécialisée dans le domaine du photovoltaïque, vient de mettre sur le marché un kit solaire plug & play entièrement fabriqué en France d’une puissance de 375 W. Le panneau, d’une taille de 1,9 m par 1,1 m, comprend un support bois, un micro-onduleur garanti 25 ans, un compteur d’énergie de production et un câble souple. L’ensemble sera directement branché sur une prise électrique standard et l’énergie produite, injectée dans le réseau domestique sera consommée en priorité. Avec ce panneau à 700 euros, Enercoop estime à 80 euros l’économie annuelle sur la facture d’électricité.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – La France a besoin d’accélérer 1 avril 2022

    La dernière publication trimestrielle de l’observatoire de France Territoire Solaire, think tank du photovoltaïque, indique que 2,6 GW ont été ajoutés au parc photovoltaïque français en 2021, un record pour la filière. Le service statistique du ministère de la Transition écologique estimait pour sa part en février une puissance légèrement supérieure, de 2,8 GW. Selon France Territoire Solaire, le volume de la puissance supplémentaire raccordée lors du quatrième trimestre 2021 a été de 750  mégawatts (MW), un chiffre en hausse par rapport au volume du troisième trimestre 2021 (632 MW), déjà très dynamique. Ce résultat a surtout été permis par le spectaculaire développement du segment des grandes installations (1 MW et au-delà) qui a progressé de 527 MW au cours du dernier trimestre 2021 et de 1 869 MW sur l’ensemble de l’année. Le volume de projets en file d’attente ne cesse de croître, indique France Territoire Solaire. Plus de 10 GW de capacité se trouvent en attente de raccordement, dont l’essentiel sur le segment des grandes toitures et des centrales au sol. La France a ainsi de quoi augmenter encore la puissance photovoltaïque installée annuellement. Celle-ci devra être d’au moins 4 GW par an pour rester sur la trajectoire des objectifs de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) – Voir l’Actu de janvier -, la feuille de route de la France à l’horizon 2028.

MARS 2022

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE MARS

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – Nouvelle centrale solaire dans l’Eure 25 mars 2022

    Le groupe CVE, producteur d’énergies renouvelables et Q ENERGY (anciennement RES) ont inauguré le 10 mars dernier la deuxième tranche de la centrale de Terres Neuves située à cheval sur les communes de Saint-Étienne-sous-Bailleul et de La Chapelle-Longueville dans le département de l’Eure (Normandie). Construite sur un terrain non cultivable, d’une surface de 6,8 hectares pour une puissance de 13,3 MW, cette deuxième tranche produit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 6 400 habitants. Dans le cadre de la préservation de la biodiversité, un plan de gestion environnemental a été mis en place avec de vastes zones d’évitement pour la protection de la faune et de la flore, et l’installation d’une clôture spécifique à grande maille ouverte au sol pour le passage de la petite faune. L’entretien de la centrale sera effectué par écopâturage et un suivi de la biodiversité (faune et flore) sera réalisé par un bureau d’étude pendant toute la durée de l’exploitation.

  • SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE ET THERMIQUE – Un Plan d’urgence solaire 25 mars 2022

    Enerplan, le syndicat des professionnels du solaire photovoltaïque et thermique, demande un Plan d’urgence pour le solaire (électrique et thermique) à l’État. Il rappelle que la France a pris énormément de retard vis-à-vis de ses objectifs, inscrits dans la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Celle-ci vise une capacité installée de 20 GW photovoltaïque fin 2023, contre seulement 13 GW en service fin 2021. En 2028, cette PPE prévoit une puissance installée de 35 à 44 GW, un objectif que la trajectoire actuelle ne permet pas d’atteindre comme l’a révélé Observ’ER. Pourtant, la crise énergétique actuelle a plus que jamais montré la nécessité de transformer le système énergétique. Enerplan souhaite donc la mise en œuvre d’un Plan d’urgence solaire permettant d’augmenter la capacité annuelle installée, allant jusqu’à 10 GW pour l’année 2025, près de 4 fois celle mise en service en 2021. Ce plan permettrait de disposer, dès 2025, d’une capacité cumulée de 37 GW, le photovoltaïque pouvant ainsi couvrir 10 % de la production d’électricité de la France, contre 3,1 % en 2021. Pour cela, le plan doit porter sur tous les aspects de la filière : production, réindustrialisation, raccordement, stockage, formation, etc. Ce plan doit en effet permettre de développer « une véritable industrie nationale de fabrication de panneaux solaires pour assurer une indépendance [énergétique] complète ». Pour le solaire thermique, la PPE vise une capacité de production de 1,5 TWh en 2023 et de 1,8 à 2,5 TWh en 2028. Là aussi, Enerplan rehausse l’ambition afin d’atteindre dès 2025, une capacité de production de 3 TWh. Pour cela, le syndicat demande d’augmenter rapidement les capacités annuelles installées, pour atteindre 1,5 GW pour l’année 2025, soit 25 fois plus qu’actuellement. Il propose une série de mesures sur tous les segments (résidentiel, grandes toitures, industrie, etc.) pour y parvenir.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Le solaire PV en France : réalité, potentiel et défis 17 mars 2022

    Le CNRS a mis en ligne le site solairepv.fr avec le soutien du Centre de Nanosciences et de Nanotechnologies (C2N), de l’Institut Photovoltaïque d’Ile-de-France (IPVF) et de la Fédération de Recherche Photovoltaïque (FedPV). Il s’agit d’une plate-forme d’information sous la forme de questions-réponses préparées par des chercheurs à l’issue d’ateliers menés par des équipes du C2N et de l’Unité Mixte de recherche de l’IPVF débutés en novembre 2021. Au total, ce sont 27 questions auxquelles répondent les chercheurs pour revenir sur l’actualité du photovoltaïque en France, son potentiel de développement, ainsi que son impact sur la société et l’environnement. Les chercheurs démêlent également un certain nombre d’idées reçues communément relayées par certains médias ou personnalités politiques. Un site très utile en ces temps d’infox répandue.

  • AGRIVOLTAÏSME – Inauguration du site de la SEFRA 17 mars 2022

    Le 10 mars, la société Sun’Agri a inauguré sa nouvelle installation agrivoltaïque sur la Station expérimentale Fruits Rhône-Alpes (SEFRA), en partenariat avec la Chambre d’Agriculture de la Drôme, qui se situe sur la commune d’Étoile-sur-Rhône près de Valence. L’idée est partie de la volonté d’étudier l’intérêt de panneaux photovoltaïques orientables pour contrer les aléas liés au changement climatique sur les vergers d’abricotiers, de pêchers et de cerisiers. En effet, il est possible de faire pivoter les panneaux pour protéger les arbres de la chaleur, mais aussi du gel qui survient de plus en plus tard, malheureusement souvent après l’éclosion des premiers bourgeons. Concrètement l’installation de 2,15 millions d’euros consiste en plus de 4 hectares recouverts de panneaux, pour une puissance de 1,9 MWc. Le parc va vendre sa production aux entreprises et collectivités du territoire via un contrat avec le fournisseur Volterres.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Projet de gigafactory de modules en France 10 mars 2022

    Le développement de l’industrie photovoltaïque en France compte un nouveau projet, porté par la start-up Carbon. Carbon ambitionne la mise en service d’un site de production industriel intégré d’une capacité de 5 gigawatts (GW) de modules photovoltaïques d’ici à 2025, qui progressera jusqu’à 15 GW en 2030. Le site doit couvrir l’essentiel de la chaîne de production, allant de la fabrication des lingots de silicium jusqu’à celles des modules. Sur le plan technique, le projet se base sur de deux technologies photovoltaïques maîtrisées (TopCon et IBC), qu’elle souhaite faire progresser en investissant largement en R&D. L’investissement nécessaire pour l’opération est évalué à un milliard d’euros et une première levée de fonds est envisagée d’ici la fin de l’année 2022. Une fois réalisé, le site (dont l’implantation géographique reste encore à déterminer) permettrait la création de 2 000 emplois directs et 4 000  indirects, selon Carbon. À l’initiative de l’idée, Pascal Richard, cofondateur de SMA France (fabricants d’onduleurs) et Pierre-Emmanuel Martin, président de Terre & Lac, exploitant de centrales solaires, et de My Energy Manager, positionnée sur le conseil en création de communautés énergétiques.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Nouveau PPA pour Fnac Darty 10 mars 2022

    Le groupe Fnac Darty et le producteur d’énergie renouvelable Valeco annoncent la signature d’un power purchase agreement (PPA), un contrat de fourniture d’électricité de gré à gré portant sur la production d’une future centrale solaire de 20 MW qui sera construite à Argent-sur-Sauldre en région Centre-Val de Loire. Ce parc solaire, prévu pour entrer en service en 2023, couvrira 16 % de la consommation énergétique annuelle des sites de Fnac Darty en France. D’une superficie de 20 hectares, la centrale sera déployée sur un ancien terrain agricole avec la mise en place d’une activité d’apiculture autour de l’abeille noire de Sologne ainsi qu’un pâturage ovin. Des haies seront créées, les haies existantes renforcées afin de participer à l’insertion paysagère du projet. Des essences locales et attractives pour l’avifaune et les pollinisateurs seront sélectionnées (érable champêtre, cornouiller sanguin, troène…). Ce nouveau PPA vient compléter le premier, d’origine éolienne, signé en janvier 2021 avec Valeco. Selon Fnac Darty, ces deux contrats cumulés représenteront ainsi un tiers de la consommation annuelle du groupe.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Des ombrières solaires dans les gares SNCF 3 mars 2022

    SNCF Gares & Connexions, filiale de SNCF Réseau, chargée de la gestion des gares voyageurs, lance un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) qui vise à installer, d’ici à 2030, 1,1  million de m2 de panneaux solaires sur le patrimoine des gares françaises. Dans un premier temps, la SNCF cherche un prestataire pour la conception, la réalisation, l’exploitation et la maintenance d’ombrières photovoltaïques pour les parkings de ses 156 gares, soit un gisement de 190 000 m2. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une convention d’occupation temporaire (COT) du patrimoine foncier. L’électricité produite sera vendue par le futur partenaire au réseau public de distribution d’électricité et participera au verdissement du mix énergétique national.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Agrivoltaïsme sur élevage ovin 3 mars 2022

    Le groupe Valeco met à la disposition du lycée agricole de Charolles (Saône-et-Loire) une installation pilote agrivoltaïque pour des mesures d’impact sur un élevage ovin. Réalisé en partenariat avec le Pôle ovin de Charolles, l’EPLEFPA de Fontaines-Sud Bourgogne (lycée d’enseignement général et technologique public) et la Chambre d’agriculture de Saône et Loire, ce projet expérimental sera déployé sur une prairie exploitée par le lycée agricole de Charolles. L’objectif est de comparer la ressource fourragère et le comportement des ovins allaitant selon différentes modalités. La prairie sera composée de trois zones : une première, où les rangées de panneaux solaires sont espacées de 2,5 mètres, une deuxième où l’espacement est de 4 mètres et une zone témoin dépourvue de panneaux. La récolte des données sera réalisée simultanément sur les trois zones avec un suivi effectué sur une période d’au moins 3 ans, de janvier 2022 à décembre 2024.

FéVRIER 2022

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE FéVRIER

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – Toit solaire sans subvention à Quimper 24 février 2022

    Le 5 mars prochain, Enercoop inaugurera la centrale solaire située sur l’un des toits de la zone commerciale de Gourvily située à Quimper, dans le Finistère. Avec 475 m2 de modules photovoltaïques, pour une puissance de 90 kW, cette nouvelle centrale a été réalisée avec « 0 € de soutien public ». Une première pour Enercoop Bretagne. Elle est directement exploitée par Enercoop Bretagne et hébergée par le promoteur quimpérois CGPA immobilier. Le magasin “NOUS anti-gaspi”, situé sous les panneaux solaires et qui propose des produits écartés des circuits de distribution traditionnels à prix réduit sera alimenté en électricité par la nouvelle installation solaire.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Agrivoltaïsme sur vigne près de Bordeaux 24 février 2022

    EDF Renouvelables en partenariat avec Ampex (ArcelorMittal Exosun), l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), l’Université de Bordeaux, la Chambre d’Agriculture de la Gironde et la Fédération Régionale des CUMA (Coopérative d’Utilisation en commun de Matériel Agricole), annonce un projet de démonstrateur agrivoltaïque sur terrain agricole en Nouvelle-Aquitaine. Baptisée “Vitasolar”, cette solution agrivoltaïque consistera en une structure surélevée recouvrant une parcelle de vignes de merlot de 2 000 m2 sur le site de la Grande Ferrade d’Inrae-Nouvelle-Aquitaine-Bordeaux en Gironde. Dotée de panneaux photovoltaïques bifaces orientables, la structure solaire sera conçue par Ampex et EDF apportera ses compétences en matière de photovoltaïque, de modélisation et d’ingénierie. Pendant 5 ans, EDF et ses partenaires analyseront la compatibilité de la structure photovoltaïque avec la vigne, en étudiant les bénéfices d’une structure qui abriterait la vigne en cas d’intempéries ou lors d’épisodes de sécheresse, la santé de la plante (croissance, besoin en eau, maladies), dans le respect des pratiques agricoles et de la biodiversité. Ce projet est soutenu financièrement par la Région Nouvelle-Aquitaine, l’Ademe et l’Union européenne.

  • Alléger la fiscalité sur l’autoconsommation collective – PHOTOVOLTAÏQUE 18 février 2022

    La Plateforme Verte, le syndicat Enerplan, l’Union sociale pour l’habitat (USH) et l’association Sol Solidaire se sont exprimés dans le journal La Tribune pour défendre l’idée d’un allègement de la fiscalité pour l’autoconsommation collective solaire. Depuis 2015 l’autoconsommation individuelle est exonérée de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE), ce qui a contribué à fortement développer ces installations (125 000 aujourd’hui contre 3 000 en 2015). L’autoconsommation collective, elle, n’en bénéficie pas et plafonne aujourd’hui à une centaine d’opérations seulement. À l’image de la suspension de la TICFE jusqu’à janvier 2023 dans le contexte actuel d’explosion des prix de l’électricité, ces quatre acteurs proposent de jouer sur la fiscalité pour accélérer le développement de l’autoconsommation collective. D’après eux, la France en a besoin pour enfin rattraper son retard sur ses objectifs. Ils appellent les candidats à l’élection présidentielle à se saisir de l’outil fiscal pour la politique énergétique.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Solaire flottant sans subvention en Allemagne 18 février 2022

    L’Allemand BayWa r.e., annonce le démarrage des travaux de construction d’une centrale photovoltaïque flottante non subventionnée pour le compte de Quarzwerke GmbH, une entreprise familiale spécialisée dans l’extraction, le traitement et le raffinage des minéraux industriels, sur leur site de Haltern am See (Rhénanie-du-Nord-Westphalie). Posée sur le plan d’eau Silbersee III, à proximité de l’usine du groupe, cette centrale d’une puissance de 3 MW, équipée de 5 800 modules produira environ 3 GWh d’électricité par an et permettra d’économiser près de 1 100 tonnes de CO2 par an. 75 % de l’électricité produite sera autoconsommée par les activités de Quarzwerke GmbH, en vue de limiter son empreinte carbone et de répondre à la hausse des prix de l’énergie. Le surplus d’électricité sera injecté dans le réseau public. Selon BayWa r.e., ce projet est le seul de ce type réalisé hors du dispositif allemand de soutien aux énergies renouvelables.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Cellules solaires en silicium recyclé 10 février 2022

    Les chercheurs du Fraunhofer Center for Silicon Photovoltaics (CSP) et du Fraunhofer Institute for Solar Energy Systems (ISE), en partenariat avec l’entreprise allemande de recyclage de modules photovoltaïques Reiling GmbH & Co. KG, annoncent avoir mis au point un procédé permettant le recyclage du silicium des modules mis au rebut afin de produire de nouvelles cellules solaires PERC. La cristallisation des lingots de silicium a été réalisée à 100 % avec du silicium venant du recyclage. Les cellules PERC obtenues affichent un rendement de 19,7 %. « C’est moins que les rendements des cellules PERC premium actuelles, qui ont un rendement d’environ 22,2 %, commente Peter Dold, directeur de projet du Fraunhofer CSP, mais cela est supérieur à celui des cellules des vieux modules en fin de vie ». En Allemagne, environ dix mille tonnes de silicium issues de modules photovoltaïques sont mises au rebut chaque année, un chiffre qui passera à plusieurs centaines de milliers de tonnes d’ici à 2029. Actuellement, seuls l’aluminium, le verre et le cuivre des panneaux en fin de vie sont retraités. Sachant qu’en 2021, la quantité totale installée de modules photovoltaïques en Allemagne était d’environ cinq millions de tonnes pour une teneur en silicium de 150 000 tonnes, ce nouveau procédé est une découverte fondamentale sur le marché du recyclage des panneaux solaires.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Monde : 228 GW de solaire en 2022 10 février 2022

    Bloomberg New Energy Finance a publié ses 10 prédictions pour l’année 2022 le 26 janvier dernier. D’après son analyse, 2022 devrait être la première année à dépasser les 200 GW d’installation au niveau mondial, 228 GW très exactement, contre 183 GW en 2021 (estimation). L’Asie devrait toujours en représenter la majorité. Le dynamisme dans les secteurs résidentiels et les toitures des entreprises permettra à la Chine de battre un nouveau record d’au moins 81 GW en 2022. En Europe de nombreux contrats de gré à gré (power purchase agreement ou PPA) photovoltaïques devraient être signés notamment en Espagne, en Allemagne, en Pologne et au Danemark. Ainsi sur la période 2022-2025, Bloomberg a identifié près de 13,1 GW de PPA devant entrer en service en Europe. 2022 devrait également être l’année où le prix des modules diminuera de près de 15 %, grâce à une forte chute des prix du silicium.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Une stratégie industrielle pour l’Europe 3 février 2022

    Par le biais de l’association professionnelle européenne Solar Power Europe, huit grands énergéticiens européens ont adressé une lettre à la Commission européenne l’appelant à établir une stratégie pour la chaîne de valeur du photovoltaïque. D’après eux, le photovoltaïque sera au cœur de la stratégie de décarbonation européenne, et également de l’emploi de demain de façon directe, ou indirecte via l’industrie des batteries ou de l’hydrogène. Cependant, ils regrettent un manque de visibilité sur la stratégie européenne en termes de ré-industrialisation locale sur différents secteurs de la chaîne de valeur photovoltaïque. Bien que le volume des installations annuelles ne cesse de battre des records, l’Europe est toujours largement dépendante de fournisseurs extra-européens, au premier rang desquels la Chine. L’impact environnemental de tels canaux de fourniture pose aujourd’hui une vraie question, sans compter les coûts du transport maritime qui ont explosé, et les pénuries de modules à l’export à court terme en Chine. La relance de l’industrie européenne permettrait de diversifier les voies d’approvisionnement de modules, et ainsi d’améliorer la compétitivité parmi les fabricants, tout en stimulant l’innovation, en améliorant l’impact environnemental de la chaîne de valeur (voir article « Le bilan carbone des modules solaires » du Journal du Photovoltaïque n° 40) et en se protégeant de futures crises mondiales.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Plateformes logistiques solaires 3 février 2022

    Le promoteur et investisseur français, Panhard, spécialiste en développement de plateformes logistiques, annonce que les travaux de construction d’une plateforme de 93 000 m2, ont débuté fin 2021, sur la commune de Nanteuil-le-Haudouin dans l’Oise. Ce nouveau bâtiment logistique accueillera une centrale solaire composée de 32 000 panneaux en toiture pour une puissance estimée de 6 MW, soit l’équivalent des besoins de consommation électrique annuelle de 1 400 foyers. Le promoteur se diversifie et devient producteur d’électricité verte. Celle-ci sera vendue à un agrégateur dans le cadre de tarifs d’achat fixés pour une durée de 20 ans, via les appels d’offres de la Commission de régulation d’énergie (CRE). La mise en service du site est prévue pour décembre 2022. Panhard, qui avait déjà aménagé une centrale solaire pour Sisley sur son site de Saint-Ouen-l’Aumône en 2010, souhaite systématiser l’installation de centrales photovoltaïques sur l’ensemble de ses nouveaux projets.

JANVIER 2022

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE JANVIER

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – Le centre hospitalier de Pontivy passe au solaire 28 janvier 2022

    Le Centre hospitalier du Centre-Bretagne (CHCB), situé à Kério en Noyal-Pontivy (Morbihan), a inauguré mardi 18  janvier une centrale photovoltaïque de 850 kWc installée sur des ombrières. L’installation compte 4 500 m2 de panneaux photovoltaïques et délivrera une production de 910 000 kWh par an, soit 15 % de la consommation électrique du centre hospitalier. L’intégralité de la production sera autoconsommée. La centrale, en cours d’achèvement, doit entrer en service en mars prochain. L’un des points intéressants du projet tient à son montage financier. Le coût de l’opération (1,2 M€) ne pouvant être porté par le CHCB, c’est le syndicat d’énergie Morbihan Energies qui porte le gros de l’investissement, complété par des subventions publiques et européennes. De leur côté, la société d’économie mixte SEM 56 et Pontivy Communauté se sont rapprochées pour créer une SAS spécifique dédiée à l’exploitation de la centrale et c’est elle qui vendra l’électricité au centre hospitalier. À terme, l’objectif est d’aller plus en avant dans la démarche de transition énergétique puisqu’une dizaine de bornes de recharge sont prévues dans une politique d’incitation des salariés à l’usage des véhicules électriques.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Démonstrateur agrivoltaïque vertical 28 janvier 2022

    Engie Green et l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) annoncent la construction d’un démonstrateur agrivoltaïque sur la commune de Laqueuille dans le Puy-de-Dôme. Baptisé « Camelia », ce projet pilote sera déployé sur un terrain pâturé de 0,9 hectares, une parcelle appartenant à l’Inrae au sein de l’Unité Expérimentale «  Herbipôle » qui rassemble l’ensemble des installations expérimentales Inrae de ruminants en Auvergne-Rhône-Alpes. Le site, composé de panneaux solaires bifaciaux, sera installé en haies, avec une empreinte au sol limitée et un système d’ancrage simple afin de s’adapter à l’activité agricole. Les recherches de l’Inrae porteront sur les effets agronomiques de l’installation, l’étude du comportement des bovins, la compatibilité des structures verticales avec l’utilisation d’engins agricoles, l’évaluation des effets sur la biodiversité et la modélisation de la production énergétique de ce type de technologie solaire. La construction de l’installation, d’une puissance de 100 kW, débutera à la sortie de l’hiver et la mise en service et l’injection des premiers kWh sur le réseau est prévue au printemps 2022. Le budget global de l’investissement porté par Engie s’élève à près d’un million d’euros.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Financement participatif dans le Puy-de-Dôme 21 janvier 2022

    Filiale de Valtom, collectivité publique en charge de la valorisation et du traitement des déchets ménagers du Puy-de-Dôme et du nord de la Haute-Loire, Valtom Énergie Solaire cherche à réaliser le projet « Soleil Puydômois » composé de quatre centrales photovoltaïques au sol sur d’anciens sites de stockage de déchets non dangereux (SDND) de son territoire. En plus de la centrale de la commune de Miremont déjà réalisée, l’opération vise à installer trois autres centrales sur les communes de Culhat, Clermont-Ferrand (site de Puy-Long) et Ambert. Au total, les champs de modules s’étendront sur une surface de 16 ha pour une puissance de 20,27  MW et une production annuelle attendue d’environ 24 GWh, soit la consommation électrique annuelle de 9 200 habitants (hors chauffage). Un financement participatif est lancé sur la plateforme Lumo pour ce projet, afin d’encourager les habitants à devenir des acteurs de leur territoire et à participer activement à la transition écologique. Ce financement permettra également aux habitants et aux collectivités de bénéficier directement de la valeur générée par les parcs solaires. La somme ouverte au financement est de 200 000 euros, à un taux d’intérêt brut de 4 %. À la date du 20 janvier, 40 % de la somme avaient été collectés auprès de 54 investisseurs. La clôture de l’ouverture au capital est fixée au 2 juillet prochain.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Enercitif réalise sa dixième centrale solaire à Paris 21 janvier 2022

    Le 12 janvier dernier, la coopérative citoyenne Enercitif a mis en service la deuxième centrale solaire de l’hôtel d’entreprises le Cargo, dans le 19e  arrondissement de Paris. La nouvelle unité solaire dispose d’une capacité de 69 kW provenant d’un ensemble de panneaux de 400 mètres carrés et délivrera une production annuelle de l’ordre de 65 MWh. Cette puissance vient compléter une première unité déjà existante de 37 kW. Le bâtiment le Cargo est désormais équipé de 600 m2 de panneaux solaires installés en toiture lui permettant d’alimenter en électricité renouvelable la centaine d’entreprises et startups qu’il héberge à hauteur de 18 % de leur consommation. Le projet a été réalisé en tiers-investissement entre la Ville de Paris, le bailleur social RIVP (Régie Immobilière de la Ville de Paris) et la coopérative citoyenne Enercitif. Le montage est original car la RIVP met à disposition sa toiture, Enercitif investit dans la centrale avec le soutien de la Ville, puis la met au service de la RIVP pour 25 ans. En un an, Enercitif a mis en service neuf centrales solaires. Six autres, incluant celle du Cargo, devraient être raccordées d’ici le printemps prochain, portant à quinze le nombre de centrales issues de la coopérative pour une puissance cumulée de 750 kW et une production annuelle d’environ 700  MWh, soit la consommation d’environ 250 foyers. Des projets rendus possibles grâce au travail des bénévoles de la coopérative, assurant le développement et la maîtrise d’ouvrage, en articulation étroite avec les services de la Ville.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Le Sénat veut libérer l’agrivoltaïsme 14 janvier 2022

    Le 4 janvier dernier, le Sénat a adopté une résolution qui « invite le Gouvernement à lever les freins législatifs et réglementaires au développement de l’agrivoltaïsme et à donner un nouvel essor à cette filière ; (et) souhaite inscrire une définition de l’agrivoltaïsme au sein du code de l’énergie et en tirer les conséquences législatives ». L’agrivoltaïsme consiste à associer sur une même parcelle production agricole et production d’électricité photovoltaïque. Lors de son audition par la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat le 5 janvier dernier, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique a déclaré : « il s’agit vraiment d’une technologie vertueuse qui contribue à la fois au développement des énergies renouvelables et à l’adaptation de l’agriculture au changement climatique. On a plein de méthodes aujourd’hui sur l’agrivoltaïsme, ça ne s’est pas encore complètement développé à 100 %, le ministère de la Transition écologique soutient des projets à travers des appels d’offres spécifiques et on a déjà quatre périodes d’appels d’offres qui ont eu lieu depuis 2017, il y en a eu une dernière en novembre. Il faut bien distinguer l’agrivoltaïsme des installations photovoltaïques au sol, qui sont installées sur terrains agricoles. »

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Le photovoltaïque entre au Collège de France 14 janvier 2022

    Chercheur émérite au CNRS, ancien directeur scientifique de l’Institut photovoltaïque d’Île-de-France et membre du collège des personnalités qualifiées d’Observ’ER jusqu’à l’an passé, Daniel Lincot donnera le 20 janvier sa leçon inaugurale à la chaire Liliane Bettencourt du Collège de France. Il y dressera un panorama de l’énergie photovoltaïque, allant des aspects historiques aux enjeux actuels de la transition énergétique. Le cycle commencera par la thématique « Energie solaire photovoltaïque et transition énergétique » et se déclinera au fil de l’hiver au travers d’une quinzaine de cours et de séminaires qui se succèderont jusqu’au 20 avril prochain. Plusieurs éminents chercheurs ou ingénieurs interviendront sur des sujets éclectiques allant de l’histoire du photovoltaïque, jusqu’aux dernières technologies des pérovskites ou de l’organique, en passant par des analyses prospectives. Ce cycle se conclura par un colloque toujours sous l’égide de Daniel Lincot consacré au thème : « Energie solaire et société ». Le cycle dans son ensemble sera orienté sur une réflexion quant à la place de l’énergie solaire dans nos sociétés à venir, en associant les aspects scientifiques, technologiques et économiques aux aspects sociétaux, environnementaux et culturels.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Marché européen du photovoltaïque : un record historique 7 janvier 2022

    Le nouveau rapport de marché de l’association professionnelle européenne du photovoltaïque, Solar Power Europe, a été publié le 17 décembre dernier. Il relève un record absolu de nouvelles installations pour le photovoltaïque en Europe en 2021. Ce sont 25,9 GW de nouvelles capacités connectées au réseau sur l’année, soit 34 % de croissance par rapport aux 19,3 GW de 2020, dépassant le record de 2011 (21,4 GW). Les prévisions du rapport pour la prochaine période sont tout aussi exceptionnelles. En effet, le scénario de référence de Solar Power Europe prédit un marché de 30 GW dès 2022, avant d’atteindre 50 GW en 2025. La capacité photovoltaïque totale cumulée devrait ainsi atteindre 327,6 GW d’ici 2025, et jusqu’à 672 GW d’ici 2030. Autrement dit, la capacité cumulée actuelle (164,9 GW) doublera d’ici 4 ans. Le groupe des pays ayant installé plus d’1 GW sur l’année s’élève à présent à sept, grâce à l’arrivée de la Grèce et au retour du Danemark dans la liste, et devrait compter douze pays d’ici 2025. L’Allemagne reste en haut du classement avec 5,3 GW installés en 2021. Toutefois, les Pays-Bas la dépassent en termes de puissance installée par habitant (765 W par habitant contre 715 W par habitant pour l’Allemagne). Dans ce dernier classement, la France est absente du Top 10 européen. Cette édition du rapport est également la première à présenter une carte de la fabrication des panneaux solaires dans l’Union Européenne, afin de suivre la réindustrialisation du secteur. « Nous avons besoin de ré-établir 20 GW de capacités de production photovoltaïque d’ici 2025 en Europe, afin d’assurer la stabilité de la chaîne d’approvisionnement, tout en créant de la valeur ajoutée et de nouveaux emplois hautement qualifiés dans le cadre de l’European Green Deal », conclut l’association.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Solaire et stockage en Nouvelle-Calédonie 7 janvier 2022

    Dans le cadre d’un contrat de vente de gré à gré (power purchase agreement ou PPA), TotalEnergies va développer un ensemble de parcs photovoltaïques avec stockage en Nouvelle-Calédonie pour fournir de l’électricité renouvelable au consortium Prony Resources New Caledonia. Ce dernier exploite des mines de nickel et de cobalt, notamment destinés à la fabrication de batteries pour véhicules électriques, qu’il valorise dans son usine hydrométallurgique. D’une durée de 25 ans, ce contrat vise une mise en service de la première centrale photovoltaïque de 30 MW en 2023 sur le terrain appartenant à l’usine de Grand Sud, dans le sud de l’île. D’ici 2025, une capacité de 160 MW photovoltaïques sera installée sur ce site, assortie d’une capacité de stockage de 340 MWh, de quoi couvrir près de deux tiers des besoins en électricité du groupe, soit une économie de 230 000 tonnes de CO2 par an. En Nouvelle-Calédonie le mix électrique est encore largement dominé par le charbon (41 %) et le fioul lourd (39 %).

DéCEMBRE 2021

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE DéCEMBRE

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – La CNR fait le mur 17 décembre 2021

    Les panneaux photovoltaïques verticaux et bifaciaux sont de plus en plus tendance. La Compagnie nationale du Rhône (CNR) s’apprête à mettre en service un démonstrateur de modules verticaux sur la digue de Sablons (Isère). Ce dernier est déployé sur 350 m le long du canal d’amenée de l’aménagement de CNR  à Péage-de-Roussillon avec une puissance installée de 104 kWc. D’une hauteur de 3 mètres, ces panneaux, plus résistants et plus étanches que ceux d’un parc au sol classique, permettent également de produire de l’électricité sur une plage horaire plus large. Le but de cette opération est d’en étudier la faisabilité technico-économique et l’optimisation de l’architecture, notamment au niveau du câblage. D’un point de vue sociétal, le démonstrateur de Sablons sera accessible aux usagers de la digue du Rhône. Le parc ne sera en effet pas clôturé et les panneaux pourront être approchés de près. Cette expérience préfigure l’intégration plus massive du solaire photovoltaïque sur d’autres types d’usages et de supports : voiture, garde-corps, façade de bâtiments, etc. À terme, la CNR ambitionne d’équiper de ce type de technologie tout ou partie des 400 km de digues qu’elle exploite. Cette expérimentation ne va pas se limiter à la seule opération de Sablons puisque deux autres démonstrateurs sont à venir. Tout d’abord une ombrière de 1,5 kilomètre de long, installée sur un tronçon de l’itinéraire cyclable ViaRhôna qui longe le Rhône et dont le chantier sera lancé en 2023. Le troisième démonstrateur doit voir le jour en 2025, et devrait constituer le premier parc photovoltaïque sur un grand linéaire. Il sera long de 10 à 20 km.

  • PHOTOVOLTAÏQUE FLOTTANT – Une centrale flotte dans les Bouches-du-Rhône 17 décembre 2021

    Le groupe canadien Boralex, annonce la mise en service de sa centrale solaire flottante située à Peyrolles-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône pour une puissance de 12 MW. Posée sur le site d’une ancienne gravière en eau désaffectée, cette centrale de 12 hectares est constituée de 43 000 panneaux photovoltaïques a été installée par ancrage sur le fond du plan d’eau et à distance des berges afin de les préserver. Dans le cadre de ce projet, Boralex, a signé un partenariat avec l’Institut National de l’Énergie Solaire (INES), qui aura en charge le suivi et l’optimisation des performances du site pour une durée de trois ans. Avec ce site, Boralex inaugure sa première centrale solaire flottante.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Une nouvelle centrale solaire à Dijon 9 décembre 2021

    Le 25 novembre dernier, Dijon Métropole et EDF Renouvelables, ont inauguré la centrale photovoltaïque de Dijon-Valmy située dans le département Côte-d’Or, en Région Bourgogne-Franche-Comté. D’une puissance de 15 MW, la centrale, déployée sur une surface de 16 hectares compte 43 000 panneaux solaires et répondra à l’équivalent de la consommation en électricité de 8 000 habitants de la métropole dijonnaise. Le projet a été construit sur un ancien site d’enfouissement de déchets où étaient stockés des gravats et des résidus de chantier de construction depuis 1978. Le site a été réhabilité par les services de la ville en 2020 avant les travaux de construction réalisés par EDF Renouvelables. Avec la mise en place d’une plateforme de financement participatif par la Métropole, 200 000 euros ont pu être récoltés pour le financement du projet.

  • PHOTOVOLTAÏQUES – Premier PPA en additionnalité pour Boralex 9 décembre 2021

    Les contrats d’approvisionnement entre consommateurs et producteurs deviennent de plus en plus fréquents dans le panorama énergétique des grands sites de production renouvelable. L’un des derniers en date concerne Boralex et le groupe de distribution allemand Metro qui se sont accordés autour d’un contrat d’une durée de 20 ans. Cependant, dans ce cas précis, le PPA (pour Power purchase agreement) est d’un type particulier car il sera dit en « additionnalité », c’est-à-dire qu’il va porter sur un site de production à venir et pas encore en activité. Sa signature permet donc de sécuriser le financement nécessaire à la construction et la mise en service d’un nouvel actif. Il s’agit en l’occurrence de la centrale de la Grange du Causse, qui sera située sur la commune de Pézènesles-Mines à 60 km de Montpellier, en Occitanie. La puissance installée sera de 15,9 MWc pour une production d’environ 23  GWh/an. Le début de l’exploitation de la centrale, et donc de la fourniture d’énergie à Métro, est prévue pour courant 2024. Ce PPA en  « additionnalité » est le premier du genre signé par Boralex qui exploite actuellement plus de 200 GWh/an via des PPA classiques (sur des sites déjà existants), en éolien comme en solaire, pour des durées allant de 3 à 20 ans.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Ombrières à poser 2 décembre 2021

    L’installateur et développeur de solutions photovoltaïques, Mécojit, située en Occitanie, vient d’annoncer la mise sur le marché d’un nouveau système d’ombrières photovoltaïques préfabriquées, baptisé Mecopark. Ce concept propose des ombrières auto-lestées ayant pour supports des pieds en béton posés sans fondation à installer sur tout type de parkings, neufs ou existants. Seules des tranchées sont nécessaires au câblage. Les pieds de la structure peuvent être de couleur pour un meilleur repérage dans le cadre d’un parking de grande surface et leur forme en « O » offrent la possibilité d’y insérer un affichage publicitaire. Il est aussi possible de fixer sur la structure des bornes de recharge pour véhicules électriques. Une première réalisation de 132  kW a été construite sur le parking de l’Intermarché de Martel, dans le Lot.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – 55 MW de plus pour TotalEnergies 2 décembre 2021

    Le 29 novembre dernier, TotalEnergies a mis en service sa plus grande centrale solaire en France. Située au nord-est de Gien, dans le département du Loiret, pour une puissance de 55 MW, cette nouvelle centrale au sol construite sur un terrain de 75 hectares est composée de 126 000 panneaux et produira 64 GWh par an, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 38 000 personnes. Afin de protéger la biodiversité du site, TotalEnergies a mis en place des abris pour chauve-souris ainsi qu’une mare pour favoriser la reproduction des amphibiens. Une campagne de financement participatif a été menée auprès des habitants du Loiret et des départements limitrophes pour une meilleure implication des riverains. TotalEnergies a remporté mi-novembre 51 MW de projets solaires lors de la 10e période d’appel d’offres (CRE4) de la Commission de Régulation de l’Énergie. Les 8  projets lauréats seront mis en service d’ici fin 2023.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Déjà plus de 2 GW raccordés en 2021 2 décembre 2021

    C’est un record historique. Le service des données et études statistiques (SDES) du ministère de la Transition écologique a publié le tableau de bord solaire photovoltaïque du troisième trimestre 2021. Depuis le début d’année, les nouvelles installations représentent 2 034  MW (contre 761 MW sur la même période en 2020), un chiffre encore jamais atteint en France. Au 30 septembre, le parc raccordé s’établissait ainsi à 13 231 MW, dont 12 786 MW en métropole. La majorité de l’augmentation de puissance vient des installations de plus de 250 kW. La première région en termes de puissance installée reste la Nouvelle-Aquitaine, qui représente presque un quart des nouvelles installations de 2021 (448 MW). Actuellement 10 581 MW supplémentaires sont sur liste d’attente, dont 3 012 MW ayant signé une convention de raccordement. Sur les trois premiers trimestre 2021, le parc a produit 12,5 TWh (contre 11,4 TWh sur la même période en 2020), dont 0,4 TWh autoconsommés. D’après le SDES, la production photovoltaïque a représenté 3,7 % de la consommation d’électricité en France, en hausse de 3,5 % par rapport à 2020. Compte tenu de l’objectif de la France d’atteindre 20,1 GW en 2023, cela signifie plus de 3 GW installés par an sur les deux prochaines années. Surtout, pour être sur les trajectoires des scénarios énergétiques 2050 présentés par RTE à la mi-octobre, il faudrait de 5 à 7 GW de photovoltaïque installés par an.

NOVEMBRE 2021

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE NOVEMBRE

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – Autoconsommation collective autour de l’école 25 novembre 2021

    Le 10 novembre a eu lieu l’inauguration de SerenyCalas, projet d’autoconsommation collective sur la commune de Cabriès (Bouches-du-Rhône). Concrètement, il consiste en l’équipement de 1 200  m2 panneaux solaires photovoltaïques sur les toitures du groupe scolaire du Petit Lac afin de produire 282 MWh d’électricité par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 70 foyers. Il s’agit de la première centrale d’un large projet d’autoconsommation collective développé par l’entreprise SerenySun, en partenariat avec la commune de Cabrès, et les soutiens de la Région Provence Alpes Côte d’Azur et de l’association Énergie Partagée. À l’horizon 2022, une salle polyvalente privée et des équipements sportifs municipaux verront également leurs toitures mises à profit pour atteindre les 4 000 m2 de panneaux photovoltaïques prévus, faisant de SerenyCalas le plus grand projet d’autoconsommation collective en France. Le financement citoyen, par le biais d’Énergie Partagée, représentera 85 000 € sur les 1,2 million d’euros d’investissement total.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Centrale solaire sur friche industrielle 25 novembre 2021

    CVE et RES ont inauguré le 5 novembre dernier, la centrale solaire de Laudun-l’Ardoise située dans le département du Gard pour une puissance de 12 MW et construite sur le site de l’ancienne usine Arcelor-Mittal (aciérie fermée en 2004 et démantelée en 2011). Déployée sur 14  hectares, la centrale, équipée de 35 336 panneaux produira l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 7 700 personnes et permettra d’éviter l’émission de 550 tonnes de CO2 par an. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Contrat de Transition Écologique (CTE) Aramon-Gard Rhodanien, signé le 6 décembre 2018 au Pont du Gard par Emmanuelle Wargon.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Un premier PPA dans l’Aude 18 novembre 2021

    La centrale solaire de Fanjeaux située dans l’Aude et développée par Engie Green a été inaugurée le 9 novembre dernier. Cette centrale, composée de 48 972 panneaux pour une puissance de 18 MW est déployée sur un terrain agricole de 27 hectares auparavant occupé par un élevage bovin. Avec l’arrivée de la centrale photovoltaïque, l’exploitation changera de spécialisation pour accueillir un élevage de moutons, qui participeront, par leur pâturage à l’entretien du site. La mise en place d’un revenu locatif pour le propriétaire sur une durée de 40 ans permettra d’asseoir la viabilité de l’exploitation agricole. Le parc est exploité sous la forme d’un PPA et des contrats d’approvisionnement ont déjà été signés avec le centre Océanopolis de Brest, le campus de formation de la CCI de Charente, ou encore le stade nautique de la ville d’Avignon. La centrale a été construite et financée à hauteur de 13 millions d’euros par ENGIE Green.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Neoen remporte 130 MW 18 novembre 2021

    Le producteur indépendant et français d’énergie Neoen a remporté 130,3 MW lors du dernier appel d’offres organisé par la Commission de régulation de l’énergie (CRE 4.10). Ces 130,3 MW se décomposent en neuf projets de centrales au sol dont les puissances s’échelonnent de 4 à 42,8 MW et dont les deux tiers seront construits sur des sites dégradés, tels que des anciennes carrières, des décharges ou des zones délaissées d’aérodrome. Ainsi le projet le plus vaste, celui de la centrale solaire de Romilly (Aube) avec une puissance annoncée de 42,8 MW, permettra la réaffectation d’un ancien aérodrome militaire. Toujours en région Grand Est, la centrale Lorraine Airport, d’une puissance de 6,7 MW, permettra la production d’énergie solaire via l’installation d’ombrières de parking. Ces deux centrales produiront un volume d’électricité verte équivalent à la consommation annuelle en électricité, chauffage inclus, de plus de 20 000 habitants, contribuant ainsi à l’objectif de transition énergétique de la région. En Nouvelle-Aquitaine, dans les Landes, le projet Labouheyre d’une puissance de 13 MW sera localisé, quant à lui, sur un ancien site communal de stockage de bois. Enfin en Charente, la centrale de Poullignac permettra de valoriser un ancien centre d’enfouissement de déchets. Il sera réalisé en co-actionnariat avec la SAS « Sol’R Parc Charente » qui rassemble des acteurs publics locaux.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Nouvelle centrale au sol en Savoie 10 novembre 2021

    APRR (Autoroutes Paris-Rhin-Rhône), Altergies et TotalEnergies ont inauguré le 27 octobre dernier la centrale solaire au sol « Mérysol » d’une puissance de 5 MW et situé le long de l’A41 entre Chambéry et Annecy. La centrale, équipée de 11 340 panneaux a été construite sur un délaissé autoroutier mis à disposition par APRR dans le cadre de sa stratégie bas carbone. En concertation avec les riverains, des arbres à hautes tiges et des haies ont été plantés autour du site afin de limiter l’impact visuel pour les habitations environnantes. En collaboration avec un éleveur voisin du site, une expérimentation de cohabitation entre des génisses de race Aubrac et les panneaux photovoltaïques va être menée et une parcelle d’un hectare sera cultivée avec un mélange de graminées. À terme, l’ensemble du site sera ensemencé et le troupeau pourra accéder à l’intégralité de la surface que recouvre la centrale. Selon TotalEnergies, le site produira l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 4 672 habitants et évitera l’émission de 191  tonnes de CO2 par an.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Au frais, à l’ombre des panneaux 10 novembre 2021

    À l’occasion de sa rénovation, le parking routier des Minières de Payré en Nouvelle Aquitaine a été équipé de 2,3 MW d’ombrières photovoltaïques réparties sur 1,1 hectare. C’est Sergies, une filiale de l’énergéticien local Sorégies, qui a réalisé le projet pour le compte de Solaire Touraine Poitou, une structure réunissant Sergies, le Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou, ainsi que Ener Centre-Val de Loire, une société anonyme d’économie mixte portée par les Syndicats d’Énergie de la région Centre Val-de-Loire. Si cette installation peut produire annuellement 2,6 gigawattheures (GWh) d’électricité, elle apporte également un confort supplémentaire aux conducteurs des poids lourds stationnant sur ce parking, en les préservant de la chaleur et des intempéries. Par ailleurs, la réalisation du gros œuvre a été prise en charge par deux acteurs locaux, Uniscop et Bellin TP, qui sont respectivement implantés à Poitiers et à Lusignan. Ineo MPLR (31) et Heliowatt (84) ont, quant à elles, réalisé les charpentes métalliques et les installations électriques.

  • PHOTOVOLTAÏQUE ORGANIQUE – Des modules encore plus performants 4 novembre 2021

    Le spécialiste français du photovoltaïque organique, Asca, propriété du groupe Armor, annonce une augmentation de 40 % de la performance de ses modules photovoltaïques organiques (OPV). Ces nouveaux modules ont été développés en partenariat avec le Taiwanais, Raynergy Tek, spécialiste des semi-conducteurs organiques, qui a mis au point de nouveaux accepteurs non-fullerène (NFA) promettant des performances nettement plus élevées que les accepteurs classiques. Ces modules solaires semi-transparents dits, « free form », atteignent une performance d’environ 70 Wc/m², selon Asca. Après des tests concluants, Asca déclare pouvoir intégrer ces matériaux à la production de ses solutions d’ici fin 2022. En octobre 2020, le groupe annonçait avoir atteint 26 % de rendement en environnement low-light (faible luminosité) pour ses cellules photovoltaïques organiques.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Nouvelle session de formation « Poseur d’Avenir » à Marseille 4 novembre 2021

    À partir du 15 novembre va se tenir à Marseille la 7e session de la formation « Poseurs d’Avenir – Pose de panneaux photovoltaïques ». S’étalant sur une durée de 3 mois, cette formation s’adresse à 12 personnes en recherche d’emploi désireuses d’acquérir des compétences et habilitations actuellement recherchées par les professionnels du secteur en recrutement actif. Cette action est conjointement menée par BAO Formation, organisme de formation aux métiers du bâtiment, DualSun, fabricant français de panneaux solaires et le groupe Engie. Le cursus comprend un suivi et un accompagnement socio-professionnel personnalisé ainsi que 70 heures d’immersion en entreprise sur les 400 heures du stage au total. Le contenu est organisé autour de trois modules permettant d’intégrer tous les savoirs et savoir-faire nécessaires aux métiers du photovoltaïque en résidentiel : couverture/charpente, électricité, photovoltaïque. Enfin la formation débouche sur l’obtention de quatre habilitations nécessaires aux métiers du photovoltaïque : port du harnais travail en hauteur, Électrique Br PV, QualiPV Elec et Sauveteur Secouriste du Travail. Le contenu, très concret et basé sur le geste professionnel, donne les clés pour intégrer immédiatement la filière du photovoltaïque puisqu’en moyenne 80 % des personnes formées lors des précédentes sessions ont été recrutées à l’issue de leur formation. Une réunion d’information collective est proposée aux candidats intéressés le vendredi 5 novembre de 8h30 à 12h30 au Fort Saint-Nicolas à Marseille.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Un plan d’action pour accélérer le photovoltaïque en France 4 novembre 2021

    Après les dix mesures annoncées début octobre pour soutenir la croissance de l’éolien (voir Actu du 7 octobre), c’est désormais au tour du photovoltaïque de bénéficier d’un plan d’actions spécifiques. La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a présenté le mercredi 3 novembre dix mesures destinées à accompagner l’accélération du secteur en simplifiant les procédures pour libérer des espaces, tout en limitant la consommation de foncier. Quantitativement, l’objectif est simple : respecter la feuille de route de l’actuelle programmation pluriannuelle de l’électricité (PPE) qui vise une multiplication par trois des capacités électriques solaires raccordées d’ici fin 2028. Comme pour l’éolien, les actions annoncées sont, pour une part, la reprise de mesures déjà annoncées par ailleurs. Côté nouveautés, on note l’allégement des procédures administratives encadrant l’installation de petits projets. Un permis de construire ne sera désormais plus demandé dans le cas d’installation de panneaux sur des bâtiments existants ou des ombrières de parking, une simple déclaration préalable de travaux suffira. Autre mesure visant à lever les freins à l’installation : les parcs photovoltaïques jusqu’à 500 kW (contre 100 kW auparavant) pourront bénéficier d’un tarif d’achat « en guichet ouvert », sans avoir à passer par un appel d’offres. Cette mesure correspond à une annonce faite il y a plus d’un an, mais dont l’arrêté d’application n’a été publié que le 6 octobre dernier. Le succès est cependant au rendez-vous car en moins d’un mois 5 000 demandes ont été déposées. Pour des projets d’une capacité supérieure à 500 kW, le gouvernement a réitéré son intention de lancer de nouveaux appels d’offres sur la période 2021-2026. En outre, l’État entend bien montrer l’exemple car, sous l’impulsion de l’Agence de gestion de l’immobilier de l’Etat (AGILE), l’un des objectifs du plan porte sur la réalisation de 1 000 projets photovoltaïques sur des terrains publics d’ici 2025.

OCTOBRE 2021

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE OCTOBRE

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – Centrale solaire sur une ex-base de l’Otan 28 octobre 2021

    Le développeur de centrale solaire Dhamma Energy, propriété du groupe Eni, a inauguré le 19 octobre dernier, le parc photovoltaïque de Athies-Samoussy dans l’Aisne pour une puissance de 87,5 MW. Situé sur le site de l’ancienne base aérienne de l’Otan de Laon-Athies, le parc est constitué de cinq centrales réparties sur 100 hectares. Selon le développeur, le site produira 93 GWh par an, soit l’équivalent de la consommation électrique de 40 000 foyers. Au plus fort de l’activité, 250 personnes ont travaillé en emplois directs et indirects pour le parc lors de sa construction. Le groupe Eni a racheté les activités françaises et espagnoles de Dhamma Energy en octobre dernier.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Ombrières photovoltaïques chez Volkswagen 28 octobre 2021

    Volkswagen Group France et Engie Green annoncent le démarrage des travaux d’installation d’ombrières photovoltaïques sur les parkings de stockage de véhicules du constructeur automobile, situés à Villers-Cotterêts dans l’Aisne (Hauts-de-France). Les ombrières, déployées sur une superficie de 15 hectares seront composées de 50 000 panneaux solaires, pour une puissance installée de 20 MW, et abriteront environ 6 500 véhicules. La production sera injectée dans le réseau Enedis et correspondra à la consommation électrique de 8 000 habitants. Un investissement d’environ 20 millions d’euros pour Engie Green, qui exploitera le site pour une durée de 32 ans. Fin des travaux prévue dans 22 mois, selon l’énergéticien.

  • INDUSTRIE PHOTOVOLTAÏQUE – REC Group change de main 21 octobre 2021

    Le 10 octobre l’énergéticien indien Reliance New Energy Solar (RNESL) a annoncé le rachat du fabricant d’origine norvégienne REC Group spécialisé dans l’énergie solaire et détenu par le groupe China National Bluestar (CNB). Présent sur la quasi-totalité du globe, REC Group existe depuis 1996, avec deux lignes de production en Norvège et une à Singapour. La transaction entre RNESL et CNB a été conclue pour un montant de 771 millions d’US$ (663  millions d’€). RNESL prévoit d’investir fortement dans REC pour déployer 2 à 3 GW supplémentaires de capacité de production à Singapour, 1 GW aux États-Unis et 2 GW en France. Malgré le changement de mains, le projet de gigafactory de modules à hétérojonction de REC à Hambach en Moselle ne semble par conséquent pas remis en cause. Avec cette acquisition, l’entreprise indienne souhaite renforcer son intégration sur la chaîne de valeur photovoltaïque en alliant son expérience dans le développement de projet, à l’expertise de REC Group en termes technologiques.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Modules verticaux : démonstrateur en France 21 octobre 2021

    Inauguration ce jeudi 21 octobre à Channay (Côte-d’Or) d’un parc agrivoltaïque d’un genre un peu particulier. Il sera en effet destiné à tester la technologie de l’allemand Next2Sun de modules photovoltaïques implantés de façon verticale. Pour les projets agrivoltaïques, ces modules permettent d’associer sur un même terrain cultures agricoles et production d’énergie. Installé sur une parcelle de 4,5 hectares, le démonstrateur sera composé de 684 panneaux bifaciaux (pouvant produire sur leurs deux faces) enchâssés dans des structures verticales. L’ensemble du site exploitera une puissance de 237 kW. L’objectif sera d’une part de tester différents types de panneaux bifaciaux ainsi que des logiciels de modélisation de la production mais également d’observer l’impact de l’implantation de ces panneaux sur les rendements des terres agricoles. Ainsi, une parcelle sans panneaux adjacente permettra de comparer les rendements et de mesurer les bénéfices apportés par les panneaux (ombrage, protection contre les aléas climatiques, etc.). Ce projet est issu d’un partenariat entre Invivo (union nationale des coopérations agricoles), le groupe TotalEnergies et la société allemande Next2Sun, spécialiste des solutions photovoltaïques à partir de panneaux bifaciaux. Il est intéressant de noter que ce projet de démonstrateur a bénéficié d’un volet financement participatif qui a permis la collecte de 50 000 €. Dans un premier temps, cet appel de fonds était exclusivement réservé aux habitants riverains de l’opération avant d’être étendu ensuite à l’ensemble des habitants du département. Au final, 42 % des fonds collectés (21 000 €) provenaient d’habitants de Channay ou de la commune limitrophe de Nicey.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Nouvelle centrale solaire dans les Hauts-de-France 14 octobre 2021

    TotalEnergies et la Communauté d’Agglomération Maubeuge Val de Sambre ont inauguré, le 28 septembre dernier, la centrale solaire de Pont-sur-Sambre dans le département du Nord, dans la Région Hauts-de-France. Après six ans de concertation, ce projet voit le jour sur le site d’une ancienne centrale à charbon exploitée par EDF. D’une puissance de 10 MW, la centrale, composée en deux îlots, sur une surface de 17 hectares (22 000 panneaux) produira l’équivalent de la consommation électrique de 7 000 personnes. TotalEnergies indique avoir mis en œuvre des études d’impact environnemental sur un cycle biologique de 12 mois afin d’étudier la faune et la flore locale et prendre les mesures nécessaires pour limiter les impacts. L’exploitation et la maintenance de la centrale seront assurées par les équipes du groupe pour les trente prochaines années.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Tarif d’achat jusqu’à 500 kW 14 octobre 2021

    Longtemps attendu depuis son annonce en février 2020, l’arrêté tarifaire relevant à 500 kWc le plafond des tarifs d’achat en « guichet ouvert », contre 100 kWc auparavant, a été publié le 8 octobre au Journal Officiel. Il institue également un niveau tarifaire de 98 euros par MWh pour la tranche d’installations de 100 à 500 kWc, ce qui correspond aux attentes de la filière, s’est réjoui le syndicat du solaire Enerplan. Ce dernier précise qu’avec ce niveau tarifaire et la stabilité annoncée des tarifs sur les premiers trimestres d’application, « les développeurs, installateurs et futurs producteurs vont pouvoir se saisir de cette nouvelle opportunité sur un segment pour le moment atone. L’ouverture à l’autoconsommation individuelle et collective donnera également un élan important à ces développements. » Cette bonne nouvelle s’ajoute à la réfaction tarifaire prévoyant d’alléger les coûts de raccordement pour les installations de moins de 500 kWc, instaurée par la loi Climat et résilience. « C’est une excellente nouvelle pour l’ensemble des acteurs du solaire photovoltaïque, a déclaré Daniel Bour, président d’Enerplan. Les conditions de développement des centrales en toiture et sur ombrières sont désormais très favorables, en sus d’être compétitives. La balle est désormais dans notre camp. Nous allons nous emparer de cette ouverture nouvelle pour atteindre les objectifs ambitieux qui nous sont fixés. »

  • PHOTOVOLTAÏQUE FLOTTANT – Autorisation de 65,5 MW de solaire photovoltaïque flottant en Haute-Marne 7 octobre 2021

    L’entreprise indépendante spécialisée dans les projets d’énergie renouvelable RES Group a annoncé le 28 septembre avoir obtenu le permis de construire pour le projet de centrale solaire flottante sur le site d’une ancienne carrière à Perthes (Haute-Marne). Cette future centrale d’une capacité de 65,5 MW est la plus puissante de ce type autorisée à ce jour. Elle consiste en l’installation de panneaux photovoltaïques sur des flotteurs afin de former plusieurs îlots qui seront répartis sur les 127 hectares de l’ancienne gravière des Établissements Blandin, fermée en 2020. Elle devrait produire l’équivalent de l’électricité consommée par 26000 habitants et éviter 16 000 tonnes de CO2 par an environ dès sa mise en service prévue en 2023. Cette première autorisation ouvre pour RES Group la voie à d’autres projets similaires, qui permettent à la fois de maintenir de l’activité dans des territoires de plus en plus délaissés tout en valorisant des zones inutilisées comme les anciennes gravières.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Une centrale citoyenne dans le Lot-et-Garonne 7 octobre 2021

    Le spécialiste du photovoltaïque, Corsica Sole, annonce la mise en service de sa nouvelle centrale solaire au sol, située à une vingtaine de kilomètres au sud de Bergerac, dans la commune de Saint-Quentin-du-Dropt (Lot-et-Garonne). La centrale est installée sur une friche agricole de 5,7 hectares, délaissée depuis plusieurs années pour une puissance de 6,5 MW, soit la consommation annuelle de 3 800 personnes. La campagne de financement participatif menée via la plateforme Enerfip auprès des habitants du Lot-et-Garonne, de la Dordogne, de Gironde, des Landes, du Lot, du Tarn-et-Garonne et du Gers, a permis de collecter la somme de 410 000 euros qui a entièrement financé le projet.

SEPTEMBRE 2021

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE SEPTEMBRE

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – Inauguration de la centrale de Marcoussis 30 septembre 2021

    La centrale solaire de Marcoussis, située dans l’Essonne, sera inaugurée ce lundi 4  octobre 2021. Co-réalisé par Engie Green et le Sigeif (Syndicat intercommunal pour le gaz et l’électricité en Île-de-France), le chantier a été initié à l’été 2020 sur un terrain de 46 hectares qui accueillait les remblais des travaux du TGV Atlantique. La centrale déployée sur 23 hectares est équipée de 60 000 panneaux photovoltaïques pour une puissance de 20,3 MW, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 10 000 personnes. Une campagne de financement participatif a été lancée auprès des habitants du territoire et des départements limitrophes dès le début du projet. Le jour de l’inauguration, le grand public pourra visiter la centrale de 14h à 18h.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Nouveaux sites de production pour Solarwatt en Allemagne 30 septembre 2021

    L’industriel allemand Solarwatt a inauguré le 23 septembre à Dresde (Allemagne) sa plus grande usine de fabrication de panneaux bi-verre et de systèmes de stockage solaire en Europe. Le nouveau site se compose d’un bâtiment de 3  500 m2 destiné à produire près d’1 million de panneaux solaires bi-verre chaque année (soit 300 MWc) et de deux nouvelles lignes de production d’une superficie de 2 500 m2 et 300 m2 dédiées aux systèmes de stockage solaire. Les panneaux produits utiliseront la technologie bi-verre Solarwatt Panel vision dans laquelle les cellules solaires sont protégées entre 2 couches de verre de 2 mm d’épaisseur. Cette technologie permet d’augmenter la robustesse des panneaux et donc leur durabilité. Côté batterie, la nouvelle ligne de production se basera sur le système Solarwatt Battery flex développé avec le groupe automobile BMW pour ses véhicules électriques. Selon Solarwatt, ces trois sites ont représenté un investissement de 35 millions d’euros et s’intègrent dans un programme plus vaste qui prévoit l’investissement de plus de 100  millions d’ici 2023. Le groupe, qui emploie actuellement 600 personnes dans le monde, dont une douzaine en France, ambitionne ainsi de créer 400 nouveaux emplois d’ici 2025.

  • AGRIVOLTAÏSME – Vendanges agrivoltaïques dans les Pyrénées-Orientales 23 septembre 2021

    Sun’Agri, spécialiste français de l’agrivoltaïsme, annonce le démarrage des premières vendanges sous ombrières photovoltaïques au domaine de Nidolères dans le département des Pyrénées-Orientales. En 2018, ce domaine de 4,5  hectares a été entièrement recouvert par des persiennes solaires mobiles installées au-dessus des plants de vigne et à hauteur suffisante pour le passage des engins agricoles. Les persiennes, pilotées avec l’appui d’algorithmes, s’inclinent en fonction des besoins d’ensoleillement ou d’ombrage des cultures qui sont mises à l’abri des aléas météorologiques. Avec le changement climatique, le raisin est affecté par la hausse des températures avec pour conséquence des taux de sucre importants qui altèrent la qualité du vin et induisent des récoltes de plus en plus précoces. Cette cuvée agrivoltaïque, qui est une première en France, est le fruit de 10 ans de recherche pour Sun’Agri qui possède également trois dispositifs expérimentaux en opération à La Pugère (13), Piolenc (84) et Lavalette (34).

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Modules hétérojonction « shingle » à 21,41 % 23 septembre 2021

    Une avancée significative vient d’être réalisée dans le développement de la technologie shingle appliquée aux cellules solaires hétérojonction hautes performances (HJT). La nouvelle technologie d’interconnexion des cellules appelée shingle (pour bardeaux) offre de nombreux atouts par rapport aux technologies standards : pertes résistives plus faibles, meilleure utilisation de la surface, meilleur rendement énergétique et meilleur aspect esthétique pour le bâtiment. Une ligne de production développée par le CEA, au sein du campus de l’INES à Chambéry, vient de réaliser une série de 10 modules Shingle HJT d’une puissance en face avant de 322,64 W soit 214,15 W/m². Le rendement moyen de chaque module est de 21,41 % (surface active) pour les modules à encapsulant UV non-bloquant, et de 20,95 % pour les autres. Sur la surface totale (marges comprises), le rendement module atteint 19,5 %. Côté poids, chaque module pèse 19,6 kg soit un poids surfacique de 11,8 kg/m², un gain d’un tiers environ par rapport à un module de type standard (environ 18 kg/m²). Ces résultats positionnent ces modules dans le top 5  mondial sur l’échelle des modules HJT industriels de même type en termes de densité (W/m²). Les tenues mécanique et électrique de ces modules continueront à être testées en extérieur pendant au moins un an, dans le sud de la France, sur le site du CEA à Cadarache. Si les retours sont concluants, la prochaine étape sera le lancement de production à des échelles industrielles en vue d’une commercialisation. Ces résultats ont été obtenus dans le cadre du programme européen Horizon 2020 HIGHLITE qui vise à améliorer la compétitivité de l’industrie photovoltaïque européenne en développant des solutions basées sur les technologies de modules hautes performances.

  • PHOTOVOLTAÏQUE FLOTTANT – Centrales solaires flottantes en mer 17 septembre 2021

    La société néerlandaise Oceans of Energy a annoncé un projet solaire photovoltaïque flottant de 3 MW au large des côtes belges. L’objectif est de le jumeler avec un parc éolien posé en mer, et d’ainsi créer un système hybride plus résilient et stable, avec des facteurs de charge plus élevés et un coût total inférieur. Ce projet s’inscrit dans la continuité du projet pilote de 50 kW de solaire flottant d’Ocean Energy en 2019. Un second projet d’1,2 MW sera mené par CopowerOcean au large du Portugal, jumelé cette fois-ci à un parc éolien flottant. Les deux entreprises sont parties prenantes du projet européen European SCalable Offshore Renewable Energy Sources (EU-SCORES), piloté par le Dutch Marine Energy Center (DMEC), et soutenu par la Commission européenne. Il vise à étudier l’intérêt d’exploiter conjointement différentes sources d’énergie comme le vent, le soleil ou les vagues afin de produire une puissance plus stable. Ces deux démonstrateurs, belge et portugais, permettront aux membres du consortium de s’appuyer sur des données en conditions réelles.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Un parking solaire sur l’ancien site de PSA Sochaux 17 septembre 2021

    Engie Green, vient d’annoncer la poursuite des travaux d’installation d’ombrières solaires sur le parc d’expédition de l’usine Stellantis de Sochaux, ex-PSA. Ce projet s’inscrit dans le cadre du plan de modernisation “Sochaux 2022” de l’usine historique de PSA, devenu Stellantis après la fusion du groupe français avec Fiat Chrysler Automobiles. Avec 63 648  modules photovoltaïques déployés sur 22 hectares, ce méga parking solaire peut accueillir jusqu’à 10 000 véhicules. Il affiche une puissance de 29 MW, soit l’équivalent des besoins annuels en électricité de plus de 13 000 personnes et 1 000 tonnes de CO2 évitées par an. Engie Green a investi 36 millions d’euros dans ce projet et signé un contrat d’exploitation de 30 ans avec Stellantis Sochaux. La mise en service du site est prévue à l’automne 2022.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Mise en service de la centrale de Lépaud 9 septembre 2021

    La Générale du Solaire annonce la mise en service de la centrale solaire de Lépaud dans le département de la Creuse. Cette centrale au sol, construite sur le site de l’aéroport de Montluçon-Guéret pour une puissance de 15 MW, est déployée sur 18 hectares. La proximité des installations avec l’aéroport a nécessité des tests de compatibilité avec l’antenne VHF de la tour de contrôle ainsi que des études d’éblouissement. Au final, c’est une technologie de panneaux avec un verre anti-éblouissement qui a été choisie. Outre l’investissement de La Générale du Solaire, une campagne de financement participatif a été menée auprès des habitants du département de la Creuse et des départements limitrophes. La centrale va produire l’équivalent de la consommation de 6 020 foyers et économisera 1 155 tonnes de CO2 par an selon la Générale du Solaire.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Débat public ouvert autour du méga projet Horizéo 9 septembre 2021

    Un débat public national vient de s’ouvrir autour de la réalisation du méga projet de 1 000 MW photovoltaïque Horizéo, situé à Saucats (Gironde). La Commission nationale du débat public en a arrêté les modalités et fixé le calendrier. Le débat a débuté le 9 septembre et s’achèvera le 9 janvier 2022. Une plateforme dédiée est disponible en ligne. Il est probable que citoyens, entreprises ou associations auront de nombreuses questions et points à débattre autour de ce qui est annoncé comme l’un des plus vastes sites photovoltaïques d’Europe. On parle ici d’un investissement évalué à 1 milliard d’euros, dont 650  millions dédiés à un parc photovoltaïque d’une superficie de 1 000  hectares. Développé par Engie et Neoen, Horizéo combinera une puissance solaire de 1 000 MW à des capacités de stockage sur batteries de 40 MW. Un électrolyseur d’une puissance de 10 MW fait également partie du projet afin de produire de l’hydrogène destiné à la mobilité verte. La production électrique de la future centrale sera équivalente à la consommation de 600 000 personnes et elle devrait être vendue à travers des contrats de gré à gré (aussi appelé PPA pour Purchase power agreement) à de grands groupes.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Tarif d’achat jusqu’à 500 kWc 2 septembre 2021

    La Commission européenne vient d’autoriser le gouvernement français à élargir son soutien au photovoltaïque, en relevant le plafond du tarif d’achat en guichet ouvert (hors appel d’offres) pour les installations en toiture jusqu’à 500 kW. Cette mesure proposée par le gouvernement est attendue depuis plus d’un an. Jusqu’à présent les porteurs de projet jusqu’à 100 kWc avaient accès au guichet ouvert pour obtenir un tarif d’achat sur 20 ans sur leur projet photovoltaïque. Grâce à cette mesure, la France prévoit d’augmenter de 3,7 GW ses capacités. La Commission a conclu que les effets positifs, notamment sur l’environnement, l’emportaient sur les négatifs en termes de distorsion de la concurrence, notamment dans un contexte où les objectifs en matière d’énergies renouvelables à l’échelle de l’UE à 2030 sont de 32% de la consommation et devraient passer à 40 %.

  • PHOTOVOLTAÏQUE PÉROVSKITE – Réduire la toxicité des modules en pérovskite 2 septembre 2021

    L’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) a publié un article le 15 juillet sur un nouveau procédé de fabrication de cellules en pérovskite à base de sel de phosphate permettant de limiter l’impact environnemental du plomb contenu dans les cellules. En effet, utiliser du plomb est pertinent dans la conception de cette technologie car il est bon marché et performant. Cependant en cas de modules défectueux, il n’est pas exclu que du plomb se dissolve dans l’eau de pluie et finisse dans les sols et par conséquent dans la chaîne alimentaire. L’intérêt du sel de phosphate à certains endroits du dispositif est de réagir avec les ions plomb et de les rendre insolubles dans l’eau. Les chercheurs de l’EPFL ont pour objectif de tester cette solution sur divers prototypes de différents laboratoires et à terme les modules en perovskite pourraient atteindre les performances en termes d’innocuité environnementale des modules silicium déjà sur le marché.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – La filière française enfin sur le bon rythme 2 septembre 2021

    Les chiffres du deuxième trimestre en matière d’évolution du parc photovoltaïque français viennent d’être publiés par le service des statistiques du ministère de la Transition écologique. Au 30 juin, le parc français atteignait 12 573 MW, dont 11 933 MW en France continentale. Sur le premier semestre de l’année, une capacité de 1 367  MW a été raccordée. Après les 713 MW du premier trimestre, soit un niveau jamais atteint en France pour un seul trimestre, ce sont 654 MW qui ont suivi au cours des trois mois suivants. Les nouvelles capacités ainsi raccordées depuis le début de l’année dépassent d’ores et déjà tous les marchés annuels de ces dix dernières années. Alors que le secteur semblait ne pas pouvoir dépasser le plafond de verre de 1,5 GW par an, la filière photovoltaïque française accroche un rythme qui est plus en accord avec les objectifs fixés par la programmation pluriannuelle de l’énergie, avec entre 2 et 2,5 GW attendus fin 2021. En effet, avec une cible à 20,1 GW fin 2023 et une fourchette comprise entre 35,1 et 44 GW en 2028, la filière doit boucler les prochaines années avec des progressions annuelles comprises entre 3 et 3,5 GW. Cependant, pour la seconde partie de l’année une ombre sérieuse plane sur le secteur : les nettes augmentations du prix des modules sur les marchés internationaux (notamment à cause d’un renchérissement des coûts de transport) ainsi que de ceux des structures en acier de support des panneaux (coût des matières premières) pourraient remettre en question la poursuite d’une telle croissance. Les développeurs concernés par des mises en service au cours des prochains mois vont essayer de décaler au maximum l’achat des modules en espérant un reflux des coûts pour pouvoir ainsi maintenir les prix de vente de l’énergie sur lesquels ils s’étaient engagés au moment de la validation des projets.

JUILLET 2021

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE JUILLET

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – Une année 2020 encourageante pour les petites installations 29 juillet 2021

    L’Observatoire des énergies renouvelables (Observ’ER) vient de publier son étude du marché 2020 des installations photovoltaïques de 0 à 9 kW. Elle est basée sur une enquête auprès des fabricants et installateurs de la filière. La filière a plutôt bien résisté aux conséquences de la crise sanitaire car les segments étudiés, à savoir les tranches d’installations de 0 à 3 kW, et celle de 3 à 9 kW, sont tous deux en forte croissance. Le premier, avec 61,3 MW installés, croît de 33 % en 2020. À ce rythme, il pourrait retrouver prochainement son niveau de 2011, de plus de 87 MW. La part des installations en autoconsommation (privilégiées sur ce segment par la réglementation) continue de croître et atteint aujourd’hui 89 %, et parmi celles-ci, les installations avec stockage ont fortement augmenté pour atteindre 28 % du marché. Aussi, sur le segment des installations de 3 à 9 kW, pourtant en baisse depuis 2016, le marché croît de 27 %, soit 60,1 MW installés. Parmi les autres résultats de l’enquête, on peut relever le fait que le nord de la France gagne du terrain par rapport au marché historique du sud, et que les prix sont globalement restés stables sur l’année 2020. Cependant l’année 2021 pourrait connaître des augmentations importantes dues aux tensions actuelles sur les marchés des matières premières et équipements, notamment en provenance de Chine. À l’automne, une étude qualitative basée sur des entretiens d’acteurs de la filière, et qui traitera des différentes problématiques du marché, permettra de compléter cette étude quantitative.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Le marché français du photovoltaïque décolle-t-il ? 29 juillet 2021

    Le think tank France Territoire Solaire a publié son 38e rapport d’observation du marché photovoltaïque en France, relatif au premier trimestre 2021. Après une année 2020 qui a vu son volume d’installation dépasser le gigawatt*, le premier trimestre 2021 montre une accélération avec déjà près de 529 MW installés. Parmi les principaux faits marquants présentés par France Territoire Solaire figure une hausse importante de l’autoconsommation. En effet, plus de 23 000 installations (110 MW) en autoconsommation ont été raccordées sur le dernier trimestre 2020 et le premier trimestre 2021, contre 14 000 (64 MW) l’an dernier à la même période. Le segment des installations domestiques a enregistré 53 MW raccordés au premier trimestre 2021, soit deux fois plus qu’en 2020. De même, les installations sur moyennes toitures (9 à 100 kW) ont culminé à 148 MW contre seulement 66 MW au premier trimestre 2020. Mais le marché reste toujours très largement dominé par les très grandes installations de plus de 1 MW. Au premier trimestre, 392 MW de grandes centrales ont été raccordées, six fois plus qu’au début 2020. D’après ce rapport, la part du photovoltaïque dans la consommation d’électricité en France s’élève à 1,44 % au premier trimestre, et la file d’attente des projets dépasse aujourd’hui les 8,4 GW. *Une correction faite par Enedis établit que 359 MW ont été raccordés au dernier trimestre 2020, soit bien au-delà des 241 MW initialement rapportés.

  • SOLAIRE FLOTTANT – Deux parcs flottants aux Pays-Bas 22 juillet 2021

    L’Allemand BayWa r.e. annonce la mise en service de deux centrales photovoltaïques flottantes aux Pays-Bas, via sa filiale néerlandaise GroenLeven. Il s’agit des centrales de Sellingen (41,1 MW) et de Uivermeertjes (29,8 MW) et qui produiront l’équivalent de la consommation électrique de 20 000 foyers. Construites sur d’anciens lacs inutilisés qui servaient à l’extraction de sable, les deux centrales ont été amarrées sur la partie la plus profonde des lacs afin de préserver la faune et la flore des rives. Plusieurs études menées par l’université des sciences appliquées de Hanze-Groningen (Pays-Bas) et le Buro Bakker/AKTB ont démontré l’absence d’impacts négatifs des installations sur l’environnement. Avec ces deux projets et la mise en service, l’année dernière, de la centrale de Bomhofsplas (27,4 MW) située à 80 kilomètres au nord-est d’Amsterdam, BayWa r.e. renforce sa position sur le marché du photovoltaïque flottant.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Un nouveau tiers investisseur 22 juillet 2021

    La Banque des territoires et Akuo ont annoncé le 5 juillet 2021 la création d’Atriohm, une holding destinée à proposer des solutions de financement de solarisation par tiers investissement. L’évènement s’est déroulé au Havre à l’occasion de la pose de la première tuile solaire sur l’entrepôt de la société de couverture Dufour SAS en présence notamment de la ministre de la Transition écologique, du maire du Havre, du directeur de la Banque des territoires et du président d’Akuo. L’objectif de cette initiative est de couvrir plus de 500 000 m2 de toiture d’ici 2024 dans le cadre du plan Climat de la Banque des territoires. Pour les propriétaires des toitures concernées, le coût supporté devrait être nul. En effet, fort des apports de la Banque des territoires et du savoir-faire d’Akuo, c’est Atriohm qui fournira l’investissement, réalisera les travaux, et exploitera le projet pour se rémunérer sur la vente d’électricité durant la période (de 25 à 30 ans) que dure la propriété temporaire de l’installation, avant de céder l’installation au propriétaire du toit. Les partenaires souhaitent encourager l’utilisation de tuiles photovoltaïques fabriquées en France à Châtellerault (86).

  • PHOTOVOLTAÏQUE – L’aéroport de la Réunion poursuit son extension 13 juillet 2021

    Après l’installation d’une première centrale photovoltaïque posée sur le toit de l’aéroport Réunion Roland Garros basé sur l’île de la Réunion, le fournisseur et producteur d’électricité, GreenYellow annonce sa participation à un projet d’extension. Cette deuxième tranche prévoit la pose de 4 095 panneaux qui seront déployés sur onze ombrières de parking, soit l’équivalent de deux terrains de football, pour une puissance de 1,3 MW. Ce projet permettra d’éviter l’émission annuelle de 1 600 tonnes de CO2 à l’aéroport, qui vise une réduction de -55 % de ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. Les aménagements photovoltaïques de l’aéroport Roland Garros font partie des 42 projets acceptés par la Commission de Régulation de l’Énergie, il y a deux ans, afin de renforcer l’indépendance énergétique des départements d’Outre-Mer et de la Corse avec des installations de production d’électricité solaire en autoconsommation.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – L’Ademe définit une feuille de route pour l’excellence environnementale de la filière 13 juillet 2021

    La Programmation Pluriannuelle de l’Énergie a fixé des objectifs ambitieux pour la filière photovoltaïque puisque celle-ci vise 20 GW de capacité installée en 2023 et jusqu’à 44 GW en 2028 (contre 11,5 GW au 31 mars 2021). Cette filière est considérée par les français comme l’une des plus vertueuses d’un point de vue environnemental et le cadre de soutien mis en place par l’État favorise déjà les produits ayant un impact carbone faible et les implantations limitant les impacts environnementaux. Cependant, au vu des ambitions affichées, la filière doit s’assurer un haut niveau d’appropriation dans la durée de la part de la société dans son ensemble et doit, pour cela, être encore plus exemplaire notamment au niveau environnemental. C’est pour accompagner ce développement que l’Ademe a réalisé une étude intitulée « Comment mener la filière photovoltaïque vers l’excellence environnementale ? ». Basée sur la consultation de 119 professionnels, ce travail a établi une feuille de route environnementale afin de continuer à améliorer la performance environnementale globale du secteur en France. Une trentaine d’actions ont ainsi été identifiées et regroupées en quatre clusters thématiques : améliorer la performance technique et environnementale des produits et de leur fabrication, adopter des signes de qualité environnementale tels que des labels, optimiser la consommation de matériaux et développer une économie circulaire et enfin diminuer les impacts environnementaux sur site. Les travaux ont également montré la nécessité de bénéficier d’un contexte national et européen propice, afin de créer de bonnes conditions de gouvernance et de souveraineté de la filière. La balle est désormais dans le camp des acteurs de tous bords (industriels et pouvoirs publics) qui doivent s’emparer de ces résultats pour des mises en œuvre effectives.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – PV Cycle devient Soren 8 juillet 2021

    L’éco-organisme en charge depuis 2015 d’assurer la collecte et le recyclage des panneaux solaires photovoltaïques usagés en France a dévoilé hier sa nouvelle identité de marque. PV Cycle cède la place à Soren comme « so renewable » avec une nouvelle feuille de route pour sa phase de développement : faire de la filière française de traitement des panneaux solaires une filière à haute valeur ajoutée environnementale. L’enjeu est de taille : si la collecte de panneaux usagés a été de 5000 t environ en 2020, l’organisme anticipe un volume de 120 000 tonnes en 2040 rien qu’en France. Les perspectives du marché mondial, qui s’estiment en TW, posent la question de la disponibilité des matériaux : ainsi que l’énonce Nicolas Defrenne, DG de Soren, « avec un marché de cette taille, le secteur accaparerait 94% de la production mondiale d’argent ». Des considérations stratégiques entrent également en ligne de compte : les trois quarts de la production mondiale de silicium, classé parmi les matières premières critiques par la Commission européenne, sont d’origine chinoise. C’est pourquoi Soren a appointé sur appel d’offres trois organisations pour assurer le réemploi ou le traitement des panneaux : envie 2E Aquitaine, envie 2E Midi-Pyrénées et Galloo. La start-up Rosi Solar sera quant à elle en charge de recycler le silicium et l’argent contenus dans les panneaux grâce à des technologies innovantes. De quoi faire de la filière photovoltaïque une filière vertueuse sur toute la chaîne de valeur.

  • PRIX PHOTOVOLTAÏQUE – Hausse de prix pour les modules 8 juillet 2021

    La plateforme de suivi du marché photovoltaïque PVXchange a publié son dernier index de prix sur la période s’étalant de Juin 2020 à Juin 2021. D’après elle, toutes les technologies de modules solaires ont subi une hausse de prix. Depuis le quatrième trimestre 2020, minimum historique pour le marché, les prix ont ré-augmenté de 20 % en moyenne. L’industrie photovoltaïque a été particulièrement touchée par les hausses de prix des matières premières et du transport. La flambée des prix du silicium a notamment fait tripler le coût du polysilicium depuis début 2021, et l’accident dans l’une des principales usines dans la province du Xinjang en Chine devrait aggraver ce phénomène. Certains experts pointent le risque pour certains projets de ne plus atteindre la viabilité économique, ce qui pourrait réduire les estimations de développement de la filière. Le lancement de nouveaux appels d’offres publics est nécessaire pour maintenir la dynamique engagée, et la construction de nouvelles usines, notamment en Europe dans le cadre d’une délocalisation de l’industrie.

  • Stockage – Deux batteries de stockage en Corse et à La Réunion 8 juillet 2021

    Corsica Sole, spécialiste du solaire photovoltaïque et du stockage de l’énergie annonce la fin des travaux de deux unités de stockage d’électricité pour un cumul de 20 MWh. La centrale de stockage de Corse à été mise en service en juin, celle de La Réunion est en phase test pour deux mois. La caractéristique des deux îles est d’avoir des réseaux isolés et de consommer à à 70 % une électricité provenant de centrales fossiles, les 30 % restants étant majoritairement du solaire. Ces batteries Lithium-ion, constituées d’onduleurs et de transformateurs raccordés au réseau public d’électricité, permettront de délivrer des services au gestionnaire du réseau public de distribution (EDF-SEI) : un service de « report de charge », consistant à stocker l’électricité aux heures creuses de consommation et à la restituer aux heures pleines ; un service de régulation de fréquence, afin de maintenir les caractéristiques nominales du réseau (tension et fréquence). Ces centrales sont mises à disposition et pilotées directement par le gestionnaire de réseau. Des unités parfaitement adaptées pour les ZNI, zones non interconnectées au réseau électrique continental.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Du solaire dans un cimetière en Loire-Atlantique 1 juillet 2021

    C’est une première en France. Les habitants de Saint-Joachim (Loire-Atlantique) sont venus nombreux ce vendredi 11 juin pour écouter leur maire qui a pour projet de couvrir une partie du cimetière de la commune avec des panneaux photovoltaïques semi-translucides posés sur des structures en bois (8  600 m2) ancrées au sol par pieux. Le cimetière faisant régulièrement l’objet d’inondations et d’infiltrations la première idée de l’édile est de récupérer l’eau de pluie tombée sur les panneaux, de la stocker, et de l’utiliser pour arroser le terrain de football lors des saisons plus sèches. La seconde idée est de proposer aux habitants d’auto-consommer la production des panneaux du cimetière. Chaque foyer ayant un compteur Linky pourra acheter 4 panneaux pour un coût de 1 800 euros HT soit une économie de 200 à 300 euros sur la facture annuelle d’électricité selon le maire. Une solution intéressante pour cette commune de 5 000  habitants dont beaucoup de maisons sont en toits de chaume avec l’impossibilité d’accueillir des panneaux solaires.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Nouvelle centrale solaire dans la Creuse 1 juillet 2021

    EDF Renouvelables annonce la mise en service de la centrale photovoltaïque du Grand Guéret, dans la Creuse, pour une puissance de 15 MW et qui répondra aux besoins en électricité de 3 250 habitants, soit plus de 11 % la population de la Communauté d’Agglomération du Grand Guéret. Réalisée en partenariat avec la Communauté d’Agglomération du Grand Guéret et Elina (la SEM des Syndicats d’énergies de Creuse et de Haute-Vienne), le projet a fait l’objet d’un financement participatif qui a permis à une cinquantaine de riverains de contribuer au financement à hauteur de 200  000 euros. La centrale solaire du Grand Guéret bénéficie aussi d’une prise de participation locale : 49 % du capital social de la société seront détenus par la Communauté d’Agglomération du Grand Guéret et la Société d’Economie Mixte Elina. L’entretien du site se fera par pâturage (ovins) et des ruches devraient y être installées à terme.

JUIN 2021

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE JUIN

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – CENTRALE PHOTOVOLTAIQUE EN OMBRIERES SUR LES PARKINGS DE L’AEROPORT LYON-SAINT EXUPERY 25 juin 2021

    FIN ANTICIPEE DE LA CONSULTATION OUVERTE LE 16/04/2021

    La société Aéroports de Lyon a lancé le 16 avril 2021 une consultation en vue de l’attribution d’une ou deux convention(s) constitutive(s) de droits réels portant autorisation d’occupation temporaire du domaine public pour la conception, la construction et l’exploitation durant 25 années d’une ou deux centrales de production d’électricité photovoltaïque en ombrières sur les parkings de l’aéroport Lyon-Saint Exupéry sur une surface d’environ 13,6 ha. L’électricité produite devait être injectée sur le réseau public.

    La société Aéroports de Lyon décide de ne pas donner suite à cette consultation conformément à l’article 16 du règlement de consultation.

    LANCEMENT D’UNE NOUVELLE CONSULTATION LE 16/07/2021 La société Aéroports de Lyon lance une nouvelle consultation en vue de l’attribution d’une ou deux conventions constitutives de droits réels portant autorisation d’occupation temporaire du domaine public pour la conception, la construction et l’exploitation durant 25 années d’une ou deux centrales de production d’électricité photovoltaïque en ombrières sur les parkings de l’aéroport Lyon-Saint Exupéry sur une surface d’environ 13,6 ha. L’électricité produite sera injectée sur le réseau public.

    Les entreprises intéressées se feront connaître par l’envoi d’une lettre recommandée avec accusé de réception à l’adresse suivante : AEROPORTS DE LYON – Direction Immobilier – Lionel LASSAGNE – BP 113 – 69125 LYON-SAINT EXUPERY AEROPORT

    Le nouveau dossier de consultation sera envoyé sous forme électronique par WeSend à partir du vendredi 16 juillet 2021.

    Les offres devront être adressées à la même adresse sous double enveloppe par envoi recommandé avec accusé de réception.

    La date limite de réception des offres est fixée au jeudi 30 septembre 16h.

    La société Aéroports de Lyon se réserve le droit à tout moment de ne pas donner suite à cette consultation. Aucun candidat ne pourra évoquer l’interruption de cette consultation pour réclamer à la société Aéroports de Lyon une quelconque indemnisation.

    Voies de recours :

    Tout recours à l’encontre de la présente procédure sera porté devant le Tribunal administratif de Lyon : Palais des Juridictions administratives – 184, rue Duguesclin – 69433 Lyon Cedex 03 – Courriel : greffe.ta-lyon@juradm.fr


  • PHOTOVOLTAÏQUE – Un PPA en Saône-et-Loire 24 juin 2021

    Le producteur d’énergie renouvelable CVE, Énergie Partagée et Enercoop annoncent que la centrale solaire de Bissey-sous-Cruchaud située en Saône-et-Loire n’aura pas recours au soutien tarifaire de l’État. Le montage prévoit qu’Enercoop s’engage à acheter l’ensemble de la production du parc sous forme d’un contrat de gré à gré (PPA) pour une durée de 30 ans. D’une puissance de 5,5 MW, la centrale solaire de Bissey-sous-Cruchaud, est déployée sur 6,9 hectares et sa production de 6 450 MWh prévue par an représentera l’équivalent de la consommation électrique de 3 000 habitants. CVE et Energie Partagée ont investi 4 millions d’euros dans ce projet qui a pu aussi voir le jour grâce à l’implication de deux banques éthiques : La Nef et Triodos.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Centrale de 19 MW au Mozambique 24 juin 2021

    Au Mozambique, les travaux de construction du futur parc photovoltaïque de Cuamba viennent de débuter à environ 550 km à l’ouest de la ville côtière de Nacala située dans le nord du pays. Le site développera une puissance électrique de 19 MW et sera associé à une capacité de stockage de 2 MW. Cette opération est une étape importante dans la transition énergétique du pays. Le montant d’investissement du projet s’élève à 32 millions de dollars, dont 19  millions devraient provenir d’un emprunt contracté auprès du Fonds d’Infrastructure pour l’Afrique Émergente (EAIF). La centrale sera développée par Globeleq, une compagnie d’électricité indépendante africaine et l’énergie produite sera vendue à Energia et Electricidade de Moçambique (EDM) dans le cadre d’un contrat d’achat d’électricité de 25 ans.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Un Ehpad 100 % solaire à Limoges 17 juin 2021

    Enedis et la Ville de Limoges (Haute-Vienne) annoncent l’inauguration en septembre prochain de l’Ehpad Marcel Faure qui sera le premier site en autoconsommation de la Haute-Vienne. Situé dans le quartier de La Bastide à Limoges, le site est d’ores et déjà équipé de 425 m2 de panneaux photovoltaïques en toiture et produira une électricité autoconsommée à 88 % par l’établissement. Les 12 % restants seront distribués vers deux groupes scolaires, une crèche et une maternelle, situés à proximité. Selon Enedis, la France compte à ce jour 100 000 opérations d’autoconsommation contre 3 000 en 2015. Une évolution facilitée par la généralisation du compteur Linky, toujours selon Enedis.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Raccordement hybride solaire et éolien 17 juin 2021

    Le 1er juin, l’entreprise BayWa r.e. a publié un communiqué de presse dans lequel elle défend l’idée des raccordements hybrides photovoltaïque et éolien, afin d’optimiser les coûts de raccordement par rapport aux productibles. En effet, les périodes de production maximale pour le solaire (l’été et vers midi) et l’éolien (l’hiver) permettent de tabler sur des bénéfices de complémentarité. Aujourd’hui les projets sont raccordés à leur puissance nominale, bien qu’en pratique elle ne soit atteinte que très rarement. C’est aussi sur cette puissance nominale qu’est calculée la quote-part du raccordement. D’après BayWa r.e., les producteurs et la collectivité gagneraient à raccorder moins que la puissance installée « quitte à stocker, voire écrêter une partie de la production ». D’autre part, la règle issue du code de l’énergie qui stipule « qu’aucune installation de production ne peut être raccordée à un réseau public de distribution d’électricité en HTA (Haute Tension A comprise entre 1 kV et 50 kV) lorsque sa puissance installée excède 17 MW » briderait les projets et entraînerait un surcoût du raccordement ou de l’électricité produite. La possibilité de stocker l’énergie produite sur site pour la réinjecter plus tard dans la journée permettrait également d’économiser des coûts de raccordement, c’est pourquoi BayWa r.e. appelle à un mécanisme de soutien pour le stockage en France métropolitaine. En l’alliant à de l’écrêtement, cela permettrait aux énergies renouvelables électriques de participer activement à l’équilibrage du réseau, et non plus seulement, comme c’est le cas aujourd’hui, de maximiser le productible indépendamment des besoins des autres acteurs du réseau électrique.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Auvergne-Rhône-Alpes : centrale au sol responsable 11 juin 2021

    VSB énergies nouvelles annonçait la semaine dernière la mise en service de la centrale solaire d’Izernore, lauréate d’un des appels d’offres de la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE), dans l’Ain en Région Auvergne-Rhône-Alpes. Construite sur une ancienne sablière sur un terrain de 6,2 hectares, la centrale est composée de 11 472 modules de la marque SunPower pour une puissance de 4,99 MW, soit la production annuelle de 3 000 foyers et 1 577 tonnes de CO2 évités par an, selon VSB. Suite à l’étude d’impact environnemental, l’accent a été mis sur la préservation de la biodiversité : réalisation des travaux en dehors de la période de nidification du petit gravelot (oiseau vivant en zone humide), création d’une zone tampon autour du fossé central (sauvegarde de l’habitat des libellules) et adaptation des clôtures pour le passage des petits mammifères. L’autre originalité du projet Izernore est le partenariat conclu avec Enercoop qui sera agrégateur et distribuera 100 % de l’électricité produite. Grâce à un système de bonus mis en place par Enercoop, deux actions très concrètes visant l’une, à lutter contre la précarité énergétique avec l’association Energie Solidaire et l’autre autour de la sensibilisation aux énergies renouvelables avec l’ALEC 01  (Agence Locale de l’Energie et du Climat) vont pouvoir être subventionnées à hauteur de 4 200 euros par an pendant 3 ans.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Pérovskites : une première ligne de production en Pologne 11 juin 2021

    L’entreprise polonaise Saule Technologies a inauguré son usine de fabrication de cellules photovoltaïques pérovskites à Vratislavie (Wrocław), ville située dans l’ouest du pays. Créée en 2014 par la physicienne Olga Malinkiewicz, Piotr Krych et Artur Kupczunas, l’entreprise est parmi les premières au monde à entrer dans la phase de commercialisation de cette technologie innovante. L’intérêt de ces cellules est leur adaptabilité. Elles produisent en effet de l’électricité à partir de tout type de lumière leur permettant d’être installées presque partout. Columbus technology, l’un des principaux fournisseurs de solutions énergétiques en Pologne, a investi 10 millions d’euros dans le projet de Saule et devient ainsi son actionnaire principal. Aujourd’hui l’usine est équipée d’une ligne de production totalement automatisée répliquant tous les processus du laboratoire, et une véritable ligne industrielle est en cours d’installation pour une production annuelle de 100 MW de modules. L’entreprise communique largement sur les applications de sa technologie, mais est en revanche avare d’informations concernant les caractéristiques techniques de ses modules. Elle indique seulement un productible allant « jusqu’à 170 W/m2 », ce qui ne dit rien de l’intérêt réel des modules, ni de leur rendement, ni de leur durée de vie.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Record d’installations au premier trimestre 4 juin 2021

    Lundi 31 mai, le service des statistiques des données et des études statistiques (SDES) du ministère de la Transition énergétique a publié ses différents tableaux de bords de suivi de quatre technologies renouvelables (éolien, photovoltaïque, biogaz et biométhane). Si l’éolien a été à la peine au cours du premier trimestre 2021, l’énergie solaire à, quant à elle, affiché de très beaux résultats. Entre janvier et mars, le SDES recense 546 MW de puissances nouvelles solaires, soit un niveau jamais atteint en France pour un seul trimestre. Ce seul chiffre représente un peu plus de 50 % de la puissance totale raccordée durant toute l’année 2020 (1 084 MW). Toutefois, ces chiffres ne sont pas définitifs. En effet, Enedis a révélé qu’un incident informatique avait empêché la migration de données concernant les nouvelles installations. Les chiffres officiels du dernier trimestre 2020, comme du premier trimestre 2021 sont ainsi sous-évalués par rapport aux raccordements réels, pour toutes les énergies renouvelables. France Territoire Solaire publiera dans quelques jours son observatoire trimestriel, qui doit analyser cet événement. Néanmoins, la très forte augmentation des trois derniers mois s’explique par une hausse du nombre de raccordements (13 300) mais également par une proportion élevée de raccordements de centrales de fortes puissances. Ainsi, les centrales de plus de 250 kW représentent 63 % de la puissance installée depuis le début de l’année (345 MW) pour moins de 1 % du nombre de nouveaux raccordements (69 nouveaux sites). Au 31 mars 2021, le parc photovoltaïque français s’établit désormais à 11 526 MW. Cependant, quelle que soit la véritable dynamique du premier trimestre 2021, elle doit de toute façon se renforcer sensiblement pour que le secteur puisse rester dans l’objectif de la feuille de route fixée par le gouvernement. En effet, avec une cible à 20,1 GW fin 2023 et une fourchette comprise entre 35,1 et 44 GW en 2028, la filière doit boucler les prochaines années avec des progressions annuelles comprises entre 3  et 3,5 GW.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Révision des tarifs pré-2011, la douche froide 4 juin 2021

    Le gouvernement vient de transmettre le projet de décret encadrant la renégociation de contrats d’achats antérieurs à 2011 pour les centrales de plus de 250 kW. Le ministère de l’Économie s’est appuyé sur la Commission de régulation de l’énergie (CRE) pour préparer cette révision des tarifs qui va concerner 700 installations dont les contrats ont été conclus entre juillet 2006 et août 2010. L’objectif de la CRE est de réaménager les tarifs afin que ces installations aient des taux de rendement interne qui se situent entre 8 % et 14 %. Selon les calculs de la CRE, cela permettrait à l’État d’économiser environ 400 millions d’euros par an sur 10 ans. Les acteurs de la filière ont immédiatement réagi en dénonçant une « approche déconnectée de la réalité ». Dans un communiqué commun, trois des principaux organismes représentatifs du secteur (SER, Enerplan et Solidarité renouvelables), ont fait part de leur « stupeur et incompréhension face à l’ampleur injustifiée de la réduction tarifaire ». Ils dénoncent tout particulièrement les données économiques utilisées par la CRE pour calculer les taux de rendement, qui sont jugées « théoriques, très éloignés de la réalité économique démontrée par les documents comptables des sociétés de projet concernées ». Cela conduirait à une « surévaluation des taux de rentabilité et donc à une baisse violente et injustifiée (jusqu’à -90 % !) du tarif d’achat pour un grand nombre de centrales ». Les professionnels pointent un risque de «  faillites en cascade pour les entreprises dont les centrales historiques vont se retrouver dans une équation financière insoluble ». De plus, la clause de sauvegarde introduite dans le décret et qui doit s’assurer que la révision de ces tarifs ne mette pas en péril des entreprises du secteur ne les convainc pas. En effet, la CRE déclare qu’elle examinera au cas par cas la situation des sociétés qui en feront la demande, mais, pour les syndicats, cette clause « ouvre une période d’incertitude de plus d’un an, correspondant à la période d’instruction par le régulateur de l’énergie et dont l’issue sera incertaine compte tenu du caractère totalement discrétionnaire de la clause. Cette clause va également avoir un effet de contagion sur les sous-traitants (maintenance, gestion d’actifs) et les bailleurs, dont beaucoup sont issus du monde agricole ». Il reste désormais quinze jours aux professionnels pour convaincre leurs interlocuteurs du gouvernement de revoir leur copie.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Kit à brancher sur prise : le mauvais plan de Que Choisir 4 juin 2021

    Le mensuel Que Choisir n’y est pas allé de main morte sur les kits photovoltaïques à brancher sur prise. Son numéro de juin comporte en effet un article intitulé  « Électricité photovoltaïque, le mauvais plan des kits d’autoconsommation », dans lequel il descend en flamme ces kits dans leur ensemble et sans distinction… sur la base du test de 3 modèles achetés à un distributeur. La coopérative Solarcoop, qui commercialise ses propres kits, témoigne des effets de cette publication : « tout s’est arrêté pour nous. Plus personne ne veut de kits, déclare son président, Michel Ollivier ». Dans son article, le mensuel assure en effet que ces kits ne présentent pas d’intérêt économique pour les consommateurs, car le prix des modules serait élevé et l’onduleur devrait être remplacé tous les 10 ans. Faux, répond Solarcoop, la plupart des onduleurs sont garantis 10 ans, mais continuent ensuite de fonctionner. La coopérative les garantit pour sa part 25 ans. En outre, le talon de consommation (frigos, veilles, box internet, VMC, etc.) d’un logement en France se situe entre 100 et 200 Watts, sans piscine (1 kW avec piscine). Les kits à brancher bien dimensionnés pour couvrir cette consommation permettent d’économiser a minima 45 euros par an, assure Solarcoop : « La même somme placée sur un livret A aurait rapporté 2,75 euros ! » Que Choisir dénonce ensuite le fait que les kits testés ne disposaient pas de diodes by-pass, qui laissent passer le courant. Dans ce cas, il suffit qu’une cellule du module soit endommagée ou à l’ombre pour que l’ensemble du panneau cesse de produire. Dans les faits, « tous les modules répondant à la norme CEI 61215 sont équipés de diodes by-pass, répond Solarcoop. Un module de 60 cellules comporte généralement 3 diodes by-pass ». Ce qui lui permet de continuer à produire en partie même en cas d’ombrage. Le mensuel écrit enfin : « Nos résultats valent tout autant pour les kits d’autoconsommation qui commencent à arriver dans des enseignes de la grande distribution. Nous les déconseillons. » Le magazine tire ainsi une généralité à partir du test de 3 mauvais kits, sans avoir testé ceux vendus dans les grandes enseignes en question, et jette l’opprobre sur toute une famille de systèmes solaires sans autre forme de procès. « Cet article est très mal documenté et orienté très à charge contre les kits », juge pour sa part Michel Ollivier.

MAI 2021

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE MAI

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – Meyer Burger : modules made in Europe 28 mai 2021

    En mars dernier, lors de la présentation de ses résultats annuels, l’équipementier suisse Meyer Burger avait annoncé que ses futurs sites de production allemands seraient opérationnels d’ici fin mai. C’est désormais chose faite avec l’inauguration le 18 mai de son usine de cellules photovoltaïques à hétérojonction implantée dans la « Solar Valley » de Thalheim, une localité de la commune de Bitterfeld-Wolfen, dans le land de Saxe-Anhalt. Le projet est d’envergure puisque les locaux s’étendent sur une superficie totale de 27 000 mètres carrés, de quoi abriter une capacité de production de 1,4 GW. Malgré un niveau d’automatisation important du site, le groupe a annoncé la création de 350 emplois dans sa nouvelle usine. En termes de niveau de production, l’usine de Thalheim doit dans un premier temps produire jusqu’à 200 000  cellules solaires par jour avec une capacité annuelle de 400 MW. L’entreprise avance cependant que son ambition est d’atteindre les 5 GW en 2026 avec en point de mire le fructueux marché européen. Par ailleurs, l’entreprise a annoncé le 26 mai le début de la production de son autre usine, chargée de l’assemblage des modules. Il s’agit de l’ancien site de Solarworld, restructuré pour l’occasion et situé à Freiberg (land de Saxe). Également dotée d’une capacité de démarrage de 400 MW, cette usine produira 3 000 modules par jour. Elle a permis la création de 200 emplois. La montée en charge jusqu’à 1 GW est en préparation et sera réalisée « aussi vite que possible », souligne Meyer-Burger.

  • PHOTOVOLTAÏQUE FLOTTANT – Ciel & Terre reprend les rênes du marché français 28 mai 2021

    Le 19 mai, Akuo et Ciel & Terre ont modifié leurs accords concernant la licence des produits Hydrelio, premier système flottant au monde développé en 2011 par Ciel & Terre. Jusqu’à présent concentré sur le marché asiatique, l’entreprise spécialisée dans le solaire flottant souhaite désormais investir le marché français, c’est pourquoi un nouvel accord a été officialisé modifiant la licence signée en 2016 entre les deux entreprises. Cette dernière attribuait à Akuo les droits sur toutes la chaîne de production et de commercialisation des solutions Hydrelio. À présent Ciel & Terre devient fournisseur de solutions solaires flottantes basées sur la licence Hydrelio, tandis qu’Akuo continuera à travailler sur ses propres projets, comme l’extension de la première centrale française de 17MW O’MEGA1, et d’O’MEGA2. Ciel & Terre a participé à la construction de plus de 250 centrales flottantes dans le monde, soit près de 520 MW installés, et vient à présent mettre son expertise à destination du marché français dont le potentiel est estimé à une dizaine de GW.

  • MARCHÉ PV 2020 – L’AIE PVPS publie son rapport annuel 20 mai 2021

    Comme chaque année, le groupe de travail de l’Agence internationale de l’énergie spécialisé dans l’énergie photovoltaïque (AIE PVPS) livre son rapport sur cette filière. Baptisée IEA PVPS 2020 annual report, l’étude passe au scanner la dynamique du secteur photovoltaïque au niveau mondial au travers de données de marché de 23 pays . Elle s’intéresse également aux performances des équipements et à des segments spécifiques comme les installations hors réseaux, le photovoltaïque dans les transports ou encore les grandes centrales au sol. Malgré la pandémie de Covid-19, des chiffres rapportés montrent que le marché mondial du solaire photovoltaïque a progressé de manière significative en 2020 avec plus de 140 GW mis en service. La capacité totale installée cumulée fin 2020 a atteint 750 GW. Ces bons résultats avaient déjà été pressentis par le directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol, qui avait déclaré en octobre 2020 lors du lancement du dernier IEA World Energy Outlook : « Le solaire est le nouveau roi des marchés de l’électricité ». En atteignant des coûts inférieurs à 1,5 centimes USD le kWh dans les meilleures conditions d’exploitation, le photovoltaïque est l’un des principaux piliers stratégiques de la politique énergétique de nombre de pays membres de l’AIE. En 2020, sans surprise, la Chine s’affirme comme le premier marché mondial avec une impressionnante activité de 48,2 GW en une seule année ce qui porte son parc cumulé à 253,4 GW installés, soit près d’un tiers des capacités solaires du globe. Dans le même temps, le reste du monde a raccordé au moins 90 GW en 2020, soit une augmentation de 14 % par rapport à 2019.

  • MIX ÉNERGÉTIQUE – Le Haut-Commissaire au Plan manque de lucidité 20 mai 2021

    Deux chercheurs de Mines ParisTech, Philippe Blanc, professeur et directeur de recherche, et Romain Besseau, chercheur post-doctorant, viennent d’éditer une réaction à la note du Haut-Commissariat au Plan intitulé « Électricité : le devoir de lucidité », publiée le 23 mars. Tout au long d’un texte de 11 pages précis, dont les sources sont clairement référencées, les deux chercheurs affichent leur volonté de « contribuer à rétablir certaines vérités contredites énoncées dans ce rapport et nuancer certains propos de façon à ce que ce dernier soit conforme à une discussion publique, sincère et efficace ». En effet, ils relèvent dans l’introduction du Haut-Commissaire au Plan, François Bayrou, des modes de raisonnements orientés, des citations partielles de rapports et d’arguments souvent biaisés, voire à charge contre les énergies renouvelables. Ce dernier va parfois jusqu’à affirmer à leur encontre des choses totalement inexactes. Un comble quand on veut précisément parler de lucidité ! Ainsi, la note des chercheurs épingle une assertion assurant que « le gain environnemental résultant de la production électrique d’origine solaire est incapable de compenser les émissions entrainées par cette fabrication. ». Sources à l’appui, Philippe Blanc et Romain Besseau expliquent au contraire que le temps de retour énergétique des installations photovoltaïques est désormais estimé à un ou deux ans suivant leur localisation. Autre contre vérité battue en brèche : les sites éoliens et photovoltaïques produiraient du courant en mode continu ce qui poserait « de très importants problèmes techniques » pour leur injection dans le réseau électrique. Là aussi, la réponse balaie cet argument en expliquant que l’ensemble des ouvrages renouvelables disposent d’onduleurs qui convertissent leur production en courant alternatif sans que cela ne pose le moindre problème et en proposant même des solutions techniques au réseau pour ses besoins de régulation de tension. La lecture de cette note, laisse à penser que le rapport du Haut-Commissariat au Plan qui se veut « lucide » est justement bien loin de l’être.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Du solaire pour Coca-Cola 12 mai 2021

    Coca-Cola European Partners France, filiale française de Coca-Cola European Partners (CCEP) et principal producteur et distributeur de boissons rafraîchissantes sans alcool en France annonce la mise en place de 1 500 panneaux solaires, fabriqués en France, sur les toits de son entrepôt de Castanet-Tolosan situé en Haute-Garonne. Cette centrale en toiture, installée par EDF ENR, permettra de fournir en électricité l’ensemble des activités logistiques du site. Selon Coca-Cola, depuis 2018, la consommation de ses 5 usines françaises est couverte par une électricité d’origine certifiée 100 % renouvelable. Conformément aux Accords de Paris sur le climat et à l’objectif de limitation de l’augmentation de la température mondiale à 1,5˚C, CCEP s’est engagé à diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de 30 % d’ici à 2030 sur l’ensemble de sa chaîne de valeur, pour atteindre la neutralité carbone en 2040

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Le solaire en France, un « parcours du combattant » 12 mai 2021

    Depuis 10 ans, l’énergie photovoltaïque se développe en France à un rythme très en deçà de son potentiel. De façon plus inquiétante, le marché annuel stagne à un niveau inférieur à 1 GW par an, soit un rythme quatre fois inférieur à celui qui serait nécessaire pour atteindre les objectifs prévus par la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) d’ici 2028. Face à ce constat, le think tank France Territoire Solaire a réuni un groupe de travail constitué d’experts, de juristes, de développeurs de projets mais également d’agents des services instructeurs (DDT, DREAL) afin de confronter les différents regards, de comprendre les blocages et d’amener des solutions. Les conclusions de ce travail approfondi sont réunies dans le rapport publié cette semaine sous le titre « Le Parcours du Combattant ». Le constat est simple : les lourdeurs administratives causent des délais qui font prendre à notre pays un retard sur ses objectifs. Le développement d’un projet de centrale solaire au sol requiert aujourd’hui une durée de 4 ans en France, contre à peine plus d’un an en Allemagne. Ces délais ont une cause bien identifiée : la lourdeur des procédures administratives et un goulet d’étranglement au niveau de l’instruction. « La bureaucratie est devenue le principal frein au développement des installations solaires photovoltaïques dans notre pays. La complexité du sujet est telle qu’il nous a semblé important de mener ce travail d’analyse de toutes les procédures parfois kafkaïennes qui transforment chaque projet en véritable parcours du combattant ! Nous espérons surtout que ce travail suscitera une prise de conscience : les objectifs de transition énergétique que la France s’est fixés à l’horizon 2030 restent tout à fait atteignables, mais il est urgent de trouver des solutions pour dépasser ces blocages » déclare Antoine Huard, Président de France Territoire Solaire. L’étude complète est disponible sur le site de France Territoire Solaire.

  • SOLAIRE HYBRIDE – DualSun, lauréat de la French Tech 7 mai 2021

    Le 3 mai a été dévoilé le programme French Tech GREEN20 par Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, et Cédric O, secrétaire d’état chargé de la transition numérique et des communications électroniques. Ce programme vise à faire émerger les nouveaux champions des technologies vertes. Parmi les 20 lauréats figure le fabricant de panneaux solaires hybrides DualSun. Les deux ministres ont d’ailleurs pu rencontrer l’équipe de DualSun lors de leur déplacement à Marseille. Afin d’être éligibles au programme French Tech GREEN 20, les lauréats ont dû valider plusieurs critères génériques, économiques et spécifiques à leur activité comme leur caractère innovant ou le lieu de leur siège social. Ces start-ups seront accompagnées par les services de l’État sur plusieurs volets comme le financement, le développement international, le recrutement, la propriété intellectuelle des innovations ou encore la mise en relation avec des experts institutionnels ou scientifiques. Parmi les lauréats se trouvent également d’autres acteurs des énergies renouvelables comme Waga energy (méthanisation), Entech (photovoltaïque et stockage) ou Lhyfe (hydrogène).

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Une école solaire à Cachan 7 mai 2021

    Le 26 avril dernier, la rentrée scolaire de l’école de la Plaine de Cachan (Val-de-Marne) s’est déroulée sous les auspices du soleil. Les 600 m2 de panneaux solaires installés sur les toits de cette école accueillant maternelles et primaires viennent de produire leurs premiers électrons. Cette centrale devrait produire 100 MWh par an, soit la consommation moyenne d’une trentaine de logements, hors chauffage. La production, qui est actuellement vendue à EDF, passera chez Enercoop à partir du 1er janvier 2022, qui l’achètera 5 % plus cher. Ce projet a été initié il y 5 ans par le collectif Sud Paris Soleil et a vu le jour grâce au financement de 200 citoyens (55 000 euros), de la région (45 000 euros) et du département du Val-de-Marne (5 000 euros). Le collectif Sud Paris Soleil dont l’objectif est d’équiper en photovoltaïque les bâtiments publics ou privés dans les communes alentour a deux nouvelles installations en projet : à Arcueil en 2022, et à Fresnes en 2023. 



AVRIL 2021

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE AVRIL

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – Usine de 5 GW en Espagne 30 avril 2021

    Le projet de gigafactory photovoltaïque  « Greenland » a été rejoint par deux nouveaux partenaires allemands : l’institut de recherche Fraunhofer ISE et l’industriel Bosch Rexroth. Localisé au sein de la zone de libre-échange du port de Séville (Espagne), le projet vise d’ici à deux ans à mettre en service un site de production hautement automatisée de modules photovoltaïques, d’une capacité annuelle de cinq gigawatts. L’entreprise suit une stratégie d’intégration verticale, ce qui signifie que le site couvrira toute la chaîne de création de valeur, de la matière première aux wafers, pour aboutir à la production des cellules et modules solaires. Côté technologie, le choix s’est arrêté sur des plaquettes de silicium monocristallin M10 pour la conceptiopn de cellules solaires à émetteur passivé et à contact arrière (PERC) multijonction. La puissance des modules doit a minima atteindre 540 W. Bosch Rexrot est un spécialiste de cette technologie. L’institut Fraunhofer ISE sera, quant à lui, en charge des conseils sur la planification de l’usine, le support technique ainsi que sur le développement de la technologie cellulaire choisie. Pour l’institut, cette collaboration s’inscrit dans la ligne d’une première étude qui lui avait été commandée par l’Association allemande de l’industrie du génie mécanique (VDMA) et qui portait sur les conditions de la compétitivité de l’industrie photovoltaïque en Europe. L’un des principaux critères de compétitivité identifiés à l’époque était la taille des usines, qui devait être de 5  GW minimum. Avec la capacité annoncée de Greenland, ce point semble également validé. Une autre conclusion importante, le fait de devoir contenir les coûts de transport des composants autour de 10 % du prix de revient total. Avec une unité localisée à proximité du marché cible européen, là aussi le projet Greenland Gigawatt répond aux attentes.  

  • AGRIVOLTAÏSME – L’agrivoltaïsme s’implante en Haute-Garonne 30 avril 2021

    GreenYellow annonce la réalisation avec ArcelorMittal Projects Exosun d’une installation agrivoltaïque sur la commune de Castelginest en Haute-Garonne. Lauréate du dernier appel d’offres Innovation de la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE), la centrale sera déployée sur grandes cultures et équipée de 3 900 panneaux solaires avec une production de 2  637 MWh, soit la consommation annuelle de 735 foyers. La structure supportant les modules sera surélevée, avec un point bas à 4,5 m de hauteur, afin de permettre le passage des engins agricoles. Il s’agira en outre d’une structure de type « tracker », permettant d’orienter les modules et de suivre la course du soleil. Elle pourra par exemple faire de l’ombre à une partie des cultures, si nécessaire, ou les protéger de la grêle, en se mettant à plat ou au contraire positionner les modules à la verticale (55°) pour permettre une irradiation au sol maximale. Son pilotage sera décidé entre collaboration avec l’exploitant agricole. GreenYellow sera en charge de mettre à disposition des exploitants des solutions de financements adaptées et ArcelorMittal Projects Exosun apportera son expertise des systèmes de trackers et de gestion des ombrages pour les cultures. Les travaux débuteront d’ici la fin de l’année. La centrale de Castelginest scelle l’accord de coopération conclu entre Greenyellow et ArcelorMittal Projects Exosun, pour proposer une solution complète de centrales solaires destinées au monde agricole.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Le Loir-et-Cher investit dans deux centrales hybrides 22 avril 2021

    La Banque des Territoires annonce un partenariat avec le producteur indépendant d’énergie renouvelable ZE Energy pour le développement de deux centrales solaires hybrides avec stockage dans le Loir-et-Cher. La Banque des Territoires s’associe à ZE ENERGY en lui rachetant, pour 3,8 M€, 49 % des titres de la société holding HybridSol qu’elle détient. Les deux installations sont actuellement en construction et situées sur les communes de Mennetou-sur-Cher (8 MW + 3,75 MW de stockage) et de Gièvres (18,6 MW + 7,5 MW de stockage). Elles produiront de l’électricité pour les besoins annuels d’environ 12 000 personnes (hors chauffage) de jour comme de nuit grâce au stockage. Un défi pour cette jeune start-up qui par ses innovations tente de répondre à l’intermittence des installations photovoltaïques.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Appel : relancer l’industrie européenne photovoltaïque 22 avril 2021

    Le European Solar Manufacturing Council (ESMC), organisation représentant les industriels européens du photovoltaïque, a lancé mi-avril un appel à la renaissance de l’industrie photovoltaïque en Europe. Elle réclame que 20 milliards d’euros du Plan de relance européen (EU Recovery and Resilience Facility, RRF), y soit consacré, soit 3 % seulement de son montant total. La pandémie a montré les failles d’un système trop dépendant des importations de matières premières et de pièces détachées, c’est pourquoi l’ESMC défend l’idée que 75 % des installations photovoltaïques en Europe pourraient être produites en son sein, ce qui correspondrait à près de 60 GW de capacité de production de modules d’ici 2026. Ainsi, l’actuel déficit de la balance commerciale européenne de 7,4 milliards d’euros pour les cellules et modules photovoltaïques serait transformé en une valeur industrielle de 50 milliards d’euros, d’usines et de matériel, d’ici 2026. En outre, près de 180 000 emplois supplémentaires pourraient être créés dans le secteur. Au croisement du Green Deal européen, du contexte post-Covid et du plan de relance RRF, l’EMSC estime qu’il s’agit d’une opportunité unique pour l’Europe de renforcer sa chaîne de valeur photovoltaïque. Les 20 milliards du RRF devraient ainsi se concentrer sur 3 piliers : les équipements et infrastructures de fabrication ; la R&D et le déploiement de produits innovants ainsi que la création de fonds de financement dédiés. La relocalisation de la production en Europe permettrait également de réduire l’impact environnemental moyen des panneaux installés sur le continent.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – PPA : la SNCF et EDF signent pour 20 ans 16 avril 2021

    La SNCF a annoncé la signature de son premier contrat d’achat d’électricité renouvelable (PPA, power purchase agreement) avec le groupe EDF sur une durée de 20 ans. Cette énergie sera produite par une centrale solaire de 20 MW dont la construction débutera courant 2021 sur les communes de Lachapelle-Auzac et de Souillac, dans le Lot. Avec ce PPA, la SNCF devrait sécuriser l’équivalent de la moitié de l’énergie nécessaire aux trajets Paris-Lille en TGV par an. Il s’inscrit dans la politique de la SNCF qui prévoit d’atteindre entre 40 et 50 % d’énergies renouvelables dans la consommation de ses trains à l’horizon 2025. C’est également un enjeu majeur pour EDF qui souhaite devenir leader du marché du solaire photovoltaïque avec un objectif de 30 % de parts de marché d’ici 2035. Concrètement ce projet mené par EDF Renouvelables pour le compte de SNCF Énergie (filiale de SNCF Voyageurs) devrait entrer en service en 2023.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – VIPV pour véhicules commerciaux 16 avril 2021

    Le consortium allemand du projet « Street », regroupant instituts de recherche, industriels du photovoltaïque et équipementiers automobiles, a réussi à développer un prototype de véhicule commercial léger, emportant du photovoltaïque intégré (vehicle-integrated photovoltaics ou VIPV). La grande nouveauté est que les panneaux photovoltaïques embarqués injectent directement leur courant dans la batterie haute tension alimentant le système de propulsion. Les véhicules électriques comportent en effet deux types de batteries, une de 12 V pour l’électronique de bord et une de 400 V pour la traction du véhicule. D’ordinaire, la production photovoltaïque est injectée dans la batterie basse tension et non dans celle de 400 V. La conversion au 400 V est techniquement complexe et pose des enjeux de sécurité. Les modules développés par la société a2-solar pour le secteur automobile sont composés de cellules à hétérojonction de Meyer Burger. L’utilitaire, un Work L de StreetScooter, offre au solaire une surface de 15 m2, soit une puissance de 2 180 Wc. Il consomme environ 19 kWh/100 km. L’autonomie des véhicules pourrait ainsi être accrue de 5 200 km par an, ce qui se traduit par une baisse d’un quart du nombre de charges sur réseau. Pour en savoir plus sur le VIPV, consultez le hors série du Journal des Energies Renouvelables « Le point sur la mobilité électrique renouvelable » à paraître prochainement.

  • ANNONCE LÉGALE – La société Aéroports de Lyon lance une consultation 16 avril 2021

    La société Aéroports de Lyon lance une consultation en vue de l’attribution de droits réels portant autorisation d’occupation temporaire du domaine public pour la conception, la construction et l’exploitation durant 25 années d’une centrale en ombrières sur ses parkings sur une surface d’environ 13,6 ha. L’électricité produite sera revendue au réseau. Les entreprises intéressées se feront connaître par l’envoi d’une lettre recommandée avec accusé de réception à l’adresse suivante : AÉROPORTS DE LYON – Direction Immobilier – Lionel LASSAGNE – BP 113 – 69125 LYON-SAINT EXUPERY AÉROPORT. Le dossier de consultation sera envoyé sous forme électronique par we-send à partir du vendredi 16 avril 2021. Les offres devront être adressées à la même adresse sous double enveloppe par envoi recommandé avec accusé de réception. La date limite de réception des offres est fixée au vendredi 4 juin 16h. La société Aéroports de Lyon se réserve le droit à tout moment de ne pas donner suite à cette consultation. Aucun candidat ne pourra évoquer l’interruption de cette consultation pour réclamer à la société Aéroports de Lyon une quelconque indemnisation. Voies de recours : Tout recours à l’encontre de la présente procédure sera porté devant le Tribunal administratif de Lyon : Palais des Juridictions administratives – 184, rue Duguesclin – 69433 Lyon Cedex 03 – Courriel : greffe.ta-lyon@juradm.fr

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Première centrale flottante dans les Bouches-du-Rhône 9 avril 2021

    Le Canadien Boralex, producteur indépendant d’énergies renouvelables, annonce la construction d’une centrale solaire flottante à Peyrolles-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône avec un début de chantier prévu le 15 avril pour une puissance de 14,7 MW. L’origine du projet est à l’initiative de la commune qui cherchait une reconversion pour une gravière en eau arrivée en fin d’exploitation. Déployée d’un seul tenant sur une structure flottante, la centrale aura une emprise de 12,6 ha et sera composée de 43 776 panneaux. Elle sera fixée au fond de l’eau par 254 points d’ancrage qui seront installés en début de chantier par une équipe de six scaphandriers. Les installations solaires flottantes permettent un meilleur rendement par le refroidissement naturel des panneaux et une amélioration de leur performance sur le long terme. Les travaux de construction mobiliseront une trentaine de personnes et la mise en service est prévue début décembre 2021.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – 60 MW pour l’aéroport Deauville-Normandie 9 avril 2021

    EDF Renouvelables, lauréat de l’appel à manifestation d’intérêts (AMI) lancé par le syndicat mixte qui gère l’aéroport, contribuera à la valorisation énergétique et économique des terrains situés au sein même de l’enceinte de l’Aéroport de Deauville-Normandie. Sur une superficie de plus de 45  hectares, le développeur bénéficiera d’un droit d’exploitation de 30  années pour construire une centrale photovoltaïque d’une puissance de plus de 60 mégawatts, qui produira une quantité d’électricité supérieure à la consommation annuelle de la totalité des habitants de la Communauté de Communes Cœur Côte Fleurie (21 000 habitants). Cette réalisation photovoltaïque, dont la mise en service est prévue pour le premier semestre 2024 et qui sera la plus importante de Normandie, permettra d’éviter l’émission d’environ 700 000 tonnes de CO2 pendant toute sa durée de fonctionnement (par rapport au mix électrique européen) faisant de l’aérogare de Deauville-Normandie un site à empreinte carbone négative. L’ensemble des redevances générées par la location des terrains, couplé avec un intéressement sur la production d’énergie, généreront des recettes pour le Syndicat Mixte de l’aéroport de Deauville – Normandie. Les collectivités locales ainsi que le Département et la Région percevront également des recettes fiscales.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Du solaire dans le Cher 7 avril 2021

    Générale du Solaire, constructeur et exploitant de centrales solaires photovoltaïques en France et à l’étranger annonce la mise en service, en mai, de sa centrale au sol de la Chapelle-Saint-Ursin située près de Bourges dans le département du Cher (Centre-Val de Loire). Initié il y a 10 ans, le projet sort enfin de terre après neuf mois de travaux. Déployée sur quatre parcelles, la centrale, d’une puissance de 21,1 MW correspond à la consommation d’électricité de plus de 8 133 foyers et l’évitement de plus de 1 660  tonnes de CO2 par an. Trois des quatre parcelles étant antérieurement des terres agricoles, Générale du Solaire est soumise à une mesure de compensation agricole dans le département du Cher. Le projet de compensation retenu porte sur le financement et le développement de l’exploitation agricole de la SAS de Coudray spécialisée dans la filière de valorisation de graines biologiques à destination de débouchés alimentaires et semenciers.

  • RECYCLAGE PHOTOVOLTAÏQUE – Désassemblage de modules par fil diamanté 7 avril 2021

    Le CEA-Liten, institut de CEA Tech, a développé une méthode innovante de recyclage des panneaux photovoltaïques. Cette méthode consiste à séparer la face avant du module, en verre, de sa face arrière séparée d’une centaine de microns seulement, à l’aide d’un fil diamanté. Les expérimentations donnent un temps de traitement d’un mètre carré de module en une demi-heure environ. Il serait donc possible de recycler le verre entier directement. Un projet européen de développement industriel est en préparation pour traiter plusieurs modules par heure, et des solutions de refroidissement pour améliorer le comportement du polymère du module lors de la découpe sont à l’étude. Cette façon de faire faciliterait grandement le recyclage des modules en fin de vie. Aujourd’hui leur principale voie de valorisation consiste à les broyer et à les utiliser comme remblais dans le secteur du BTP. Une autre méthode consiste à séparer les éléments par traitement mécanique, thermique et chimique pour récupérer verre broyé, métaux ou silicium, mais cette méthode reste très énergivore et nocive pour l’environnement. Prévus pour fonctionner une trentaine d’années environ, les modules photovoltaïques usagés devraient représenter environ 10 millions de tonnes à l’horizon 2050, rien qu’en Europe.

MARS 2021

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE MARS

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  • PHOTOVOLTAÏQUE PARTICULIERS – Photovoltaïque pour tous 26 mars 2021

    Les enseignes Boulanger et Leroy Merlin lancent la commercialisation du kit solaire à brancher sur une simple prise électrique de la start-up nantaise Beem Energy. Jusqu’à présent disponible uniquement sur le site Internet de l’entreprise, ce kit, à installer soi-même, a séduit les deux marques, ce qui va le rendre bien plus accessible au grand public. Il s’agit d’un panneau solaire facile à poser et à orienter sur n’importe quelle surface ensoleillée, et qui va directement injecter les électrons dans le réseau domestique via une prise standard de type E/F (lire Le Journal du Photovoltaïque n° 38, « Le solaire à brancher sur prise »). Pour 680 € ce panneau de 300 kW produit en moyenne près de 500 kWh par an, soit environ 70 € d’économie sur la facture d’électricité. Le choix pour Boulanger et Leroy Merlin de référencer ce produit peut s’expliquer par le succès qu’il rencontre en seulement 6 mois de commercialisation en ligne. D’autre part, il est vendu avec une application pédagogique « My Beem » pour accompagner le client dans l’installation et l’utilisation du kit. Beem Energy annonce que l’offre à 680 € est valable jusqu’au 30 juin 2021, puis passera à 780 €.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Bâtiments professionnels : photovoltaïque en série 26 mars 2021

    L’opérateur immobilier Axtom et EDF ENR annoncent la signature d’un partenariat pour la conception et la construction de bâtiments tertiaires à énergie positive équipés en photovoltaïque avec batteries de stockage. Cet accord a pour ambition le déploiement de 300 000 m2 de surfaces photovoltaïques en toiture sur des bâtiments industriels et tertiaires et sur des ombrières de parking avec systèmes de recharge pour véhicules électriques. Avec l’assouplissement de la législation sur l’autoconsommation, les bénéficiaires pourront soit autoconsommer leur production, soit la revendre dans le cas de bâtiments à faible consommation électrique comme les entrepôts logistiques. Dans le cadre de ce partenariat, EDF ENR proposera des solutions de financement aux industriels qui seraient dans l’incapacité d’investir sur fonds propres. Le projet s’appuiera sur la réserve foncière d’Axtom qui possède déjà 100 hectares de terrain.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – La Martinique s’ouvre à l’agrivoltaïsme 19 mars 2021

    Le Français GreenYellow, fournisseur et producteur d’électricité verte, annonce la mise en service de son premier hangar agricole photovoltaïque sur la commune de Case-Pilote à l’ouest de la Martinique. Déployée en toiture sur une surface de 626 m2, la centrale d’une puissance de 99,96 kW est située sur un hangar destiné au stockage de matériel et à l’élevage de caprins. La production, qui sera injectée dans le réseau est estimée à 115 MWh par an pour une réduction annuelle de 119 tonnes de CO2. La construction de ce hangar photovoltaïque permet à l’éleveur de tripler son cheptel ce qu’il n’aurait pas pu faire sans ce montage pour des raisons de coûts. Une avancée pour la Martinique qui est fortement dépendante d’énergies fossiles importées.

  • MOBILITÉ PHOTOVOLTAÏQUE
 – Mobilité électrique solaire 19 mars 2021

    Tecsol et sa jeune pousse Sunchain ont lancé l’initiative Mobilité Électrique Solaire (MOBELSOL) qui vise notamment à mettre en lien l’autoconsommation collective avec les bornes de recharge de véhicules électriques. Avec 1,5 millions d’euros de budget sur 3 ans, MOBELSOL est soutenu par la Région Occitanie et l’Ademe et consiste en une solution informatique permettant de recourir à des installations de production photovoltaïque à proximité des bornes de recharge (dans un premier temps à moins d’un kilomètre de rayon), afin de recharger des véhicules électriques aux moments les plus opportuns. Tecsol identifie quatre cas d’usages pour MOBELSOL. Le premier est la prise de décision pour la priorisation des usages entre les participants d’une autoconsommation collective. Il vise également à participer à deux opérations d’autoconsommation collective simultanément. Il sert aussi de projet pilote pour tester différents modèles d’affaires, rendus possibles par la mobilité électrique. Enfin, il doit piloter la recharge des véhicules électriques afin de maximiser le recours au solaire. D’après Tecsol, une installation photovoltaïque de 3 kW produisant environ 2 800 kWh/an permettrait de fournir l’énergie nécessaire à un véhicule pour effectuer entre 12 000 et 17 000 km. Selon le Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (CITEPA), 63 % des déplacements quotidiens sur des faibles et moyennes distances s’effectuent en voiture, dont 75 % avec un seul passager.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Abonnez-vous au solaire !

 11 mars 2021

    Depuis cette semaine, il est possible de louer des panneaux solaires photovoltaïques auprès de la start-up franco-norvégienne In Sun We Trust (ISWT). Après des expériences réussies en Suède, Espagne et Norvège, cette offre, basée sur le principe de la location longue durée, arrive en France. Le dispositif a été pensé pour contourner deux des principaux freins à l’investissement chez les particuliers qui s’intéressent à une toiture solaire électrique pour leur habitation : le montant de l’investissement et la peur de tomber sur un écodélinquant. Sur le premier point, l’argument d’ISWT est de proposer une formule tout compris à 45 euros par mois pour la pose de 8 panneaux d’une puissance d’environ 3 kW et une surface de 15 m2. L’électricité produite sera alors valorisée par le particulier qui pourra soit l’autoconsommer soit la revendre pour un tarif avoisinant les 15 centimes d’euro le kilowattheure. Sur le second point, ISWT ne travaille qu’avec des installateurs labellisés RGE (reconnu garant de l’environnement). Les économies annuelles générées peuvent être substantielles puisque dans le cas d’une installation de 6 kW localisée à Rouen et qui produirait environ 5 900 kWh par an, ISWT évalue le bénéfice annuel net à 1 170  euros (dans le cas d’une revente totale de l’énergie). Un engagement minimum de dix ans est cependant requis, délai au bout duquel le particulier peut, s’il le souhaite, racheter l’installation ou continuer à la louer. Dans ce second cas, ISWT demeure le propriétaire de l’installation pendant vingt ans, période au terme de laquelle le matériel peut devenir la propriété du client moyennant 300 euros. Celui-ci pourra alors continuer de l’exploiter pendant encore plusieurs années.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Le Rungis marseillais passe au solaire 11 mars 2021

    À Marseille, le marché d’intérêt national des Arnavaux (MIN), marché de gros en fruits, légumes, fleurs et viandes pour les détaillants annonce la conversion de l’ensemble de ses bâtiments au photovoltaïque d’ici 18  mois pour une surface de 100 000 m2 et annoncée comme « La plus grande centrale photovoltaïque urbaine de France ». Les premières études seront lancées en avril 2021, avant la publication d’un appel d’offres pour sélectionner l’opérateur qui gérera et exploitera la centrale. Le marché d’intérêt national des Arnavaux qui possède déjà 6 000 m2 de panneaux sur trois bâtiments logistiques réfrigérés revendra sa production à un fournisseur. Le projet estimé à 25  millions d’euros sera soutenu par la Somimar (société d’exploitation du MIN détenue par la Métropole Aix-Marseille-Provence) et la Banque des territoires.

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PHOTOVOLTAÏQUE
 – Une base militaire reconvertie au solaire 5 mars 2021

    Le groupe BayWa r.e., spécialisé dans la revalorisation d’anciens terrains militaires, vient d’annoncer la mise en service du parc photovoltaïque Blueberry sur le site de l’ancienne base militaire de la Martinerie près de Châteauroux dans l’Indre. Déployée sur 35 hectares, la centrale est composée de 87 552 panneaux pour une puissance de 30 MW qui permettra d’alimenter en électricité l’équivalent de 17 000 personnes, soit le tiers de la population de Châteauroux. Des brebis entretiendront la prairie sous les panneaux. Toujours sur le même site, BayWa r.e., a pour projet la construction d’une deuxième centrale de 35 hectares qui sera baptisée Greenberry. Le groupe est en attente des autorisations administratives.

  • PHOTOVOLTAÏQUE
 – Seulement 973 MW en 2020 5 mars 2021

    Dans son dernier tableau de bord dédié au photovoltaïque, le Service de la donnée et des études statistiques (SDES) du ministère de la Transition écologique revient sur la progression du secteur en 2020 et comme attendu, les chiffres sont décevants. Le parc solaire électrique français a vu le raccordement de 973 MW supplémentaires, contre 962 MW en 2019, et le parc total s’établit à 10 860 MW pour une production électrique de 12,9 TWh (+13 % par rapport à 2019) soit 2,9 % de la consommation électrique française en 2020. Certes, la crise sanitaire aurait pu faire craindre des résultats plus mauvais, mais le constat ne change pas depuis des années : le secteur français photovoltaïque reste désespérément sous la barre annuelle du GW de nouveaux raccordements et s’éloigne dangereusement de sa feuille de route. Pourtant, le seuil de 1 GW ne devrait pas être hors de portée pour la France puisque la Belgique a atteint ce chiffre en 2020, réalisant ainsi sa meilleure année en termes de nouvelles puissances connectées. Pour rappel, la programmation pluriannuelle de l’énergie a fixé un objectif de 20,6 GW de capacité à fin 2023 et un parc compris entre 35,1 et 44 GW à fin 2028. Des seuils totalement hors de portée étant donné le rythme de progression de la filière sur les 10 dernières années (985 MW en moyenne).

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Photowatt en difficulté face à la concurrence asiatique 5 mars 2021

    Les Échos ont publié ce jeudi 4 mars un article concernant l’éventuelle cession par EDF de l’entreprise française fabricante de plaquettes de silicium, Photowatt. Il y a dix ans, alors en difficulté, Photowatt avait été intégré à l’électricien français qui y a investi près de 360 millions d’euros depuis 2012. Aujourd’hui le fabricant fait face à d’importants problèmes financiers avec 22 millions de perte en 2020 après 36 millions en 2019. Le groupe EDF souhaite donc se désengager de Photowatt considérant « que son rôle n’est pas de consolider la filière photovoltaïque française dans la durée ». Pour ses appels d’offres EDF concède d’ailleurs préférer d’autres fournisseurs internationaux, et notamment asiatiques, plus compétitifs, car l’avantage de la faible empreinte carbone des panneaux produits en France, dont le mix est très décarboné, ne pèse pas assez dans la cadre des règles de la concurrence imposées par la Commission Européenne. Ainsi Laurent Wauquiez estime nécessaire une véritable politique publique qui valoriserait l’innovation et l’empreinte carbone des panneaux produits en France afin de préserver les emplois liés à la filière. Le journal indique que des discussions sur une éventuelle reprise sont en cours avec l’entreprise grenobloise ECM Technologies, spécialisée dans la fabrication de fours utilisés dans l’industrie photovoltaïq

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Solaire flottant en Thaïlande 1 mars 2021

    Le développeur et exploitant français de sites énergétiques renouvelables Green Yellow vient d’inaugurer sa première centrale solaire flottante en Thaïlande. Avec plus de 6 000 panneaux solaires et occupant un espace de 1,6 hectare sur un étang de 4,3 hectares, la centrale va développer une puissance de 2 MW pour produire une énergie qui sera vendue au Groupe SPM, un acteur clé de l’industrie de l’alimentation animale dans le pays. Le site sera exploité par la filiale du groupe français Green Yellow Thaïlande, qui en assurera également la maintenance. La centrale devrait produire 2,8 GWh d’électricité par an pour un coût inférieur à celui fourni par le réseau du pays. « Depuis 2 ou 3 ans, nous constatons une tendance claire sur le marché asiatique de l’énergie solaire : les clients commerciaux et industriels choisissant le modèle du contrat de vente d’électricité privé où ils sous-traitent les dépenses d’investissement, la gestion au quotidien et le risque opérationnel à des producteurs d’électricité indépendants comme GreenYellow. Cela leur permet de réaliser d’importantes économies d’énergie et de concentrer leur temps et leurs investissements sur leur cœur de métier », a déclaré Frank Glück, PDG de GreenYellow Thaïlande et Asie.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Industrie solaire, le retour 1 mars 2021

    Le 22 février, l’association européenne du photovoltaïque Solar Power Europe et l’Institut européen de l’innovation et la technologie EIT InnoEnergy, ont lancé la European Solar Initiative. Son but est de recréer en Europe toute la chaîne de valeur de l’industrie photovoltaïque, allant du matériau brut au recyclage, en passant par la production massive de cellules et modules. Elle vise ainsi à capter le marché européen du solaire, qui sera d’au moins 20 GW par an durant la prochaine décennie. Un marché générant 40 milliards d’euros de PIB par an, susceptible de créer 400 000 emplois directs et indirects. « Faire émerger les chaînes de valeur stratégiques permettant d’accélérer la transition énergétique est au cœur des missions de notre institut, a commenté Diego Pavia, PDG d’EIT InnoEnergy. Cette initiative pour le photovoltaïque est notre troisième du genre, après celles pour les batteries et l’hydrogène. Le mélange de plans nationaux énergie et climat, de bas coût du capital, du succès des développements technologiques européens et du retour des investissements dans ce secteur crée un terrain fertile pour une renaissance du photovoltaïque européen. » La Business Investment Platform mise en place pour les initiatives précédentes doit permettre d’accélérer les investissements dans le solaire et d’intensifier les liens entre investisseurs et industriels. Trois personnalités politiques ont pris la parole lors de ce lancement : la commissaire européenne à l’énergie, Kadri Simson, le commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, et la ministre française déléguée, chargée de l’industrie, Agnès Pannier-Runacher. Une preuve que le photovoltaïque vient de gagner en visibilité politique. Pour en savoir davantage, lire le dernier numéro du Journal du photovoltaïque.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Industrie solaire, le retour 1 mars 2021

    Le 22 février, l’association européenne du photovoltaïque Solar Power Europe et l’Institut européen de l’innovation et la technologie EIT InnoEnergy, ont lancé la European Solar Initiative. Son but est de recréer en Europe toute la chaîne de valeur de l’industrie photovoltaïque, allant du matériau brut au recyclage, en passant par la production massive de cellules et modules. Elle vise ainsi à capter le marché européen du solaire, qui sera d’au moins 20 GW par an durant la prochaine décennie. Un marché générant 40 milliards d’euros de PIB par an, susceptible de créer 400 000 emplois directs et indirects. « Faire émerger les chaînes de valeur stratégiques permettant d’accélérer la transition énergétique est au cœur des missions de notre institut, a commenté Diego Pavia, PDG d’EIT InnoEnergy. Cette initiative pour le photovoltaïque est notre troisième du genre, après celles pour les batteries et l’hydrogène. Le mélange de plans nationaux énergie et climat, de bas coût du capital, du succès des développements technologiques européens et du retour des investissements dans ce secteur crée un terrain fertile pour une renaissance du photovoltaïque européen. » La Business Investment Platform mise en place pour les initiatives précédentes doit permettre d’accélérer les investissements dans le solaire et d’intensifier les liens entre investisseurs et industriels. Trois personnalités politiques ont pris la parole lors de ce lancement : la commissaire européenne à l’énergie, Kadri Simson, le commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, et la ministre française déléguée, chargée de l’industrie, Agnès Pannier-Runacher. Une preuve que le photovoltaïque vient de gagner en visibilité politique. Pour en savoir davantage, lire le dernier numéro du Journal du photovoltaïque.

FéVRIER 2021

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE FéVRIER

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  • STOCKAGE SOLAIRE – Projets records aux États-Unis et en Australie 19 février 2021

    Les records sont faits pour être battus et c’est ce qui se passe actuellement en matière de stockage d’énergie solaire. L’entreprise américaine Florida Power & Light Company vient d’annoncer la construction en Floride du site FPL Manatee Energy Storage Center qui sera, selon elle, le plus grand système de stockage d’énergie couplée à une centrale solaire au monde. Avec une mise en service prévue fin 2021, l’unité sera dotée d’une capacité de stockage de 900 mégawatts heures d’énergie, soit l’équivalent de la consommation électrique du parc d’attraction Disney World pendant 7 heures. Le chantier devrait créer jusqu’à 70 emplois pendant sa construction et constitue l’un des principaux atouts d’un plan de modernisation visant à accélérer le retrait de deux unités fonctionnant au gaz naturel situées à proximité. Cependant ce record ne devrait pas tenir longtemps puisqu’un autre projet, en Australie cette fois, et porté par l’entreprise française Neoen, devrait repousser les limites du stockage solaire encore plus loin. Baptisé “The Great Western Battery” le futur site annonce une capacité de 500 mégawatts pour un stockage pouvant aller jusqu’à 1 gigawatts heure. Le projet Australien se situe à un stade de développement plus amont, puisqu’il devrait être mis en activité en 2023. Un beau projet pour Neoen qui exploite actuellement le plus grand site de stockage sur batterie lithium-ion au monde (194 MWh de capacité) situé à Hornsdale, dans le sud de l’Australie.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Orange passe au vert 19 février 2021

    Orange et Engie annoncent la signature d’un contrat d’achat d’électricité (PPA) pour une durée de 15 ans. Un accord qui permettra le développement de deux nouveaux projets solaires de 51 MW dans les Hautes-Alpes, sur les communes de L’Épine (38 MW) et de Ribeyret (13 MW), pour une mise en service début 2023. Engie aura à charge la mise en œuvre d’une solution globale d’approvisionnement en énergie renouvelable sur les sites de l’opérateur avec la création de nouvelles capacités de production d’énergie solaire et la gestion de l’ensemble des capacités électriques renouvelables contractées par Orange auprès d’autres producteurs. Pour Orange, cet accord signe la volonté du groupe de s’appuyer sur les énergies renouvelables qui devraient représenter 50 % de son mix énergétique total pour 2025, selon son plan stratégique baptisé “Engage 2025”.

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SOLAIRE FLOTTANT
 – Le photovoltaïque flotte dans les Hautes-Alpes
 11 février 2021

    EDF Renouvelables annonce la construction d’une centrale photovoltaïque flottante sur la retenue du site hydroélectrique de Lazer dans les Hautes-Alpes pour une capacité de production de 20 MW, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 12 500 habitants. La centrale sera déployée sur 24,5 hectares à la surface du lac artificiel du site hydroélectrique. Ce projet, initié en 2017, a fait l’objet d’une concertation étroite avec les territoires afin de procéder aux études techniques et environnementales nécessaires pour assurer la préservation de la biodiversité du site. Les travaux ont déjà débuté avec la réalisation des études géotechniques permettant de sonder le fonds de la retenue et la mise en place des ancrages prévus pour l’installation des panneaux flottants. La mise en service est prévue début 2022.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – 4 GW de PPA en Europe 11 février 2021

    Le fonds d’investissement AGP, la société de trading en énergie Hartree Partners et le développeur néerlandais de centrales solaires NaGa Solar, ont annoncé le 1er février dernier la création de leur joint-venture Ampyr Solar Europe (ASE). Celle-ci a pour objectif de développer 4 GW de projets photovoltaïques dans le cadre de contrats de vente directe (PPA, power purchase agreement) au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Allemagne. Comme c’est traditionnellement le cas dans ce type de rapprochement, chacun des protagonistes ambitionne de nouveaux horizons pour sa propre activité. Pour AGP, surtout présent jusqu’ici en Asie, ce sera l’occasion de mettre concrètement un pied sur le marché européen. Pour le trader Hartree Partners, le projet ASE va lui donner l’opportunité d’étendre ses domaines d’activité, qui étaient historiquement basés sur le pétrole et le gaz. Enfin pour NaGa Solar, la taille de ses deux partenaires devrait lui permettre d’accélérer sa croissance et de lever de nouveaux capitaux. ASE devrait être un acteur qui compte puisque le nouvel entrant a pour ambition d’investir un milliard d’euros dans de nouveaux sites photovoltaïques au cours des années à venir.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Solaire sur barrage hydraulique 4 février 2021

    Le Suisse Axpo, producteur et distributeur d’énergies renouvelables, annonce un partenariat avec IWB (entreprise d’approvisionnement en électricité du canton de Bâle-Ville) pour la construction et la mise en service d’une centrale photovoltaïque qui sera installée sur le mur du barrage du lac de retenue de Muttsee situé dans le canton de Glaris au centre-est de la Suisse. Baptisée “AlpinSolar”, la centrale située à 2 500 mètres d’altitude sera composée de 6 000 modules pour une puissance 2,2 MW. Selon Axpo, cette solution d’altitude permettra un meilleur rendement en hiver (période où la consommation électrique est la plus forte) grâce à l’absence de brouillard et à la réflexion du soleil sur la neige. L’ensemble de la production sera acheté par l’enseigne de discount suisse, Denner, via un PPA (power purchase agreement) établi pour une durée de 20 ans. La mise en service du site est prévue pour l’été 2021.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Hespul inaugure la “Permanence réseaux”
 4 février 2021

    L’association Hespul lance une seconde permanence dédiée aux raccordements de producteurs photovoltaïques, qui complétera la “Permanence photovoltaïque” existante. En effet, son Centre de Ressource national du Photovoltaïque (CRPV) a inauguré le 1er février la “Permanence Réseaux” au sein de laquelle les porteurs de projet, les collectivités, les bureaux d’études et installateurs concernés par les problématiques de raccordement pourront communiquer et bénéficier sur rendez-vous de l’assistance d’un référent technique de l’association. Les sujets traiteront de toutes les phases des projets, à la fois étude d’opportunité, mais aussi phase de raccordement et d’exploitation. Cette initiative répond aux besoins de la filière, qui voit les coûts liés aux réseaux dans leur projet photovoltaïque devenir prépondérants. Ainsi, le CRPV vise à limiter les verrous techniques ou juridiques afin de réduire le nombre de projets en liste d’attente abandonnés, en préparant au mieux les phases amont des projets. Cette nouvelle permanence s’inscrit dans la continuité du site reseaux.photovoltaique.info lancé par Hespul en 2019.

JANVIER 2021

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE JANVIER

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – Le solaire en toiture s’impose à La Martinique
 28 janvier 2021

    Apex Énergies, développeur et exploitant photovoltaïque, annonce la mise en service de la plus grande centrale solaire en toiture de La Martinique sur les terres d’une exploitation agricole pour une puissance de 1,3 MW, déployée sur 6  hectares répartis en 14 bâtiments. L’électricité produite fournira l’équivalent de la consommation d’un quartier de 1 500 habitants. Une reconversion intéressante pour le propriétaire-exploitant de ces terres impropres à la culture car polluées au chlordécone*. Ces nouvelles installations vont permettre de réaliser de l’élevage sous serre et des cultures hors-sol comme l’hydroponie et l’aquaponie. Cette centrale a aussi une capacité de stockage de 1 330 kWh qui permet de répondre aux périodes de pointe de consommation de l’île, durant lesquelles le réseau électrique est le plus sollicité. *Insecticide utilisé aux Antilles françaises entre 1972 et 1993 pour lutter contre le charançon du bananier et retiré de la vente en 1990.

  • PHOTOVOLTAÏQUE

 – Du soleil dans le Nord 28 janvier 2021

    Sun’R Power annonce la mise en service de la deuxième tranche du parc solaire de Cambrai-Niergnies, situé sur la commune de Niergnies (Nord), à 5 kilomètres de Cambrai. Déployé sur 80 hectares, le site est une ancienne base aérienne de l’Otan, qui a fait l’objet d’importants travaux de dépollution et de déminage avant de pouvoir accueillir ses premiers panneaux solaires. Cette deuxième tranche, dite CAM 2, permettra d’injecter dans le réseau l’équivalent de la consommation électrique de 11  000 foyers. L’ensemble du parc sera opérationnel au premier semestre 2021 et sa production représentera l’équivalent de la consommation électrique de 27 000 foyers. Face au manque de postes de raccordement au réseau, Sun’R Power a signé un partenariat avec Boralex propriétaire du parc éolien voisin de Seuil du Cambrésis afin de créer un raccordement mixte solaire/éolien et éviter la saturation des postes sources (lire Journal des Énergies renouvelables n° 254). Boralex restera l’unique interlocuteur de RTE sur ce raccordement, permettant une simplification des démarches administratives.

  • PHOTOVOLTAÏQUE ET STOCKAGE – 
Un partenariat franco-américain
 22 janvier 2021

    Total annonce la création d’une coentreprise (50/50) avec l’Américain 174  Power Global (filiale du groupe Hanwha) développeur de projets solaires et de stockage d’énergie pour le développement de 12 projets d’une capacité cumulée de 1,6 GW aux États-Unis. Situés au Texas, au Nevada, en Oregon, au Wyoming et en Virginie, les projets produiront une électricité propre et fiable sur l’ensemble du territoire avec des créations d’emplois dans les domaines de l’ingénierie, de la construction et de l’exploitation des sites. Le premier site a été mis en production en 2020, et les suivants seront mis en service entre 2022  et 2024. « Cette transaction est une première étape importante pour Total sur le marché américain du solaire à l’échelle industrielle, conformément à notre ambition pour 2025 d’atteindre une capacité de production d’énergies renouvelables de 35 GW dans le monde », a déclaré Julien Pouget, directeur Renewables de Total.

  • PHOTOVOLTAÏQUE
 – Colloque du SER : une année tout en contraste
 22 janvier 2021

    Mardi, le Syndicat des énergies renouvelables (SER) organisait son colloque national photovoltaïque en mode virtuel. La table ronde d’ouverture a été l’occasion de tirer le bilan de l’année 2020 et d’évoquer les chantiers pour 2021. Le marché photovoltaïque a plutôt bien résisté à la crise sanitaire puisque la puissance installée est la même qu’en 2019, a constaté Jean-Louis Bal, président du SER. Les chantiers ont certes été ralentis en début d’année, mais les délais de réalisation des installations ont été améliorés dans la deuxième partie de l’année, grâce au soutien de l’État. Malheureusement, la fin d’année a également vu surgir le sujet de la révision des tarifs d’achat d’avant 2011 : « Avec ce sujet, l’État a jeté l’opprobre sur toute la profession, critique Jean-Louis Bal. Cette question va nous occuper encore beaucoup, sans compter les contentieux qui vont en résulter. Nous préférerions passer notre temps à réaliser les objectifs de la PPE, qui implique de construire 3 à 4 GW par an ». Ce dernier a relevé que plus de 7,5 GW de projets se trouvent actuellement dans la file d’attente et qu’il est urgent de trouver un moyen de “dégonfler” cette fameuse file. Faciliter l’accès au foncier fait aussi partie des priorités. « Pour réaliser les objectifs de la PPE [35 à 44 GW en 2028, ndlr], il faudrait mobiliser 20 000 à 25 000 hectares, quand 55 000 ha sont artificialisés chaque année », a rappelé Xavier Daval, vice-président du SER. En réponse, Sophie Mourlon, directrice de l’Énergie de la direction générale de l’Énergie et du Climat (DGEC) du ministère de la Transition écologique, a assuré que les travaux étaient engagés pour libérer, entre autres, les terrains déjà artificialisés de l’Armée et les friches industrielles. Elle a annoncé que l’accès au photovoltaïque était ouvert dans les communes n’ayant pas de Plan local d’urbanisme, ce qui représenterait un potentiel “considérable”. Sophie Mourlon a aussi promis “pour bientôt”, un marché annuel du photovoltaïque de 3,2  GW.

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PHOTOVOLTAÏQUE
 – L’Olympique lyonnais sponsorise le solaire
 14 janvier 2021

    Reservoir Sun, Engie et OL Group annoncent la signature d’un partenariat dans le cadre de la solarisation des infrastructures du projet OL Vallée. Situé à Décines-Charpieu, dans la métropole de Lyon, ce nouveau pôle de loisirs ouvrira ses portes en février prochain autour du célèbre Groupama Stadium, comprenant le stade de football et le complexe sportif de l’Olympique lyonnais. Reservoir Sun aura pour mission de déployer des solutions photovoltaïques sur le patrimoine foncier d’OL Vallée : couverture des parkings du Groupama Stadium par des ombrières solaires, installation de panneaux sur la toiture du Groupama OL Training Center (centre d’entraînement mixte des équipes professionnelles de l’Olympique Lyonnais). Il aménagera également une toiture sur le futur centre de formation et d’entraînement de tennis de Jo-Wilfried Tsonga et installera des panneaux sur la future Arena (salle dédiée à l’organisation de manifestations sportives et culturelles), qui accueillera notamment les matchs d’Euroligue de basket de l’ASVEL, le club présidé par Tony Parker. Selon Reservoir Sun, ces différentes réalisations auront une capacité installée d’environ 10 MW pour une production d’électricité qui correspondra à l’équivalent de la consommation annuelle de 2 500 foyers. Reservoir Sun deviendra aussi le sponsor officiel “Énergie Solaire” de l’Olympique Lyonnais pendant trois saisons à compter de cette année.

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PHOTOVOLTAÏQUE
 – Un premier PPA en Dordogne
 14 janvier 2021

    Valorem vient d’annoncer la signature d’un PPA privé (Power Purchase Agreement) sur le projet de centrale photovoltaïque au sol de la Tour-Blanche (Dordogne), actuellement en construction. Dans le cadre de ce dispositif, le fournisseur d’électricité verte Enercoop s’est positionné pour acheter l’ensemble de la production du site pour une durée de trente ans. Ce projet agrivoltaïque vertueux, déployé sur 8,6 hectares de terrains non cultivés et à faible valeur agronomique à aussi pour objectif de valoriser l’agriculture paysanne. L’exploitation du site sera réalisée par un éleveur de moutons, qui pourront paître sur un site clôturé, sécurisé et ombragé. Selon Valorem, la centrale d’une puissance de 5 MW produira l’équivalent de la consommation électrique de 2 300 foyers pour une mise en service prévue à l’été 2021. À noter que Valorem a déjà mis en place un dispositif similaire sur le parc de Lassicourt dans l’Aube (10).

  • PHOTOVOLTAÏQUE – 
Le Conseil constitutionnel valide la révision tarifaire 8 janvier 2021

    Le Conseil constitutionnel a censuré 7 articles relatifs à la loi de finances pour 2021 sur laquelle il avait été saisi par plus de 60 députés et 60 sénateurs fin 2020. Parmi les articles mis en cause figurait l’article 225 de la loi qui prévoit la réduction des tarifs d’achat photovoltaïques pour des contrats conclus entre 2006 et 2010. Les sages s’accordent effectivement sur le fait que ces dispositions porteraient atteinte au droit au maintien des conventions légalement conclues. Toutefois, ils jugent que la baisse importante des coûts de production avaient été mal anticipée, et avait engendré une augmentation considérable des profits générés par certaines installations, pesant sur l’usage des deniers publics. D’après le Conseil, le législateur a donc suivi un objectif d’intérêt général et n’a pas mis en péril la rentabilité de celles-ci, sachant qu’en cas extrême il est possible de demander un traitement spécifique auprès du législateur. Le Conseil constitutionnel conclut que, dans ce contexte, l’atteinte portée au droit au maintien des conventions légalement conclues n’est pas disproportionnée.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Un nouvel acteur
 8 janvier 2021

    Créé en 2019, le nouveau producteur d’énergie renouvelable Dev’Enr, a annoncé début décembre avoir levé 300 000 euros auprès de Sofilaro (groupe Crédit Agricole), pour assurer son décollage. La société, basée à Corneilhan dans l’Hérault, développe et exploitera des centrales photovoltaïques dans le sud de la France. Cette première levée de fonds, va permettre d’assurer la structuration de l’entreprise et d’accélérer le développement des projets en portefeuille. Employant déjà 5 salariés, l’entreprise est en cours de recrutement pour atteindre un effectif d’une dizaine de salariés début 2021. Dev’Enr a été fondée par Stéphane et Roxanne Bozzarelli, qui jouissent tous deux d’une solide expérience dans le secteur. Roxane Bozzarelli, qui préside Dev’Enr, dirigeait auparavant le spécialiste de l’autoconsommation photovoltaïque Libwatt. Stéphane Bozzarelli était jusqu’en novembre le directeur du développement Méditerranée d’Eolfi, après avoir été responsable Agence Sud de Quadran.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Oxford PV annonce une puissance record 8 janvier 2021

    Fin 2020 la société Oxford PV a publié un communiqué annonçant les résultats obtenus avec sa technologie solaire pérovskite. Issue de l’Université d’Oxford, cette petite entreprise de recherche, pionnière dans le secteur des technologies à base de pérovskite, existe depuis 2010. Leur procédé a permis de convertir 29,52 % de l’énergie solaire en électricité, alors que les technologies solaires les plus répandues gravitent autour de 15 à 20 %. Il consiste à revêtir de pérovskite des cellules en silicium afin de mieux utiliser les photons issus du spectre solaire. D’après la société, à terme, ce matériau pourrait remplacer le silicium car il est relativement abordable et permet avec 35 kg de générer la même quantité d’électricité qu’avec 7 tonnes de silicium. Oxford PV prévoit d’être le premier fabricant à vendre ces cellules solaires de nouvelle génération en 2022, de puissance 20 % supérieure à la moyenne sur une surface donnée.

DéCEMBRE 2020

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE DéCEMBRE

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  • PHOTOVOLTAÏQUE
 – Financement participatif dans le Loiret
 21 décembre 2020

    EDF Renouvelables vient d’annoncer l’ouverture d’un financement participatif pour la construction d’une centrale solaire de 15 MW, sur la commune de Briare, dans le Loiret. La collecte est ouverte depuis le 14 décembre et jusqu’au 14 février avec pour objectif d’atteindre le montant de 338 000 €. La collecte s’ouvrira dans un premier temps aux habitants de la communauté de communes Berry Loire Puisaye, puis à partir du 30 décembre à l’ensemble des habitants des départements du Cher, de l’Essonne, d’Eure-et-Loir, du Loiret, du Loir-et-Cher, de la Nièvre, de la Seine-et-Marne et de l’Yonne. La campagne est accessible sur le site de la plateforme Lendosphere. Le projet se situe sur un ancien site autoroutier délaissé de l’A77 et il devrait s’étendre sur 15  hectares. Il sera constitué au total de près de 38 000 panneaux solaires qui produiront annuellement 17,2 GWh, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle moyenne d’environ 3 100 foyers. Côté finances, le futur parc, dont la mise en service est attendue en 2021, participera au dynamisme local en générant plus de 68 000 € de retombées fiscales annuelles directes pour les collectivités.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – 
Électricité renouvelable pour Amazon 21 décembre 2020

    Engie vient d’annoncer la signature de plusieurs contrats d’achat d’électricité avec Amazon, le géant américain du commerce en ligne. Cet accord, négocié sous la forme de contrats de vente directe (corporate power purchase agreement, PPA), porte sur un portefeuille de projets solaires et éoliens. Aux États-Unis, le projet s’élève à 569 MW répartis entre les États du Delaware, du Kansas, de la Caroline du Nord, de l’Ohio et de la Virginie. Engie annonce la création d’environ 300 emplois dans chaque centrale éolienne et 210 pour les centrales solaires. Leur exploitation commerciale devrait débuter entre 2021 et 2022. Pour ses activités en Europe, Amazon achètera de l’électricité renouvelable à deux centrales solaires situées dans le sud de l’Italie (66 MW) et à une autre située dans le sud de la France (15 MW). « Ces contrats avec Engie sont une première pour Amazon. Ce sont les premiers contrats d’énergie renouvelable à échelle industrielle que l’entreprise signe en Europe et aux États-Unis. Ils vont nous aider dans la poursuite de notre objectif qui consiste à alimenter l’ensemble de nos opérations uniquement à partir d’énergie renouvelable d’ici 2030 », a déclaré Nat Sahlstrom, directeur d’Amazon Energy.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – 
Révision des tarifs : la filière ne désarme pas
 21 décembre 2020

    Dans la nuit du 15 au 16 décembre, à la demande du gouvernement, l’Assemblée nationale a approuvé l’article relatif à la révision des anciens tarifs d’achats photovoltaïques, un article que les sénateurs avaient pourtant supprimé en séance publique le 27 novembre. Aucun des amendements présentés par certains députés de l’opposition, en particulier ceux visant à exclure les agriculteurs de la mesure, n’a été adopté. Cependant, Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics, a pris deux engagements à l’oral qui pourraient influencer la rédaction du futur décret : garder un temps “sensiblement long” entre les futurs arrêtés sur la baisse tarifaire et leur application effective, pour permettre à la clause de sauvegarde de produire ses effets et étudier pendant ce temps les modalités de financement dans les projets. La révision à la baisse des tarifs pour les installations de plus de 250 kW, dont les contrats ont été conclus entre juillet 2006 et août 2010 se poursuit donc. Près de 850  installations sont concernées par cette action destinée à réaliser une économie évaluée par l’État à 600 millions d’euros par an. C’est un coup difficile pour la filière qui ne désarme pas cependant. Le secteur dénonce le vote de l’article tout en continuant à mobiliser les élus pour tenter de stopper l’élaboration du décret d’application. Les professionnels sont opposés à cette révision décidée sans réelle concertation, qui affaiblirait de nombreuses sociétés de la filière et qui décrédibiliserait la parole de l’État pour ses politiques futures. « Une deuxième phase débute désormais, au cours de laquelle il est essentiel que puissent s’ouvrir de véritables négociations avec les pouvoirs publics, cette fois-ci sur la base d’une vraie étude d’impact des conséquences de cette mesure sur la filière en lieu et place des calculs théoriques dénués de tout fondement dont l’administration s’est contentée jusqu’ici », ont indiqué dans un communiqué de presse commun le syndicat des énergies renouvelables (SER) et le syndicat du solaire Enerplan.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Nouvel équipement industriel pour ARMOR solar power films 10 décembre 2020

    ARMOR solar power films (filiale du groupe ARMOR) vient d’annoncer l’acquisition d’un équipement laser qui s’intégrera à sa ligne industrielle actuelle de modules photovoltaïques organiques à Nantes. L’entreprise dispose déjà d’un équipement similaire sur son site allemand de Kitzingen, ce qui lui confère un savoir-faire spécifique de production de modules au design sur-mesure dits “free-form”. C’est l’atout incontestable du film photovoltaïque organique “ASCA” qui s’adapte à n’importe quel type de forme ou de matériau permettant de solariser des surfaces jusque-là inexploitées. « Ce projet est une étape importante permettant de consolider notre leadership européen dans cette technologie photovoltaïque innovante, encouragés par des perspectives de développement du marché du solaire prometteuses, de l’ordre de plusieurs millions d’euros dans les prochaines années », déclare Hubert de Boisredon, président-directeur général d’ARMOR. Cet investissement a bénéficié d’une aide financière du Fonds de Soutien à l’Investissement Industriel, à hauteur de 800 k€. Mis en place par le Gouvernement français en partenariat avec les conseils régionaux, ce dispositif d’aide a pour objectif de soutenir le secteur industriel et s’inscrit dans le cadre du plan de relance de l’État et des politiques régionales de réindustrialisation.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Planète OUI investit dans le solaire
 10 décembre 2020

    Le fournisseur d’électricité verte, Planète OUI, devient propriétaire de six centrales photovoltaïques situées dans les Pays de la Loire pour une puissance de 100 kW chacune. La première centrale, située à Saint-Germain-de-Prinçay (Vendée), a été mise en service le 25 novembre dernier, trois autres le seront courant décembre et les deux dernières sont prévues pour début 2021. Les panneaux photovoltaïques sont essentiellement déployés en toitures sur des bâtiments à usages agricoles : hangars de stockage de matériel, élevage de génisses, de chèvres ou encore stockage de céréales et de fourrage. Le développement et la maintenance des six installations ont été confiés au groupe breton IEL spécialisé dans le développement, l’installation et l’exploitation de projets solaires photovoltaïques. Avec ce nouveau modèle, Planète OUI franchit une étape dans son développement en devenant un acteur intégré de la production jusqu’à la fourniture.

  • INITIATIVE
 – Union pour une nouvelle filière photovoltaïque en Europe 4 décembre 2020

    L’Institut Photovoltaïque d’Île-de-France (IPVF), vient d’annoncer la création du club IPVF UNITE qui aura pour objectif de faire travailler ensemble les acteurs de la filière photovoltaïque pour accélérer et dynamiser les progrès techniques en s’appuyant sur la recherche. Ce nouveau réseau s’adresse à ceux qui développent, intègrent ou utilisent des technologies photovoltaïques, qu’il s’agisse de la pure production d’énergie centralisée, des usages dans le bâtiment, les transports, l’agriculture ou encore des objets connectés. Sont ciblés les grands groupes, les startups, les prestataires de services et les industriels. Pour une meilleure mise en relation des différents protagonistes, le club IPVF UNITE va créer un annuaire avec le profil de chaque membre, ses domaines d’expertise, ses centres d’intérêt et ses coordonnées. Des petits-déjeuners réguliers seront organisés afin d’apporter de nouveaux éclairages sur un thème choisi et des cycles de conférences. À l’occasion du lancement du club IPVF UNITE, Roch Drozdowski-Strehl, directeur général de l’IPVF a déclaré : « nous nous engageons pour nos clients en associant opportunités business et développements technologiques. Toutes les énergies décarbonées sont aujourd’hui mobilisées pour la transition énergétique en Europe et le solaire photovoltaïque, dans une variété croissante d’applications, y tient une place de choix. Nous accélérons la création de valeur de la recherche et développement pour l’industrie grâce à l’excellence scientifique, l’innovation et la collaboration. »



  • 

PHOTOVOLTAÏQUE – De nouveaux rebondissements au Sénat
 4 décembre 2020

    Comme prévu, après son passage à l’Assemblée, l’amendement du Gouvernement concernant la renégociation des tarifs pré-moratoire est passé au Sénat le 27 novembre. Il proposait d’économiser 600 M€ par an et concernait près de 800 contrats. Point très positif pour la filière, la Haute Chambre a rejeté à l’unanimité la remise en cause de ces contrats. Le SER et Enerplan se félicitent de ce rejet après avoir fait valoir leurs arguments pendant des semaines. Le principal argument, à savoir la fragilisation de la filière par la remise en cause de la parole de l’État, semble avoir convaincu les sénateurs, qui s’opposent donc au gouvernement sur ce sujet. La question n’est néanmoins pas encore tranchée et les syndicats appellent le gouvernement à faire davantage appel à la concertation sur ces sujets. Ils demandent un rendez-vous avec le Premier ministre.

NOVEMBRE 2020

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE NOVEMBRE

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  • MOBILITÉ ÉLECTRIQUE – Paris : recharges électriques solaires 26 novembre 2020

    La mairie de Paris vient de confier au groupe Total, via sa filiale Total Marketing, la modernisation et l’extension de ses réseaux de recharge électrique Bélib’ et Autolib’ pour une durée de 10 ans. Ce nouveau réseau comprendra à terme plus de 2 300 points de recharge (140 seront dédiés aux deux-roues motorisés), soit un parc de 840 nouvelles bornes. Total aura pour mission l’installation, l’exploitation technique et commerciale du parc avec la création de hubs de recharge rapide au sein de parkings souterrains. La mise en œuvre se fera progressivement entre mai et décembre 2021. Selon le concessionnaire, la recharge électrique sera d’origine 100 % renouvelable avec le développement d’un parc de centrales solaires en France destiné à couvrir l’intégralité des besoins en électricité du réseau. Avec ce nouveau marché, Total vient renforcer ses investissements dans le secteur de la recharge : « après Amsterdam, Bruxelles et Londres, c’est ainsi une nouvelle agglomération européenne majeure qui s’appuie sur l’expertise de Total pour accompagner l’évolution des mobilités de ses concitoyens. À ce titre, notre promesse est de fournir à nos clients une recharge électrique 100 % renouvelable », souligne Alexis Vovk, directeur général de la branche Marketing & Services de Total.

  • INDUSTRIE PHOTOVOLTAÏQUE – Une nouvelle unité de production, par Belenos ! 26 novembre 2020

    En France, les projets de nouvelles usines photovoltaïques avancent. Après l’annonce de REC de vouloir implanter une unité de fabrication de modules en Moselle (voir Actu de la semaine dernière), deux fabricants français, Systovi et Voltec Solar, poursuivent leur propre initiative pour faire aboutir leur projet baptisé Belenos. Ici pas de giga factory à la clé, mais l’ambition d’un rapprochement pour créer un leader du solaire tricolore et porter à la hausse leurs capacités de production à 1 GW en 2025 contre environ 300 MW actuellement. « Aujourd’hui, le business plan est quasiment finalisé. La prochaine étape sera la recherche de subventions et de soutiens financiers. Notre projet étant ancré dans les territoires, nous allons également solliciter des financements publics », explique François Guérin, directeur général du groupe CETIH auquel appartient la société Systovi. En parallèle du montage de leur projet, les deux industriels ont également rencontré les institutions publiques et des élus en mettant en avant que la survie de l’industrie photovoltaïque française doit passer par des évolutions réglementaires pour davantage intégrer le critère carbone. Ils ont aussi insisté sur l’importance du contenu local dans les appels d’offres, qui rythment le développement du secteur.

  • REMISE DE PRIX – Daniel Lincot récompensé 26 novembre 2020

    Nous félicitons Daniel Lincot, chroniqueur du Journal du photovoltaïque, et directeur de recherche au CNRS, qui s’est vu attribuer le Prix des applications des sciences à l’industrie Ivan Peyches par l’Académie des sciences. Depuis 1978, Daniel Lincot mène des recherches sur l’énergie photovoltaïque, notamment sur les procédés de fabrication et les matériaux couches minces pour lesquels il est à l’origine de plusieurs innovations. En 2002, il crée l’Institut de recherche et de développement sur l’énergie photovoltaïque (EDF/CNRS/Chimie Paristech-PSL) et en 2013 l’Institut photovoltaïque d’Île-de-France (IPVF) dans le but de faire communiquer le monde de la recherche et celui de l’industrie. Il était le directeur scientifique de l’IPVF jusqu’en juillet 2019.

  • INDUSTRIE PHOTOVOLTAÏQUE – Un fabricant de modules en Lorraine ? 19 novembre 2020

    Le 8 novembre est parue au Journal Officiel la décision de la Commission nationale du débat public (CNDP) relative au projet de construction d’un site de production de panneaux photovoltaïques à Hambach en Moselle. Le norvégien Rec Group prévoit d’investir 680 millions d’euros dans ce projet pour la fabrication de modules de nouvelle génération, qui pourrait générer 1 850 emplois, dont 214 dans des fonctions de cadres. La concertation sous l’égide de la CNDP, du 14 décembre au 8 février, se déroulera en ligne pour raison sanitaire. Si elle est construite, l’usine pourrait produire 2 GW de panneaux à l’horizon 2022, et le double d’ici 2025. Rec Group réfléchit à plusieurs possibilités pour l’implantation de son site de production de cellules à haut rendement aussi appelées hétérojonction, issues des travaux du CEA. Ce serait le premier site industriel pour cette technologie et permettrait à l’Europe de se démarquer des concurrents asiatiques.

  • SYMPOSIUM PHOTOVOLTAÏQUE – Bicentenaire d’Edmond Becquerel 19 novembre 2020

    Becquerel est un grand nom de la physique. Henri Becquerel est connu pour avoir fait la découverte révolutionnaire de la radioactivité naturelle, par hasard, en travaillant sur la fluorescence des sels d’uranium, mais l’on parle moins souvent de son père, Edmond Becquerel, qui a, quant à lui, mis au jour l’effet photovoltaïque en 1839, résultant de l’exposition de matériaux semi-conducteur à la lumière. Pour le 200e anniversaire de sa naissance, un symposium est organisé le 7 décembre prochain (initialement prévu en mars). Le programme retrace les différentes contributions du scientifique aux connaissances sur le photovoltaïque bien sûr, mais aussi sur la photographie, la phosphorescence et la luminescence, ainsi que son héritage, comme le prix Becquerel décerné par la Commission européenne pour récompenser les innovations dans le secteur du photovoltaïque. Programme et lien d’inscription sont à retrouver ici.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Tarifs d’avant 2011 : opposition frontale 13 novembre 2020

    Samedi 7 novembre, le gouvernement a déposé un amendement au Projet de Loi de Finances (PLF) 2021 pour remettre en question les tarifs de certains projets solaires photovoltaïques souscrits entre 2006 et 2010. Il concerne environ 800 contrats dont certains ont bénéficié de prix d’achat allant jusqu’à 600 €/MWh, que le gouvernement considère comme excessifs. L’examen de la deuxième partie du PLF concernée a débuté ce lundi au Parlement et la filière s’organise pour faire valoir ses arguments auprès des députés. Le collectif Solidarité Renouvelables, qui a publié une tribune signée par 300 acteurs, mais sans le soutien des principaux énergéticiens EDF, Engie et Total, a débuté le lobbying auprès des députés LREM et Modem. L’amendement sera à son tour examiné par le Sénat le 27 novembre, où la bataille politique a également commencé. Solidarité Renouvelables alerte sur la potentielle hausse du coût du capital entraînée par une telle mesure, estimée à 14 %, correspondant à une hausse du besoin budgétaire de 450 M€/an, soit un montant supérieur aux économies espérées par l’État. Ce point aurait également un fort impact sur les banques publiques comme la Banque des territoires ou Bpifrance. La possible inégalité de traitement entre producteurs est également un argument qui pourrait permettre aux quelques 35 % des bénéficiaires visés par l’amendement de le contester devant le Conseil constitutionnel. L’État prévoit la possibilité pour les producteurs de demander une dérogation suivant différents critères techniques, temporels ou de rémunération, qui seront préalablement soumis à l’avis de la CRE.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Mickey se fait une place au soleil 13 novembre 2020

    Disneyland Paris vient d’annoncer un partenariat en co-investissement avec le Français Urbasolar, spécialiste du photovoltaïque, pour la réalisation d’ombrières solaires sur l’ensemble des parkings (6 900 places) du parc d’attraction situé en Seine-et-Marne. Le projet comptera 67 500 panneaux de la marque First Solar, déployés sur 17 hectares d’ombrières photovoltaïques, soit l’équivalent de 24 terrains de football. Une partie de l’installation s’illuminera la nuit pour représenter une tête de Mickey visible du ciel. La production estimée de 31 GWh/an ne sera pas destinée à l’autoconsommation, mais représentera environ 17 % de la consommation électrique actuelle du parc, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’une ville de 14 500 habitants, pour une réduction des émissions gaz à effet de serre d’environ 750 tonnes de CO2 par an, selon Disneyland Paris. La construction, qui a démarré en juillet dernier, devrait s’achever en 2023 et une première partie des ombrières sera opérationnelle au printemps 2021. Avec cette initiative, Disney poursuit ses investissements en faveur des énergies renouvelables. Une centrale géothermique (deux puits de 1 900 mètres) alimente déjà en chaleur le parc ainsi que le Village Nature Paris.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – EDF et Total Quadran raflent plus de 50 % du dernier appel d’offres CRE4
 5 novembre 2020

    La CRE (Commission de régulation de l’énergie) a annoncé fin octobre les résultats de la huitième période d’appels d’offres portant sur des projets photovoltaïques installés au sol ou en ombrières. Ce programme pour le développement d’installations solaires de grande puissance a été lancé en 2016 et vise à attribuer en 4 ans un volume total de 5,77 GW réparti en 9 périodes de candidatures. Initialement prévue pour attribuer 500 MW de puissance, le volume total de cette huitième tranche a été révisée à la baisse en raison de la crise sanitaire Covid-19. Ce sont ainsi 330 MW qui ont été validés par l’autorité de régulation. Au niveau des lauréats, EDF a été le développeur le mieux servi avec 33 % de l’enveloppe totale (111,1 MW) devançant Total Quadran qui empoche, quant à lui, 20 % de la puissance totale des sites retenus (67 MW). Sur l’ensemble des projets retenus, le prix moyen est de 57,4 €/MWh. Suite à la publication de ces résultats, la société de conseil financier spécialisée dans le secteur des énergies renouvelables Finergreen a mis à jour son suivi des développeurs photovoltaïques opérant en France. Engie reste le premier avec un parc en exploitation de 862 mégawatts (MW), Total Quadran (606 MW) et Urbasolar (515 MW) complètent ce trio de tête. Une neuvième et dernière tranche d’appels d’offres vient de se clôturer le 3 novembre dernier. Non prévu au départ, ce dernier appel d’offres devra attribuer les 670 MW restants qui devront permettre d’atteindre l’objectif initial de 5,77 GW.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Une méga centrale urbaine à Toulouse
 5 novembre 2020

    Après un an de travaux, Urbasolar, spécialiste du photovoltaïque basé à Montpellier, vient de mettre en service sa gigantesque centrale au sol de 15 MW développée en co-investissement avec Toulouse Métropole, la Régie d’électricité de la ville de Toulouse, l’agence régionale énergie climat et le collectif des citoyens toulousains, Citoyen’R. Située à deux pas de l’Oncopole de Toulouse sur les ruines de l’ancienne usine AZF, cette opération, initiée dans le cadre du grand Plan Climat de Toulouse Métropole qui s’étale sur la période 2017-2030 est un très bon exemple de revalorisation d’un site fortement pollué. Les 35 000  panneaux, déployés sur une surface de 25 hectares ont fait l’objet d’une conception en ”Land Art”, un design validé par les Architectes des Bâtiments de France et création d’un artiste plasticien Toulousain, Damien Aspe. Il intègre une pixellisation de l’image vue du ciel grâce à des panneaux colorés intercalés entre les modules avec une alternance de bleu, jaune et rose (visible en prenant l’avion au départ de l’aéroport de Blagnac ou du futur téléphérique Téléo). Selon Urbasolar, cette nouvelle la centrale produira chaque année 20 millions de kilowattheures, ce qui correspond à la consommation annuelle en électricité de 19 000 habitants, soit 4 000 foyers, et permettra à la métropole de Toulouse d’éviter le rejet annuel de 6 000 tonnes de CO2.

OCTOBRE 2020

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE OCTOBRE

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – 
Journée de l’industrie solaire 29 octobre 2020

    L’institut photovoltaïque d’Île-de-France (IPVF) organise le 19 novembre 2020 un événement en ligne : la Journée de l’industrie solaire, dédiée au futur de la recherche et de l’innovation autour du photovoltaïque. Les acteurs français du secteur, publics ou privés, feront le point sur les enjeux auxquels est confrontée la filière photovoltaïque, particulièrement en France et sur les dernières avancées technologiques qui permettront d’y répondre. Des sujets tels que la recyclabilité des modules, le développement des cellules Tandem ou les différents domaines d’applications du solaire (BIPV, VIPV, Agri-PV, etc.) sont au programme de la journée. L’inscription est gratuite.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Nouvel arrêté tarifaire 29 octobre 2020

    Un nouvel arrêté concernant les tarifs d’achat des installations de moins de 100 kW est paru au Journal Officiel le 25 octobre. Ce texte visait à réajuster les coefficients de baisse trimestrielle des tarifs. Mais il aura des effets très différents selon la puissance des installations. Pour celles allant de 9 à 100 kW, l’arrêté limite l’ampleur de la baisse, ce qui répond à la demande des professionnels. Enerplan avait dénoncé comme excessive la dégressivité des tarifs d’achat en regard de la baisse effective du coût des installations. En revanche, pour les installations de moins de 9 kW, essentiellement résidentielles, le tarif diminue plus rapidement. Selon Enerplan : « La baisse minimale, à volume trimestriel constant, passe ainsi de 0,5 % à 1,25 %, soit une multiplication par 2,5 de la rapidité de cette baisse. » Enerplan a écrit à la ministre de la Transition écologique, afin de demander une révision de la formule de calcul pour les petites installations. Cela étant, le nouvel arrêté ne remet pas drastiquement en cause la rentabilité des projets résidentiels. « Une simulation sur l’outil en ligne Évaluer mon devis avec une offre “chère” – un système de 2,5 kW pour 7 700 € TTC – donne un temps de retour entre 18 et 20 ans, ce qui est conforme à l’objectif du tarif d’achat », relativise Mélodie de l’Épine, coordinatrice du pôle photovoltaïque de l’association Hespul. « Néanmoins, nous avions proposé une formule de baisse n’impactant pas les petits volumes. Les installations de moins de 9 kW représentent de 17 à 25 MW installés par trimestre, cela ne coûtait rien à l’État de limiter la baisse. » « Cet arrêté n’envoie pas le bon signal au secteur résidentiel, renchérit Richard Loyen, délégué général d’Enerplan. « Sur ce segment, 90 % des installations se font en autoconsommation avec vente du surplus. On attendait un arrêté apportant une vraie simplification administrative. Or, pour ce type de raccordement, il faut toujours remplir un formulaire complexe, comportant tout un tas d’entrées qui ne servent à rien. »

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Semaine solaire pour Barbara Pompili 22 octobre 2020

    Jeudi dernier 15 octobre, la ministre de la Transition écologique a annoncé le retour d’un bonus au tarif d’achat pour les modules photovoltaïques intégrés au bâtiment (BIPV). « Je suis fière de vous annoncer que nous allons donner un coup d’accélérateur à la filière du solaire intégré au bâti avec l’octroi d’un bonus pour ceux qui choisiront ces technologies en 2020 et 2021 », a-t-elle déclaré lors de sa visite de l’usine de tuiles solaires de Sunstyle (Akuo Energy), située à Châtellerault. Cette entreprise entend augmenter sa capacité de production à 1 GW d’ici 2025. Le 20 octobre, Mme Pompili annonçait les lauréats des appels d’offres photovoltaïques. Concernant les centrales solaires au sol, 45 projets ont été retenus, représentant une puissance cumulée de 332 MW. Leur tarif moyen s’établit à 57,4 €/MWh, en baisse de 7,4 % par rapport à la session précédente. Par ailleurs, 31 projets photovoltaïques en autoconsommation ont également été retenus. Ils ne représentent toutefois que 9 MW, pour un prix moyen de 13,8 €/MWh (-14 % par rapport au dernier appel d’offres). Le 20 octobre, toujours, la ministre a annoncé des mesures en faveur de l’autoconsommation. En zone rurale, les opérations d’autoconsommation collective pourront s’étendre à un rayon de 10 km (un rayon de 20 km était à l’étude début 2020, lire Le Journal du Photovoltaïque n° 35-36), contre 1 km actuellement. Le plafond de puissance pour les projets d’autoconsommation sous appels d’offre passera de 1 MW à 10 MW. Enfin, le futur arrêté tarifaire, en cours de notification auprès de la Commission européenne, fera passer le plafond du tarif d’achat en guichet ouvert de 100 à 500 kW, et permettra qu’une partie de l’électricité puisse être autoconsommée.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – 26 % de rendement : nouveau jalon pour l’organique 22 octobre 2020

    Armor solar power films, filiale du groupe français Armor, indique avoir obtenu en octobre un rendement record de 26 % avec ses cellules organiques ASCA dans un environnement à faible luminosité. Cette performance a pu être atteinte grâce à l’intégration de nouveaux matériaux photoactifs de dernière génération développés avec son partenaire taïwanais Raynergy Tek, spécialiste des matériaux semi-conducteurs pour le photovoltaïque organique (OPV), précise l’entreprise. Ce résultat représente un doublement de la performance des films ASCA obtenue jusqu’ici en laboratoire (13 %), que nous annoncions dans Le Journal du Photovoltaïque n° 35-36 paru en juin dernier. Même si le passage du laboratoire à la production de série se traduit par une perte de rendement, ce nouveau jalon ouvre des perspectives intéressantes aux applications indoor. Le secteur des objets connectés (Internet of Things) est en plein essor et l’OPV est un bon candidat pour alimenter en énergie ces objets et les rendre plus autonomes.

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CENTRALE SOLAIRE FLOTTANTE – Du “flotovoltaïque” en Nouvelle-Aquitaine 16 octobre 2020

    Sergies, spécialisée dans la production d’énergies renouvelables et filiale du Syndicat Énergies Vienne, vient d’inaugurer la centrale photovoltaïque flottante de Saint-Maurice-la-Clouère dans le département de la Vienne. Construite sur une ancienne carrière remise en eau, la centrale est d’une puissance de 3 MW et permettra de produire chaque année 3 333 MWh soit la consommation électrique de 698 foyers. Les 7 292 modules photovoltaïques, assemblés par la société VMH à Châtellerault, sont entièrement démontables, recyclables et peuvent être retirés de l’eau sans laisser d’empreinte. Le projet a été finalisé avec Ciel & Terre, une entreprise française basée à Lille spécialisée dans l’installation de panneaux sur flotteurs. Les habitants de la communauté de communes, puis du département, ont été associés à ce projet grâce à financement participatif citoyen, ouvert l’été dernier sur la plateforme Lumo. Le coût total du projet est de 3 millions d’euros.

  • RACCORDEMENT MIXTE
 – Premier raccordement mixte photovoltaïque et éolien en France
 16 octobre 2020

    Sun’R Power, acteur indépendant du photovoltaïque, et Boralex, propriétaire et exploitant d’1 GW éolien, ont publié un communiqué le 13 octobre pour annoncer leur association autour de la mise en service des 25 MW de la dernière tranche du parc photovoltaïque de Cambrai-Niergnies dans les Hauts-de-France (CAM 3 développé par Sun’R) prévue au premier semestre 2021. Ce parc, qui vise à valoriser les terres déclassées de l’ancienne base de l’OTAN de Cambrai, est financé en partie par la Communauté d’Agglomération de Cambrai. Due à la saturation des postes sources dans les Hauts-de-France, ayant multiplié par 9 la taxe S3REnR, Boralex avait construit en 2019 son propre poste source sur la commune de Proville dédié au raccordement par RTE de son parc de sept éoliennes de 24,15 MW. C’est sur ce même poste source que le projet CAM 3 sera relié. Sun’R et Boralex misent sur la complémentarité des ressources solaires et éoliennes afin d’optimiser les coûts de raccordement par rapport à la puissance fournie par les deux parcs simultanément. Ce projet unique en France est rendu possible par une collaboration avec les équipes de RTE avec lesquelles seul Boralex restera en contact afin de simplifier les démarches.

  • ENTREPRISE – Amarenco France acquiert Synergetik 8 octobre 2020

    Le 28 septembre, Amarenco a annoncé l’acquisition de Synergetik par sa filiale française. Amarenco est un producteur photovoltaïque possédant un portefeuille de 700 MW en construction et en exploitation, présent principalement en Europe, dans les DOM et en Asie. Cette acquisition permettra à l’entreprise de renforcer sa présence dans le sud de la France et de répondre aux enjeux actuels des collectivités. Depuis sa création en 2008, Synergetik accompagne, entre autres, les collectivités dans leurs projets photovoltaïques. Aujourd’hui, l’entreprise exploite 17 MW répartis sur 265 bâtiments, et développe 41 MW à travers 127 projets. Grâce à un savoir-faire tant au niveau administratif, que technique ou juridique, elle propose des solutions clé en main pour des infrastructures telles que des écoles, des centres techniques ou des immeubles collectifs. En rejoignant Amarenco elle pourra proposer des offres complémentaires comme le stockage et la mobilité électrique.

  • CENTRALES SOLAIRES
 – Projets en co-investissement dans les Hautes-Pyrénées
 8 octobre 2020

    Urbasolar, spécialiste français indépendant en solaire photovoltaïque et le Syndicat départemental d’énergie des Hautes-Pyrénées (SDE65) viennent de signer un partenariat pour la réalisation de 5 projets photovoltaïques soit un volume de 22,7 MW. Au dernier trimestre 2020 débuteront les travaux de la toiture photovoltaïque d’un marché et les ombrières du parking du Val d’Adour sur la commune de Rabastens-de-Bigorre. En 2021, des ombrières photovoltaïques seront installées sur un parking à Orleix. Deux centrales au sol sont aussi prévues : l’une à Bours, sur le site d’une ancienne gravière et l’autre à Pintac avec des mises en service pour 2022 et 2023. Le contrat de 22 millions d’euros prévoit un co-investissement par Urbasolar et la SEM Ha-Py Energies, une société d’économie mixte constituée en tout début d’année 2020 par le SDE65 en partenariat avec Capgen, filiale énergie du Crédit Agricole Pyrénées-Gascogne.

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PHOTOVOLTAÏQUE – Total en Espagne : 3,3 GW d’ici 2025 2 octobre 2020

    Le 25 septembre, Total a publié un communiqué de presse dans lequel l’énergéticien annonce avoir conclu un accord avec Ignis pour le développement de 3,3 GW de projets photovoltaïques. Ignis est un producteur et développeur d’énergie espagnol, gestionnaire d’un portefeuille de 7 GW d’énergies renouvelables. Il développera ces projets dès 2022 jusqu’à la mise en service finale en 2025. Avec cette opération, Total atteindra plus de 5 GW de projets photovoltaïques en Espagne d’ici 2025. Ces 3,3 GW se matérialiseront au travers de 5 sites dans la région de Madrid et en Andalousie, et viendront s’ajouter à ceux conclus lors de deux accords avec Powertis et Solarbay en février dernier. Ainsi, Total pourra couvrir l’intégralité de la consommation électrique de ses sites industriels en Europe via des contrats de garantis d’origines verts, ce qui lui permettra de compenser le scope 2, c’est à dire les émissions de gaz à effet de serre indirectes liées aux consommations d’électricité, d’environ 2 millions de tonnes par an.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – 
Tarif d’achat : plafond relevé de 100 à 500 kW
 2 octobre 2020

    En février dernier, l’ancienne ministre de la Transition écologique, Élisabeth Borne, avait évoqué un possible relèvement du seuil à partir duquel les projets photovoltaïques en toiture devront se soumettre à la procédure d’appel d’offres. Ce seuil, fixé jusqu’ici à 100 kW, était donc appelé à être relevé. C’est chose quasi faite suite à une annonce intervenue lors de la 2e édition des Rencontres PVBAT organisées par le Groupement des Métiers du Photovoltaïque (GMPV). La filière a eu la bonne surprise d’apprendre en avant-première qu’un tarif d’achat pour les installations en toiture de 100 à 500 kW allait à nouveau être appliqué. Un tarif de 9,8 c€/kWh a été évoqué, abaissé à 4 c€ une fois dépassé 1 150 h de production annuelle. L’autoconsommation sera possible. Le texte est passé au Conseil Supérieur de l’Énergie le 29 septembre, et devrait être publié début 2021. Les professionnels se sont félicités de cette décision qui devrait faciliter la réalisation des projets sur les bâtiments professionnels soumis à une obligation de production d’énergie renouvelable et encouragera les maîtres d’ouvrage dans leurs démarches d’accession à un label, type BEPOS. Pour Franc Raffalli, président du GMPV : « Cette annonce qui va tout à fait dans le sens de la loi énergie et climat votée en novembre 2019, est un aboutissement pour la filière qui milite depuis 5 ans au maintien d’un tarif d’achat pour les projets de plus de 100 kW. La DGEC (Direction générale de l’énergie et du climat) travaille à cet arrêté tarifaire qui devrait aboutir tout début 2021. »

SEPTEMBRE 2020

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE SEPTEMBRE

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  • PHOTOVOLTAÏQUE – Remise en cause des tarifs : la Plateforme Verte s’alarme 25 septembre 2020

    Comme nous l’annoncions dans les Actus de la semaine dernière, Les Échos ont indiqué la volonté de l’État de renégocier à la baisse certains contrats d’achat d’électricité photovoltaïque. Face à cette menace, les réactions ont été rapides. Ainsi, le think-tank la Plateforme Verte, a adressé une lettre à Bruno Lemaire, ministre de l’Économie et des Finances, afin d’alerter sur les risques d’une telle décision. Trois points sont mis en avant : bon nombre d’investisseurs institutionnels (la Caisse des Dépôts, groupe de retraites, etc.) se sont engagés dans des projets photovoltaïques et une remise en cause des tarifs pourrait fragiliser leurs investissements, qui participent notamment au financement des retraites en France. Les banques qui financent les projets photovoltaïques pourraient être amenées à reconsidérer leur portefeuille d’investissements. Enfin, un tel revirement sur une politique de soutien serait un très mauvais signal au moment où la France souhaite accélérer le développement de la filière hydrogène où, là aussi, le soutien de l’État aura un rôle central. Pour le think-tank, le calcul est simple : « Les économies ainsi générées seraient largement surpassées par les impacts directs et indirects sur l’ensemble de la chaîne financière de notre pays ».

  • TARIFS D’ACHAT – Vers une remise en cause des tarifs d’achat garantis ? 18 septembre 2020

    Les Échos, dans un article du 16 septembre, annoncent la volonté de l’État de renégocier certains contrats dans le but de revoir à la baisse les tarifs d’achat garantis. Dès 2000, afin de lancer la filière photovoltaïque, l’État avait décidé d’accorder des tarifs d’achat garantis sur 20 ans aux producteurs photovoltaïques. Ces contrats représentent un montant d’environ 2 milliards d’euros par an jusqu’en 2030, d’après la Cour des comptes. En 2010, face à l’augmentation mal anticipée du marché, un moratoire a été décrété afin de limiter la dépense publique. Cependant, les contrats signés avant cette date restent toujours valides avec des tarifs qui sont « dix fois les prix de marché actuels », selon Les Échos, les prix des systèmes de l’époque étant eux-mêmes beaucoup plus élevés qu’aujourd’hui. Une renégociation de ces contrats permettrait à l’État d’économiser à terme jusqu’à 600 millions d’euros par an sur la période de fonctionnement de ces parcs, ajoute le journal. Le gouvernement précise que les particuliers ne seront pas concernés, seules le seront les puissances au-delà d’un certain seuil. Outre les litiges juridiques risquant de se multiplier suite à une telle décision, le message envoyé par l’État serait très négatif. L’avocate Hélène Gelas, associée du cabinet LPA-CGR Avocats, réagissait ainsi sur Twitter à cette annonce : « Renégocier des dispositifs d’aide au photovoltaïque, c’est aller à l’encontre de la PPE, montrant aux investisseurs que les contrats signés peuvent être remis en cause par l’Etat. Un signal dévastateur pour la filière photovoltaïque et toutes les filières d’énergies renouvelables ! »

  • PV FLOTTANT – La Belgique passe au flottant 18 septembre 2020

    Le 8 septembre, le ministre de l’Énergie du gouvernement flamand a inauguré la première centrale photovoltaïque flottante de Belgique sur le site de la gravière de Sibelco à Dessel, près d’Anvers. Ce projet de 2 millions d’euros annoncé en 2018 devrait pouvoir fournir jusqu’à 80 % des besoins d’électricité du site d’extraction. Aux États-Unis, les chercheurs du NREL s’intéressent également au potentiel de déploiement de centrale PV flottantes, mais couplé à des barrages hydroélectriques. Selon leur étude, ce genre de système présente certains avantages tels que la réduction de l’évaporation et des coûts de réseaux. Selon les scénarios envisagés, le déploiement de PV flottant couplé à ces seuls réservoirs pourrait représenter aux États-Unis entre 3 et 7,6 GW pour une production comprise annuelle entre 4,25 et 10,6 TWh. La France, quant à elle, n’a pas évalué le potentiel que représenterait le PV flottant pour le moment, mais Akuo Energy, développeur de la première installation dans l’hexagone l’estime lui à une dizaine de GW.

  • PV FLOTTANT – Une centrale pour le traitement de l’eau à Singapour 11 septembre 2020

    Sembcorp est un groupe industriel spécialisé dans l’énergie, la marine et le développement urbain principalement présent en Asie, au Royaume-Uni, au Moyen-Orient et possède un portefeuille de plus de 12 GW d’énergie renouvelable installés. Sa filiale Sembcorp Floating Solar Singapor en partenariat avec l’agence nationale de l’eau de Singapour, a annoncé le 18 août dernier le lancement des travaux pour un projet de PV flottant de 60 MW. Situé sur le réservoir Tengeh à Tuas, il avait été annoncé en février et devrait s’achever en 2021. Prévu pour une durée de vie de 25 ans, il utilise les technologies les plus récentes en terme de durabilité pour résister au climat de la région. L’électricité produite permettra de fournir en électricité les usines de traitement des eaux locales gérées par l’agence nationale de l’eau de Singapour et de réduire de 7 % ses achats d’électricité. D’après les porteurs de projet les études environnementales rapportent que ce genre de technologie a peu d’impact sur la qualité de l’eau du réservoir et sa biodiversité.

  • RECHERCHE ET INNOVATION – Des avancées françaises en matière de colorants photochromes 11 septembre 2020

    Dans le but de diffuser davantage le photovoltaïque dans le quotidien, la filière travaille depuis quelques années sur l’intégration de matériaux organiques dans les cellules solaires afin de les rendre semi-transparentes. Cette particularité est notamment nécessaire pour le développement de vitrages photovoltaïques intégrables dans les bâtiments ou les automobiles. Comme nous l’annoncions dans une brève du mois de juin dernier, l’IRIG CEA (l’institut de recherche interdisciplinaire de Grenoble) s’est engagé sur ce thème en développant des cellules à base de colorants photochromes qui offriraient une grande transparence tout en pouvant s’assombrir lors d’un fort ensoleillement et produire de l’électricité. Le laboratoire vient d’enregistrer des résultats très encourageants sur des tests d’intégration de molécules photochromiques à base de diphényl-naphtopyranes dans les cellules à colorants. Les premiers prototypes de ces cellules montrent une efficacité de conversion de puissance maximale de 4,1 % tout en présentant un changement de couleur réversible sous irradiation et une variation de transparence allant de 69 % à 27 %. Les résultats préliminaires montrent que ces cellules solaires photochromiques peuvent être stables plusieurs mois sans encapsulation, c’est-à-dire sans aucune protection sur la cellule. En utilisant cette approche, les chercheurs ont fabriqué des mini-modules photochromiques semi-transparents d’une surface active de 14,08 cm2 qui ont une puissance de 32,5 MW.

  • PHOTOVOLTAÏQUE – Classement des développeurs européens en 2019

 4 septembre 2020

    L’agence de communication Solarplaza a publié son top 50 des développeurs de projets PV européens en 2019. La France compte 8 entreprises dans ce classement : Engie, Neoen, Tenergie, EDF Énergies Nouvelles, Voltalia, Reden Solar, Total Eren et Akuo Energy. Elle totalise un parc de 10,6 GW de capacité installée et Engie est le premier acteur français du classement en occupant la 11e place avec 746 MW en Europe. Sans surprise, c’est l’Allemagne qui reste largement en tête avec 49 GW, suivi par l’Italie (20,9 GW), le Royaume-Uni (13,6 GW), la France et l’Espagne (8,8 GW). L’Ukraine apparaît comme un des nouveaux pays leader du secteur, second marché en 2019, triplant sa capacité nationale, soit 4 GW de PV supplémentaire connecté au réseau en 2019. Les fonds d’investissement sont à présent majoritaires sur le marché du PV en Europe, comme le britannique Octopus Investments qui occupe la 3e marche du podium.

  • PLAN DE RELANCE
 – Enerplan se positionne 4 septembre 2020

    Suite au plan de relance annoncé le 3 septembre par le Premier ministre, Enerplan, (syndicat des professionnels de l’énergie solaire) fait part de ses réactions par la voix de son président, Daniel Bour : « L’annonce de ce jour est cruciale pour la relance économique de milliers d’artisans, de PME ou de plus grandes entreprises. Les acteurs du secteur solaire sont en capacité de se mobiliser pour la relance et de créer très rapidement des emplois pérennes sur tout le territoire. » Enerplan, qui représente l’ensemble de l’offre solaire industrielle et commerciale en France (industriels, ensembliers, bureaux d’études, installateurs, architectes…) réagit favorablement notamment en ce qui concerne la rénovation énergétique des bâtiments qui doit bénéficier de 7 milliards d’euros. Selon le syndicat, la rénovation énergétique devra intégrer l’autoconsommation au sein des bâtiments. Le recours à des installations solaires thermiques et photovoltaïques induira mécaniquement des baisses de charges pour les occupants des bâtiments rendus plus efficaces grâce à l’isolation. Sur le volet hydrogène, le solaire est présenté comme un atout majeur sur le plan de la production et du stockage de l’électricité renouvelable.

JUILLET 2020

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE JUILLET

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  • TURPE – La tarification spécifique aux opérations d’autoconsommation collectives appliquée pour la 1ère fois 17 juillet 2020

    Le 9 juillet, Enercoop a publié un communiqué de presse relatif à la mise en place de la tarification du TURPE spécifique aux opérations d’autoconsommation collectives (ACC). En Effet, Enercoop Midi-Pyrénées, conceptrice et propriétaire de l’opération d’autoconsommation collective de Saint-Affrique depuis mars 2019 a appliqué le TURPE spécifique à la part autoconsommée de ce projet ce qui a engendré une réduction de 5 % de la facture des consommateurs par rapport au TURPE classique. Cette tarification en vigueur depuis 2018, vivement critiquée par la filière car considérée comme peu incitative, n’avait jamais été appliquée à un projet réel. Les quantités d’électricité fournies par le réseau (alloproduites) et autoproduites sont calculées par le gestionnaire Enedis, notamment grâce aux compteurs communicants, selon la répartition de la production convenue entre les participants du projet collectif. Cette opération permet de valoriser localement les 36 kW de PV installés sur la Biocoop de Lou Cussou et de vendre le surplus (30 % de la production) au fournisseur Enercoop sur le réseau. Ce premier projet ouvre la voie à l’autoconsommation collective en Midi-Pyrénées, qui s’organise actuellement notamment en zone d’activités commerciales et en milieu rural d’après Enercoop.

  • SOLAIRE EN TOITURE – Une nouvelle centrale solaire en Île-de-France 17 juillet 2020

    Dans le cadre de l’appel d’offres lancé par la Commission de Régulation de l’Énergie, le groupe Barjane, spécialisé dans l’immobilier logistique a été retenu pour la réalisation et l’exploitation d’une centrale solaire en toiture sur son nouveau centre de logistique situé au sein du parc d’activités de la Butte aux Bergers (commune de Louvres – Val-d’Oise). La centrale sera déployée en toiture sur un bâtiment de 37 500 m² pour une puissance de 3,5 MW, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 1 230 habitants. Le groupe Barjane comptera ainsi un total de 17 centrales solaires en France, dont deux en région Île-de-France. Ce projet, dont la mise en service est prévue courant 2021, a été réalisé en collaboration avec Grand Paris Aménagement, la Communauté d’Agglomération Roissy Pays de France, son agence de développement économique, Roissy Dev et la Mairie de Louvres,

  • PARTICULIERS – Des panneaux photovoltaïques chez Ikea 17 juillet 2020

    D’ici la fin de l’année, Ikea France proposera à la vente des panneaux solaires. Dans un premier temps et à partir de cet automne l’offre se développera uniquement dans les départements du sud de la France, puis gagnera progressivement l’ensemble du pays d’ici fin 2020. Dans le cadre de cette nouvelle activité, Ikea vient de signer un partenariat avec le groupe Voltalia, (spécialisé dans la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables) qui sera en charge de la faisabilité et de l’installation des panneaux. Le client pourra faire une simulation partir d’un site dédié, afin de mesurer le niveau d’ensoleillement de sa toiture et une équipe technique de Voltalia viendra ensuite sur place. « Nous proposons une offre clé en main avec Ikea comprenant les garanties associées et permettant d’accompagner le client dans tout le processus. » assure Sébastien Clerc, le directeur général de Voltalia. L’électricité produite pourra être soit consommée sur place ou revendue au réseau. Le géant de l’ameublement vend déjà des panneaux solaires dans huit autres pays.

  • PARTICIPATION CITOYENNE
 – Du solaire sur les toits de Paris 10 juillet 2020

    En avril 2019, le Conseil de Paris a désigné Enercitif, la première coopérative parisienne d’énergie renouvelable, pour l’installation en toiture de centrales photovoltaïques citoyennes dans la capitale. Dans le cadre de cette initiative, la Ville de Paris a mis à la disposition de la coopérative les toitures de neuf écoles, centres d’animation et HLM. Malgré la crise sanitaire, le projet se concrétise et, cet été, quatre installations seront achevées sur les toits d’établissements publics. Les autres le seront cet automne, dont deux sur des HLM, suite à la signature de conventions avec des bailleurs sociaux. À la fin de l’année 2020, 3 000 m² de panneaux solaires des neuf premières centrales seront raccordés au réseau pour une puissance totale de 500 kW, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’environ 170 foyers (hors chauffage). Le projet qui représente un investissement d’environ un million d’euros est assuré conjointement par un financement participatif avec des citoyens regroupés au sein de la coopérative et par la Ville de Paris.

  • NORME – Les principaux fabricants se mettent d’accord pour faire de la taille M10 un standard 10 juillet 2020

    Quatrième constructeur mondial de modules PV en 2019, LONGi Solar a annoncé être arrivé à un accord avec 6 autres compagnies pour établir comme standard la nouvelle taille de 182 mm x 182 mm pour les tranches de silicium. Parmi les entreprises partenaires, se trouvent notamment Jinko solar, JA solar et Canadian solar, toutes situées dans le top 5 des constructeurs mondiaux. Jusqu’à présent, en l’absence d’une norme commune, les entreprises avaient adopté des dimensions de tranches très variées, conduisant à des augmentations de coûts de fabrication sur l’ensemble de la chaîne de valeur. Cela rendait également plus difficile le choix pour le consommateur et l’installation pour les techniciens du secteur. Le choix du modèle M10 de 182 x 182 mm a émergé de la réflexion des 7 acteurs pour optimiser les procédés. Ils appellent tout le secteur à les suivre dans cette initiative afin d’accélérer le développement de la future génération de tranche de silicium.

  • USA – Les 200 MW du Holstein Solar Project entrent en service
 10 juillet 2020

    Le 7 juillet, Duke Energy a publié un communiqué de presse pour annoncer le début de l’exploitation du site de Holstein Solar Project au Texas. Ce parc, d’une capacité installée de 200 MW développé par la société 8minute Solar Energy, est le deuxième site à entrer en service parmi un ensemble de 4 projets texans de la filiale Duke Energy Renewables. Le premier à avoir été réalisé est le Lapetus Solar Project et ses 100 MW qui ont été raccordés au réseau en janvier 2020. La prochaine tranche sera celle du Rambler Solar Project dont les 200 MW sont attendus pour la seconde moitié de 2020. Situés sur la municipalité de Wingate, les 709 000 panneaux du Holstein Solar Project s’étendent sur une surface de plus de 520 hectares et devraient fournir l’équivalent de l’électricité consommée par 40 000 ménages. Duke Energy Renewables a signé un contrat de vente de la majorité de l’énergie produite avec J. Aron & Company LLC, et cela, sur une durée de 12 ans.

  • OPÉRATION ET MAINTENANCE – 9,4 milliards de $ pour la réparation et la maintenance à l’horizon 2025 ? 3 juillet 2020

    D’après un communiqué de presse de Wood Mackenzie du 22 Juin, le marché d’exploitation et de maintenance mondial des systèmes PV non résidentiels devrait atteindre 9,4 milliards de dollars annuels d’ici 2025. Ce chiffre se décompose entre l’EMEA (Europe, Afrique, Moyen-Orient) pour 3,5 milliards de dollars, 4,1 milliards pour l’Asie et 1,8 pour l’Amérique. Le cabinet de conseil estime qu’environ 4,2 GW d’actifs solaires devront être remplacés pour défaillance en 2020, et 36 GW en 2025 ce qui représente entre 10 % et 12 % des coûts totaux d’exploitation. Les systèmes d’enchères pour les nouveaux grands projets ont tendance à faire baisser les coûts de production de manière conséquente, et ce, malgré la crise de la Covid-19 qui a obligé Wood Mackenzie à revoir à la baisse de 17 % ses estimations de puissance installée en 2020. 2019 aura été une année de consolidation pour les 15 principaux fournisseurs qui voient leurs parts de marché passer de 51 % à 54 %.

  • INTERNATIONAL – Une méga centrale au Vietnam 3 juillet 2020

    Le japonais Sharp Energy Solutions Corporation (spécialiste en systèmes photovoltaïques et en installations électriques) annonce la mise en service de la centrale solaire de Ninh Thuan, une province du centre-sud du Vietnam. D’une puissance d’environ 45 MW, avec une capacité annuelle de production d’électricité estimée à 76 373 MWh par an, le site approvisionnera environ 40 500 foyers vietnamiens et devrait économiser 25 458 tonnes d’équivalent de dioxyde de carbone par an. Avec ce nouveau projet, Sharp continue le déploiement de ses activités dans le domaine du photovoltaïque en Asie, avec des usines en Thaïlande, en Indonésie et en Mongolie, dans un contexte où la consommation d’électricité ne cesse d’augmenter.

  • RELANCE – Vers un retour de la croissance ? 3 juillet 2020

    Le 1er juillet, l’association SolarPower Europe a publié un édito sur les perspectives du marché mondial à l’horizon 2024. Premier constat, la crise sanitaire aura bel et bien un impact important, variant selon les pays, puisque 71 % des acteurs interrogés déclarent subir des baisses de commandes. Alors que l’an dernier ses chiffres prévisionnels pour 2020 donnaient 144 GW, l’association estime aujourd’hui que les capacités installées en 2020 seront plus proches de 112 GW, soit 4 % de moins qu’en 2019. Cependant, la tendance de diversification des marchés devrait continuer. En effet, des projets se multiplient en Afrique et au Moyen-Orient. L’année 2019 est également une année record avec des appels d’offres qui ont conduit à des coûts de production d’1 centime US par kWh sur trois continents notamment grâce à l’amélioration de l’efficience des cellules PV, mais aussi à des nouveaux types d’installations comme le solaire flottant. Dans son scénario moyen qui se base sur des hypothèses de forts soutiens publics, SolarPower Europe prévoit une croissance de 34 % de la puissance installée par an en 2021 atteignant 150 GW et 169 GW en 2022. Ce n’est qu’en 2024 que le secteur devrait avoir totalement surmonté les conséquences de la crise sanitaire.

JUIN 2020

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE JUIN

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  • SOLAIRE FLOTTANT – Deux nouveaux parcs photovoltaïques flottants en Occitanie 26 juin 2020

    Le groupe Akuo, producteur français indépendant d’énergies renouvelables, annonce la construction de deux centrales solaires flottantes en Région Occitanie. Sur la commune de Cintegabelle (Haute-Garonne), le parc sera déployé sur le site d’une ancienne carrière exploitée initialement par le cimentier Cemex pour une puissance de 7 MW. A Raissac-d’Aude (Aude), la centrale sera installée en plusieurs îlots sur un ensemble de petits lacs sur un site de 65 hectares exploités initialement par Eiffage. La puissance prévue devrait avoisiner les 18 MW. Pour ces deux chantiers l’investissement global est de 20 millions d’euros. Les travaux débuteront fin 2020 pour une mise en service début 2022. Après le raccordement de la centrale flottante de Piolenc dans le Vaucluse (17 hectares de panneaux), Akuo renforce ainsi sa position sur le flottant en France. « Outre la conduite des deux nouveaux chantiers de Cintegabelle et de Raissac-d’Aude, nous avons actuellement en portefeuille sur l’Occitanie pas moins de 200 MW en développement sur des projets déjà bien avancés, dont 50 % sur du photovoltaïque flottant », insiste Baptiste Balique, responsable régional du développement pour le Sud-Ouest chez Akuo.

  • FONDS D’INVESTISSEMENTS – Midi Energy fait son entrée dans le cercle des fonds EnR 26 juin 2020

    Porté par Midi 2i, une filiale de Caisse d’Epargne Midi-Pyrénées, un nouveau fonds de développement de projets renouvelables vient de faire son apparition. Midi Energy a pour vocation de participer en fonds propres à des projets solaires, éoliens ou hydro. Doté d’un budget de 30 M€, Midi Energy a pour vocation d’investir entre 0,5 et 3 M€ par projet dans des opérations d’abord situées dans des régions voisines de son implantation initiale puis, dans un second temps, sur l’ensemble du territoire français. Ainsi Midi Energy vient d’entrer au capital de la société de projet Seysses-Solagri aux côtés du développeur Solvéo, détenteur de 51 % et de l’Arec Occitanie (24,5 %). L’objectif est de construire et exploiter deux centrales agrivoltaïques de 13 MW à Seysses (Haute-Garonne). Les panneaux seront installés sur des serres dans lesquelles du ginseng sera cultivé. Ces centrales font aussi l’objet de campagnes de financement participatif chez Enerfip et Tudigo. Anne-Laure Beuscart, responsable du développement EnR de Midi 2i prévoit que « 10% du fonds sera investi à la fin de l’année, pour un déploiement qui devrait durer 4 à 5 ans. »

  • CITE – Une modification de la mesure suite à la crise sanitaire ? 26 juin 2020

    Un article du 23 juin de Greenunivers présente une démarche initiée par plusieurs députés visant une réforme du CITE, Crédit d’impôt pour la transition énergétique. Mis en place en 2005 et mesure de soutien phare aux investissements EnR des particuliers, le CITE était programmé pour s’arrêter définitivement fin 2020 afin de laisser totalement la place au dispositif MaPrimeRénov’. Cependant, suite à la crise sanitaire et économique post Covid-19, une quarantaine d’amendements ont été déposé dans le cadre du projet de loi de finances rectificative n° 3. Les députés souhaitent modifier le périmètre de la mesure fiscale principalement sur trois points : l’étendre aux résidences secondaires, réintégrer les ménages à hauts revenus pour tous les types de travaux éligibles et enfin d’inclure les chaudières gaz très hautes performances énergétiques dans le giron des technologies recevables. Cette démarche est soutenue par des acteurs institutionnels comme la Fédération française du bâtiment ou la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment.

  • SOLAIRE HYBRIDE – Une levée de fonds de 4 millions d’euros 19 juin 2020

    La start-up française ZE Energy, producteur indépendant d’énergie renouvelable, dirigée par Mathieu Lassagne, ancien directeur général délégué de Solairedirect vient de lever 4 millions d’euros pour le développement de sa solution de centrales solaires hybrides combinant photovoltaïque et stockage. L’objectif de ces centrales de nouvelle génération est de mettre à la disposition des collectivités, entreprises, groupes immobiliers… une énergie propre, disponible 24h/24, à un tarif attractif. En partenariat avec le Groupe Sorégies, énergéticien intégré, et avec le soutien de la région Nouvelle-Aquitaine, ZE Energy vient d’installer une batterie de 2,5 MW-2,3 MWh sur la centrale de Saint-Sauveur (11 MW) qui sera opérationnelle en septembre 2020. D’autres projets sont à l’étude dans le Loir-et-Cher, en Nouvelle-Aquitaine, en Languedoc-Roussillon et en PACA. La start-up dispose d’un portefeuille de projets de plus de 170 MW en solaire photovoltaïque et de plus de 65 MWh de batterie. D’ici 2025, l’objectif est d’atteindre, grâce à son déploiement dans quatre pays, un parc de centrales solaires de plus de 700 MW et une puissance de batteries en opération de plus de 350 MWh. Les investisseurs sont Demeter (acteur majeur européen du capital investissement pour la transition énergétique), le fonds allemand public-privé High-Tech Gründerfonds (HTGF) et l’investisseur EverWatt, filiale de EverGreen.

  • JAPON – Un site montagneux de 100 MW débute sa production 19 juin 2020

    Dans un communiqué de presse en date du 16 juin, le fabricant japonais de modules photovoltaïques Kyocera a annoncé la création de Kanoya Osaki Hills LLC dont il possède 9,1 % des parts, conjointement avec GF Corporation (72,7 %), Kyudenko Corporation (9,1 %) et Tokyo Century Corporation (9,1 %). Cette nouvelle société a commencé l’exploitation de son « usine d’énergie solaire Kanoya Osaki Solar Hills », la plus grande de l’île de Kyushu, d’une puissance installée de 100 MW. Kyudenko et GF ont pris en charge la construction et la maintenance tandis que les modules sont fournis par Kyocera. Le montage financier a été géré par Tokyo Century via 17 banques régionales. Pour un investissement total d’environ 40 milliards de yens (soit 333 millions d’euros), la centrale solaire devrait produire 117 000 MWh/an et éviter 62 420 tonnes de CO2. Situés à flanc de montagne, les modules sont conçus et installés pour avoir un impact limité sur l’aménagement du territoire. Le projet, débuté en janvier 2014, est né de la volonté de la communauté locale de repenser l’utilisation d’un terrain conçu 30 ans plus tôt pour accueillir des parcours de golf n’ayant finalement jamais vu le jour.

  • CHINE – Le redressement de Yingli se poursuit 19 juin 2020

    Le tribunal populaire intermédiaire de la municipalité de Baoding a officiellement accepté la demande de restructuration de la filiale chinoise de Yingli Green Energy Holding Co, à savoir Yingli Energy. Cette étape s’inscrit dans le plan de restructuration de la dette du groupe qui a débuté il y a cinq ans. Ces grandes manœuvres sont destinées à sauver l’un des géants du photovoltaïque qui avait atteint une dette cumulée de 2 milliards de dollar en 2018 et qui avait alors frôlé la faillite. Le plan de sauvetage était également passé en mars dernier par une importante commande de 260 MW de la part d’une entreprise d’État chinoise. Les panneaux solaires à haut rendement Yingli alimenteront le projet de démonstration d’énergie intelligente Zhangbei Internet Plus. Une fois restructurée, la nouvelle société Yingli devrait retrouver un ratio d’endettement moyen pour le secteur, ce qui devrait lui permettre de tenir son rang dans la compétition mondiale. L’objectif sera ensuite pour l’entreprise de pouvoir se reconcentrer à nouveau totalement sur l’innovation, l’optimisation de la répartition de ses capacités et la modernisation de ses lignes de production. En attendant, le groupe Yingli annonce qu’il maintient sa production et continuera de prendre des commandes.

  • PV PHOTOCHROMIQUE 12 juin 2020

    Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) a présenté une invention développée en collaboration avec l’Université Pablo Olavide de Séville et l’entreprise suisse Solaronix, qui a également fait l’objet d’une publication dans la revue Nature energy le 8 juin. Il s’agit d’une famille de colorants photochromes adaptés au photovoltaïque, qui ouvrirait la voie à des vitrages PV dont la transparence s’adapterait à la luminosité. En effet, comme pour les lunettes, les cellules photochromiques s’assombrissent avec l’éclairement et s’éclaircissent lorsque le soleil décline. Les chercheurs ont pu obtenir des cellules qui changent de couleur suivant la luminosité ce qui permet d’augmenter leur rendement photovoltaïque, comme une cellule de surface 14 cm2 qui a produit 32,5 milliwatts après coloration. Des applications pour les façades de bâtiments ou le secteur automobile pourraient voir le jours si ces résultats se concrétisent.

  • SOLAIRE HYBRIDE – Deux études viennent valider les performances des systèmes PVT 12 juin 2020

    Le solaire hybride, ou solaire “PVT” vient de faire l’objet de deux études distinctes qui se sont penchées en détail sur ses performances. La première est une thèse de sciences sur les retours terrain d’installations solaires hybrides DualSun en lien avec le laboratoire CNRS LMT de l’Ecole Normale Supérieure Paris-Saclay. L’analyse a reposé sur un télésuivi de 28 installations de préchauffage d’eau sanitaire pour des maisons individuelles réparties du sud du Portugal jusqu’au nord de la France (Lille) et de la côte Atlantique jusqu’en Suisse. Les résultats concluent que les panneaux hybrides peuvent produire jusqu’à 2 fois plus d’énergie par m² comparés à des panneaux photovoltaïques classiques pour une même surface. Par ailleurs, une autonomie en eau chaude sanitaire (à 45°c) est atteignable sur 4 mois de l’année en moyenne (mi-mai à mi-septembre) et cela sans risque de surchauffe estivale. La seconde étude est celle de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE). Là encore les résultats mettent en avant le fait que les solutions hybrides maximisent le rendement solaire par m². L’étude compare notamment deux installations solaires (hydride d’un côté, PV et solaire thermique de l’autre) au niveau de leurs performances. Si la production de chaleur est équivalente dans les deux cas, la quantité d’électricité produite par l’installation hybride sera en revanche nettement plus élevée (+ 13 %) que celle des modules PV, le PVT ne présentant aucune réduction notable de rendement. n.b. Le sujet des panneaux hybrides a été traité dans un article du prochain Journal du Photovoltaïque n° 35-36 intitulé « DualSun en pleine croissance »

  • PPA – Auchan mise sur le solaire 12 juin 2020

    L’énergéticien français Voltalia annonce la signature d’un corporate PPA (contrat d’achat direct d’électricité renouvelable) de 61 mégawatts avec Auchan Retail France. Ce contrat permettra l’approvisionnement pendant 20 ans de l’ensemble des sites français de l’entreprise en électricité d’origine photovoltaïque. Situées dans le sud de la France, ces centrales viendront s’additionner à la production d’électricité solaire sur les toitures des magasins et sur les ombrières des parcs de stationnement d’Auchan Retail, construits en partenariat avec Helexia, filiale de Voltalia. Sébastien Clerc, Directeur Général de Voltalia, déclare : « Ce partenariat est une nouvelle illustration de notre leadership du marché français de la production d’énergie renouvelable compétitive via les Corporate PPA. Nous sommes heureux d’accompagner Auchan Retail dans la continuité des coopérations avec notre filiale Helexia dans l’autoproduction et la maîtrise de l’énergie. » La mise en service de ces nouvelles centrales solaires est prévue entre 2021 et 2022.

  • BILAN ÉLECTRIQUE FRANÇAIS – Les EnR ont couvert 25 % de la consommation électrique au premier trimestre 10 juin 2020

    Selon le Panorama de l’électricité renouvelable, réalisé conjointement par RTE, le Syndicat des énergies renouvelables, Enedis, l’Agence ORE et l’Association des distributeurs d’électricité en France (Adeef), la couverture de la consommation d’électricité française par les énergies renouvelables poursuit sa hausse. Celle-ci a en effet atteint 25 % de la consommation totale électrique française au cours du premier trimestre 2020 contre une moyenne de 23 % en 2019. Durant le premier trimestre 2020, 37,6 TWh d’électricité renouvelable ont été produits, ce qui constitue un nouveau record trimestriel dépassant de plus de 10% le précédent record observé au premier trimestre 2018 (33,7 TWh). La progression de la production électrique renouvelable repose pour une bonne part sur l’éolien qui couvre 8,3 % de la consommation nationale en année glissante. La puissance totale du parc électrique EnR – éolien, solaire, hydroélectricité et bioénergies – s’élevait, fin mars 2020, à 54 234 MW contre 53 766 MW au 31 décembre 2019. Concernant le photovoltaïque, la puissance du parc s’élève à 9 609 MW au 31 mars 2020, avec 173 MW nouvellement raccordés au cours du dernier trimestre. Sur les douze derniers mois, 913 MW ont été raccordés. Avec 11,7 TWh produits durant les douze derniers mois, un chiffre en hausse de 2,6 % par rapport aux douze mois précédents, la filière solaire couvre 2,5 % de la consommation électrique nationale en année glissante.

  • INVESTISSEMENT – 4 milliards d’euros pour les renouvelables en France 10 juin 2020

    Le groupe Iberdrola a annoncé mercredi 3 juin qu’il allait investir 4 milliards d’euros dans les énergies renouvelables en France sur une période de quatre ans. Après avoir investi 2,4 milliards d’euros dans le parc éolien offshore de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) via sa filiale française Ailes Marines, l’énergéticien espagnol prévoit aussi de participer aux futurs appels d’offres dans le solaire photovoltaïque. « La France est un pays stratégique pour Iberdrola », a déclaré Ignacio Galán, le PDG du groupe, lors de la dernière édition du sommet Choose France, organisé en visioconférence et animé par le Premier ministre Edouard Philippe en janvier dernier.

  • COVID-19 – Deux rapports dressent un constat sombre sur les marchés de l’électricité renouvelable 10 juin 2020

    Spécialisé dans le conseil et l’information sur le marché indien des énergies renouvelables, Bridge to india a publié fin mai deux rapports concernant l’impact du Covid-19, respectivement sur le marché mondial du solaire PV et celui des énergies renouvelables en Inde. Supposées atteindre 130 GW de capacité solaire supplémentaire en 2020, la crise risque de diminuer les ambitions de 20% pour atteindre seulement 105 GW. En effet le secteur fait face à plusieurs dangers, tels que l’incertitude sur la demande d’électricité future, l’augmentation des risques de manquement ou des retards de paiement sur les contrats en cours, le ralentissement des chaînes de production et d’approvisionnement, et globalement une désoptimisation du marché entraînant des augmentations de prix. Le marché indien de l’électricité renouvelable est très fortement impacté à l’horizon 2024, estime Bridge to India, avec une baisse par rapport aux objectifs initiaux de 35 GW de nouvelle capacité installé au lieu de 45 GW pour le solaire et de 12 GW pour l’éolien au lieu de 15 GW. Cependant, la pandémie semble avoir recentré l’attention des gouvernements sur les besoins de relocalisation des sources d’énergie et de lutte contre les dangers environnementaux, tel que le changement climatique.

  • RAPPORT AIE PVPS – Un coût photovoltaïque nettement en dessous de 2 dollars le kWh 3 juin 2020

    L’AIE (Agence Internationale de l’énergie) vient de publier le rapport annuel de son programme dédié au suivi de l’énergie photovoltaïque (AIE PVPS). Parmi les faits saillants, il ressort notamment le coût de l’électricité produite par le PV qui atteint désormais des niveaux bien en dessous de 2 centimes de dollar le kWh, pour les systèmes à grande échelle de cela dans plusieurs zones de la planète. Côté marché, le rapport détaille les résultats enregistrés en 2019 avec une augmentation de 12 % de la puissance totale raccordée soit 115 GW supplémentaires. Cet effort porte la capacité cumulée mondiale installée bien au-dessus de 620 GW pour une production d’électricité qui équivaut à 3 % de la consommation mondiale. Sans surprise la Chine, les États-Unis, l’Inde et le Japon représentent les plus grandes zones d’activité en 2019, soit plus de 50 % du marché mondial. Le rapport de l’AIE aborde également les politiques récentes mises en place, le marché des nouveaux modèles commerciaux ainsi que l’intégration technique et commerciale du photovoltaïque dans les systèmes d’électricité et d’énergie dans son ensemble. Ce rapport annuel est publié au moment où le monde connaît des défis sans précédent pour faire face à la pandémie mondiale de Covid-19. « Alors que nous sommes sur le point de comprendre combien nos habitudes et notre mode de vie seront affectés, tant sur le plan professionnel que privé, nous pouvons également observer une créativité unique pour surmonter cette situation difficile. Je suis convaincu que nous pouvons tous apprendre de ces nouvelles expériences, y compris pour d’autres défis tels que le changement climatique mondial » souligne Stefan Nowak président de l’IEA PVPS.

  • SUSTAINABLE DEVELOPMENT GOAL 7 – Le rapport bilan 2020 est publié 3 juin 2020

    Le 28 Mai a été publié conjointement par l’IRENA, l’AIE, l’UNSD (United Nations Statistics Division), la Banque mondiale et l’OMS, Tracking SDG 7 : The Energy progress report. D’après ce dernier, depuis 2010, des progrès significatifs ont été réalisés du point de vue de l’accès à l’électricité, notamment renouvelable, par le biais de systèmes d’électrification décentralisée. En effet entre 2010 et 2018 le nombre de personnes sans accès à l’électricité est passé de 1,2 milliard à 789 millions, même si ces efforts restent insuffisants pour atteindre les objectifs SDG 7 2030, qui visent un accès universel. La part des énergies renouvelables dans le mix énergétique mondial augmente chaque année, atteignant 17,3 % en 2017, mais cela ne représente qu’un point de pourcentage de plus qu’en 2010 (16,3 %). La croissance est principalement portée par la production d’électricité d’origine solaire et éolienne, qui doivent encore accélérer leur déploiement afin d’atteindre les objectifs fixés. Le rapport estime qu’entre 2017 et 2018 le solaire PV a dominé les enchères de nouveaux projets au niveau mondial, comprenant à lui seul plus de la moitié des capacités prévues en Asie du sud-est et en Afrique. Le rapport appelle à une coopération internationale renforcée, notamment dans sa dimension Nord-Sud pour aider les pays qui n’en ont pas les capacités, à investir dans les EnR.

  • AMI – Des centrales au sol sur les terres de l’armée 3 juin 2020

    Dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt lancé par le Ministère des Armées en septembre 2019, la société montpelliéraine Urbasolar vient d’être désignée lauréate pour deux projets de centrales au sol. Partie intégrante du plan « Place au Soleil » cette démarche a pour objectif de convertir du foncier militaire en centrales solaires. Les deux programmes seront situés sur les communes de Saint-Christol (Vaucluse), sur une parcelle de 5,5 ha ayant accueilli un silo de missile (construction souterraine, sous forme de puits, depuis lequel un missile est lancé), et de Balan (Ain) sur un délaissé militaire de 4,6 ha. Les deux centrales entreront en service en 2023 et de nouveaux AMI seront lancés par le Ministère des Armées qui doit attribuer au total 2 000 ha d’ici 2022.

  • AMI – Des centrales au sol sur les terres de l’armée 3 juin 2020


MAI 2020

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE MAI

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  • BIFACIAL – System Off Grid présente les résultats de ses tests 18 mai 2020

    Jeudi 7 mai System Off Grid a organisé un webinaire sur la technologie du solaire photovoltaïque bifacial. Créé en 2012, le bureau d’études a pour objectif d’accompagner les entreprises et les collectivités dans leurs projets, de conseiller les producteurs et de développer des outils pour le développement des technologies solaires émergentes. System Off Grid expérimente la technologie bifaciale depuis 1 an et a présenté les résultats obtenus dans son laboratoire à La Roche sur Yon. D’après l’entreprise, cette technologie, représentant seulement 8% des parts de marché aujourd’hui pourrait atteindre 60% d’ici 2029 grâce à ses avantages par rapport aux technologies classiques. Exploitant les rayons solaires diffus, et reflétés sur le sol (dépendant de l’albedo, indicateur mesurant la capacité d’une surface à refléter l’irradiation solaire) elle permet dans certains cas des gains de production par kWc installé. C’est notamment dans les zones peu ensoleillées que le bifacial est intéressant. D’après System Off Grid, le surcoût engendré par le bifacial serait compensé dès 5% de gain de productivité, sachant que ce gain peut aller jusqu’à 25% pour des journées à moins de 1000 Wh/m²/j d’irradiation solaire par rapport à un panneau classique dans les mêmes conditions de test. Concernant la maintenance, les cellules situées en dessous du panneau nécessitent un nettoyage moins fréquent, ce qui en fait également une solution intéressante dans les zones chargées en poussière. Cette expérimentation vient d’ailleurs confirmer des conclusions établies par des études réalisées en Allemagne par Enerpac début 2020.

  • BILAN 2019 – EurObserv’ER publie les chiffres du marché 2019 18 mai 2020

    EurObserv’ER vient de publier le Baromètre photovoltaïque 2020 qui confirme les bons chiffres sur le vieux continent. La solidité du marché solaire allemand, le retour au premier plan du marché espagnol et la montée en puissance des marchés néerlandais, belges, polonais, hongrois et grec ont clairement changé la donne par rapport à une année 2018 qui avait été décevante. Ainsi, 15,6 GW de nouvelle puissance ont été ajoutés en 2019 contre 8.5 GW un an auparavant, portant le parc cumulé à 130,7 GW pour l’UE28. Ce regain s’explique à la fois par des politiques d’appels d’offres beaucoup plus incisives de la part des pays n’ayant pas encore atteint leurs objectifs énergies renouvelables à fin 2020 (comme aux Pays-Bas et en France), la montée en puissance des contrats d’achat d’électricité de gré à gré (PPA – Power Purchase Agreement – en Espagne notamment) et l’atteinte de la parité réseau dans certains pays qui encourage un fort mouvement vers le photovoltaïque distribué et l’autoconsommation. Enfin, cette relance du marché a également été facilitée par la décision appliquée fin 2018 de lever les barrières anti-dumping à l’encontre des modules chinois. Las de ne pas voir d’effet sur une réindustrialisation européenne du secteur et devant les demandes insistantes des développeurs de projets, l’Union européenne a revu sa position, améliorant ainsi d’un coup la compétitivité prix du solaire photovoltaïque.

  • INNOVATION – Un tandem pour de plus hauts rendements 18 mai 2020

    L’IPVF (Institut Photovoltaïque d’Île-de-France) et le CEA-Ines lancent un programme commun intitulé « Tandem Made in France ». D’une durée de trois ans il permettra d’accélérer le développement de cellules à haut rendement associant les matériaux pérovskites à la technologie d’hétérojonction de silicium afin de créer un dispositif transférable à l’échelle industrielle. L’objectif de ces deux organismes de recherche français est d’atteindre 30 % de rendement. L’IPVF et le CEA-Ines ont développé un important savoir-faire dans le domaine des procédés de synthèse, de dépôt des pérovskites et de leur intégration en dispositifs photovoltaïques. Le CEA-Ines a par exemple obtenu un rendement record supérieur à 20 % à l’échelle d’un mini-module de 11 cm² en décembre 2019. Ses équipes ont aussi réussi à produire, en janvier 2020, des cellules hétérojonction avec un rendement de 24,63 % sur des équipements industriels permettant des cadences de 2 400 cellules par heure. L’IPVF, de son côté, a atteint des performances de 15 % de rendement sur 25 cm².

  • INNOVATION – Un tandem pour de plus hauts rendements 18 mai 2020


  • ANALYSE – Le solaire et l’éolien sont les technologies électriques les moins chères pour les deux tiers de la planète 11 mai 2020

    Selon une étude récente de BloombergNEF (BNEF) relayée par le site www.lechodusolaire.fr, les énergies solaire et éolienne ont enregistré des gains spectaculaires de compétitivité au cours des six derniers mois au point d’être désormais les technologies de production d’électricité les moins chères pour les deux tiers de la population mondiale. Au niveau mondial, le photovoltaïque affiche un coût actualisé (LCOE) moyen de 50 $ par MWh, soit un diminution de 4 % par rapport au second semestre 2019. Les projets les moins chers observés en Australie, en Chine, au Chili ou aux États-Unis peuvent atteindre un coût compris entre 23 à 29 $. En Chine, premier marché solaire mondial, la référence moyenne est de 38 $ le MWh, un niveau très proche du coût moyen de production des centrales électriques au charbon (35 $/MWh). A l’origine de ces impressionnantes réductions BloombergNEF note à la fois les avancées technologiques sur les matériaux et les équipements mais également la généralisation des procédures d’appels d’offres qui a poussé les développeurs à réaliser des installations de plus grande taille, générant ainsi d’importantes économies d’échelle. L’étude poursuit en annonçant que les tendances actuelles pourraient conduire le coût des meilleurs projets solaires à passer sous la barre des 20 dollars par mégawattheure d’ici à 2030. A l’heure où l’économie mondiale va devoir relever le défi d’un redressement post covid-19, ces résultats mettent une nouvelle fois en avant la réelle pertinence à se tourner plus largement vers les technologies renouvelables. La tentation d’investir dans des équipements basés sur des énergies fossiles est forte, notamment de par la chute des cours mondiaux de ces dernières. Pourtant ce phénomène n’est que conjoncturel et les résultats de l’étude BloombergNEF rappellent que structurellement, ce sont bien les énergies renouvelables qui sur le plan environnemental et économique représentent la voie à suivre.

  • TRIBUNE – L’appel de l’industrie photovoltaïque européenne 11 mai 2020

    Le Green Deal européen a des objectifs ambitieux pour la transition énergétique. 83 % de la demande d’électricité doit être alimentée par les énergies renouvelables afin d’atteindre les objectifs climatiques de l’UE d’ici 2050. Le photovoltaïque, qui couvre actuellement 3 % de la demande totale d’électricité de l’UE, avec un potentiel estimé à 15 % d’ici 2030, sera une technologie clé, avec une forte capacité de croissance économique et de création d’emplois en Europe (plus de 100 000 emplois estimés tout le long de la chaîne de valeur). C’est pourquoi la coalition “Solar Europe Now”, officiellement lancée le 6 mai, appelle à la reconnaissance de l’énergie solaire comme un moteur décisif pour réaliser les ambitions du Green deal. Cette coalition, qui regroupe plus de 90 acteurs de 15 pays européens, s’inquiète du manque actuel d’impulsion financière et de R&D dans le secteur. Selon Roch Drozdowski-Strehl, directeur général de l’IPVF, institut de recherche sur le photovoltaïque de renommée mondiale basé en Île-de-France, et initiateur de la coalition, l’augmentation des investissements dans la recherche et l’innovation sera essentielle pour favoriser le développement de cette industrie stratégique et valoriser tout son potentiel. « Avec les meilleurs centres de recherche du monde basés en Europe, l’Europe a le potentiel de devenir le leader mondial en matière de cellules et modules photovoltaïques haut de gamme. En Europe, les grands instituts se sont fortement positionnés dans la course concurrentielle aux nouvelles technologies. Il est crucial que les décideurs européens soutiennent l’Europe dans cette course par tous les moyens possibles. » Le chiffre d’affaires annuel global de l’industrie photovoltaïque européenne est actuellement estimé à 5 milliards d’euros, bien qu’une grande partie de son potentiel reste inexploitée.

  • TOTAL – Finalement ne changeons rien 11 mai 2020

    Businesswire a dévoilé le 5 mai l’issue de la réunion du Conseil d’administration du 4 mai de Total S.A quant au devenir du projet de résolution émanant d’actionnaires pesant 1, 37 % du capital. Ce projet visait à modifier le contenu du rapport de gestion afin d’y inclure la stratégie de la société telle que définie par le CA pour aligner ses activités avec les objectifs de l’Accord de Paris sur le Climat ainsi que la fixation d’objectifs en valeur absolue de réduction des émissions de gaz à effet de serre sur ses émissions directes mais également indirectes liées à l’usage qui est fait par les consommateurs des produits énergétiques vendus par Total. Le CA inscrit ce projet de résolution à l’Assemblée générale du 29 mai 2020 mais ne lui donne pas son agrément. Pour ce qui est des émissions directes, Total estime s’acquitter de ses responsabilités dans le cadre de sa stratégie de neutralité carbone du Groupe à horizon 2050. Pour ce qui est des émissions indirectes, le CA affirme que Total SA ne peut être tenu pour responsable de l’usage qui est fait par ses clients de ses produits énergétiques et que la société n’a pas la capacité directe d’agir sur la demande, n’étant ni constructeur aéronautique ni automobile. Le CA reconnaît cependant que Total est en mesure d’agir sur le mix de son offre de produits énergétiques, mais ne développe pas davantage ce sujet, c’était pourtant là l’enjeu de la proposition semble-t-il…

  • FINANCEMENT PARTICIPATIF – Investir dans le solaire en Outre-mer 4 mai 2020

    Lendopolis, plateforme française de prêt participatif spécialisée dans les énergies renouvelables vient de lancer une campagne de collecte de fonds pour la réalisation de trois centrales solaires en Outre-mer. Toutes seront développées par Urbasolar. Le premier projet, situé en Guadeloupe (Baie-Mahault et Petit-Bourg), permettra la construction et l’exploitation de deux centrales photovoltaïques sur toitures avec dispositif de stockage. Le second, toujours en Guadeloupe, concerne une installation sur toitures avec dispositif de stockage située au terminal fret de l’aéroport Pôle Caraïbes aux Abymes. Le troisième, situé au Port à la Réunion prévoit la construction et l’exploitation d’une centrale sur toitures et ombrières avec dispositif de stockage. Ces trois programmes participent à la transition énergétique dans les îles où l’électricité est principalement dépendante de groupes électrogènes fonctionnant au gasoil. Les futurs investisseurs ont jusqu’au 2 juin 2020 pour participer à ces collectes.

  • TRIBUNE – Plaidoyer pour la relance 4 mai 2020

    Hespul, association de promotion de l’énergie solaire photovoltaïque, a publié le 28 avril des propositions de relance pour la filière PV suite à la crise sanitaire. Hespul rappelle que les énergies renouvelables sont décentralisées et non délocalisables et permettent, outre leurs impacts positifs sur la pollution et les risques sanitaires, de réduire notre vulnérabilité face à notre dépendance aux importations de pétrole, de gaz ou d’uranium. Il faut donc leur donner la priorité pour l’avenir, ce qui passe, pour la filière photovoltaïque, par la relocalisation en Europe de la partie amont de la chaine de production industrielle. Les plans de relances européens sont l’occasion de mettre en place une politique d’offre industrielle. Celle-ci doit être soutenue par une stimulation de la demande au niveau national, qui implique, selon Hespul, de travailler sur quatre grands axes : « adapter et simplifier les mécanismes de soutien au développement du photovoltaïque » (augmentation du plafond à 500 kW, instauration d’un véritable guichet unique, régionalisation des tarifs d’achat en fonction de l’ensoleillement), « faciliter le raccordement des systèmes photovoltaïques au réseau de distribution » en faisant prendre en charge par le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (Turpe) les coûts d’extension des raccordements en basse tension, « lever les freins au développement du photovoltaïque sur le patrimoine public »et « permettre à tous les acteurs d’être correctement assurés ».

  • SOLAIRE A CONCENTRATION – La DEWA signe un PPA de 900 MW 4 mai 2020

    Le 29 avril l’Autorité d’Électricité et d’Eau de Dubaï (DEWA) a signé un PPA de 25 ans avec le nouveau projet au sein du parc solaire Mohamed ben Rachid Al Maktoum d’une capacité installée de 900 MW pour sa 5e  phase de développement. Ce contrat s’inscrit dans la stratégie de la ville de fournir 75 % de sa puissance électrique à partir d’énergie propre à l’horizon 2050. Prévu pour entrer en service au troisième trimestre 2021 il sera exploité par ACWA Power, producteur d’électricité et d’eau de mer dessalée. La DEWA a reçu une offre de 1,6953 US$/kWh (1,56 €/kWh), elle détient 60 % du parc, et le consortium composé de ACWA Power et Gulf Investment Corporation les 40 % restants. Le projet utilisera les dernières technologies de panneaux solaires biface, et viendra agrandir ce parc qui est le plus grand parc solaire à concentration à site unique au monde.

AVRIL 2020

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE AVRIL

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  • ESPAGNE – Un plan de la filière espagnole pour participer au redressement économique du pays 24 avril 2020

    En prévision de la levée des mesures de confinement en Espagne, l’UNEF (Unión Española Fotovoltaica), a préparé, à l’attention du ministère de la Transition écologique et du Défi démographique, un rapport sur la contribution potentielle du secteur photovoltaïque à la reprise économique du pays. Le but de ce travail est de mettre en avant les atouts de la filière espagnole solaire pour jouer un rôle dans les plans de relances économiques nationaux. Ainsi l’UNEF rappelle que le secteur photovoltaïque espagnol dispose d’une forte base industrielle composée d’entreprises qui possèdent leur propre technologie et qui sont présentes tout le long de la chaîne de valeur d’un projet solaire. En termes d’emplois, au moment du déclenchement de l’urgence COVID-19, le secteur photovoltaïque employait environ 60 000 personnes en emplois directs, indirects et induits, soit autant d’agents économiques pouvant contribuer à la réactivation des économies locales. Le rapport présente 11 mesures destinées à aider la filière photovoltaïque à mieux participer au redressement du pays parmi lesquelles la réduction des délais de traitement administratif, élément clé pour accélérer le développement des projets, ou la mise en place d’incitations fiscales temporaires et d’amortissement accéléré des opérations pour les entreprises installant des équipements en autoconsommation. Des appels du pied à l’Europe sont également faits avec le souhait de développer des programmes communautaires destinés à soutenir les projets innovants.

  • APPEL D’OFFRES – Total remporte plus de 135 MW 24 avril 2020

    Lors du dernier appel d’offres solaire de la CRE, le groupe Total, via sa filiale Total Quadran remporte 131 MW de projets solaires, soit 20 % des volumes attribués lors de la septième période de l’appel d’offres CRE 4 au sol, ainsi que 5,6 MW de solaire dans les DOM-TOM. Ces projets font partie du programme de Total de solarisation de ses sites industriels et de revalorisation de friches industrielles. La future centrale solaire de Valenciennes, d’une puissance de 50 MW, constitue le plus grand projet lauréat et sera installée sur le site d’une ancienne raffinerie du groupe. Prévue en 2022, la centrale fournira de l’électricité verte à près de 32 000 personnes. En Ile-de-France, la centrale solaire de Grandpuits, d’une puissance de 25 MW, sera la plus grande de la région et alimentera près de 17 000 personnes (mise en service prévue d’ici 2022). Les projets de Lavéra (3 MW) dans les Bouches-du-Rhône, Serpaize (5 MW) et Brignoud (4 MW) en Isère, situés sur d’anciennes friches industrielles, sont également lauréats de l’appel d’offres CRE 4.7.

  • INDE – 2 GW à des tarifs record 24 avril 2020

    L’Inde a terminé la vente aux enchères pour 2 GW de projets PV. Les capacités étaient attribuées aux moins-disants, sans contrainte de localisation ni d’origine des panneaux  solaires. Les tarifs finaux ont atteint des valeurs 4,7 % plus faibles que la moyenne de ceux de 2019, à ₹2.55/kWh (0,031 €/kWh), et ce malgré le confinement, laissant transparaître une grande confiance des investisseurs dans le secteur. Le total des offres pour l’enchère de 2 GW effectuée par l’opérateur public NHPC (National Hydroelectric Power Corporation) s’élevait à 3,14 GW, et montre une forte compétition parmi les producteurs. Au total, 5 entreprises se partagent les projets, 600 MW pour Softbank, 400 MW pour Axis Energy, 380 MW pour O2 Power, 320 MW pour Avaada Energy et 300 MW pour EDEN (joint-venture de Total et EDF). Prévus pour entrer en service courant 2022, ils ne devraient pas être impactés par le confinement actuel.

  • CLIMAT – Impact du photovoltaïque français sur les émissions françaises et européennes 20 avril 2020

    Dans un communiqué de presse daté du 14 avril, France territoire solaire présente son étude sur l’impact climat des capacités additionnelles solaires photovoltaïques en France à horizon 2030. Le think-tank fournit régulièrement des données chiffrées sur le secteur et fait des propositions aux décideurs publics dans le but de développer l’énergie solaire en France. Cette étude réalisée par Artelys et I Care & Consult affirme que les nouvelles productions PV se substituent pour 52 % (7,4 TWh) à des sources fossiles et pour 48 % (6,8 TWh) à une production nucléaire. A l’horizon 2030, la production solaire permettrait d’entraîner une diminution de 238 gCO2/kWh. Ce résultat se base sur un niveau de 270 gCO2/ kWh évitées dans le système électrique français et européen auxquels on soustrait 32 gCO2/kWh nécessaires à la fabrication et l’installation des panneaux. En référence à deux variantes prévues par la PPE, « PV haut » et « PV bas », l’étude simule le comportement de l’équilibre offre-demande suite à l’installation de 12,5 GW supplémentaires d’ici 2030. En cohérence avec l’analyse récente de RTE, cette étude infirme l’idée selon laquelle, le mix français étant déjà fortement décarboné, le PV n’engendrerait pas de réductions d’émissions supplémentaires. Au contraire il permettrait, selon l’étude, de réduire significativement le contenu CO2 des mix électriques français et européen.

  • STRATÉGIE – Des actionnaires de Total demandent un engagement à 100 % du groupe sur les renouvelables 20 avril 2020

    Onze actionnaires du groupe Total, dont La Banque Postale, le Crédit Mutuel Asset Management et les Assurances du Crédit Mutuel ou encore Meeschaert, ont déposé mercredi 15 avril une résolution climat auprès du conseil d’administration de l’entreprise. Cette résolution demande au groupe « d’aligner ses activités avec les objectifs de l’accord de Paris, en précisant un plan d’action avec des étapes intermédiaires pour fixer des objectifs de réduction en valeur absolue des émissions, directes ou indirectes, de gaz à effet de serre. » Cette résolution est maintenant soumise à l’approbation du Conseil d’administration de Total puis, si elle est acceptée, devra être votée lors de la prochaine assemblée générale, le 29 mai prochain. Cette démarche est une première en France dont le vote impliquerait un désengagement du gaz et du pétrole de la part de la multinationale. “Si elle était adoptée à la prochaine Assemblée Générale, cette résolution entraînera de fait un changement drastique de stratégie pour le pétrolier. Ces deux dernières années, Total a timidement diversifié ses activités afin de réduire petit à petit sa dépendance à la manne pétrolière tout en maintenant le plus longtemps possible son business model”, commente Edina Ifticene, chargée de campagne pétrole pour Greenpeace France. Pour respecter cet engagement, Total devra dès 2020 se désinvestir massivement de projets d’exploration en hydrocarbures – pétrole & gaz, et surtout renoncer à ouvrir de nouveaux gisements comme celui d’Anadarko au Mozambique. Le groupe devrait réduire ses émissions de 40% au minimum et faire reculer sa production de 35% d’ici 2040 pour aligner sa politique sur un scénario compatible avec l’Accord de Paris.

  • PARTICULIERS – Un accord entre la BDPV et Enedis 20 avril 2020

    Tant attendu, l’accord entre la BDPV (base de données d’installations photovoltaïques) et Enedis s’est enfin concrétisé. Il permet à tous les petits producteurs inscrits sur la BDPV d’avoir un suivi automatique et gratuit de leur installation photovoltaïque via le compteur intelligent Linky. Les données sont automatiquement envoyées vers les serveurs BDPV pour analyse et ceci gratuitement, sans matériel à installer et sans abonnement supplémentaire à souscrire. Un moyen simple pour visualiser quotidiennement sa production et, le cas échéant, être alerté par SMS ou mail d’une baisse de performance des panneaux photovoltaïques, due à une panne ou à un dysfonctionnement. Il est donc fondamental de suivre régulièrement sa production. Cette nouveauté bénéficiera à la majorité des utilisateurs de la BDPV qui saisissent actuellement leur production de manière manuelle et en général mensuelle et réduira ainsi les risques de perte de production. La protection des données et de la vie privée est garantie et la BDPV s’engage à ce que celles-ci ne soient pas revendues à des tiers.

  • AGRIVOLTAÏSME – Sun’Agri et ITK signent un partenariat 15 avril 2020

    Sun’Agri, pionnier de l’agrivoltaïsme dynamique et ITK, spécialiste montpelliérain en agri-intelligence et éditeur d’outils agronomiques d’aide à la décision annoncent la signature d’un partenariat de coopération industrielle et commerciale. Ce rapprochement entre le photovoltaïsme et l’agriculture de précision a pour objectif d’optimiser conjointement le système de pilotage des panneaux photovoltaïques, en assurant les bénéfices maximum de l’ombrage sur le rendement et la qualité des cultures. L’orientation des panneaux solaires est basée sur des algorithmes développés par Sun’Agri et conçus sur mesure selon les besoins de chaque culture agricole (vignoble, arboriculture et maraîchage). Le tout premier démonstrateur agrivoltaïque dynamique de Sun’Agri a été inauguré en novembre 2018, sur le Domaine de Nidolères (4,5 ha) à Tresserre (66). ITK avait aussi participé à ce lancement en fournissant la brique d’intelligence artificielle. Aujourd’hui, Sun’Agri dispose également de trois dispositifs expérimentaux en opération à La Pugère (13), Piolenc (84) et Lavalette (34).

  • PPA – L’Espagne connait les prix de PPA solaire les plus bas en Europe 15 avril 2020

    C’est ce que révèle une étude publiée au début du mois d’avril par BloombergNEF. L’entreprise d’information financière a réalisé une enquête auprès de 25 acteurs des énergies renouvelables, à laquelle elle a adjoint d’autres données venant de plateformes de PPA (Pexapark et Zeigo). Les conclusions indiquent que c’est en Espagne que les signataires d’un PPA d’entreprise paient le moins cher pour un MWh solaire, à savoir 35,3 €/MWh, alors qu’il sera de 52,3 €/MWh au Royaume-Uni, somme qui constitue la borne supérieure de la fourchette de prix pratiqués en Europe. Pour l’éolien terrestre, l’écart de prix est de 30,5 €/MWh en Suède contre 49,7 €/MWh toujours au Royaume-Uni. Un autre enseignement intéressant de l’étude est, qu’en Europe, les producteurs majorent le prix de 1,5 à 2,5 €/MWh pour un contrat de 15-20 ans par rapport au contrat standard de 10-15 ans. C’est exactement l’inverse aux USA (le plus grand marché de PPA au monde), où les contrats longs bénéficient d’une remise.

  • STOCKAGE – Tesvolt commence à produire dans son usine semi automatisée de Wittemberg 15 avril 2020

    Dans un communiqué de presse daté du 1er Avril, l’allemand Tesvolt a annoncé le démarrage de sa nouvelle usine de batteries. Basée à Wittemberg, l’entreprise est spécialisée dans la production des systèmes de stockage par batterie aussi bien en haute qu’en basse tension. L’usine occupe  une zone de 12 000 m², a une capacité de production de 255 MWh de stockage par an, et sera amenée à l’augmenter afin de pouvoir répondre à une demande croissante. Grâce à un nouveau procédé semi-automatique, elle sera capable de tester chaque batterie en pleine charge et de vérifier d’éventuelles anomalies en termes de température, de voltage ou de résistance mécanique. La crise sanitaire actuelle coïncide pour Tesvolt avec une forte augmentation de la demande, presque trois fois plus élevée par rapport à la même période l’an dernier. Des précautions importantes ont été mises en œuvre afin de protéger les employés sur les chaînes de production et les présentations de l’usine ont été faites au format web.

  • MODULES BIFACIAUX – Deux paramètres clés pour augmenter leur production 3 avril 2020

    A l’heure où la demande pour les modules bifaciaux augmente dans le monde, le site New Energy Update révèle que des tests réalisés en Allemagne par le développeur Enerparc montrent qu’il est possible d’agir sur certains paramètres clés pour augmenter la production. C’est le cas notamment pour l’albédo (fraction de la lumière réfléchie par le sol) : on peut l’intensifier en utilisant des matériaux aisément disponibles, tels que le gravier, pour couvrir le sol sous la centrale. Certains développeurs s’intéressent à l’opportunité d’installer des centrales à modules bifaciaux dans les pays du nord de l’Europe et des États-Unis pour pouvoir bénéficier de l’albédo élevé des paysages enneigés. En prévision de la fin des tarifs d’achat fixes, de telles centrales permettraient de profiter des prix élevés du marché de l’électricité en hiver. La neige possède un albédo de 80 à 95 % comparé à 15 à 25% pour l’herbe et 10 à 20 % pour un sol nu. Des matériaux tels que le sable, le béton ou le gravier pourraient permettre d’augmenter l’albédo d’un sol nu. Il faut évidemment prendre en compte les matériaux disponibles pour les différents sites et également les impacts sur la biodiversité. Le laboratoire américain NREL est en train de constituer une base de données de valeurs d’albédo pour les différents types de sols par région du monde. L’angle d’inclinaison des panneaux est aussi un axe de recherche, qui peut inclure des usages additionnels. Ainsi des panneaux verticaux peuvent produire à des heures proches des courbes de demande pour couvrir les pointes du matin et du soir et en même temps servir de barrières ou de protections phoniques.

  • PV EN INTÉGRATION – SolarPower Europe pousse pour une stratégie européenne sur le PV intégré dans bâtiment 3 avril 2020

    L’association européenne photovoltaïque (SolarPower Europe) vient de publier un rapport préconisant plusieurs actions afin de mettre en évidence les avantages du photovoltaïque intégré au bâtiment (BIPV). Ce texte demande notamment que l’utilisation de ce type d’installations solaires soit pris en compte dans le cadre des actions de rénovation des bâtiments prévues dans le Green Deal européen. Selon l’association, cela participerait activement à la décarbonisation du parc immobilier de l’UE, qui est actuellement responsable d’au moins 36 % des émissions totales de CO2 de l’UE. Cinq priorités sont mises en évidence pour libérer le BIPV dans l’UE: (1) accroître la taille et la profondeur des marchés européens et mondiaux, (2) adopter une approche stratégique des industries renouvelables, (3) créer un marché unique pour le BIPV, (4) soutenir l’innovation dans le solaire photovoltaïque et les industries de la construction, et (5) développer des normes élevées de durabilité pour le BIPV. « Avec cette nouvelle déclaration, nous visons à fournir aux législateurs une boîte à outils prête à l’emploi pour garantir que l’Europe prenne la tête du BIPV. Cette technologie offre à l’Europe l’opportunité de développer un secteur industriel stratégique. Nous travaillerons pour assurer une politique industrielle audacieuse et pour la création d’un marché unique des biens de construction, cela renforcera le secteur de la construction, créant de nouveaux emplois, de l’innovation et des entreprises. » a déclaré Alexandra Sombsthay, présidente du groupe de travail sur le BIPV et vice-présidente des affaires publiques européennes et internationales chez Akuo Energy.

  • CORONAVIRUS – Elisabeth Borne gèle les tarifs d’achat 3 avril 2020

    Le 31 mars le ministère de la Transition écologique et solidaire a publié un nouvel arrêté au Journal officiel annonçant le gel des tarifs d’achat et primes. Cet arrêt concerne les installations photovoltaïques d’une puissance inférieure ou égale à 100 kW dont la demande de raccordement a été effectuée au deuxième trimestre 2020. Les tarifs d’achat seront identiques à ceux du trimestre précédent. Dans cet arrêté, le gouvernement rappelle que cette décision a été prise suite aux différentes mesures adoptées pour limiter la propagation du coronavirus « considérant que le gouvernement a mis en place plusieurs mesures pour limiter la propagation du virus, visant en premier lieu à limiter les rapports interpersonnels et que ces mesures ont des conséquences sur la finalisation de la demande de contrat d’achat mentionnée à l’article 4 de l’arrêté du 9 mai 2017 formulée par les porteurs de projets d’installations de production d’électricité renouvelable, notamment solaire photovoltaïque. » Dans ce contexte de crise, la ministre a également désigné près de 300 projets lauréats éoliens et photovoltaïques (France métropolitaine, Corse et Outre-mer) pour un volume de plus de 1 700 MW contribuant ainsi à poursuivre les objectifs de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE).

MARS 2020

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE MARS

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  • CELLULES ORGANIQUES – Le CEA et le japonais Toyobo obtiennent le meilleur rendement au monde 27 mars 2020

    Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) a publié un communiqué de presse le 24 mars pour annoncer le résultat de 6 mois de recherche conjointe avec le spécialiste de la chimie Toyobo. Ils ont travaillé sur la fabrication de nouvelles cellules PVO (photovoltaïque organique) sur substrat de verre. Le PVO est très fin et flexible et permet d’équiper des tissus, murs, ou certaines surfaces sur lesquelles les cellules solaires courantes ne peuvent être installées. Grâce à une technique innovante de revêtement en optimisant les solvants utilisés pour dissoudre le matériau organique, ils ont pu obtenir sous un éclairage de 220 lux (équivalent à une chambre noire) un rendement d’environ 25%. Toyobo voit dans ce matériau une alternative à la production d’énergie pour l’internet des objets, à l’image des capteurs de température-humidité, de mouvement ou autres capteurs sans fil, car son rendement est supérieur de 60% à celui des cellules solaires en silicium amorphe, couramment utilisées pour les calculatrices portables par exemple. Un bon rendement joue directement sur la place occupée par les cellules, indispensable pour les équipements embarqués, ou sans fils. Pour ce même éclairage les chercheurs ont également testé le matériau sur un film PET de 18 cm² et ont obtenu une production de 130 microwatts. L’entreprise japonaise espère industrialiser ce procédé de fabrication de source d’énergie sans fil pour les capteurs de température-humidité d’ici 2023.

  • HYDROGÈNE SOLAIRE – Des sports d’hiver verts avec le projet « HySnow » 27 mars 2020

    Financé par l’Association autrichienne de recherche (FFG) et le Fonds pour le climat et l’énergie (Klima und Energiefonds), le projet « HySnow » porte sur la décarbonisation des sports d’hiver. L’idée est de produire de l’hydrogène carburant qui sera utilisé par un parc de motoneiges. Dans ce but, une chaîne complète allant de l’installation photovoltaïque aux prototypes de véhicules en passant par les installations de production d’hydrogène et de ravitaillement a été développée, construite et testée dans des conditions réelles d’exploitation sur le domaine skiable de Hinterstoder-Wurzeralm. Des temps de ravitaillement courts et une autonomie relativement élevée garantissent une grande disponibilité des véhicules pour le personnel de secours ou des missions de maintenance en montagne. L’hydrogène carburant est généré par une installation photovoltaïque de 34,5 kWc. Partenaire du projet pour la partie photovoltaïque, l’entreprise autrichienne Fronius fournit équipements et compétences pour la production d’hydrogène à partir de l’énergie solaire.

  • CENTRALE FLOTTANTE – Un projet de centrale photovoltaïque flottante dans la Drôme 27 mars 2020

    Après Piolenc, la plus grande centrale photovoltaïque flottante située dans le Vaucluse, la filière solaire française voit encore plus grand. La Compagnie nationale du Rhône (CNR) vient d’annoncer que le dossier de son projet de centrale flottante sur la commune de Châteauneuf-du-Rhône (Drôme) est en cours d’instruction. Implantée sur deux plans d’eau d’une ancienne gravière exploitée par Lafarge cette centrale géante sera dotée de 97 000 panneaux flottants déployés sur 30 hectares avec une capacité qui pourrait dépasser 30 MW. En juin dernier, la CNR inaugurait sa première centrale photovoltaïque flottante sur le lac de la Madone, (Rhône). Ce projet démonstrateur d’une capacité de 230 kW, qui a fait ses preuves, conforte la CNR dans la réalisation de son nouveau projet. La construction de la centrale de Châteauneuf-du-Rhône est prévue courant 2021.

  • ÉTATS-UNIS – 2019, une année record 23 mars 2020

    Le 17 mars dernier la Solar Energy Industries Association et Wood Mackenzie ont publié un rapport annuel sur le marché du photovoltaïque aux États-Unis. D’après leur étude, près de 40% des nouvelles capacités de production électrique installées sur le territoire étaient des modules photovoltaïques, un niveau jamais atteint jusqu’à présent. Avec une croissance de 23% en 2019, c’est la Californie qui est en tête des États, où le public est de plus en plus concerné par les dangers liés au réchauffement climatique comme les incendies de l’été dernier ayant paralysé le réseau électrique pendant plusieurs jours. Le secteur des services publics montre l’exemple au reste de l’économie grâce à ses investissements dans le solaire, malgré une hausse des prix des panneaux importés. Selon l’étude, les objectifs de réduction d’émissions de CO2 pris par une vingtaine d’États pourraient mener, s’ils sont respectés, à une réduction de 28% des émissions au niveau fédéral. Ainsi la Pennsylvanie et le Colorado pourraient être les prochains États américains en tête de file de la transition vers l’énergie solaire photovoltaïque. Parallèlement, la valeur du stockage d’électricité commence à être reconnue par les décideurs économiques, ce qui favorisera l’augmentation de la part des énergies variables dans le mix électrique et les objectifs de développement du solaire et de l’éolien.

  • AUTOCONSOMMATION – Une centrale photovoltaïque en autoconsommation à Saint-Herblain 23 mars 2020

    Legendre Énergie va construire une centrale photovoltaïque en autoconsommation sur le site de la zone commerciale Atlantis-le-Centre, à Saint-Herblain, à l’ouest de Nantes. Installée sur le parking à étages de l’hypermarché Leclerc, la centrale sera équipée de 5 000 modules photovoltaïques répartis sur 9 000 m² de surface pour une puissance de 1,7 MW. Elle produira 1 756 MWh par an, soit l’équivalent de la consommation électrique de 660 foyers (hors chauffage) et 94 % de l’énergie produite sera consommée par l’hypermarché. Selon Leclerc, « la centrale permettra de couvrir à terme 25 % des besoins énergétiques de l’enseigne et s’intègre totalement dans le vaste programme entrepris par la direction pour réduire ses consommations d’énergies (objectif de -30 % d’ici 2025). » Les travaux commenceront au mois d’avril et la mise en service prévue avant la fin de l’été.

  • MAGHREB – Une troisième usine de production photovoltaïque en Algérie 23 mars 2020

    La société algérienne de télécommunications et d’énergie renouvelable Milltech vient d’achever la construction de sa première usine de panneaux photovoltaïques. D’une capacité annuelle de 100 MW, le site est localisé dans la zone industrielle de Boukerana à Chelghoum El Aid au nord-est du pays. La production sera principalement destinée au marché intérieur, mais Milltech n’exclut pas des exportations. « La chaîne de production est prévue pour inclure la technologie bi-verre, la verre-feuille de fond et les produits polycristallins ainsi que mono PERC » a précisé Mohamed Hamoud, chef de l’exploitation du site, en ajoutant que la technologie et l’équipement de l’entreprise seront « 100 % européens ». L’unité de Milltech, dont le coût a été de 6 millions d’euros, est quasiment opérationnelle. La ligne de production est installée et l’équipe de 32 salariés n’attend plus que l’arrivage du premier lot de matières premières prévu à la mi-avril. Seules les conséquences du Covid-19 sur la chaîne d’approvisionnement mondiale de l’industrie solaire pourraient reporter la date de mise en service. Cette nouvelle usine de fabrication de panneaux solaires sera la troisième. Condor exploite un site de 130 MW à Bordj Bou Arreridj et Aurés Solaire possède une installation de 30 MW dans la zone industrielle d’Ain Yagout près de Batna, dans l’est de l’Algérie.

  • EUROPE – La Commission européenne présente son Green Deal 6 mars 2020

    Mercredi 4 mars, la Commission européenne présidée par Ursula Von der Leyen a présenté les contours du cadre législatif et contraignant de son Pacte Vert (Green deal). Ce texte doit permettre aux régions les plus dépendantes au pétrole et au charbon d’amorcer leur conversion vers des énergies propres. Si dans ce pacte, le solaire se positionne au premier plan, Christian Westermeier, président de l’association SolarPower Europe a réitéré son appel à une stratégie industrielle pour le photovoltaïque dans une tribune publiée le 27 février dernier. Selon lui, « Une stratégie industrielle permettra au secteur solaire de réaliser son potentiel, créant plus de 500 000 emplois solaires d’ici 2030, de soutenir le déploiement de technologies solaires de pointe s’appuyant sur la R&D pionnière de l’Europe et en veillant davantage à ce que les technologies européennes soient présentes dans tous les principaux marchés émergents du monde. » Des propos qui viennent corroborer ceux d’Ursula von der Leyen, qui a promis que la politique industrielle devait aller de pair avec le Green Deal européen.

  • STATISTIQUES – 966 MW de puissance PV raccordée en 2019 6 mars 2020

    Comme chaque trimestre, le ministère de la Transition écologique et solidaire a publié les données de son tableau de bord sur l’énergie photovoltaïque en France. Les chiffres publiés portent sur le 4e trimestre de 2019 et ils permettent d’avoir une idée précise et officielle de la puissance raccordée l’an passé. Il en ressort que 966 MW supplémentaires ont été installés en 2019 ce qui a porté le parc total à 9 904 MW. La production électrique d’origine solaire photovoltaïque a été de 11,6 TWh, soit une part de 2,5 % de la consommation électrique nationale. Si la progression observée a été supérieure à celle de 2018 (876 MW), elle n’en reste pas moins insuffisante pour que la filière reste dans la feuille de route que lui a assigné la PPE. En effet pour atteindre les 20,6 GW ambitionnés pour 2023, le secteur devrait engranger au minimum 1 500 MW chaque année de puissance supplémentaire. Si on se penche sur le détail des installations, on observe que les grandes centrales continuent d’être le moteur de la filière puisque près de 55 % de la nouvelle puissance raccordée a été le fait de sites de plus de 250 kW. A l’autre bout du spectre de la typologie des réalisations, les opérations de moins de 9 kW ont représenté 85 % du nombre d’unités raccordées pour environ 10 % de la nouvelle puissance.

  • ENTREPRISE – Acquisition de RÉGIESOLAIRE par le groupe Enerlis 6 mars 2020

    Mardi 3 mars, Enerlis, société de services en efficacité énergétique et environnementale (SS3E) a annoncé dans un communiqué l’acquisition de l’entreprise RÉGIESOLAIRE, installateur et opérateur de maintenance de centrales solaires photovoltaïques. Avec ce rachat, Enerlis souhaite se positionner sur le marché en plein essor du photovoltaïque en intervenant sur toute la chaîne de valeur des projets, du conseil, à la maintenance en passant par l’installation. Jusqu’ici, Enerlis était essentiellement spécialisée dans le conseil en efficacité énergétique et environnementale avec un chiffre d’affaires de 47 millions d’euros en 2019. L’acquisition de RÉGIESOLAIRE permettra à Enerlis de se renforcer sur les solutions de production d’énergie renouvelable pour diminuer l’impact environnemental de ses clients.

FéVRIER 2020

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE FéVRIER

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  • TARIF D’ACHAT – Relèvement du seuil des projets en guichet ouvert 28 février 2020

    Dimanche 23 février, lors de son passage au salon de l’Agriculture, Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire a annoncé le relèvement de 100 à 300 kW du seuil de puissance des projets photovoltaïques pouvant prétendre au tarif d’achat en guichet ouvert, c’est à dire sans passer par un appel d’offres de la CRE. Bien que les acteurs de la filière auraient souhaité un relèvement plus important (jusqu’à 500 kW), ils saluent tout de même cette annonce qui faisait partie des propositions du syndicat Enerplan. Cette mesure vise à simplifier l’action des porteurs de petits projets qui se heurtaient à la complexité et l’incertitude du dispositif d’appel d’offres. Cette tranche de puissance correspond notamment à une bonne part des toitures solaires réalisées dans le secteur agricole. Pour que cette mesure soit pleinement efficace, il faut que les conditions de son application, qui reposent sur des arbitrages à venir, soient suffisamment incitatives (niveau tarifaire, non plafonnement de la production, mécanisme de dégressivité). Sur la question du tarif, les professionnels espèrent un niveau au dessus de 95 €/MWh et si possible fixé à 100 €/MWh, c’est à dire une position légèrement supérieure aux 96,5 €/MWh qui était le prix moyen issu du dernier appel d’offres pour des opérations.

  • ENVIRONNEMENT – L’Ademe consulte la filière sur son impact environnemental 28 février 2020

    L’Ademe a confié à son prestataire In Extenso Innovation Croissance le soin de mener à bien une consultation auprès de la filière photovoltaïque. Cette étude vise à faire l’état des lieux du secteur en analysant les pratiques actuelles des industriels, les stratégies planifiées ou les projets à venir afin d’en évaluer les impacts environnementaux. Ce travail permettra également d’évaluer la sensibilité des différentes parties prenantes à l’empreinte écologique du secteur. La consultation porte sur l’ensemble des technologies présentes sur le marché (silicium cristallin, OPV, pérovskites, etc.) en y intégrant aussi bien l’amont que l’aval de la chaîne de production. Ainsi l’Ademe souhaite accompagner les acteurs de la filière « vers une prise en compte accrue des enjeux environnementaux et une réduction progressive des impacts ». Une fois les résultats analysés, des interviews et ateliers de travail sont prévus afin d’approfondir les sujets identifiés comme les plus pertinents avec les acteurs volontaires.

  • PV SUR BÂTIMENT – La CRE s’interroge sur les modalités des prochains AO 28 février 2020

    La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a publié sa délibération portant sur la neuvième période des appels d’offres de « centrales sur bâtiments, serres et hangars agricoles et ombrières de parking de puissance comprise entre 100 kW et 8 MW ». La 9e période s’est clôturée le 4 novembre dernier et portait sur deux familles de projets : de 100-500 kW mais également entre 500 kW et 8 MW. Dans les deux cas, les puissances retenues n’ont rempli que la moitié de l’objectif fixé. Au niveau des prix moyens, celui de la première tranche s’est établi à 96,51 €/MWh, contre 86,17 €/MWh pour la seconde. Dans cette situation, la CRE propose de fixer la puissance cible pour chaque famille à 80 MW (au lieu de 150 MW) pour les prochaines périodes afin de garantir une concurrence satisfaisante, ou bien de la fixer à 100 MW et de décaler de 2 mois l’échéance de la prochaine période pour permettre la reconstitution des stocks de projets. L’instance met par ailleurs en garde sur l’augmentation de 17 % (par rapport à la 5e période, la moins chère) du prix moyen demandé qui est intervenue sans justification particulière d’augmentation de coût d’investissement de la part des producteurs. La CRE craint la recherche d’une augmentation de la rentabilité des opérations, exacerbée par un contexte de défaut de concurrence. La clause de compétitivité qui permet d’éliminer 20 % des offres en cas de défaut de concurrence n’a permis de diminuer le prix moyen que d’1,20 €/MWh. Aussi, la CRE recommande-t-elle d’abaisser le prix plafond pour la 10e période. Elle propose également de créer un groupe de travail pour analyser les raisons de cette souscription insuffisante.

  • MODULES – Les ventes 2019 dominées par JinkoSolar 20 février 2020

    GlobalData a publié le 10 février son classement mondial 2019 des ventes de panneaux solaires photovoltaïques. Spécialisé dans la fourniture de données industrielles et l’aide à la décision, GlobalData suit depuis plusieurs années différentes activités renouvelables dont notamment celui de la production de panneaux photovoltaïques. Largement dominé par les industriels chinois, le secteur a comme leader le constructeur JinkoSolar qui occupe cette place pour la quatrième année consécutive. L’entreprise a vendu pour un total de 14,2 GW d’équipement en 2019 (plus de quinze fois le marché hexagonal) et a enregistré une croissance de 25 %. En deuxième position on trouve JA Solar, également basé à Shanghai, avec 10,3 GW, un chiffre en hausse de 17 % notamment grâce à ses marchés au Moyen Orient. L’an passé, le top 10 du classement a vendu à lui seul 80,3 GW de panneaux, soit un résultat en croissance de 27 % par rapport à 2018 où les ventes s’élevaient à 63 GW. Les tendances actuelles tendent à montrer que ce top 10 devrait dominer 75 % des ventes en 2020. D’après Ankit Mathur, chercheur en chef au département énergie de GlobalData, le coût de production des équipements a significativement baissé grâce à l’efficacité des technologies ainsi qu’à une meilleure gestion d’actifs et de pratiques commerciales. Globalement, si la Chine, l’Inde, les États-Unis et l’Europe restent les principaux marchés pour les fournisseurs chinois, de nouveaux marchés émergent en Asie du sud est, en Amérique du sud et au Moyen Orient. (Hugo Haas)

  • OCCITANIE – Centrale de « ZABO » inaugurée par Total Quadran 20 février 2020

    Quadran, constructeur et exploitant de centrales électriques renouvelables intégré au groupe Total depuis 2018, a inauguré le 31 janvier, une centrale photovoltaïque de 3 MW localisées sur un bassin de rétention d’eau près de Béziers. Étendus sur une surface de 6 hectares, les panneaux sont posés sur le fond du bassin et montés sur trackers. Cette technologie permet de suivre la course du soleil afin d’optimiser la production, mais également de garder les panneaux au sec en cas de montée des eaux en les maintenant à l’horizontal. Total Quandran explique dans un communiqué qu’une attention toute particulière a été appliquée à l’écologie du milieu aquatique en appliquant le principe « Eviter, Réduire, Compenser », notamment en protégeant les amphibiens locaux durant les travaux. La centrale de « ZABO » est le résultat d’un appel à projets de requalification de zone délaissée remporté en 2011. Le site devrait produire 4,8 GWh/an, soit environ 4 % de la consommation de la ville de Béziers. (Hugo Haas)

  • ENTREPRISE – Le siège du groupe Rossignol passe à l’autoconsommation 20 février 2020

    ValEnergies a annoncé la mise en service, fin janvier, de sa solution « clé en main d’autoconsommation solaire EllyBox » sur le site du siège social international du groupe Rossignol, entreprise spécialisée dans les équipements de sports d’hiver et de montagne. Dans le cadre de ce chantier situé près de Grenoble, à Saint-Jean-de-Moirans, ValEnergies a installé près de 1 000 m2 de panneaux solaires et 1 armoire qui pilote le flux d’électricité généré. Cette opération s’inscrit ainsi dans la lignée du programme Respect, mis en place par Rossignol, « une manière d’aller au-delà de la simple prise de conscience. C’est à nous d’agir de façon concrète », explique Bruno Cercley, président du groupe Rossignol dans un récent communiqué. De son côté, ValEnergies explique accompagner les entreprises souhaitant aller vers le solaire en adoptant une solution d’autoconsommation, comme Lu (44), Michelin (69) ou encore Préfal (06).

  • TRANSPORTS – Un premier car équipé de panneaux solaires pour Flixbus 13 février 2020

    FlixBus a annoncé le 7 février avoir équipé un premier car double étage de panneaux solaires sur une de ses lignes internationales circulant entre Dortmund et Londres et passant par les Pays-Bas, la Belgique et la France. « L’énergie solaire générée réduit la consommation de carburant et est utilisée pour l’ensemble de l’électronique à bord du car », explique l’entreprise allemande spécialisée dans la gestion de flottes d’autocars longue distance, y compris la consommation des voyageurs (ports USB, Wifi, prises de courant). Flixbus travaille avec Trailar,un partenaire anglais qui a développé la technologie qui équipe ce premier bus et qui consiste en 5 panneaux solaires de 340 W, soit une puissance cumulée de 1 700 W. « Il s’agit d’un projet pilote, nous sommes donc en train de collecter les données nécessaires pour pouvoir éventuellement déployer cette technologie sur d’autres véhicules. Nous voulons nous assurer de son efficacité en matière de CO2 économisés notamment avant de considérer un déploiement à d’autres cars », précise le service communication de l’entreprise qui vise la neutralité carbone en 2030. (En avril 2018, FlixBus lançait sa première ligne de car longue-distance 100 % électrique entre Paris et Amiens).

  • ALLEMAGNE – Du charbon au solaire flottant 13 février 2020

    Le 5 février dernier Fraunhofer ISE a révélé dans un communiqué de presse les résultats d’une étude réalisée pour le compte de BayWa r.e. sur le potentiel du photovoltaïque flottant sur les lacs d’anciennes mines à charbon. Il existe environ 500 lacs issus de la submersion d’anciennes mines à ciel ouvert en Allemagne, essentiellement localisés dans les régions de l’est. Outre l’absence d’emprise sur les terrains, ces emplacements bénéficient de la présence du réseau électrique. Des 56 GW de potentiel théorique identifié, les chercheurs ont déduit des surfaces réservées à d’autres usages (activités de loisirs et tourisme, protection de la nature). Le potentiel économiquement réalisable est évalué à 2,74 GW. Le solaire flottant offre un plus grand rendement énergétique, grâce à l’effet de refroidissement exercé par l’eau sur laquelle il est posé. Les coûts de production sont cependant 10 à 15 % plus élevés que ceux des centrales au sol. Fraunhofer ISE recommande de créer des appels d’offres dédiés dans lesquels ils pourraient trouver leur place.

  • ARMÉE – Photosol équipera la base aérienne de Creil 13 février 2020

    Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, a annoncé mardi 11 février 2020 que Photosol avait remporté l’appel à manifestation d’intérêt lancé en juillet dernier pour la mise en place de projets de production d’électricité photovoltaïque sur la base aérienne de Creil. 547 000 panneaux seront installés sur l’ancienne piste d’atterrissage et ses environs sur une surface de 180 hectares. La mise en service est prévue pour fin 2022. La centrale devrait produire 241 GWh annuels. Ce projet devrait être suivi de nombreux autres puisque l’Armée va mettre à disposition (contre redevance) au total plus de 2 000 hectares de terrains du ministère d’ici à fin 2022 dans le cadre du plan « Place au soleil ».

  • MARCHÉ – Le coronavirus perturbe déjà l’approvisionnement 6 février 2020

    « On voit déjà les premiers signes de problèmes de livraison, suite à ce qu’il se passe en Chine avec le coronavirus », a expliqué, le 6 février, Xavier Daval, président du SER-Soler (la branche solaire du Syndicat des énergies renouvelables) lors d’une conférence de presse en marge du Colloque du Syndicat des énergies renouvelables (SER). À la question « à partir de quel moment doit-on être inquiet pour l’approvisionnement ? », celui qui est également l’un des vice-président du syndicat a répondu : « à partir du moment où moi, président de la filière, je commence à recevoir des mails qui m’informent de blocages et qui me demandent que faire, c’est sûr qu’il y a un vrai phénomène. Durera-t-il une semaine, un mois ou un an ? Je ne peux pas répondre. » C’est en tout cas l’occasion de rappeler que « l’énergie est aussi un problème de souveraineté. » Et que « cela ne peut que renforcer le besoin que nous avons de reprendre la main sur l’outil industriel. Dans un monde qui se mondialise, il est plus que risqué de dépendre d’un seul pays, la Chine en l’occurrence pour la filière solaire. Nous avons l’obligation de produire localement. » Et le président de KiloWattsol de conclure, « cela ne fait que renforcer le message que nous poussons au SER. Nous devons tout faire pour appeler à un soubresaut industriel pour le solaire en Europe. »

  • FRANCE – Le solaire au Colloque du SER 6 février 2020

    La ministre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, a profité de sa présence en ouverture du 21e colloque du Syndicat des énergies renouvelables (SER) pour annoncer la désignation des 306 lauréats de la neuvième période de l’appel d’offres “installations solaires photovoltaïques sur bâtiment” pour un volume de 146,8 MW. Les projets lauréats valoriseront l’électricité produite à un prix moyen de 96,49 €/MWh pour la famille 100kW/500kW (-1 % par rapport à la période précédente) et 86,17 €/MWh pour la famille 500kW/8MW (-0,4 %). Le photovoltaïque a fait également parler de lui par la suite. Notamment avec Fatih Birol, directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) qui a expliqué que « le photovoltaïque tend à s’imposer comme la source la plus compétitive d’électricité à travers le monde. » Retour en France, avec le président de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), Jean-François Carenco, qui s’est prononcé en faveur de l’autoconsommation, expliquant qu’il fallait « favoriser l’autoconsommation dès lors qu’elle réduit l’empreinte écologique sans isoler du reste de la communauté énergétique. » Sur le même sujet, Jean-François Brottes, président du directoire de RTE confirmait la projection de 4 millions de foyers en autoconsommation d’ici 10 ans.

  • FINANCE – Les EnR prêtes à (enfin) capter les investissements ? 6 février 2020

    C’est en tout ce qu’a laissé entendre Jean-François Cirelli, PDG de la société de gestion d’actifs Blackrock France Belgique Luxembourg et invité à prendre la parole lors du Colloque du Syndicat des énergies renouvelables (SER), le 6 février. « Nous sommes à la veille d’une immense réallocation des financements », a-t-il expliqué. Expliquant que 20 000 milliards d’euros d’investissements allaient « changer de génération », notamment au bénéfice des renouvelables. « Les renouvelables est une classe d’actifs dynamique, moins cyclique et qui permet une diversification », a vanté l’ancien dirigeant d’Engie. Son nouvel employeur investit aujourd’hui 6 milliards d’euros par an dans les projets de production d’énergie renouvelable dans les pays de l’OCDE (en equity, par la dette et des fonds de fonds), contre 1 milliard d’euros seulement il y a encore quelques années. « Nous devons convaincre les investisseurs que les renouvelables sont une classe d’actifs dans laquelle ils peuvent investir », a-t-il conclu, ajoutant que certains d’entre eux ne trouvaient pas de projets dans lesquelles investir. Pour la France, c’est d’ailleurs 1 milliard d’euros qui sont destinés à des projets renouvelables, Jean-François Cirelli a d’ailleurs appeler les porteurs de projets à se manifester. Et d’ajouter, « la crainte de la finance est que les gouvernements se défaussent sur nous. Les gouvernements d’abord ! »

JANVIER 2020

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE JANVIER

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  • ENTREPRISE – Solewa met la main sur l’activité photovoltaïque de Terrena 30 janvier 2020

    Solewa, entreprise spécialiste de l’installation et de la maintenance de centrales solaires, a annoncé l’acquisition, en début d’année, de l’activité photovoltaïque du groupe Terrena exercée par ses filiales Terrena Innovation et Inovia. Solewa dispose de 4 agences sur le grand Ouest : en Sarthe, Bretagne, Vendée et Deux-Sèvres. Cette acquisition doit lui permettre de « densifier sa présence sur le territoire », explique Solewa dans un communiqué qui précise que l’opération « assoit sa position de leader dans le Grand Ouest. » En 2019, Solewa a réalisé un chiffre d’affaires de 18 millions d’euros et vise 24 M€ en 2020. L’équipe est aujourd’hui composé de 65 collaborateurs et « atteint aujourd’hui un rythme de pose de 11 000 m² de panneaux photovoltaïques par mois. »

  • FRANCE – Total cède 150 M€ d’actifs à la Banque des Territoires 30 janvier 2020

    La Banque des Territoires, du groupe Caisse des dépôts, a pris une participation de 50 % dans un portefeuille d’actifs solaires et éoliens de Total Quadran, filiale du groupe Total dans la production d’électricité renouvelable, a annoncé le 28 janvier l’énergéticien français. Ce portefeuille est composé de 11 parcs éoliens et 35 centrales solaires photovoltaïques, d’une capacité cumulée de 96 MW et 47 MW respectivement et a été valorisé dans le cadre de cette transaction à environ 300 M€ pour l’ensemble. Cette opération « permettra à Total Quadran de poursuivre le développement de nouveaux projets d’énergie renouvelable en France métropolitaine et dans les DOM TOM avec un partenaire implanté localement et engagé dans l’aménagement du territoire », explique Total dans un communiqué.

  • INDE – Engie se sépare d’actifs pour 400 M€ 30 janvier 2020

    Engie a annoncé la signature d’un accord avec Edelweiss Infrastructure Yield Plus Fund (EIYP), filiale du groupe indien de services financiers Edelweiss, pour la cession d’une participation de 74 % dans douze actifs solaires totalisant 13 MW de capacités installées. Cette vente sera fera au profit d’EIYP et de Sekura Energy Limited, une société du portefeuille d’EIYP. La finalisation de cette transaction devrait intervenir « au cours du premier semestre 2020 et permettra à Engie de réduire sa dette nette de plus de 400 millions d’euros », explique le groupe dans un communiqué du 22 janvier. Cette transaction permet « de libérer des capitaux afin de poursuivre nos investissements dans le marché solaire indien très dynamique », ajoute le directeur des opérations, Paulo Almirante.

  • QATAR – Un projet de centrale de 800 MW pour Total 23 janvier 2020

    Le Qatar a signé le 19 janvier un accord de 470 millions de dollars pour la construction de sa première centrale solaire par une coentreprise incluant Total. « Le projet a été attribué au consortium composé de Total (49 %) et de Marubeni (51 %), à l’issue du premier appel d’offres solaire du pays », explique l’énergéticien français dans un communiqué. La centrale Al-Kharsaah aura une capacité de 800 MW grâce à 2 millions de modules solaires à double face montés sur des trackers. Elle sera construite à 80 km à l’ouest de la capitale Doha et devrait être achevée en 2022, année de la Coupe du monde de football qui se déroulera dans le petit émirat de la péninsule arabique. « Al Kharsaah, le plus grand projet solaire de Total, contribuera à notre ambition de déployer 25 GW d’énergies renouvelables d’ici à 2025 », explique le PDG de Total, Patrick Pouyanné.

  • ENERPLAN – Daniel Bour réélu et bureau renouvelé 23 janvier 2020

    Daniel Bour a été réélu président d’Enerplan le 16 janvier par le conseil d’administration du syndicat professionnel. Il s’agit de son septième mandat. 4 vice-présidents ont également été élus. Il s’agit de Laetitia Brottier (fondatrice de DualSun), en charge de la branche PV et bâtiment, Olivier Godin (PDG de SolisArt), pour la branche chaleur solaire, André Joffre (PDG de Tecsol), en charge de l’Innovation et Pierre-Emmanuel Martin (fondateur de Terre et Lac) en charge de la branche PV énergie et qui fait son entrée au bureau. Pascal Richard (SMA France) et François Leny (SunPower Energy Solutions) ont été élus trésorier et trésorier adjoint. Tandis que Nicolas Rochon (RGreen Invest) et Michèle Lamothe (Monday Services) complètent le bureau en tant que secrétaire et secrétaire adjointe.

  • TUNISIE – 5 centrales attribués pour un total de 500 MW de capacités 23 janvier 2020

    La Tunisie a attribué à plusieurs consortiums et groupes internationaux la construction et la gestion sur 20 ans de cinq centrales photovoltaïques, qui disposeront au total d’environ 500 MW de capacités, ont indiqué le 17 janvier le gouvernement et ces entreprises. « Leur mise en service est attendue entre 2021 et 2023 », a expliqué à l’AFP Belhassen Cheboub, responsable électricité et énergie renouvelables au ministère tunisien de l’Industrie. Le norvégien Scatec Solar a été choisie pour construire et exploiter trois centrales (à Sidi Bouzid, Tozeur et Tataouine) produisant au total 300 MW. Le groupe chinois TBEA s’est vu attribuer la construction et l’exploitation de la centrale Kairouan (100 MW), en consortium avec le groupe Amea basé à Dubaï. Enfin, un consortium associant Engie et le groupe Nareva, appartenant au roi marocain Mohammed VI, a été sélectionné pour une centrale de 100 MW basée à Gafsa, dans le bassin minier au centre du pays. Un nouvel appel d’offres pour des centrales photovoltaïques est prévu en 2020.

  • AGRIVOLTAÏSME – Un premier projet pour la CNR 16 janvier 2020

    La Compagnie nationale du Rhône (CNR) a annoncé le 13 janvier le lancement de son premier projet agrivoltaïque, au sein de l’EPLEFPA de Lyon-Dardilly-Ecully, établissement de formation agricole spécialisé en horticulture de la région Auvergne-Rhône-Alpes. « Ce projet concerne deux sites agrivoltaïques en plein champ et en pépinière, soit un total de 6 000 m² associant des cultures agronomiques et un système de panneaux solaires photovoltaïques mobiles. Il sera réalisé sur 2020, avec un suivi expérimental sur 3 années », précise la CNR dans un communiqué. Le coût global du projet s’élève à un million d’euros et la région y participera à hauteur de 400 000 euros. « L’expérimentation vise à démontrer que la gestion d’un microclimat, généré par les panneaux solaires mobiles déployés au-dessus des zones de cultures, permet de les protéger, d’en augmenter la productivité, de diminuer la consommation d’eau tout en répondant aux besoins essentiels de la plante », précise l’énergéticien.

  • ENTREPRISE – Asca sous les ors de la République 16 janvier 2020

    Le film photovoltaïque organique ASCA s’expose à l’Elysée les 18 et 19 janvier 2020 dans le cadre de l’exposition du Fabriqué en France, un évènement ouvert au grand public, qui met à l’honneur un savoir-faire par département français. Né du savoir-faire historique de l’ETI nantaise Armor en matière d’enduction de couches minces sur films minces, le film photovoltaïque, produit en Loire-Atlantique, a été sélectionné parmi 1 750 dossiers.

  • START-UP – Viva Las Vegas pour Sunleavs 16 janvier 2020

    La start-up Indewatt a remporté le prestigieux « CES Climate Change Innovator Award 2020 » au CES de Las Vegas pour SUNLEAVS, une solution permettant de faciliter l’émergence de communautés énergétiques grâce à un capteur associé à un réseau social. Cette plateforme permet aux habitants d’un quartier (propriétaires ou locataires d’une maison ou d’un appartement dans un rayon de 1 km) d’investir ensemble dans une installation photovoltaïque puis de se répartir l’énergie produite, au plus près des besoins de chacun. L’utilisateur de cette solution est, par ailleurs, accompagné de A à Z sur : l’assistance à la maîtrise d’ouvrage pour l’installation des panneaux solaires, la gestion via la plateforme web de visualisation et de mutualisation des moyens, la maintenance grâce au capteur/boîtier connecté qui détecte notamment les pannes, en plus de conseils personnalisés sur la consommation d’énergie domestique de chaque membre. Lors de cette édition 2020, seulement six start-up ont été récompensées par ce prix.

  • AUTOCONSOMMATION – Résultat encourageant pour la 6e période de l’appel d’offres 9 janvier 2020

    Elisabeth Borne a annoncé le 24 décembre la désignation de 69 lauréats de la sixième période de l’appel d’offres « autoconsommation » pour un volume de puissance de 25 MW, soit le volume cible de cette période. « 64 % de ces projets sont situés sur des toitures, 25 % sur des ombrières de parking et le reste des projets prévoit à la fois une implantation sur bâtiment et ombrière », détaille le gouvernement dans un communiqué. La prochaine période de l’appel d’offres aura lieu en janvier 2020 « pour 25 MW », précise le gouvernement dans ce même document, alors que le dernier cahier des charges annonçait 30 MW. Pour rappel, les cinq premières périodes avaient un volume cible de 50 MW, volume qui n’avait été atteint que lors de la première période. « La ministre a annoncé le lancement des travaux visant à simplifier la formule de rémunération de l’appel d’offres pour accélérer le développement de ce secteur, en concertation avec l’ensemble des acteurs », est-il ajouté. « Après la suspension de l’appel d’offres avant l’été puis sa reprise avec des volumes réduits, cette tranche 6 semble donc être un signal positif pour le marché de l’autoconsommation qui cherche encore son rythme de croisière », analyse le cabinet Finergreen dans un document dévoilé le 8 janvier.

  • CHINE – Mise en service d’un parc flottant de 260 MW 9 janvier 2020

    Le parc solaire photovoltaïque flottant chinois de Dangtu a été mis en service le 22 décembre dernier a annoncé son développeur, la filiale de CGN dédiée aux énergies nouvelles, CGN New Energy. D’une puissance de 260 MW, l’installation est située dans la province d’Anhui et couvre une surface de 400 hectares sur le lac de Shuangtan. « Il s’agit du seul parc de ce genre à être mis en service dans la province d’Anhui cette année, mais aussi le projet solaire photovoltaïque sans subvention le plus important dans l’est de la Chine », assure le groupe dans un communiqué du 23 décembre. L’installation fournit de l’électricité au prix de 49,64 €/MWh.

  • INDE – Technique Solaire met en service une centrale de 27 MW 9 janvier 2020

    Technique solaire a annoncé la mise en service de leur deuxième centrale solaire photovoltaïque en Inde d’une puissance de 27 MW et située, sur 40 hectares, dans l’État du Maharashtra. « Il s’agit de la centrale photovoltaïque la plus puissante développée par le groupe Technique solaire à ce jour », explique l’entreprise basée à Poitiers dans un communiqué du 8 janvier. Elle est composée de 81 840 modules de 330 W et produit l’équivalent de la consommation électrique locale de 65 000 habitants. « Avec cette installation, nous offrons le tarif de l’électricité solaire le plus bas dans l’état indien du Maharashtra », poursuit Technique solaire. La première centrale solaire au sol construite par Technique Solaire en Inde, d’une puissance de 5,5 MW, avait été mise en service en mars 2017 dans l’État d’Uttarakhand.

DéCEMBRE 2019

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE DéCEMBRE

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  • NOUVELLES TECHNOLOGIES – Vers une industrialisation des cellules à hétérojonction 13 décembre 2019

    Un pas important vers l’industrialisation de cellules solaires à hétérojonction vient d’être franchi. Le Liten, (Laboratoire d’Innovation pour les Technologies des Énergies Nouvelles et les nanomatériaux) vient d’annoncer avoir produit un lot de cellules utilisant cette technologie atteignant un rendement de 24 % certifié par le CalTec. Les meilleures cellules ont même atteint un pic de 24,25 %. Le point remarquable est que ces résultats ont été obtenus en prenant une cellule de taille industrielle de 244 cm² et à partir d’équipements de production ayant une cadence de 2 400 pièces par heure. Institut de CEA Tech, le Liten travaille sur le développement de la technologie à hétérojonction depuis une quinzaine d’années. Le laboratoire est un interlocuteur incontournable du monde industriel avec 400 contrats de recherche partenariale menés chaque année. Le Liten est également l’un des laboratoires du CEA qui dépose le plus grand nombre de brevets et gère un portefeuille de 840 brevets étendus au niveau international.

  • PROJETS CITOYENS – Énergie partagée et revenus également 13 décembre 2019

    À l’occasion des Assises Nationales des énergies renouvelables citoyennes (qui se sont déroulées le 10 décembre à Montpellier), Énergie Partagée a publié une étude sur les retombées économiques locales des projets citoyens de production d’énergie renouvelable. L’étude s’est concentrée sur 98 projets photovoltaïques et éoliens. Les retombées considérées sont les impôts et taxes locales liés à l’occupation des sites et du réseau électrique, les revenus générés par les investissements des acteurs locaux et disponibles pour être utilisés dans l’intérêt du territoire, les loyers perçus par les propriétaires des sites d’implantation des projets et les salaires et bénéfices des structures prestataires du projet. Il en ressort que ces projets sont réellement favorables au département qui les abrite puisqu’un euro qui y est investi génère 2,57 € de retombées locales sur l’ensemble de leur durée de vie (estimée à 20 ans). Sans surprise, les retombées locales en ce qui concerne l’éolien sont surtout concentrées sur la phase d’exploitation (93 % contre 7 % pour la phase de développement) alors que pour le PV en toiture, les revenus sont plus équilibrés (56% pour la phase d’exploitation contre 44 % pour le développement), du fait de la sollicitation importante du réseau de prestataires locaux pour l’installation.

  • PHOTOVOLTAÏQUE OFFSHORE – Une première en mer du Nord 13 décembre 2019

    La jeune société néerlandaise Oceans of Energy annonce avoir lancé la première centrale PV offshore au large en mer du Nord. La centrale a été installée en novembre et a déjà survécu à ses premières tempêtes dans une mer connue pour son temps peu clément. Le projet pilote, « Solaire en mer », fait 8,5 kW et doit atteindre 50 kW dans les prochains mois, pour une période de test d’un an. Ce projet regroupe six entreprises néerlandaises et organismes de recherche, dont TNO, MARIN, et ONE-Dyas. A l’avenir, les centrales PV développées pourraient atteindre des tailles bien plus importantes, les modules étant dessinés pour se combiner en installations de plusieurs dizaines de mégawatts. La complémentarité avec les parcs éoliens offshore est étudiée (occupation du même espace maritime, connexion au réseau mutualisée, fourniture d’énergie plus continue…). Les impacts sur l’environnement marin seront étudiés de près et Oceans of Energy collabore avec les acteurs de l’aquaculture sur des projets de recherche. L’intérêt pour de tels projets est grand dans le contexte de conflits d’occupation des sols en croissance, tels que les Pays-Bas.

NOVEMBRE 2019

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE NOVEMBRE

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  • AUTOCONSOMMATION COLLECTIVE – Un arrêté plus que bienvenu 28 novembre 2019

    Le gouvernement a publié le 24 novembre, au Journal officiel, l’arrêté qui définit le périmètre de l’autoconsommation collective étendue, en application de la loi relative à l’énergie et au climat. Alors que jusqu’à présent, l’autoconsommation collective était permise sur un périmètre géographique limité, en aval d’un unique poste basse tension du réseau de distribution d’électricité, il est maintenant prévu que la distance entre deux sites de l’opération d’autoconsommation les plus éloignés puisse atteindre jusqu’à deux kilomètres. « La distance entre les sites participant à l’opération d’autoconsommation collective étendue s’apprécie à partir : du point de livraison pour les sites de consommation ; du point d’injection pour les sites de production », explique Stéphanie Gandet, avocat associé chez GreenLaw Avocats, dans une note publiée le 25 novembre. Par ailleurs, les opérations sont limitées à une puissance de 3 mégawatts en métropole et de 0,5 MW dans les zones interconnectées qui ne peuvent pas bénéficier du soutien d’autres réseaux électriques en cas de tension sur le leur (outre-mer essentiellement). L’annexe de l’arrêté prévoit diverses obligations à la charge de la PMO (personne morale organisatrice). « Actuellement, une vingtaine de projets sont en cours qui, fondés sur l’ancienne règlementation de l’autoconsommation collective, comptent au total environ 200 participants. La nouvelle règlementation permettra la réalisation d’opérations de plus grande ampleur intégrant plusieurs milliers de participants », explique le ministère de la Transition écologique et solidaire dans un communiqué du 25 novembre.

  • ENTREPRISE – EDF Renouvelables, actionnaire stratégique de l’égyptien KarmSolar 28 novembre 2019

    EDF Renouvelables a annoncé le 25 novembre la conclusion d’un partenariat avec KarmSolar. La filiale d’EDF spécialisée dans les énergies renouvelables va ainsi prendre une participation « stratégique », mais non précisée, dans le développeur et fournisseur d’énergie solaire en Égypte. Le montant de la transaction n’est pas non plus dévoilé, difficile dans ces conditions de préjuger de l’incidence réelle de cet accord. Le développeur égyptien détient en tout cas un portefeuille de 170 MW de projets de centrales solaires opérationnelles, en construction ou en développement. « Cette opération permettra à KarmSolar de mener son ambitieux plan de développement en Égypte. Ce dernier consiste à accroitre le portefeuille de centrales photovoltaïques qui alimente en électricité une clientèle industrielle, agricole et commerciale, à travers des contrats de vente d’électricité (PPA) ou de distribution d’énergie », précisent les deux partenaires dans un communiqué commun du 25 novembre.

  • NOUVELLE-CALÉDONIE – Mise en service d’une nouvelle centrale avec stockage 28 novembre 2019

    Total Quadran a annoncé la mise en service, en Nouvelle-Calédonie, de la centrale Hélio Boulouparis 2. Il s’agit de « la plus grande centrale solaire avec stockage de l’Outre-mer », explique l’entreprise dans un communiqué du 27 novembre. Dotée de plus de 58 000 panneaux solaires, l’installation photovoltaïque a une capacité installée de près de 16 MW. Elle sera équipée d’un système de stockage d’énergie (SSE) Lithium-ion d’une capacité de près de 10 MW. Hélio Boulouparis 2 est la deuxième tranche d’un parc photovoltaïque constituant le plus important programme solaire jamais réalisé en Nouvelle-Calédonie. Sa première tranche, Hélio Boulouparis 1, avait été mise en service en 2017.

  • FRANCE – L’IFER réduit de plus de moitié pour les futures installations 21 novembre 2019

    Dans le cadre de l’examen du projet de budget 2020, l’Assemblée nationale a adopté le 15 novembre un amendement destiné à soutenir l’énergie solaire en abaissant de plus de moitié le tarif d’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) appliqué aux nouvelles centrales solaires. La réduction de cette taxe, par le biais d’un amendement déposé par le Modem, a été saluée par les professionnels du secteur. Dans le détail, l’imposition passera pendant 20 ans de 7,57 euros par kilowatt de puissance électrique installée à 3,155 euros, pour les centrales mises en service après le 1er janvier 2021. « La perte de recettes résultant du présent article pour les collectivités territoriales et les établissements publics de coopération intercommunale dotés d’une fiscalité propre est compensée, à due concurrence, par la majoration de la dotation globale de fonctionnement et, corrélativement, pour l’État, par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts », avance le texte.

  • FRANCE – Vers plus de photovoltaïque à Lorient 21 novembre 2019

    La société d’économie mixte locale XSEA a signé, le 7 novembre, un partenariat avec Réservoir Sun, entreprise spécialiste de l’autoconsommation, issue de l’alliance entre Engie et GreenYellow (groupe Casino). « L’objectif du partenariat est de proposer aux entreprises et aux collectivités d’équiper leurs parking, toiture neuve ou foncier disponible de panneaux photovoltaïques pour produire de l’électricité verte qui sera de préférence consommée sur place. XSEA et Reservoir Sun prennent en charge l’intégralité du projet, de sa réalisation à la revente de l’électricité produite au consommateur », précisent les 2 partenaires dans un communiqué du 12 novembre. Ils visent ainsi la réalisation de 5 MW de projets photovoltaïques sur le territoire de Lorient Agglomération. « La Banque des Territoires est entrée au capital de la SEML Xsea, levier de la collectivité dans sa stratégie de transition écologique et énergétique, dès sa création en 2011 », précise encore le communiqué. Elle mobilise ainsi, via Xsea, ses offres en matière de financement (ingénierie, investissements et prêts).

  • ENTREPRISE – Une nouvelle centrale inaugurée par Total Quadran 21 novembre 2019

    Total Quadran a inauguré le 21 novembre la centrale solaire de « Plan del Rey », implantée en partie sur une ancienne distillerie démantelée, sur la commune de Cazedarnes dans l’Hérault. D’une capacité installée de 4,8 MW, le projet, lauréat de l’appel d’offres « CRE 4 » en juillet 2017, produira 6,8 GWh chaque année, promet l’entreprise dans un communiqué. Une partie du financement, dont le montant total n’a pas été dévoilé, a été réalisé via à une plateforme participative grâce à laquelle 71 citoyens ont participé à hauteur de 170 000 €.

  • ENTREPRISE – SunPower voit double 14 novembre 2019

    SunPower, filiale contrôlée à 55 % par Total, a annoncé le 11 novembre sa scission en deux entités indépendantes : SunPower et Maxeon Solar. Dans son communiqué, le fabricant de panneaux solaires explique que SunPower restera une société spécialisée dans la production décentralisée, le stockage et les services tandis que Maxeon sera concentrée sur l’innovation, la fabrication et la distribution des panneaux solaires. « Simultanément à cette transaction, un investissement de 298 millions de dollars dans Maxeon Solar sera fait par notre partenaire de longue date, [le chinois] Tianjin Zhonghuan Semiconductor (TZS) […] pour l’aider à financer l’augmentation de sa capacité de production », précise SunPower. Une fois la transaction finalisée, ce qui est attendu pour le second trimestre 2020, TZS détiendra 28,85 % de Maxeon et les actionnaires actuels de SunPower en possèderont 71,15 %. Les deux entités coopèreront en vue de développer et commercialiser des technologies de panneaux solaires de nouvelle génération, la recherche initiale étant menée par SunPower.

  • ÉTATS-UNIS – 128 M$ pour des projets de technologie solaire avancée 14 novembre 2019

    128 millions de dollars vont être attribués par le Département américain de l’énergie (DoE) à une sélection de nouveaux projets de technologie solaire avancée. Au nombre de 75 et répartis dans 22 États, précise le DoE dans un communiqué du 6 novembre, les lauréats « feront avancer la recherche et le développement dans le solaire photovoltaïque, dans le solaire à concentration (CSP), la réduction des coûts et l’innovation dans la fabrication et l’intégration. »

  • AGRIVOLTAÏSME – La serre porte ses fruits 14 novembre 2019

    Reden Solar se félicite dans un communiqué diffusé le 11 novembre du « succès de la 1ère année d’exploitation de serres photovoltaïques de kiwis. » En septembre 2018, le producteur et exploitant de serres photovoltaïques et Jean Michel Aurières, producteur de kiwis du Lot-et-Garonne, inauguraient en effet les 9 hectares de serres photovoltaïques de Boé. D’une puissance totale de 7,5 MW grâce à près de 30 000 modules polycristallins laminés produits directement dans l’usine Reden Solar de Roquefort (47), l’installation génère plus de 9 millions de kWh par an, selon son exploitant. « Après 12 mois d’exploitation, la famille Aurières observe 1 an d’avance sur ses récoltes, la propulsant ainsi à la place de leader européen du kiwi rouge. Au-delà de cet excellent rendement agricole, l’installation permet, entre autres, de protéger la production contre les aléas du climat et des maladies et d’atteindre une performance énergétique incontestable », se réjouit Reden Solar.

  • FLOTTANT – BayWa r.e annonce 100 MW en 2020 7 novembre 2019

    BayWa r.e a mis en service, avec son partenaire néerlandais GroenLeven, une centrale photovoltaïque flottante de 14,5 MW dénommée Sekdoorn et située près de Zwolle aux Pays-Bas. L’occasion pour le groupe allemand de dévoiler ses ambitions en Europe pour 2020. Il a en effet annoncé avoir constitué un portefeuille de projets flottants cumulant 100 MW. Il faut dire que BayWa r.e  accélère sur le sujet avec, en seulement quelques mois, la mise en service de trois parcs solaires flottants aux Pays-Bas, pour une puissance totale de 25 MW. La construction de Sekdoorn, le dernier en date, a duré seulement six semaines.

  • ENTREPRISE – Corsica Sole lève 20 M€ 7 novembre 2019

    Le spécialiste du solaire photovoltaïque et du stockage de l’énergie, Corsica Sole, a annoncé avoir levé 20 M€ auprès du dernier fonds Infrastructures de transition énergétique de Mirova. Cette opération vise à apporter les fonds propres nécessaires à ses nouveaux projets pour les deux prochaines années, qui représenteront 100 MW de centrales solaires et 25 MWh de stockage. « Cette levée de fond va nous permettre d’accélérer le rythme de mise en chantier de nos projets afin de doubler notre parc de centrales en moins de deux ans », précise Michael Coudyser son directeur général. Pour rappel, Corsica Sole exploite depuis 2015 la première centrale hybride photovoltaïque et batterie à Alata en Corse. L’entreprise a été lauréate de deux projets de stockage d’énergie sur le réseau EDF, en Corse et à la Réunion, représentant 20 MWh. Enfin, sa filiale Driveco œuvre dans la mobilité électrique et solaire avec ses solutions de recharges, solaires avec le Parasol et flexibles avec la borne Kino.

  • FRANCE – Mise en service d’une centrale de 12 MW en Gironde 7 novembre 2019

    Total Quadran a annoncé le 5 novembre la mise en service de la centrale solaire de « Merle Sud », située dans la commune de Saint-Magne en Gironde. D’une capacité installée de 12 MW, cette centrale lauréate de l’appel d’offres « CRE 3 » en juillet 2016 produira chaque année 15 GWh d’électricité renouvelable, couvrant ainsi les besoins énergétiques de près de 13 000 habitants, assure la filiale de Total. Une partie du financement a été réalisé via à une plateforme participative grâce à laquelle 192 citoyens ont participé à hauteur de 200 000 €. « Afin d’éviter le fauchage mécanique de l’herbe, Total Quadran a fait appel à un éleveur de la région pour installer ses moutons au cœur de la centrale et permettre son entretien, ajoute l’entreprise. Parmi les 41 fermes solaires exploitées par Total Quadran en France, 29 sont pâturées dans le cadre de conventions signées avec des éleveurs, ce qui représente plus de 300 hectares de terrains à disposition du monde agricole. » Cette solution « s’applique désormais à tous les projets de centrales solaires de Total Quadran, lorsque les sols le permettent. »

OCTOBRE 2019

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE OCTOBRE

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  • FRANCE – 35 centrales ouvertes au financement participatif 30 octobre 2019

    Les développeurs Apex Energies et Eco Green Holding ont annoncé l’ouverture au financement participatif de 35 projets de centrales photovoltaïques, pour une puissance totale de 11,5 MW. Ces installations seront situés dans les Régions Occitanie, Sud Provence-Alpes-Côte-d’Azur et Auvergne-Rhône-Alpes. La souscription, d’un montant total d’environ 750 000 € rémunéré à 5,5 % par an sur 4 ans (placement financier non garanti et comportant donc un certain niveau de risque), est organisée par Lendopolis, filiale de La Banque Postale. Elle se découpe en collectes réservées aux résidents des départements des projets ainsi qu’aux résidents des départements limitrophes. Ces 35 centrales, d’une puissance unitaire allant de 143 kW à 500 kW et développées par Eco Green Holding, seront installées sur des bâtiments agricoles construits ou rénovés par Apex Energies. Les bâtiments accueillant ces installations seront mis gratuitement à disposition de l’exploitant agricole pour une période de 20 ans. À l’issue de cette période ce dernier en deviendra propriétaire. « Les travaux, déjà engagés pour certaines centrales visent des mises en service des dernières centrales d’ici fin février 2020 », assurent les partenaires dans un communiqué du 22 octobre.

  • JNPV – Demandez le programme 30 octobre 2019

    Le programme des sessions ainsi que le planning d’ensemble de la 9e édition des Journées nationales du photovoltaïque (JNPV 2019) sont en ligne sur le site internet de la manifestation. Pour rappel, l’événement aura lieu du mardi 3 au vendredi 6 décembre 2019 à Dourdan (91). Attention, pour profiter du tarif préférentiel, la date limite est le 15 novembre. La clôture définitive des inscriptions est fixée au 22 novembre (fermeture automatique du site des inscriptions).

  • EU PVSEC – Les actes disponibles en ligne 30 octobre 2019

    Les actes de la conférence EU PVSEC 2019, qui s’est déroulée en septembre à Marseille, sont désormais disponibles en ligne. Avec 643 documents totalisant près de 4 000 pages, ces documents reflètent l’état de l’art de la science et de la technologie de l’énergie solaire photovoltaïque et de ses perspectives d’avenir. De quoi patienter jusqu’à la prochaine édition, EU PVSEC 2020. Ele aura lieu à Lisbonne, au Portugal, du 7 au 11 septembre 2020.

  • FRANCE – Le solaire photovoltaïque encore mal connu 24 octobre 2019

    « La durée de vie des panneaux photovoltaïques ne dépasse pas les dix ans. » Pour 50 % des Français, cette affirmation est vraie. Tout comme, pour 43 % d’entre eux, « tous les panneaux photovoltaïques sont fabriqués à partir de terres rares. » C’est ce qui ressort du sondage « Les Français et le solaire photovoltaïque » réalisé, sur un échantillon de 1 027 personnes, par OpinionWay pour In sun we trust. Pour cette entreprise, la méconnaissance de cette énergie expliquerait en partie « le faible taux d’équipement de la France ». L’autre raison qui expliquerait le faible investissement des Français dans le solaire photovoltaïque est son prix. « Une baisse importante du prix d’installation » et « des conditions financières avantageuses permettant de réduire l’investissement nécessaire » sont en effet majoritairement cités comme facteurs les plus susceptibles de faire investir dans des panneaux photovoltaïques. Pour autant, la moitié des personnes interrogées considère le solaire PV comme une solution d’avenir, permettant notamment de réduire leur facture énergétique.

  • NOUVEL AQUITAINE – 63 MW de solaire sur d’anciens sites industriels 24 octobre 2019

    Total Quadran construit cinq projets photovoltaïques, totalisant une puissance de 63 MW, sur d’anciens sites industriels en Nouvelle-Aquitaine. Cette annonce a été faite par la filiale de production d’électricité renouvelable de Total en France à l’occasion de la pose de la première pierre de la centrale de Noguères-Pardies (34 MW), au cœur du bassin industriel de Lacq. « Une fois mises en service, ces centrales produiront environ 90 GWh d’électricité renouvelable par an», précise l’entreprise dans un communiqué du 23 octobre. « L’implantation historique de Total à Lacq nous a naturellement conduits à lancer ces projets de production d’énergie solaire pour revaloriser les friches liées aux activités et installations industrielles anciennes », explique Thierry Renard, représentant de Total dans le Sud-Ouest. Les 4 centrales à venir, Carresse-Cassaber (5 MW), Monein (5 MW), Bésingrand (15 MW) et Bésingrand-Pardies (4 MW), sont annoncées entre fin 2019 et début 2021. « Dans la continuité de ces premières réalisations, Total Quadran, en collaboration avec Retia, procède à un audit des anciens sites de Total Exploration-Production France pour déterminer la faisabilité de centrales solaires additionnelles sur ces sites en reconversion », précise l’entreprise.

  • OCCITANIE – Arkolia se donne 1 an pour revoir son projet de Solarzac 24 octobre 2019

    Arkolia Energies a annoncé à Montpellier l’abandon de ses plans initiaux pour la construction d’une centrale photovoltaïque de très grande taille dans le sud Larzac (Hérault), Solarzac. Une décision prise à l’issue d’une concertation préalable organisée par la Commission nationale du débat public (CNDP). Le porteur du projet a ainsi adressé une lettre à la CNDP indiquant avoir décidé « la poursuite des études en vue d’élaborer, dans un délai d’un an, un nouveau scénario de taille réduite, à forte dimension agricole ». Arkolia assure que son nouveau projet apportera également des garanties supplémentaires sur plusieurs points controversés, comme l’impact paysager, la consommation d’eau et le partage des retombées fiscales et des emplois créés.

  • ALLEMAGNE – Bientôt une centrale 180 MW sans subvention 18 octobre 2019

    EnBW a annoncé avoir pris la décision finale d’investissement pour réaliser la plus grande centrale photovoltaïque d’Allemagne, d’une puissance de 180 MW. L’installation couvrira, sur quatre zones, 164 hectares à proximité de Werneuchen, dans l’État du Brandebourg. Cerise sur le gâteau, cette centrale sera la première à être réalisée sans le tarif de rémunération de l’électricité injectée dans le réseau que prévoit la loi allemande sur les énergies renouvelables (Erneuerbare-Energien-Gesetz/EEG). « C’est la première fois que l’entreprise se passe de cette aide pour construire un parc photovoltaïque. La baisse des coûts de plus de 80 pour cent ces dix dernières années dans le secteur du solaire a rendu cette entreprise possible. Des effets de synergie dus à la taille du parc y ont eux aussi contribué », explique le groupe allemand dans un communiqué du 16 octobre, sans toutefois préciser le montant de l’opération. « La pose des premiers câbles du parc photovoltaïque de Werneuchen est prévue pour début 2020. La mise en service complète du parc photovoltaïque avec ses quelques 465 000 modules solaires est quant à elle aussi prévue pour 2020 », précise EnBW, qui s’est lancé sur le marché éolien français il y a peu.

  • BRÉSIL – Première centrale flottante à l’échelle du MW 18 octobre 2019

    L’entreprise française Ciel&Terre a annoncé l’installation de la centrale solaire flottante du barrage de Sobradinho (sur le fleuve São Francisco, dans l’État de Bahia), la première à atteindre l’échelle du MW au Brésil. Les 3 792 panneaux solaires se basent sur la technologie brevetée Hydrelio de Ciel&Terre, produite localement au Brésil – une technologie déjà utilisée par Akuo Energy en France, mais aussi au Portugal ou en Allemagne. L’installation, développée par la société brésilienne Sunlution, n’est pas encore finalisée. Elle devrait en effet atteindre une capacité totale de 2,5 MW d’ici janvier 2020, précise l’entreprise française.

  • FRANCE – nauguration de la plus grande centrale d’Île-de-France 18 octobre 2019

    Avec une capacité de 17 MW, la centrale photovoltaïque inaugurée par Langa, filiale d’Engie, le 12 octobre est la plus grande d’Île-de-France. Implantée à Meaux, l’installation dénommée Meaux Solaire est constituée de 39 996 panneaux photovoltaïques sur 10 hectares de terrains désaffectés, anciennement des carrières. Les habitants de Seine-et-Marne et des départements limitrophes se sont vus proposés la possibilité d’investir dans le projet Meaux Solaire. A l’été 2019, une campagne d’investissement participatif a ainsi permis de mobiliser 141 investisseurs principalement issus de la région Île-de-France (majoritairement du Val-de-Marne, de l’Essonne et de la Seine-et-Marne) pour un total de plus de 400 000 euros consacrés au projet (le montant total de l’opération n’a pas été communiqué).

  • FRANCE – L’Appel d’offres sur bâtiments ne fait toujours pas recette 10 octobre 2019

    Le gouvernement a désigné le 8 octobre 268 nouveaux dossiers lauréats, totalisant 129,4 MW, dans le cadre d’une nouvelle période de l’appel d’offres pour les projets photovoltaïques sur bâtiment. Cette huitième période a été, comme les précédentes, sous-souscrite, le volume cible étant de 300 MW. Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) n’a pas tardé à réagir, appelant dans un communiqué du 9 octobre à la mise en œuvre d’un guichet ouvert pour les installations de taille modeste (puissance inférieure à 500 kW). Cela offrirait « davantage de visibilité sur les prix et une plus grande stabilité pour les professionnels », explique Xavier Daval, président de la Commission Solaire du SER, cité dans le communiqué. Le SER encourage les pouvoirs publics à publier sans tarder les résultats détaillés des appels d’offres « afin que les résultats de cet appel d’offres puissent aider tous les acteurs à mieux préparer la prochaine période. »

  • CORSE – Inauguration de la centrale, avec stockage, de Giuncaggio 10 octobre 2019

    Corsica Sole a inauguré le 8 octobre à Giuncaggio, en Haute-Corse, d’une centrale photovoltaïque d’une puissance de 5 MW et dotée de 25 000 m2 de panneaux solaires installés sur 6,5 hectares. Cette installation, également dotée d’une capacité de stockage de 7,5 MWh, est la troisième de quatre centrales solaires qui doivent former « le plus important programme solaire photovoltaïque avec stockage jamais réalisé en Corse », explique le constructeur et exploitant de centrales photovoltaïques. Giuncaggio a été mise en service cet été simultanément à la centrale de Pancheraccia, ces deux centrales complétant l’action de celle de Giurone, située à proximité de Borgo (Haute-Corse), mise en service en 2018. Une quatrième centrale située à proximité des deux premières, à Pascialone, doit être mise en service à la fin de l’année. Au total, ce programme de 20 M€ d’investissement privé représente une puissance photovoltaïque de près de 13 MW et une capacité de stockage de près de 20 MWh et permettra « d’alimenter en électricité 4 000 foyers, soit près de 10 000 personnes, pendant un an », se félicite Corsica Sole.

  • ENTREPRISE – Levée de fonds de 2 M€ pour Solean 10 octobre 2019

    Solean a achevé son premier tour de table avec un investissement total de 2 millions d’euros obtenu par InnoEnergy et réalisé par BPI et Savoie Mont Blanc Angels. « Cette somme sera injectée dans la recherche et le développement afin d’accélérer la mise sur le marché de son produit », explique la start-up française dans un communiqué publié le 10 octobre. L’entreprise propose aux assembleurs de panneaux photovoltaïques une machine (évolutive et modulaire) unique faisant office de stringer, de laminateur et d’assembleur. « La première de ces machines sera fonctionnelle à la fin de l’année, les échéances ayant été avancées grâce à la levée de fonds », assure Solean. L’idée étant d’« accompagner la mutation de l’industrie solaire, pour passer de productions de masse centralisées vers des productions agiles et locales. » Et Arnaud Goy, DG et cofondateur de la start up de préciser : « EIT InnoEnergy était le partenaire idéal pour nous, car il n’apporte pas seulement un soutien financier. L’implication d’InnoEnergy nous a permis de bénéficier d’un réseau fantastique en Europe, ainsi que d’un soutien et un accompagnement pour nous aider à concrétiser notre idée et commercialiser notre solution avec succès. »

  • FRANCE – Les premiers projets pour Fessenheim désignés 3 octobre 2019

    On connaît les 12 projets (pour un total de 62,8 MW, sur près de 200 MW déposés) de centrales solaires photovoltaïques lauréats de l’appel d’offres dédié au territoire de Fessenheim. Cette annonce a été faite par Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, et sa secrétaire d’Etat, Emmanuelle Wargon, lors du comité de pilotage pour la reconversion du territoire de Fessenheim le 26 septembre. Cet appel d’offres avait été lancé en janvier 2019 afin de soutenir la transition énergétique du Haut Rhin dans le cadre de la fermeture de la centrale de Fessenheim. Outre cette première période de 60MW, deux autres périodes de 120 MW seront ouvertes en janvier et juillet 2020. « Les projets lauréats de cette période valoriseront l’électricité produite à un prix moyen de 66,05 €/MWh. Les projets retenus sont compétitifs et auraient pu être retenus dans le cadre des appels d’offres nationaux », précise un communiqué du ministère de la Transition écologique et solidaire. Le détail des projets lauréats est disponible ici.

  • RECHERCHE – Edmond Becquerel célébré en 2020 3 octobre 2019

    Le comité du prix Becquerel, qui réunit certains des plus grands chercheurs en photovoltaïque au monde, organise la célébration du 200e anniversaire de la naissance d’Edmond Becquerel, découvreur de l’effet photovoltaïque en 1839. Cela se concrétisera par un symposium qui se tiendra le 24 mars 2020 à Paris. L’événement investira le musée national d’histoire naturelle où Edmond Becquerel était professeur. Il rappellera les contributions exceptionnelles à la science apportées par la famille Becquerel, d’Antoine, son père, à Henri, son fils, qui découvrit la radioactivité et qui reçut le prix Nobel en 1903, avec Marie et Pierre Curie. « La célébration a pour objectif de donner à Edmond Becquerel la reconnaissance historique qu’il mérite et de mettre en lumière l’importance d’accélérer la conversion de l’énergie solaire grâce au photovoltaïque face à un défi sans précédent en matière de changement climatique », explique le comité du prix Becquerel dans un communiqué. Contact et informations : Dr. Daniel Lincot, président de l’Anniversaire, CNRS- Institut Photovoltaïque d’Ile de France (IPVF) – daniel.lincot@cnrs.fr.

  • ÉVÉNEMENT – Dîner caritatif de Synergie Solaire le 9 décembre 3 octobre 2019

    Synergie Solaire vous donne rendez-vous le 9 décembre au Trianon, à Paris pour son dîner caritatif. Comme chaque année, le fonds de dotation réunira les acteurs de la filière des énergies renouvelables pour soutenir son action : le financement et l’accompagnement à travers des ONG partenaires, de projets d’électrification durable dans les pays en développement. Ce rendez-vous annuel « business » et solidarité est l’occasion de mettre en avant l’action conjointe des ONG et des entreprises membres et donatrices de Synergie Solaire. Les fonds collectés par la vente de places de dîner et la générosité des entreprises mécènes rendent possible le soutien de nouveaux projets d’accès à l’énergie et de soutien aux populations, l’année suivante. Inscriptions et renseignements : ici.

SEPTEMBRE 2019

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE SEPTEMBRE

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  • FRANCE – Le plan Place au soleil progresse, pas à pas 26 septembre 2019

    Avec 226 MW, le volume de raccordement au 2e trimestre 2019 ressort en hausse par rapport au 1er trimestre 2019, telles sont les observations de la 31e édition de l’Observatoire de l’énergie solaire photovoltaïque en France, publié par France territoire solaire. « La file d’attente poursuit sa forte croissance et le stock de projets dépasse les 5 GW au terme de ce 2ème trimestre 2019», indique le document qui dresse par ailleurs un point d’étape du plan “Place au soleil”. « Sa mise en œuvre connaît des avancées sur plusieurs mesures », avance l’Observatoire. Et de citer notamment les évolutions des cahiers des charges, le cadre fiscal et juridique de l’autoconsommation et du tiers-investissement. En revanche, « l’avancement de sujets “Protection du consommateur”, “Label solaire” et “Réseau d’aide aux collectivités” n’est pas connu. Le sujet “solaire & patrimoine” n’a pas évolué récemment. Les problématiques de certains segments (serres solaires et agrivoltaïsme) ne progressent pas », constate France territoire solaire.

  • FRANCE – Après l’adoption de la Loi Énergie-climat, des mesures attendues 26 septembre 2019

    Enerplan a salué l’adoption définitive de la loi énergie-climat par le Sénat. « Ce texte prévoit également la transposition par ordonnance de plusieurs directives européennes favorables à l’essor des énergies renouvelables, explique le syndicat professionnel dans un communiqué du 26 septembre. Il introduit par ailleurs des mesures favorables mais encore trop modestes pour la filière. » La loi « devra être complétée par des mesures réglementaires afin d’atteindre les objectifs ambitieux de la programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) pour l’énergie solaire photovoltaïque », poursuit Enerplan, qui en appelle à la réduction des délais d’instruction des autorisations administratives et d’un cadre de soutien adapté en faveur de l’autoconsommation collective. Pour ce faire, le syndicat plaide pour « l’instauration d’un soutien public financier implicite par dégrèvement de TICFE, ou à défaut via arrêté tarifaire ou appel d’offre. » Par ailleurs, le syndicat demande « une grande simplification administrative » pour l’autoconsommation individuelle et propose ainsi de « relever le seuil de puissance des appels d’offre solaires de 100 kW à 500 kW. » Actuellement, « la rigidité de la procédure de l’appel d’offres pour les projets supérieurs à 100KW et l’incertitude de son issue écarte de très nombreux projets dans les bâtiments neufs, ou les résignent à proposer une puissance modeste, en deçà de leurs capacités d’accueil et de leurs besoins », plaide Enerplan.

  • PÉROU – Deux centrales changent de mains 26 septembre 2019

    Ardian a annoncé le 20 septembre l’acquisition, auprès de l’espagnol Solarpack et pour un montant non dévoilé, de 49 % du capital de deux nouvelles centrales photovoltaïques au Pérou, d’une capacité combinée de 48,6 MW à terme. Ces installations, du nom de Tacna et Panamericana, permettront à la société d’investissement, déjà présente en Europe et en Amérique, de porter à 3 GW sa capacité totale de production d’énergie éolienne, solaire, hydraulique et biomasse. En 2016, Ardian avait pris pied en Amérique du Sud en rachetant, déjà auprès de Solarpack, 81 % de trois centrales solaires au Chili et une autre au Pérou. Le groupe gère un portefeuille de centrales photovoltaïques en Espagne, au Chili en Uruguay et au Pérou qui représente une puissance totale de 1,2 GW.

  • ENTREPRISE – Total et Envision s’allient en Chine 19 septembre 2019

    La coentreprise de Total avec le chinois Envision Group a démarré « son activité commerciale de développement de projets de génération distribuée d’énergie solaire en autoconsommation à destination des clients B2B en Chine », a annoncé le groupe français dans un communiqué du 16 septembre. Ce partenariat « permet de se positionner sur le marché en plein essor de la génération distribuée d’énergie solaire en Chine. En tant qu’acteur majeur du secteur de l’énergie solaire, nous sommes déterminés à faire croître nos activités dans l’électricité bas carbone en Chine », explique Julien Pouget, directeur Renewables de Total. « Nos actionnaires disposent ensemble d’une expertise internationale considérable dans la production d’énergie renouvelable et les solutions digitales de gestion de l’énergie. Nous rassemblons donc nos forces dans ces deux domaines afin de devenir le partenaire privilégié des sociétés des secteurs industriel et commercial en Chine », se félicite de son côté Alex Sun, PDG de TEESS, la société portée par Total et Envision.

  • FRANCE – Mylight Systems se renforce avec RBeeSolar 19 septembre 2019

    Mylight Systems a récemment annoncé l’acquisition de RBeeSolar, business-unit de RTone spécialisée dans le monitoring de production photovoltaïque. « Fort de plus de 20 000 systèmes déployés », l’entreprise basée à Saint Priest devient ainsi « le leader des solutions connectées pour l’autoconsommation solaire », explique-t-elle dans un communiqué. « La complémentarité technologique et l’étendue des marchés couverts par Rbee Solar donnent à MyLight Systems une avance primordiale sur le secteur de l’autoconsommation et vont dynamiser sa croissance ainsi que sa capacité d’innovation », poursuit Mylight Systems. L’acquisition de Rbee Solar est le dernier volet d’un plan global d’investissement, financé à la hauteur de 3 millions d’euros par BPI FRANCE, la Banque Populaire et la CIC Lyonnaise de banque, et piloté par la banque d’affaire Smart Entrepreneurs. « Innovation, déploiement à l’international… les sujets sont nombreux et imposent des investissements à la hauteur de nos ambitions », explique Ondine Suavet, DG de l’entreprise.

  • ÉVÈNEMENTS – Deux conférences à noter 19 septembre 2019

    À vos agendas. L’Institut national de l’énergie solaire (Ines) organise prochainement deux conférences sur des sujets d’actualité. Le 17 octobre 2019 à Paris la conférence « Quand les surfaces commerciales deviennent productrices d’énergie solaire » sera en partenariat avec le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) et le Perifem. L’événement essaiera de répondre à la question : Comment mobiliser les détenteurs de grands fonciers inutilisés pour qu’ils produisent de l’énergie solaire ? Puis, rendez-vous le 5 novembre, à Bordeaux cette fois où l‘agrivoltaïsme sera le sujet de cette conférence dénommée « Solaire, transition agricole et énergétique : les conditions de la réussite. » Contexte réglementaire, modèles économiques et retours d’expériences seront au menu de cette rencontre.

  • AUTOCONSOMMATION COLLECTIVE – Cinq recommandations pour déverrouiller le marché 12 septembre 2019

    A l’occasion de son Université d’été, qui se déroule les 12 et 13 septembre à Paris, Enerplan a dévoilé une étude, réalisée en partenariat avec l’EnergyLab de SIA Partners, sur l’autoconsommation collective, « un modèle innovant de partage d’énergie locale sur lequel la France s’est positionnée en précurseur, mais qui nécessite l’évolution de certaines dispositions réglementaires pour atteindre l’équilibre économique. » Le nombre de projets d’autoconsommation collective effectivement en opération, portés par des collectivités, bailleurs ou copropriétés, plafonnait à 16 en juillet, avec une centaine d’autres en émergence. Le syndicat précise que ces opérations « sont majoritairement des petites opérations de moins de 10 participants, portées par des collectivités. » Pour pallier cette situation, Enerplan recommande cinq évolutions réglementaires « pour un cadre favorable à l’économie de ces projets » : exonérer de TICFE les consommations d’électricité solaire partagée, ou accompagner l’investissement initial par une aide, adapter le TURPE spécifique, simplifier le fonctionnement juridique de la Personne Morale Organisatrice (PMO), étendre le périmètre des opérations à 1 km.

  • FRANCE – Partenariat entre Hespul et Enedis 12 septembre 2019

    Enedis et l’Association Hespul ont signé, le 6 septembre à Lyon, un partenariat de collaboration en matière de développement et de raccordement des installations photovoltaïques basse tension (géré par Enedis sur 95 % du territoire métropolitain). Impact de la mise en œuvre des cadastres solaires (cartographies étudiant la quantité d’énergie solaire reçue par les toitures en fonction de leur orientation) sur les réseaux de distribution, recherche de solutions favorisant le développement de projets photovoltaïques concomitants sur un territoire défini, recherche de nouvelles solutions de pilotage des installations photovoltaïques en basse tension grâce au compteur nouvelle génération Linky, etc., autant d’axes de recherche qu’Hespul et Enedis lanceront durant les 3 prochaines années. « Les travaux, études et résultats seront partagés en toute transparence avec les membres du Comité de concertation des producteurs, puis régulièrement rendus publics afin que chaque acteur engagé dans le développement des énergies renouvelables en bénéficie, pour faire face au défi commun qu’est la réussite de la transition énergétique », précisent les partenaires dans un communiqué.

  • RECHERCHE – L’IPVF prend une nouvelle direction 12 septembre 2019

    L’Institut photovoltaïque d’Île-de-France (IPVF), qui accueille près de 150 chercheurs et chercheuses académiques et industriels sur son complexe de Palaiseau (91), a annoncé le 9 septembre la mise en place d’une nouvelle équipe de direction. Roch Drozdowski-Strehl est nommé directeur général, Pere Roca y Cabarrocas, directeur scientifique, Axel Soulet, directeur valorisations et partenariats, Pascal Obry, directeur de l’exploitation, et Sabrina Laporte, responsable qualité, hygiène, sécurité et environnement.

  • FRANCE – Une rentrée mitigée pour le solaire photovoltaïque 6 septembre 2019

    La ministre de la Transition écologique et solidaire a fait des annonces remarquées (et attendues) le 30 août. Élisabeth Borne a en effet annoncé le lancement de deux nouvelles périodes d’appel d’offres pour les projets photovoltaïques au sol, ainsi que d’une période pour les projets sur bâtiment. « Nous voulons faire de l’énergie solaire un des piliers du système électrique français, a déclaré la ministre dans le communiqué. Avec ces nouvelles périodes, nous nous donnons les moyens de notre ambition, puisqu’elles permettront d’augmenter la capacité installée de plus de 20 %, pour près de 2 GW. Les cahiers des charges seront publiés prochainement sur le site de la Commission de régulation de l’énergie », explique la ministre dans un communiqué. Dans le détail, pour les projets au sol, une nouvelle période d’appel d’offres sera ouverte en janvier 2020 pour une puissance appelée de 850 MW et une seconde en juin 2020 pour 1 GW. Du côté des projets sur bâtiment, une nouvelle période de l’appel d’offres aura lieu en février 2020 pour 300 MW, après une période déjà prévue de 300 MW en octobre 2019. Une bonne nouvelle pour la filière alors que le Tableau de bord du solaire photovoltaïque pour le 2e trimestre 2019, publié le 30 août par le Service de la donnée et des études statistiques (SDES) affiche des résultats en demi teinte. Certes, la production d’électricité d’origine solaire photovoltaïque s’élève à 6 TWh sur le premier semestre 2019 (+23 % par rapport aux 6 premiers mois de 2018), mais « des conditions d’ensoleillement très favorables » sont à l’origine de cette forte hausse. Plus inquiétant, « au cours du premier semestre, [seuls] 397 MW supplémentaires ont été raccordés, contre 490 MW en 2018 sur la même période ». Gageons que ces nouveaux appels d’offres inverseront, à terme, cette dynamique.

  • ERD – Engie se renforce en Afrique avec l’acquisition de Mobisol 5 septembre 2019

    Engie a annoncé le 3 septembre l’acquisition de Mobisol, une entreprise spécialisée dans le développement de technologies solaires hors réseau. Le groupe renforce ainsi son positionnement en Afrique sur l’électricité rurale décentralisée (ERD). Mobisol est en effet présente en Tanzanie, au Rwanda et au Kenya et a déployé « plus de 150 000 installations solaires domestiques, fournissant une énergie propre et fiable à plus de 750 000 personnes en Afrique subsaharienne », explique, dans un communiqué, Engie. Le groupe était présent jusqu’ici dans 6 pays africains (Ouganda, Zambie, Nigeria, Bénin, Côte d’Ivoire et Mozambique) à travers sa filiale d’installations solaires domestiques Fenix International. Engie peut également s’appuyer, sur ce continent, sur Engie PowerCorner, spécialisé dans les mini-réseaux intelligents alimentés par l’énergie solaire et le stockage par batteries.

  • ÉVÉNEMENT – On en sait plus sur les JNPV 2019 5 septembre 2019

    À noter, la 9e édition des Journées nationales du photovoltaïque (JNPV 2019) aura lieu du mardi 3 au vendredi 6 décembre 2019 à Dourdan (91). La date limite des résumés de soumission est arrêtée au 20 septembre (à minuit). Les présentations (invitées, orales et par affiche) seront sélectionnées par le Comité scientifique des JNPV sur la base d’un résumé à déposer dès à présent sur le site des JNPV. Le programme sera ensuite dévoilé du 21 au 26 octobre 2019 sur ce site. Pour ce qui est des inscriptions, leur ouverture est imminente. Le 15 novembre est la date limite des inscriptions au tarif préférentiel et la clôture définitive des inscriptions sera le 22 novembre. Enfin, les résumés des communications et le visionnage des présentations orales des éditions précédentes sont disponibles ici.

JUILLET 2019

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE JUILLET

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  • CHINE – Un mur-rideau photovoltaïque de 460 kW 11 juillet 2019

    Le chinois Hanergy Thin Film Power, filiale du groupe spécialisé dans les énergies renouvelables Hanergy, a terminé l’installation d’un mur-rideau photovoltaïque de 460 kW sur les façades d’un immeuble en Chine, selon un communiqué de l’entreprise publié le 4 juillet (chinois). L’immeuble, celui de l’institut de recherche conjointe du parc chinois international d’innovation pharmaceutique de la ville de Nanchang (province du Jiangxi), a ainsi vu ses façades couvertes sur 6 000 m2 par 4 600 modules Oerlikon de la série HanWall, d’une puissance de 100 W chacun, utilisant des cellules CIGS (cuivre, indium, gallium, sélénium) en verre. Le projet est « le plus grand mur-rideau photovoltaïque du pays », selon l’entreprise. L’énergie produite sera utilisée pour l’éclairage intérieur, les systèmes de ventilation et de climatisation,  et permettra, selon le communiqué, de réduire les fuites d’énergie thermique vers l’extérieur. Les modules ont été disposés à chaque étage au niveau des trumeaux des fenêtres (espace entre deux fenêtres), afin de préserver l’apparence et la forme originales du mur-rideau du bâtiment. Hanergy avait présenté ses solutions BIPV (photovoltaïque intégré au bâtiment) au salon Intersolar Europe 2019, lors duquel il avait été nominé finaliste du prix Intersolar Award 2019, pour son produit HanTile.

  • AUTOCONSOMMATION – Pas de TICFE pour les tiers investisseurs 11 juillet 2019

    Le ministère de l’Action et des comptes publics a publié, au bulletin officiel des douanes du 9 juillet, une circulaire sur la Taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE), qui précise notamment le régime fiscal applicable aux installations exploitées par des tiers investisseurs. Ainsi, le texte indique, aux paragraphes 18 et 19, que, concernant l’exonération de TICFE des petits producteurs d’électricité, « la loi n’impose pas que l’exploitant soit le propriétaire de l’installation. Dès lors, la circonstance qu’il dispose de l’installation au moyen d’une location ou d’un contrat de crédit de bail n’est pas de nature à faire perdre le bénéfice de la dispense. » Les petits producteurs d’électricité sont définis comme exploitant une installation dont la production de dépasse pas « 240 millions de kWh » (sic), ou dont la capacité est inférieure à 1 MW, et consommant l’intégralité de leur production. Cette clarification (attendue par la filière) ne manquera pas d’être abordée lors de la 2e Université d’été de l’autoconsommation photovoltaïque, organisée par Enerplan les 12 et 13 septembre, à Paris.

  • PV SUR BÂTIMENT – Saint-Étienne Métropole veut équiper 150 toitures 11 juillet 2019

    Saint-Étienne Métropole (SÉM) a annoncé le 5 juillet, dans un communiqué, l’installation du premier panneau photovoltaïque sur le toit du dépôt de la Société de transports de l’agglomération stéphanoise (Stas), le début d’un projet important de « solarisation du patrimoine immobilier », qui s’inscrit dans sa démarche de territoire à énergie positive (Tepos) lancée en 2014. À terme, la métropole prévoit de déployer des panneaux sur 150 toitures de bâtiments publics, dont notamment des sites emblématiques et une trentaine de bâtiments scolaires, qui représentent un potentiel de 150 000 à 200 000 m2 de surface à couvrir, soit une production estimée à 30 GWh. La première toiture à être couverte sera donc celle du dépôt de la Stas (bâtiment appartenant à SÉM), qui recevra cet été près de 5 000 panneaux sur 8 000 m2. L’électricité produite permettra non seulement de subvenir aux besoins du bâtiment, mais alimentera aussi le réseau de tramway électrique. La métropole prévoit d’équiper les premiers bâtiments dès 2019, la majorité des installations se feront ensuite en 2020.

  • MEXIQUE – Mise en service de la première centrale d’EDF Renouvelables 11 juillet 2019

    La première centrale photovoltaïque d’EDF Renouvelables au Mexique a été mise en service, a annoncé la compagnie dans un communiqué le 4 juillet. Le projet, situé dans l’état de Sonora, avait été remporté dans le cadre d’une enchère de la Commission fédérale de l’électricité (CFE) en 2016. La centrale, du nom de Bluemex, a une capacité de 119,6 MW et est composée de panneaux photovoltaïques produits par Canadian Solar Inc., qui a récemment conclu un accord de vente de 1,8 GW de panneaux avec EDF Renouvelables pour ses activités en Amérique du Nord. La mise en service de cette centrale permet à l’entreprise d’atteindre 1 GW de capacité éolienne et solaire au Mexique, pays dans lequel elle est implantée depuis 2001.

  • BONNES VACANCES ! – L’actu revient le 5 septembre 11 juillet 2019

    Votre rendez-vous hebdomadaire avec les dernières nouvelles du photovoltaïque revient dès le 5 septembre. Toute l’équipe de l’Observatoire des énergies renouvelables (Observ’ER) et du Journal du Photovoltaïque vous remercie pour votre fidélité et vous souhaite un très bel été !

  • PV SUR BÂTIMENT – Résultat décevant pour la 7e période de l’appel d’offres 4 juillet 2019

    La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a publié le 28 juin les résultats de la délibération du 25 avril sur la septième tranche de l’appel d’offres pour « centrales sur bâtiments, serres et hangars agricoles et ombrières de parking de puissance comprise entre 100 kW et 8 MW ». Cette tranche, comme la précédente, n’a pas réussi à faire le plein. Seuls 207,3 MW de projets ont été retenus (95,9 MW pour les projets de 100 à 500 kW, et 111,4 MW pour ceux de 500 kW à 8 MW), soit 69 % de l’objectif de 300 MW. 400 dossiers, pour un total de 223 MW, avaient été déposés, et 20 dossiers ont été éliminés. De plus, le prix moyen des projets est en forte hausse (entre + 19 et + 27 % selon la famille, par rapport à la dernière tranche où la puissance déposée dépassait la puissance demandée, soit la cinquième), ce que la CRE analyse comme « la conséquence de l’anticipation par les candidats du défaut de concurrence à la présente période de l’appel d’offres, dans la continuité des résultats observés à la sixième période. » En effet, « aucun frein conjoncturel pouvant justifier une telle hausse des coûts du solaire photovoltaïque n’a été identifié [et] les coûts déclarés par les candidats sont en légère baisse par rapport aux dossiers déposés aux précédentes périodes. » Cerise sur le gâteau, certains lauréats des périodes précédentes auraient abandonné leurs projets initiaux afin de se porter à nouveau candidat à la 7e période et obtenir un tarif supérieur à celui d’origine. En conclusion, la CRE recommande au ministère de déclarer cette période sans suite, c’est-à-dire de ne garder aucun lauréat, ou a minima de conserver seulement les projets dont le tarif de référence est inférieur aux tarifs maximaux demandés par les lauréats de la cinquième période, soit un total de 91 dossiers représentant 27,1 MW. Enfin, le régulateur recommande pour le futur d’appliquer un mécanisme de concurrence en cas de sous-souscription (élimination des 20 % des projets les moins bien notés, en puissance cumulée), de réduire les volumes recherchés, et de repousser la prochaine période de l’appel d’offres.

  • COUCHES MINCES – Armor lance une coentreprise à Dubaï 4 juillet 2019

    Le groupe français Armor, spécialiste des technologies d’impression, a annoncé, dans un communiqué le 1 juillet, avoir signé un accord avec la société émirienne Masar Printing and Publishing, afin de créer une coentreprise (détenue à 50 % par chacun des partenaires) qui commercialisera des films photovoltaïques souples et flexibles dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord). Cette coentreprise, qui devrait voir le jour d’ici la fin de l’année, sera située dans l’émirat de Dubaï, dont la stratégie énergétique vise 75 % d’énergie renouvelable dans la consommation totale d’ici 2050. Un des produits qui sera commercialisé est le film photovoltaïque organique souple ASCA® de Armor, qui, grâce à ses propriétés (transparent, ultra-mince) permettra notamment de couvrir les façades des nombreux gratte-ciels dubaïotes. Les deux partenaires envisagent également de déployer leurs solutions pour l’Exposition universelle de Dubaï de 2020. Plusieurs objectifs sont énoncés, notamment de vendre à terme 500 km2 de film par an, et de dépasser les 100 M€ de chiffre d’affaires. Masar Printing and Publishing pourra apporter son expertise du marché local, tandis qu’Armor contribuera à travers son savoir-faire en films photovoltaïques.

  • ÉMIRATS ARABES UNIS – Une centrale de 1,17 GW mise en service 4 juillet 2019

    Le gouvernement de l’émirat d’Abou Dabi, aux Émirats Arabes Unis, a annoncé le 29 juin avoir lancé la centrale photovoltaïque de Noor Abou Dabi, située à Sweihan et d’une puissance de 1 177 MW, sur son compte twitter, information reprise depuis dans la presse par AlBayan et The National. Marubeni (une des plus grosses entreprises de commerce du Japon), qui détient 20 % du projet, a également indiqué dans un communiqué le 1er juillet que « le plus grand projet solaire au monde » possède un total de 3,2 millions de panneaux photovoltaïques répartis sur une surface de 8 km2, et permettra de « réduire d’un million de tonnes les émissions de CO2 d’Abou Dabi ». Ce projet avait été annoncé en 2017. Il est codétenu par le chinois JinkoSolar (20 %), le japonais Marubeni (20 %) et Abu Dhabi Power Corporation (AD Power, 60 %). L’électricité produite par la centrale sera entièrement vendue à Emirates Water and Electricity Company (EWEC, ex-ADWEC), dans le cadre d’une convention d’achat d’électricité (PPA) de 25 ans.

JUIN 2019

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE JUIN

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  • FRANCE – À Nantes, l’autoconsommation a bonne MIN 27 juin 2019

    Le 22 juin a eu lieu l’inauguration de la centrale de MINàWatt, qui va désormais alimenter le marché d’intérêt national (MIN) de Nantes, à Rezé (banlieue nantaise). La toiture du nouveau MIN est couverte par 31 000 m2 de panneaux photovoltaïques fabriqués non loin, à Saint-Herblain, par Systovi, dont 10 % appartiennent à MinàWatt. Ces 10 % alimenteront les réfrigérateurs du MIN en autoconsommation. Les 90 % restant appartiennent à Legendre Énergie et leur électricité sera réinjectée dans le réseau. MINàWatt est également un projet citoyen : la société est détenue par CoWatt, Énergies partagées, ainsi que les citoyens actionnaires. Ces derniers ont investi 120 000 euros (pour un investissement total de 730 000 euros) depuis le lancement de la participation citoyenne en septembre dernier. Le projet se félicite ainsi d’être le « plus grand projet d’énergie citoyenne en autoconsommation ». Parallèlement, le 26 juin ont été inaugurées les ombrières (40 000 m2) des parkings P2 et P3 du Zénith de Nantes, à Saint-Herblain, également réalisées par Legendre Énergie.

  • FINANCEMENT PARTICIPATIF – 1 M€ pour un parc au sol de 17 MW 27 juin 2019

    La plateforme d’investissement participatif dans les énergies renouvelables, Lendopolis, filiale de la Banque Postale, a levé un peu plus d’un million d’euros pour le projet de centrale solaire de 17 MW du développeur Urbasolar, récemment racheté par Axpo. « Il s’agit d’un montant record, toutes plateformes confondues, pour un financement participatif exclusivement local », annonce la filiale de la Banque Postale dans un communiqué du 25 juin. Cette centrale, dont l’investissement total est de 13,4 millions d’euros, est située à Nersac (Charente), et sa mise en service est prévue pour le mois de juillet 2019. Le projet est issu de la deuxième tranche de l’appel d’offres CRE 4 « PV Sol ». La campagne de financement participatif s’est étalée sur 3 mois de mars à juin 2019, et était ouverte aux habitants de la Charente et des départements limitrophes. Au total, ce sont 109 personnes qui ont décidé d’investir dans ce projet. Le recours au financement participatif permet, dans ce cas, aux développeurs de projets d’énergie renouvelable de voir leur tarif de rachat d’électricité majoré.

  • ENTREPRISE – Grosse augmentation de capital pour Voltalia 27 juin 2019

    Voltalia, producteur d’énergie et d’électricité renouvelables, a annoncé dans un communiqué du 24 juin le lancement d’une augmentation de son capital, d’un montant de 376 millions d’euros. L’objectif pour la compagnie est de financer ses objectifs de croissance à l’horizon 2023, et pour ceci « d’allouer au moins 300 millions d’euros des fonds levés à la construction de 1,6 GW de nouvelles capacités de production, au-delà d’1 GW installé en 2020. » Cette augmentation du capital se fait avec maintien du droit préférentiel de souscription, ce qui permettra aux actionnaires actuels de conserver leur part d’actions dans la société, s’ils le souhaitent. Creadev, à travers sa société Voltalia Investissement, a déjà annoncé sa souscription à hauteur de 250 millions d’euros, et demeurera donc vraisemblablement l’actionnaire principal du groupe, avec près de 70 % des actions. L’augmentation de capital, ouverte au public en France sur Euronext Paris, sera clôturée le 8 juillet à 18h. Cette nouvelle fait suite à l’annonce de l’acquisition envisagée par Voltalia de la société Helexia le mois dernier. « Une   nouvelle étape du développement de Voltalia s’engage. » déclare Sébastien Clerc, Directeur général de Voltalia, dans ce même communiqué. « Nous sommes prêts à saisir les opportunités dans un marché au potentiel considérable alors que les énergies renouvelables   sont désormais compétitives dans nos principaux marchés. »

  • AUTOCONSOMMATION – L’appel d’offres relancé 20 juin 2019

    Le ministère de la Transition écologique et solidaire a annoncé le 19 juin dans un communiqué vouloir relancer l’appel d’offres portant sur des installations renouvelables en autoconsommation. Cette annonce fait suite à la suspension de cet appel d’offres en avril dernier, décision prise au vu des résultats décevants des périodes précédentes. La sixième période portera sur 25 MW (contre 50 MW dans les cinq premières). Suite à une concertation avec la Commission de régulation de l’énergie (CRE) et les professionnels du secteur, plusieurs changements ont été apportés au cahier des charges, notamment une sécurisation du plan d’affaires des projets, en intégrant une neutralisation d’éventuelles décisions futures du gouvernement relatives à la Contribution au service public de l’électricité (CSPE). De plus, le caractère compétitif de l’appel d’offres sera maintenu grâce à un nouveau mécanisme : seuls 80 % des dossiers les mieux notés seront retenus en cas de sous-souscription. Cependant, certains problèmes demeurent. Entre autres, la suppression attendue du seuil de 50 % d’autoconsommation, en dessous duquel la prime versée à l’exploitant diminue, n’a pas été annoncée (cf. article pp 12-13 dans le hors-série spécial autoconsommation du Journal du photovoltaïque, à paraître fin juin). La nouvelle mouture de l’appel d’offres n’a en tout cas pas besoin de repasser sous les fourches caudines de la Commission européenne – ce qui aurait pu être le cas avec des changements de plus grande ampleur – et pourra donc être opérationnel dès septembre, conformément au calendrier d’origine. Le syndicat Enerplan a salué la décision du ministère, pour la visibilité ainsi apportée à la filière. L’appel d’offres a pour but d’atteindre 450 MW de projets d’autoconsommation au total, et l’objectif inscrit dans la programmation pluriannuelle de l’énergie vise 65 000 à 100 000 sites photovoltaïques en autoconsommation d’ici 2023.

  • ÉTATS-UNIS – Les modules bifaciaux exemptés de droits de douane 20 juin 2019

    Le Bureau du représentant américain au commerce a publié le 13 juin une deuxième liste de produits exemptés de droits de douane sur les panneaux photovoltaïques. Ces droits de douane de 30 % avaient été introduits en janvier 2018 par le président des États-Unis sur tous les modules et cellules utilisant du silicium cristallin,  et une première liste de produits exemptés avait été publiée en septembre dernier. Cette deuxième liste inclut notamment les modules bifaciaux, ce qui pourrait augmenter leur compétitivité aux États-Unis face aux modules classiques. Le Bureau du représentant américain au commerce a annoncé dans la même notice ne pas accepter de nouvelles demandes d’exemptions de droits de douane à l’avenir, mais qu’il suivrait la situation de la filière avec attention, et qu’il reviendrait sur cette décision si nécessaire. Parallèlement, un rapport de la firme Wood Mackenzie publié le 18 juin a montré que le premier trimestre 2019 a établi un record pour l’industrie photovoltaïque américaine avec 2,7 GW de puissance installée, une augmentation de 10 % par rapport au premier trimestre 2018.

  • BELGIQUE – Inauguration du plus grand parc du Benelux 20 juin 2019

    Kristal Solar Park, le plus grand parc solaire photovoltaïque du Benelux avec une puissance de 99,5 MW, a été inauguré le 13 juin à Lommel, en région flamande. Ce parc a été développé par LRM, société d’investissements, la ville de Lommel et Nyrstar, compagnie minière et de métaux. Cette dernière profitera de l’électricité produite par le parc. Engie Fabricom (groupe Engie) s’occupe de l’installation et de l’exploitation des 303 000 panneaux photovoltaïques. Kristal Solar Park est situé dans la zone industrielle de Kristalpark III, et pourra fournir des clients additionnels au fur et à mesure qu’ils s’installent dans la zone. Pour Bob Nijs, bourgmestre de la ville de Lourmel, le parc représente une opportunité : « Nous permettons aux citoyens d’investir dans le projet dès cette année. Tout le monde n’a en effet pas la possibilité de placer des panneaux solaires, je pense par exemple aux personnes qui habitent en appartement ou dans une maison dont le toit n’est pas bien orienté. En ouvrant le parc solaire aux citoyens de Lommel, tout le monde peut investir dans l’énergie solaire. »

  • EU PVSEC – Lever de rideau sur le rendez-vous marseillais 13 juin 2019

    Une des conférences les plus importantes pour le photovoltaïque, EU PVSEC, se déroulera en septembre 2019 à Marseille. Réunissant chaque année un grand nombre de chercheurs et industriels du photovoltaïque, cette édition 2019 sera l’illustration de plusieurs changements majeurs pour la filière. Tout d’abord, au niveau technologique, une rupture se dessine avec les performances plus qu’encourageantes de l’hétérojonction (HJT) (24 % de rendement sur une ligne pilote industrielle). Ensuite, une possibilité pour l’Europe de bouleverser l’équilibre des puissances du secteur. Il y a « un enjeu d’industrialisation », a déclaré Florence Lambert, directrice du CEA-Liten et présidente de EU PVSEC 2019, à l’occasion de la conférence de presse qui s’est déroulée dans les locaux parisiens d’Observ’ER le 12 juin. Une stratégie européenne permettrait de développer en l’espace de 2 ans seulement une gigafactory (capacité de production de 1 GW), dont le coût est « à la portée des investisseurs privés », a précisé Florence Lambert. La Chine a pour l’instant un retard sur cette nouvelle technologie, qui nécessiterait de changer son appareil de production. « On est en pleine ébullition de la recherche amont », a poursuivi Daniel Lincot, directeur de recherche CNRS et directeur scientifique à l’Institut photovoltaïque d’Île-de-France (IPVF). En effet, les technologies de production d’électricité photovoltaïque sont foisonnantes, et on observe la convergence de secteurs auparavant séparés, comme par exemple le silicium cristallin et le silicium amorphe dans le cas de l’HJT. Et l’Europe est bien placée pour tirer son épingle du jeu. La conférence arrive en tout cas à un moment crucial pour le photovoltaïque et ses partenaires espèrent qu’elle aura un impact considérable. Daniel Lincot pose ainsi la question, en forme de vœu pieux : EU PVSEC 2019 serait-elle « la COP21 du PV » ?

  • AUTOCONSOMMATION – Inauguration d’un acteur important de la filière 13 juin 2019

    Après 7 mois d’activité, le français Reservoir Sun se pose en « opérateur incontournable [du]solaire en autoconsommation ». Née du partenariat entre Engie et GreenYellow, filiale énergie du groupe Casino, l’entreprise a été inaugurée le 6 juin à Marseille, ville dans laquelle elle est implantée depuis octobre 2018. Elle se spécialise dans l’utilisation des surfaces foncières des toitures et parkings pour développer l’autoconsommation solaire, à destination des entreprises et collectivités. Avec 100 millions d’euros investis dans le marché des installations de moyenne capacité, « c’est la première fois qu’un acteur s’engage autant dans l’autoconsommation en France auprès des entreprises et des collectivités ». Reservoir Sun a également pour ambition de participer au développement économique et social de la région à travers ses activités.

  • INDE – 1 GW aux enchères auprès des consommateurs finaux 13 juin 2019

    Première dans l’histoire du pays, la National Thermal Power Corporation (NTPC), le producteur d’électricité le plus important d’Inde, va vendre aux enchères des contrats long terme (ou PPA, power purchase agreement) pour la production de 1000 MW de projets photovoltaïques connectés au réseau. Seules les entités publiques pourront participer aux enchères. En 2017, NTPC avait rencontré des difficultés à trouver des clients pour 250 MW d’électricité photovoltaïque produite par Solairedirect (groupe Engie) dans l’État de Andhra Pradesh, les gestionnaires des réseaux de distribution prétextant avoir déjà rempli leurs obligations d’achat d’électricité renouvelable (RPO, renewable purchase obligation). NTPC souhaite éviter une situation similaire dans le futur. Cette enchère permet à NTPC de développer des liens avec des clients dans le secteur public, qui ont également des objectifs de RPO à atteindre à l’horizon 2022, et qui seront donc a priori enclins à acheter de l’électricité sous la forme d’un contrat d’achat sur le long terme.

  • FLOTTANT – EDP développe son premier projet à l’échelle des mégawatts 6 juin 2019

    Le fournisseur d’électricité portugais EDP souhaite développer un projet de panneaux photovoltaïques flottants sur le barrage Alqueva, dans le sud du pays, ont révélé nos confrères de PV Magazine. C’est le premier de cette envergure (4 MW) pour la compagnie, le précédent projet pilote (barrage Alto Rabagão) datant de 2016 ayant une capacité de 200 kW. Ces deux projets utilisent la technologie Hydrelio de la compagnie française Ciel & Terre, un des leaders mondiaux du photovoltaïque flottant. En France, le fabricant et distributeur exclusif de la technologie Hydrelio, Akuo Energy, a été le premier à développer un parc photovoltaïque flottant, d’abord dans le Vaucluse à Piolenc en automne 2018 (17 MW), puis à Mornant dans le Rhône (230 kW, exploité par la Compagnie nationale du Rhône) en mai 2019. EDF se penche également sur le photovoltaïque flottant et prévoit la mise en service d’une centrale flottante de 20 MW d’ici 2020, dans le cadre de son Plan Solaire annoncé en 2017.

  • AMÉRIQUE DU NORD – Canadian Solar vend 1,8 GW de panneaux photovoltaïques à EDF 6 juin 2019

    Le fabricant de panneaux photovoltaïques Canadian Solar, a signé un accord avec EDF Renewables North America, filiale du groupe EDF en Amérique du Nord, afin de leur fournir 1 800 MW de panneaux photovoltaïques sur plusieurs années pour leurs projets aux États-Unis, Canada et Mexique. Cet accord, le plus gros contrat unique d’approvisionnement de panneaux solaires jamais signé par l’entreprise canadienne, permettra à EDF Renewables North America de se fournir en panneaux BiHiKu (panneau polycristallin biface de plus de 400 W dévoilé l’an dernier) et HiKu jusqu’en 2023. Avec ce contrat, Canadian Solar dépasse la barre des 3 GW de panneaux solaires contractés pour le futur, explique le groupe dans un communiqué du 29 mai. Aux États-Unis, le marché du panneau solaire est en cours de redressement après que l’instabilité due à l’introduction de droits de douane supplémentaire sur les panneaux solaires en 2018 s’est dissipée, et que les producteurs de panneaux profitent du Solar Investment Tax Credit (ITC) à 30 % en 2019. Un mécanisme amené à diminuer sur les prochaines années.

  • FRANCE – Un classement des plus gros acteurs du photovoltaïque 6 juin 2019

    Finergreen, société de conseil spécialisée dans le financement des projets d’énergie renouvelable, a publié un classement des 25 premiers producteurs d’électricité solaire en France au 31 décembre 2018. Le document montre que 4 acteurs se placent en haut du classement à la fois en MW bruts (puissance installée détenue à plus de 50 %) et en MW nets (MW bruts multipliés par le pourcentage de détention), Engie, Tenergie, le Groupe Total et EDF Renouvelables. Il n’y a cependant pas d’acteur hégémonique sur le marché : les 25 premiers producteurs en France totalisent 55 % de la puissance installée, en MW bruts, et le premier acteur possède seulement 5,6 % du marché. Les acteurs étrangers sont également peu présents, seuls 9 d’entre eux entrent dans ce classement, le premier étant l’allemand Encavis qui arrive en huitième et septième place, dans les classements en MW bruts et nets, respectivement.

  • – COMMUNIQUÉ DE PRESSE : Intersolar Europe 2019 : Sungrow présente l’onduleur string le plus puissant du monde 4 juin 2019

    Munich, mai 2019 : Sungrow, le premier fournisseur au monde de solutions d’onduleurs et de stockage d’énergie, a présenté l’onduleur string SG250HX, de 1500 Vdc au salon Intersolar Europe 2019. Cet onduleur de 250 kW est associé à une excellente performance et est désormais disponible en pré-vente. Les appareils seront livrés à partir du 3e trimestre.

    Le modèle SG250HX est l’onduleur string, 1500 Vdc le plus puissant au monde avec ses 250 kW. Avec leur tension d’entrée de 1500 Vdc et leur tension de sortie de 800 Vac, il est possible d’économiser sur les câbles DC et AC. L’onduleur présente une efficacité maximale de 99 % et est compatible avec les modules PV biface, ce qui augmente son rendement. Le système comporte par ailleurs 12 MPPT (Maximum Power Point Tracker) et peut s’intégrer à une configuration flexible en blocs totalisant jusqu’à 6,3 MW de puissance. Il s’adapte donc parfaitement à des installations PV en terrain accidenté par exemple.

    Grâce notamment à son indice de protection IP66 et à son degré de protection anti-corrosion C5, cet onduleur compact convient particulièrement aux conditions difficiles telles que les déserts et les zones côtières. Avec sa technologie de refroidissement par air forcé, le SG250HX peut fonctionner à des températures extrêmement élevées. Le système intègre aussi les fonctions de diagnostic de panne et de traceur de courbe IV, associées au dispositif de contrôle de Sungrow, qui facilite son fonctionnement et sa maintenance. La fonction anti-PID (anti-PID) intégrée limite nettement la dégradation des modules tandis que le Courant porteur en ligne (CPL) optionnel permet de réduire les coûts d’installation, sans nécessiter de câblage de communication supplémentaire. L’onduleur peut être relié à un dispositif de stockage par l’intermédiaire d’une interface de stockage intégrée et permet donc une évolution des installations aujourd’hui sans stockage.

    « C’est pour nous un immense plaisir de présenter une technologie d’onduleur string d’un genre nouveau sur le marché européen. Elle a le potentiel pour permettre à nos clients d’optimiser leur ROI » a indiqué Stefan Froböse, Directeur technique de Sungrow EMEA.

    L’Europe enregistre actuellement une hausse d’activité dans le domaine solaire non subventionné. Dans le même temps, les PPA (contrats d’achat direct d’électricité verte) privés gagnent en importance dans le domaine des énergies renouvelables. Sungrow s’est fixé comme objectif d’atteindre une parité réseau en Europe en proposant toujours plus d’innovations techniques et en faisant un pas de plus dans sa recherche internationale « d’énergie verte pour tous ».

    À propos de Sungrow

    Sungrow Power Supply Co., Ltd (« Sungrow » est l’un des premiers fournisseurs de solutions d’onduleurs au monde pour les énergies renouvelables, avec plus de 82 W installés dans le monde (mars 2019). Fondée en 1997 par le professeur Renxian Cao, Sungrow occupe désormais une place de leader dans la recherche et le développement d’onduleurs solaires. L’entreprise dispose ainsi des plus gros effectifs de R&D du secteur et d’un large portefeuille de produits pour des solutions d’onduleurs photovoltaïques et des systèmes de stockage d’énergie destinés à de grosses centrales PV, à des applications industrielles et à des installations dans des habitations privées, de même qu’à des centrales photovoltaïques flottantes, reconnues au plan international. Sungrow peut s’enorgueillir de 22 années d’expérience fructueuse dans le domaine photovoltaïque. Nos produits alimentent en énergie des installations PV dans plus de 60 pays et notre part de marché s’établit à plus de 15 %. Pour en savoir plus sur l’entreprise, consultez www.sungrowpower.com

MAI 2019

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE MAI

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  • FRANCE – Un potentiel de 53 GW pour les friches et les parkings 29 mai 2019

    53 GW, soit 6 fois la puissance photovoltaïque installée en France à ce jour ! Tel est le potentiel de déploiement du photovoltaïque sur des zones délaissées (49 GW) et les parkings (4 GW) en métropole et en Corse, selon une étude de l’Ademe publiée vendredi 24 mai. « Les zones délaissées et les parkings offrent des surfaces avec peu de concurrence d’usage : soit les surfaces ne sont plus utilisées (zones délaissées), soit une installation photovoltaïque peut fonctionner en parfaite cohabitation avec l’usage premier du site (parkings avec ombrières photovoltaïques) », explique ce rapport. L’étude a permis de recenser 17 764 sites « propices à l’installation d’une centrale photovoltaïque » : 2/3 sont des zones délaissées qui peuvent accueillir des installations au sol et 1/3 des parkings. Si une grande majorité des départements français (74 sur 97) dispose d’un gisement supérieur à 100 MW, d’importantes disparités existent avec un potentiel plus fortement concentré dans certaines régions, notamment près de grandes zones urbaines (Ile-de-France, Gironde) et dans les anciennes régions industrielles (Nord et Est). Enfin, « la grande majorité́ des sites dispose d’une surface relativement modeste puisque 70 % présentent un potentiel compris entre 0,5 et 2,5 MW », détaille l’Ademe.

  • ZNI – Ouessant, bientôt à 70 % 29 mai 2019

    Le producteur d’énergie renouvelable Akuo Energy et la PME bretonne spécialisée dans l’hydrolien Sabella ont signé un accord de partenariat en vue d’alimenter à hauteur de 70 % l’île d’Ouessant en électricité d’origine renouvelable en 2023. Cette signature intervient dans le cadre du projet multi-énergies PHARES. Il est en effet composé de volets hydrolien, éolien et photovoltaïque afin de répondre à la demande en énergie renouvelable de l’île, habitée à l’année par 800 personnes. PHARES a également « pour ambition de démontrer la pertinence d’un modèle énergétique hybride dans un contexte insulaire », notamment grâce à un dispositif de stockage, explique Akuo Energy dans un communiqué. Le projet comprend deux hydroliennes Sabella D12 de 500 kW chacune, une éolienne de 900 kW, 500 kW d’un mix solaire photovoltaïque innovant et une capacité de stockage de 2 MWh.

  • NOUVEAUX SYSTÈMES ÉNERGÉTIQUES – Signature du Contrat stratégique de la filière 29 mai 2019

    Le contrat stratégique de la filière « Industries des nouveaux systèmes énergétiques » a été signé le 29 mai par le gouvernement, le Comité stratégique de filière (CSF) des industries des nouveaux systèmes énergétiques et les syndicats. La filière « Industries des nouveaux systèmes énergétiques » regroupe les industriels des secteurs de l’efficacité énergétique, du stockage de l’énergie, des énergies renouvelables et des réseaux énergétiques intelligents. Dans un communiqué, le ministère de la Transition écologique et solidaire explique que les acteurs industriels mobilisés dans le CSF s’engagent ainsi à déployer un plan d’actions ambitieux qui s’organise autour de 4 axes : développer une offre compétitive d’énergie renouvelable par rapport aux énergies carbonées ; construire une industrie de l’efficacité énergétique et des smart grids permettant l’auto-financement de la transition énergétique ; choisir la réindustrialisation plutôt que la dépendance technologique ; fédérer la filière pour mutualiser objectifs et dynamiques.

  • RECHERCHE – Lancement d’Epki, initiative européenne sur les pérovskites 23 mai 2019

    Les nombreux partenaires de l’European perovskite initiative (Epki) ont annoncé le 15 mai le lancement de cette initiative  pour le développement de la technologie solaire à base de pérovskites. Parmi eux, on retrouve le CEA Ines (Institut national de l’énergie solaire), l’Institut photovoltaïque d’Île-de-France (IPVF) et ses nombreux partenaires. Mais aussi de nombreux partenaires européennes, dont, notamment, Solliance (consortium basé au Benelux et qui compte parmi ses membres le néerlandais TNO et le belge Imec), l’université d’Oxford (Royaume-Uni), École polytechnique fédérale de Lausanne (Suisse) et le Fraunhofer-ISE (Allemagne). « Les cellules solaires à base de pérovskites ont fait d’énormes progrès au cours de la dernière décennie, atteignant des efficacités exceptionnelles de 24,2 % en laboratoire début 2019 en architecture monojonction, et 28 % en configuration tandem (pérovskite associée au silicium cristallin), ce qui en fait la technologie solaire la plus avancée à ce jour », explique l’IPVF dans un communiqué. Epki se fixe 3 objectifs : sensibiliser l’opinion au photovoltaïque à base de pérovskite en transmettant une vision commune à travers l’édition d’un livre blanc européen commun ; soutenir et lancer des initiatives industrielles photovoltaïques de prochaine génération ; faciliter les programmes de recherche collaboratifs et les synergies entre universités, instituts et entreprises.

  • ENTREPRISE – Voltalia sur le point d’acheter Helexia 23 mai 2019

    Voltalia a annoncé le 23 mai être entré en « négociations exclusives en vue de l’acquisition de la société Helexia », spécialisée dans le solaire photovoltaïque sur toiture et les services d’efficacité énergétique. « Voltalia entend construire une plateforme capable, en Europe comme dans les pays émergents, de proposer aux entreprises de l’électricité renouvelable bon marché (contrats d’achat direct d’électricité), des toitures solaires destinées à l’autoconsommation comme à l’injection sur le réseau, ainsi que des services de maîtrise de l’énergie afin de s’adapter à la nouvelle donne énergétique », précise le groupe dans un communiqué. Helexia, actuellement détenu par la famille Mulliez via Creadev, qui est aussi l’actionnaire majoritaire de Voltalia, gère 51,4 MW en France, Belgique, Italie et Portugal, et 7,5 MW en construction. « À ce jour, 35 % de la capacité installée d’Helexia est située sur les toitures des enseignes contrôlées par la famille Mulliez : Auchan, Decathlon, Leroy-Merlin, Boulanger… Ces enseignes disposent de nombreux bâtiments dans plus de 50 pays, pour lesquels Helexia continuera de proposer ses services. » La finalisation de l’opération est attendue pour le troisième trimestre 2019.

  • MAROC – On connaît le vainqueur des 800 MW de Noor Midelt I 23 mai 2019

    L’Agence marocaine des énergies durables (Masen) a choisi le consortium réunissant EDF (via sa filiale EDF Renouvelables), le Dubaïote Masdar et le développeur marocain Green of Africa pour assurer la conception, la construction et l’exploitation-maintenance de la première phase du complexe solaire multi-technologies de Noor Midelt. Cette première phase du projet représente 800 MW de photovoltaïque et solaire à concentration (CSP). « Le mode d’hybridation de ces technologies constitue une première mondiale », affirme EDF dans un communiqué. Le début de la construction est prévu pour le quatrième trimestre 2019 pour une mise en service en 2022. L’ensemble de l’investissement prévu sur le projet Noor Midelt I se monte à 7,57 milliards de dirhams, soit 700 millions d’euros. Il sera assuré notamment par la banque allemande de développement KfW, la Banque européenne d’investissement (BEI), l’Agence française de développement (AFD), la Commission européenne, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et le Fonds des technologies propres.

  • MONDE – SolarPower Europe prédit 1,3 TW en 2023 16 mai 2019

    Dans une publication du 14 mai, SolarPower Europe prévoit l’ajout de 800 GW de nouvelles capacités photovoltaïques dans le monde au cours de cinq prochaines années. Le marché mondial du solaire devrait ainsi atteindre une capacité installée de 1,3 TW en 2023. Pour 2018, 100 GW de solaire ont été mis en service, permettant à la filière de dépasser le cap des 500 GW de capacités installé. Ce, malgré le ralentissement constaté en Chine et, dans une moindre mesure, en Inde et au Japon, explique l’association européenne de promotion de la filière. « En 2018, onze pays ont installé plus de 1 GW de nouvelles capacités solaires, ce qui fait deux de plus qu’en 2017 », se réjouit SolarPower Europe, qui prédit que seize pays dépasseront le GW en 2019. L’association met également les nouveautés de 2018 : la compétitivité du solaire, l’importance prise par les PPA (power purchase agreements), l’émergence du solaire flottant et la conquête de nouveaux marchés émergents.

  • START-UP – Sunbooster n’a pas froid aux yeux 16 mai 2019

    Sunbooster a annoncé l’entrée dans son capital d’Expanso Capital (filiale d’investissement de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes). « Cette augmentation de capital co-souscrite par les trois associés fondateurs de la start-up, permettra à Sunbooster de renforcer ses fonds propres de près d’un million d’euros afin de déployer sa stratégie de croissance », explique l’entreprise dans un communiqué publié le 9 mai. Basée à Artigues près Bordeaux, Sunbooster a développé une solution brevetée qui permet d’augmenter la production électrique annuelle des installations solaires de près de 10 % par refroidissement des modules solaires avec de l’eau de pluie. La start-up indique avoir « déjà installé plusieurs MW notamment sur des toitures. Elle finalise actuellement des projets d’envergure qui devraient être opérationnels d’ici quelques semaines et compte étendre son offre aux centrales au sol de grand format. »

  • ENTREPRISE – Entre Armor et Opvius, ça pourrait devenir organique 16 mai 2019

    L’entreprise nantaise Armor et l’allemand Opvius ont  annoncé avoir signé « une lettre d’intention en vue d’un rapprochement qui permettrait d’incorporer l’activité de développement, d’intégration et de commercialisation des films photovoltaïques organiques souples d’Opius dans celle d’Armor. » L’objectif annoncé est de « mutualiser les savoir-faire. » Pour l’entreprise française, l’enjeu est de « franchir une nouvelle étape pour devenir le leader mondial du photovoltaïque organique souple. » Le nouvel ensemble rassemblerait « la capacité de production industrielle » d’Armor de film ASCA® et « l’expérience d’intégration des films photovoltaïques organiques » d’Opvius. Les deux entreprises se sont donné jusqu’à juillet 2019 pour négocier ce rachat.

  • PARTICIPATIF – Des projets de financement à la pelle 9 mai 2019

    Quadran a annoncé le 6 mai le lancement d’une campagne de crowdfunding pour Merle Sud, un projet de centrale photovoltaïque de 12 MW, situé sur la commune de Saint Magne, et qui viendra compléter la centrale solaire du Sénéguier, en exploitation depuis juillet 2018. Cette campagne vise à lever, via WiSEED, 200 000 € auprès des habitants de la région Nouvelle Aquitaine. Ceux-ci se verront proposer un rendement annuel de 5 % (hors frais de plateforme et/ou fiscalité) sur une durée de 3 ans. La collecte sera ensuite – à fin mai – ouverte à toute la France si les riverains n’ont pas investi l’ensemble du montant recherché. Côté Hauts-de-France, la ville de Fourmies lance le 17 mai une campagne de financement participatif en prêts pour les toitures photovoltaïques de deux écoles (98 kW en tout). Cette campagne, orchestrée par Lendosphere et qui a pour objectif de collecter 48 000 € (sur un investissement total de 120 000 €), est réservée aux habitants des Hauts-de-France avec une exclusivité pour les Fourmisiens. Ils pourront prêter entre 5 € et 2 000 €, pour une durée de 4 ans, explique Lendosphere dans un communiqué du 9 mai.

  • AUTOCONSOMMATION – EDF inaugure la « plus importante » opération collective de France 9 mai 2019

    Le groupe EDF et Logis Cévenols ont annoncé le 7 mai l’inauguration d’une installation d’autoconsommation collective de 100 kW, soit 600 m2 de panneaux photovoltaïques, à Alès, en Occitanie. « Les 100 logements de la résidence bénéficient à présent d’une énergie autoproduite grâce à des panneaux photovoltaïques. Les installations doivent couvrir jusqu’à 20 % des besoins en électricité de chaque foyer et la majeure partie des consommations des parties communes, permettant une économie moyenne de 100 euros par foyer et par an », précisent les 2 partenaires. L’installation alimente en effet en électricité les logements et les parties communes des cinq cages d’escalier. Un système de pilotage de l’installation répartit la production photovoltaïque entre les locataires (et les parties communes). « Cette répartition est rendue possible en activant au bon moment chacun des ballons d’eau chaude individuels, de façon à stocker le surplus d’énergie produite dans la journée et s’assurer ainsi que les kWh produits pendant la journée ne soient pas perdus. »

  • ENTREPRISE – Axpo officialise le rachat d’Urbasolar 9 mai 2019

    L’énergéticien suisse Axpo avait récemment exprimé son souhait de racheter le développeur français spécialiste du photovoltaïque Urbasolar, c’est désormais chose faite ! Axpo a ainsi conclu un accord avec Urbasolar pour racheter 100 % des parts de la PME française, selon deux communiqués distincts publiés le 2 mai par les deux entreprises, lesquelles n’ont dévoilé aucun détail financier sur l’opération, qui doit encore obtenir le feu vert réglementaire. Ce rachat permet en tout cas à Axpo d’acquérir une entreprise française bien connue du monde du photovoltaïque, car Urbasolar est régulièrement retenue dans les appels d’offres français, quelles que soient les catégories de centrales solaires.

AVRIL 2019

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE AVRIL

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  • FRANCE – Le GPPEP veut des délais de rétractation sur les foires et salons 30 avril 2019

    Le Groupement des particuliers producteurs d’électricité photovoltaïque (GPPEP) a lancé le 29 avril une grande campagne de communication et de sensibilisation concernant l’absence de délais de rétractation sur les foires et salons. L’association profite de l’ouverture de la foire de Paris, le 27 avril, pour communiquer auprès des médias, les associations de consommations et les acteurs de la filière. Le GPPEP sensibilise aussi les élus par l’envoi de courriels comme celui-ci. « Le principal frein au développement des énergies renouvelables, et plus particulièrement du photovoltaïque, dans le résidentiel est dû aux agissements d’une minorité de sociétés ‘’éco-délinquantes’’ », explique le GPPEP qui dénonce un nombre croissant de ces agissements délictueux de ces sociétés dans les foires (260 pour l’année 2018, plus de 63 rien que pour les 4 premiers mois de 2019). Dans ce cadre, le GPPEP souhaite que soit appliqué « lors d’un achat sur foire ou salon, les délais de rétractation appliqués dans le droit commun (14 jours). » Plus généralement dans le domaine des énergies renouvelables, « le comportement de certaines sociétés doit être surveillé et quelques améliorations pourraient être apportées », ajoute l’association. Elle propose notamment : d’étendre le champ de compétences du médiateur national de l’énergie aux litiges concernant la production d’énergie dans le secteur résidentiel, de donner aux services de l’état les moyens nécessaires pour punir les agissements des sociétés ‘’éco-délinquantes’’ » ; de mettre en place, avec les organismes de crédit, des procédures de contrôle conditionnant le versement des fonds empruntés à l’obtention des résultats annoncés lors de la vente.

  • ÉVÉNEMENT – Les EnR entrent au ministère des Affaires étrangères 30 avril 2019

    Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a annoncé qu’il organisait le 11 juin une rencontre sur le thème : « L’expertise française dans les énergies renouvelables, une offre de pointe adaptée aux besoins les plus spécifiques. ». L’événement aura lieu au quai d’Orsay et sera clôturé par le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. « Ce temps d’échange a vocation à réunir les entreprises françaises qui disposent d’un savoir-faire innovant et de pointe dans le domaine des énergies renouvelables et les ambassades étrangères qui souhaitent découvrir les technologies les plus adaptées au contexte et aux particularités de leur pays », explique le ministère dans un communiqué. « Seront notamment présentées les entreprises disposant de technologies à même de satisfaire des besoins spécifiques (notamment territoires insulaires, conditions climatiques extrêmes, zones isolées) et les échanges seront approfondis au cours de speed-meetings. »

  • FRANCE – Recom augmente sa capacité de fabrication de modules solaires 30 avril 2019

    Recom, le repreneur en 2017 de l’usine de modules photovoltaïques Sillia de Lannion (Bretagne), a annoncé qu’il allait augmenter sa capacité de production de 50 à 300 MW. Recom vise également à développer 1 GW de projets solaires en France au cours des prochaines années, explique le groupe dans un communiqué. Il ajoute qu’à la fin de l’an dernier, « Recom-Sillia a reçu, par appel d’offres, un projet de 150 MW cumulés dans toute la France, dont l’un (de 45 MW) est déjà en construction et sera terminé mi 2019. » L’entreprise, qui exerce des activités de fabrication dans plusieurs pays et dispose de bureaux de vente en Europe, aux États-Unis, en Asie et dans les régions EMEA, a également annoncé le déménagement de son siège à Lannion.

  • AUTOCONSOMMATION – Les appels d’offres sont suspendus 25 avril 2019

    Le Ministère de la Transition écologique et solidaire a décidé de suspendre les prochaines périodes de l’appel d’offres dédié à l’autoconsommation et l’a annoncé via la Commission de Régulation de l’Energie (CRE). Elles reprendront lorsque des améliorations auront été apportées aux modalités de cet AO. Cette nouvelle tombe comme un couperet mais n’est pas forcément une surprise, car les précédentes tranches de cet AO ne rencontraient pas le succès escompté. Ainsi, lors de la 5ème période, clôturée en janvier 2019, seuls 33 dossiers conformes avaient été déposés par 7 acteurs, pour une puissance cumulée de 15,3 MW, alors que 50 MW étaient appelés. La CRE, qui émettait des avis défavorables sur cet appel d’offres, estimait que la sélection par le prix ne pouvait se faire dans ces conditions. D’après un représentant de la filière, les professionnels répondaient peu à ces appels du fait de la pénalité en cas d’injection dans le réseau et d’une « incertitude juridique quant à la maitrise d’ouvrage ». Désormais, la CRE et les professionnels du photovoltaïque réfléchissent de concert pour améliorer les modalités de l’AO.

  • ENTREPRISES – Axpo a des vues sur Urbasolar 25 avril 2019

    L’énergéticien suisse Axpo souhaite racheter le développeur français spécialiste du photovoltaïque Urbasolar. Les deux entreprises en sont au stade des négociations exclusives et ont convenu de ne divulguer aucune information financière quant à la transaction. Cela permet au groupe suisse, déjà présent sur l’hydroélectricité, la biomasse et l’éolien, de continuer sa stratégie de diversification dans les énergies renouvelables et de s’ouvrir au solaire. Spécialisé dans la fourniture d’électricité aux entreprises et grands comptes, le groupe souhaite également développer les contrats de vente d’électricité de gré-à-gré (Power Purchase Agreement, PPA). Ce rachat permettrait à Axpo d’acquérir une entreprise française bien connue du monde du photovoltaïque, car Urbasolar est régulièrement retenue dans les appels d’offres français, quelles que soient les catégories de centrales solaires.

  • MONDE – Le demi térawatt atteint en 2018 25 avril 2019

    L’IEA PVPS a publié ses premiers chiffres du marché photovoltaïque mondial. 99,8 GW ont été installés en 2018, permettant à la capacité totale du globe d’atteindre 505 GW. En 2017, 98,9 GW avaient été installés. L’année 2018 est caractérisée par un déclin du marché chinois (45 GW installés en 2018), qui a été compensé par des installations plus importantes dans différents marchés émergents : l’Inde (10,8 GW), l’Australie (3,8 GW), le Mexique (2,7 MW) et la Corée (2,0 GW). Au total, le photovoltaïque permet de répondre à 2,6% de la demande électrique mondiale. Il pourrait devenir une source majeure d’énergie sur différents marchés du fait de son développement extrêmement rapide.

  • ÉVÉNEMENT – La communauté CIGS bientôt à l’honneur à Paris 18 avril 2019

    L’Institut photovoltaïque d’Île-de-France (IPVF) organise à l’École Polytechnique (Palaiseau) les 23 et 24 mai 2019, en partenariat avec le Centre Helmholtz de Berlin (HZB) et le Centre de recherche sur l’énergie solaire et l’hydrogène du Bade-Wurtemberg (ZSW), les prochaines rencontres de la communauté mondiale du CIGS : IW-CIGSTech 10 – 10th International Workshop on CIGS Solar Cell Technology. Pour cette première édition en dehors des frontières allemandes, les représentants des instituts de recherche et des principales entreprises de la filière discuteront du développement de la technologie CIGS dans ses aspects scientifiques (rendements, choix de matériaux, cellules tandem, etc.) et industriels (fabrication, challenges industriels, perspectives, etc.). Au programme également, des plages de discussion et des présentations, pour lesquels les jeunes scientifiques et les étudiants sont les bienvenus. Programme et inscription : www.iw-cigstech.org

  • ENTREPRISE – Sun’R lance son offre de fourniture d’électricité verte 18 avril 2019

    Sun’R a annoncé le 18 avril le lancement de Volterres, une offre de fourniture d’électricité qui affiche l’ambition d’« approvisionner entreprises et collectivités avec de l’électricité verte générée sur leur territoire par des centrales éoliennes, solaires, biomasses et hydroélectriques de producteurs indépendants. » L’affectation de l’électricité verte « est certifiée en temps réel par la blockchain via une plateforme propriétaire et des algorithmes développés en interne », précise le producteur indépendant d’énergies renouvelables. « L’électricité fournie par Volterres est en priorité issue de sources renouvelables locales. Lorsque ces moyens ne sont pas suffisants pour couvrir les besoins de consommation, le complément d’électricité est acheté sur les marchés pour assurer une continuité d’approvisionnement, en toute transparence », explique Sun’R. L’offre de fourniture d’électricité est à prix fixe, sur des durées d’engagement de 1, 2 ou 3 ans. Elle est conçue pour être adaptée à chaque site, « en fonction des profils de consommation et des préférences de chaque client ». Sa commercialisation a démarré le 18 avril, pour un début d’approvisionnement dès fin 2019.

  • ENTREPRISE – Le million pour SolarEdge 18 avril 2019

    SolarEdge a annoncé avoir atteint le million de sites photovoltaïques supervisés par ses onduleurs. Ce million de sites photovoltaïques a produit « 14 TWh d’énergie, ce qui a permis de réduire les émissions de CO2 de près de 6,5 milliards de tonnes, soit l’équivalent de plus de 20 000 000 arbres plantés », explique l’entreprise dans un communiqué.

  • FRANCE – Bientôt neuf centrales citoyennes à Paris 11 avril 2019

    « Enercitif a été sélectionné par la ville de Paris pour installer ses premières centrales solaires sur les toits de 9 établissements scolaires, pour un montant total d’investissement de 1 M€. Le choix a été entériné par un vote au Conseil de Paris du 2 avril 2019 », a annoncé le lendemain la « première coopérative parisienne d’énergie renouvelable », ainsi qu’elle se présente. Paris mettra en effet à disposition les toitures de neuf écoles, collèges et centre d’animation parisiens, pour une durée de 20 ans et pour une puissance totale installée de près de 600 kW, soit 3 000 m² de panneaux solaires et dont Enercoop achètera l’électricité produite. Le Conseil de Paris a également décidé d’attribuer un cofinancement. Ainsi l’investissement « sera assuré conjointement par les citoyens regroupés au sein de la coopérative et par la Ville », a-t-elle ajouté. Les Parisiens sont en effet invités à rejoindre la coopérative d’ici à fin juillet. « Pour la première vague de 9 centrales,  100 000 € sont proposés à l’épargne citoyenne d’ici l’été. Et pour qu’un maximum de personnes puissent participer à l’aventure, les souscriptions sont limitées à 1 000 € par personne », explique Enercitif. Côté calendrier, « la plupart des centrales seront mises en service d’ici début 2020. » Précision : les panneaux photovoltaïques seront de fabrication française, avec un « bilan carbone vertueux » et deux centrales seront développées sur des toitures végétalisées.

  • FRANCE – Inauguration du « plus important projet d’ombrières de France » 11 avril 2019

    Neoen a annoncé le 9 avril l’inauguration de la centrale d’ombrières photovoltaïques de Corbas, d’une puissance totale de 16 MW, ce qui en fait « le plus important projet d’ombrières de France. » Ce projet, mené conjointement entre les entreprises Neoen (propriétaire de la centrale), le Groupe Charles André (prestataire de logistique et de transport) et Bouygues Energies et Services (construction, exploitation et maintenance), couvre une surface de 12,5 hectares. 37 620 panneaux Sunpower, répartis sur 61 ombrières, protègeront ainsi des intempéries 4 600 véhicules neufs stockés par le Groupe Charles André. « Les riverains ont été associés au financement du projet et ont apporté 1,2 million d’euros sous forme de financement participatif », précise Neoen dans un communiqué.

  • MONDE – 2018, année du solaire, selon l’Irena 11 avril 2019

    Les capacités de production solaire ont augmenté de 94 GW en 2018, soit une croissance de 24 %, selon les Statistiques de capacité renouvelable 2019, récemment publiées par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena). « L’Asie se taille toujours la part du lion avec 64 GW, soit 70 % de la croissance mondiale. Dans la continuité de la tendance observée l’année dernière, la Chine, la République de Corée, l’Inde et le Japon forment le plus gros de la croissance. Les pays montrant une croissance notable sont les États-Unis d’Amérique (+8,4 GW), l’Australie (+3,8 GW) et l’Allemagne (+3,6 GW). Parmi les autres pays, il faut citer le Brésil, l’Egypte, le Pakistan, le Mexique, la Turquie et les Pays-Bas », détaille l’Agence. S’agissant de l’ensemble des énergies renouvelables, 171 GW de capacités nouvelles ont été installés l’an dernier, soit une croissance de 7,9 % dont l’essentiel (84 %) résulte de la mise en place de nouvelles installations solaires et éoliennes. « À l’échelon mondial, le tiers de la capacité de production énergétique fait aujourd’hui appel à des sources d’énergie renouvelables », précise l’Irena.

  • ENTREPRISE – EDF Renouvelables prend le contrôle de Luxel 4 avril 2019

    EDF Renouvelables a annoncé le 1er avril avoir finalisé le rachat de 100 % du capital du Groupe Luxel. Grâce à cette acquisition, l’énergéticien atteint 320 MW bruts de capacités photovoltaïques en France, réparties sur plus d’une centaine d’installations. Le groupe augmente également d’environ 900 MW bruts son portefeuille de projets photovoltaïques en développement, détaille un communiqué. Luxel détient un parc de près de 90 MW bruts et exploite près de 130 MW, majoritairement dans le sud de la France. L’entreprise emploie une équipe d’une quarantaine de spécialistes du photovoltaïque, répartis entre 6 agences de développement et le siège social, situé à Pérols (Hérault). « Cette opération a pour objectif de permettre à EDF Renouvelables d’accélérer sa montée en puissance dans le photovoltaïque en France. Au travers de cette acquisition, le groupe EDF souhaite se donner des moyens complémentaires pour mettre en œuvre son Plan Solaire, qui vise à atteindre 30 % de parts de marché dans le solaire en France entre 2020 et 2035 », affirme EDF Renouvelables.

  • ALLEMAGNE – Rebond du prix moyen lors de la dernière enchère 4 avril 2019

    Le prix moyen du dernier appel d’offres pour des installations photovoltaïques en Allemagne est ressorti à, en forte hausse par rapport à la précédente enchère (à 65,9 €/MWh contre 48 €/MWh), a indiqué l’Agence fédérale des réseaux (BNetzA) le 28 mars. Il s’agit du 2e appel d’offres de 2019 (clos le 1er mars dernier) pour des installations photovoltaïques de plus de 750 kW. 121 projets totalisant une capacité de 505 MW ont été retenus, pour un volume cible de 500 MW. 163 offres totalisant 870 MW avaient été déposées. L’appel d’offres était donc une nouvelle fois sur-souscrit. 17 offres (192 MW) ont été exclues de l’enchère tout comme de nombreux projets sur des terrains agricoles en Bavière, le quota fixé par le gouvernement régional étant déjà souscrit. « Il y a apparemment toujours assez de projets solaires dans les tuyaux pour absorber le volume supplémentaire prévu dans la récente loi globale sur l’énergie (Energiesammelgesetz) et assurer la compétitivité lors des procédures d’appel d’offres », explique, dans un communiqué du 28 mars, Jochen Homann, président de la Bundesnetzagentur. Sur l’ensemble des projets déposés, les prix s’étalaient de 39 €/MWh à 84 €/MWh (contre 41,10 à 51,80 €/MWh pour la session précédente).

  • MAROC – Une première centrale pour Greenyellow 4 avril 2019

    GreenYellow, filiale du Groupe Casino, a inauguré sa première centrale photovoltaïque au Maroc, dans le cadre d’un partenariat avec la Société des Boissons du Maroc, sur son site de Tit Mellil (Casablanca). La centrale a été conçue et réalisée par la filiale marocaine du groupe français. « Composée de 2208 panneaux sur une surface de 7 000 m2 et d’une puissance installée de 596 kW, elle couvre environ 17 % de la consommation électrique du processus de fabrication de SBM », précise GreenYellow dans un communiqué du 4 avril et qui précise que l’énergie produite sur site sera intégralement autoconsommée par l’usine. « Avec cette nouvelle installation, GreenYellow renforce également ses positions en Afrique et notamment au Maroc, un marché stratégique dans les énergies renouvelables, où nous avons déjà des réalisations en Mauritanie, au Sénégal et en Côte d’Ivoire », explique Otmane Hajji Président de GreenYellow.

MARS 2019

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE MARS

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  • SUIVI DE LA FILIÈRE – France Territoire Solaire appelle à de nouveaux indicateurs 28 mars 2019

    En marge de sa présentation publique du bilan 2018 de la filière photovoltaïque, le think-tank France Territoire Solaire, sous la houlette de son président Antoine Huard, a souhaité, le 26 mars, engager une réflexion avec plusieurs acteurs du système électrique sur les modalités d’un meilleur suivi de la filière en France. Au cours d’une table ronde, le think-tank a réfléchi avec des représentants de la DGEC, d’Enedis, de RTE, de l’UFE et d’Enerplan sur des indicateurs complémentaires qui permettraient d’affiner le suivi actuel du photovoltaïque dans sa trajectoire définie par la nouvelle Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE). Parmi les pistes évoquées : améliorer le suivi des taux de réalisation et des délais d’exécution des projets retenus dans les différents appels d’offres, harmoniser les hypothèses de calcul du coût du soutien public à la filière, mieux appréhender l’évolution des coûts de raccordement, le suivi des durées moyennes d’obtention des permis de construire ou le suivi des durées moyennes d’obtention des permis de construire ou le suivi des dynamiques de raccordement à l’échelle régionale.

  • ETATS-UNIS – Une centrale de 160 MW en technologie bifaciale pour RES 28 mars 2019

    La filiale américaine de RES a annoncé le lancement de la construction de la centrale solaire de Sourthern Oak dans l’État de Géorgie. Ce projet de 160 MW, développé par Invenergy est présenté comme le plus grand projet solaire à technologie bifaciale des États-Unis. La centrale sera équipée de modules bifaciaux du fabricant chinois Longi montés sur trackers à un axe Nextracker. La technologie bifaciale présente l’avantage de générer de l’électricité sur les deux faces du module et ainsi de produire davantage pour une même empreinte au sol. L’électricité sera vendue avec l’ensemble de ses attributs environnementaux au fournisseur Georgia Power. La phase de construction devrait créer plus de 400 emplois et générer plus de 12 millions de dollars de retombées économiques locales sur les 10 ans à venir. La mise en service est prévue pour la fin de l’année.

  • EMIRATS ARABES UNIS – Financement de 950 MW de PV et de CSP 28 mars 2019

    Les entreprises Dubai Electricity and Water Authority (DEWA) et un consortium constitué d’ACWA (Arabie Saoudite) et de Silk Road Fund (Chine), sont parvenus à un accord pour le financement d’un projet solaire de 950 MW. Ceux-ci seront répartis entre 700 MW de solaire à concentration (CSP) et 250 MW de photovoltaïque. Ce projet est la quatrième phase de la construction d’un parc solaire immense dénommé Mohammed bin Rashid Al Maktoum ! Au total, celui-ci, après une cinquième phase, représentera 2 863 MW, dont 413 MW sont déjà construits. Pour l’instant, le financement de ces 950 MW a battu des records économiques puisque le coût actualisé de l’énergie (LCOE) de la partie CSP est de 7,3 cts$/kWh et celui de la partie photovoltaïque est de 2,4 cts$/kWh, expliquent les partenaires dans un communiqué.

  • ETATS-UNIS – 10,6 GW de nouvelles capacités photovoltaïques en 2018 21 mars 2019

    L’association américaine des industriels de l’énergie solaire (SEAI) a publié mi-mars les chiffres d’installation de solaire photovoltaïque pour l’année 2018, qui représentent 29 % des nouvelles capacités électriques, en diminution depuis 2016 du fait de la croissance plus importante des centrales thermiques au gaz naturel (54 % en 2018 contre 28% en 2016). Le SEAI estime à 10,6 GW les nouvelles capacités photovoltaïques pour 2018. Ce chiffre est en légère baisse de 2 % par rapport à 2017, et loin du pic de 2016 (15,1 GW) mais celui-ci s’expliquait par un afflux massif de projets cherchant à bénéficier du crédit d’impôt fédéral de 30% qui expirait à la fin de cette même année. Le niveau d’installation de 2018 reste cependant largement supérieur à celui enregistré en 2015 (7,5 GW). Le parc photovoltaïque total en opération à fin 2018 se montait à 62,4 GW, soit 75 fois plus qu’en 2008. Le SEAI note une reprise du marché résidentiel en 2018, mais les utilities restent majoritaires avec 58 % des capacités nouvellement installées. La puissance couverte par des Power Purchase Agreements signées avec des utilities et la fin du crédit d’impôt pour l’investissement résidentiel en 2021 augurent d’un rythme d’installations soutenu pour les prochaines années avec en ligne de mire le doublement du parc total américain sur 5 ans.

  • MEXIQUE – Neoen produira l’électricité solaire la moins chère du pays 21 mars 2019

    Neoen, producteur français indépendant d’énergies renouvelables, a annoncé la signature du financement d’El Llano, parc photovoltaïque de 375 MW situé dans l’état d’Aguascalientes au Mexique. Localisé au centre du pays, El Llano sera détenu à 100 % par Neoen, explique l’entreprise dans un communiqué. Le projet a été lauréat en novembre 2017 du 3e appel d’offres public mexicain portant sur les énergies renouvelables. Avec un contrat de vente de l’électricité produite à moins de 19 dollars par MWh, il est l’un des projets solaires les plus compétitifs au monde, contribuant à la bonne performance et à l’indépendance du secteur électrique mexicain. Le chantier mobilisera jusqu’à 820 personnes au plus fort de sa construction et générera des retombées importantes pour les communautés locales. Le début de la production est prévu pour le deuxième trimestre 2020.

  • AUTOCONSOMMATION COLLECTIVE – Legendre Energie remporte l’appel d’offre de Lorient Agglomération 21 mars 2019

    Par un communiqué du 19 mars, l’entreprise Legendre énergie a annoncé avoir remporté un appel d’offres lancé par la Société d’Economie mixte XSEA, concernant l’élaboration d’une étude de faisabilité et la proposition de préconisations techniques pour un projet d’autoconsommation collective. Legendre Energie devient ainsi assistant maîtrise d’ouvrage pour ce projet qui aura lieu dans la commune de Ploemeur, dans le Morbihan. Il accompagnera le Parc Technopolitain de Soye, qui regroupe des entreprises innovantes et technologiques et une vingtaine de maisons individuelles, dans sa politique de déploiement des énergies renouvelables et de réduction de son empreinte carbone. D’après Legendre Energie, le potentiel maximum d’installations solaires du parc de Soye se situe entre 100 et 300 kW.

  • ÉTUDE – Une année 2018 marquée par la baisse des coûts 14 mars 2019

    La 10e édition de l’International technology roadmap for photovoltaic (ITRPV) a été dévoilée le 13 mars par la Confédération allemande des constructeurs de machines-outils (VDMA). Cette feuille de route dresse le bilan sur la baisse des coûts en 2018 et donne les perspectives d’évolution des coûts, des parts de marché par technologie de cellules, ainsi que 4 scénarios de croissance du marché d’ici 2050. Parmi les principaux enseignements de cette publication, on peut noter que le prix des modules photovoltaïques a baissé de près de 30 % en 2018, entraînant de grandes difficultés pour les fabricants de cellules et de modules, et que la réduction des coûts devrait continuer. La capacité mondiale de production de panneaux a atteint 150 GW en 2018, note également l’ITRPV qui ajoute qu’en 2025, le marché annuel varierait de 100 GW (comme en 2018) à 500 GW.

  • LA RÉUNION – Albioma met en service une centrale avec stockage 14 mars 2019

    Albioma a annoncé le 13 mars la mise en service de la centrale photovoltaïque avec stockage de Port Ouest à La Réunion. Cette installation lauréate de l’appel d’offres CRE 2016 (sur les centrales solaires photovoltaïques avec stockage d’énergie, situées dans les zones non interconnectées – ZNI) est d’une puissance de 1,34 MW avec une capacité de stockage de 1,33 MWh, elle produira 1,9 GWh par an. « La centrale est implantée sur deux bâtiments industriels dédiés aux activités portuaires, sans conflit d’usage, précise Albioma dans un communiquéAu-delà de la garantie de puissance que permettent les batteries, cette centrale fournira tous les jours de l’énergie durant la pointe de fin de journée (entre 19 h et 21 h). » La centrale est également équipée d’un système de management de l’énergie qui permet d’informer le gestionnaire de réseaux de la puissance délivrée en temps réel.

  • ÉTATS-UNIS – 310 MW de PPAs en Floride pour EDF Renouvelables 14 mars 2019

    EDF Renouvelables a annoncé le 12 mars la signature de contrats de vente d’électricité (PPAs) pour cinq centrales photovoltaïques en Floride, pour une capacité totale de 310 MW. Ces cinq projets, de 62 MW chacun, sont situés sur plusieurs sites de la ville de Jacksonville et l’électricité produite sera vendue au gestionnaire du réseau local de courant, le JEA (Jacksonville Electric Authority). « Ces projets participent à l’atteinte des objectifs énoncés dans la stratégie du groupe EDF, Cap 2030, qui vise à doubler les capacités renouvelables d’EDF dans le monde, entre 2015 et 2030 pour les porter à 50 GW nets », explique l’entreprise dans un communiqué. Ils viendront également renforcer la présence d’EDF Renouvelables dans le solaire aux États-Unis, où la société avait déjà installé près de 400 MW fin 2018.

  • FRANCE – Les grandes centrales rendent coût pour coût 7 mars 2019

    La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a publié le 7 mars le bilan des coûts des installations photovoltaïques de grandes et moyennes surfaces, une analyse  qui porte sur l’ensemble des coûts d’investissements et d’exploitation pour les projets déposés lors des appels d’offres de 2017 et 2018. Dans ce document, la CRE note que les effets d’échelle observés sont importants et recommande notamment de faciliter l’émergence de projets de plus grande taille que 30 MW, « afin d’atteindre des prix encore plus compétitifs et de permettre à certains projets de ne plus recourir aux mécanismes de soutien public, comme on a commencé à l’observer dans les pays voisins. » Pour les grandes installations au sol, « les coûts des installations les plus compétitives sont aux environs de 48 €/MWh, taxe IFER de 6 €/MWh incluse », se félicite le régulateur qui estime la filière française « parfaitement compétitive avec celles des pays comparables. » Une analyse qui donne un écho particulier aux résultats de la 5e période de l’appel d’offres « Centrale au sol de puissance comprise entre 500 kW et 30 MW », dévoilés le 6 mars par le ministère de la Transition écologique et solidaire. Le prix moyen proposé par les développeurs lauréats est en effet de 62,7€/MWh pour l’ensemble des projets, soit une hausse de 3 % par rapport à la 4e période en août dernier. Le tarif remonte à 56,8 €/MWh pour les installations les plus importantes (entre 5 et 30 MW – segment le plus compétitif en théorie), contre 52€/MWh l’été dernier. Cette pause dans la baisse des coûts est-elle seulement passagère ? Réponse avec les résultats de la prochaine (et dernière) période l’appel d’offres, qui se clôt le 3 juin.

  • ÎLE-DE-FRANCE – Bientôt une centrale de plus de 20 MW 7 mars 2019

    Lauréat de la 5e période de l’appel d’offres « Centrale au sol de puissance comprise entre 500 kW et 30 MW », le Syndicat intercommunal pour le gaz et l’électricité en île-de-France (Sigeif) et Engie Green vont construire et exploiter à Marcoussis (91) « la plus grande ferme solaire photovoltaïque d’Île-de-France », se sont félicités les deux partenaires dans un communiqué du 7 mars. Sur une friche industrielle de quelque 38,5 hectares clôturés, une surface de 22,8 hectares accueillera 76 500 panneaux en silicium cristallin sur structures fixes pour une puissance estimée entre 20 et 23 MW (production annuelle attendue de 26,3 GWh). « Son budget est évalué à 17,5 M€ et sera porté par la société de projet constituée par le Sigeif et Engie Green. Les particuliers, via un dispositif de financement participatif, pourront également participer à ce beau projet », précise le communiqué. Autre particularité, l’ensemencement sous panneaux permettra via l’éco-pastoralisme d’accueillir 100 à 200 ovins de la région. Le chantier sera lancé en septembre 2019 pour une mise en service industrielle mi-2020.

  • ERD – À Lyon, une formation pour l’électrification solaire 7 mars 2019

    Solaire Sans Frontières organise une formation en photovoltaïque du 1er au 5 avril 2019 à Lyon. Cette session s’adresse aux acteurs du photovoltaïque qui interviennent dans des pays en développement (installateurs, électriciens, bureaux d’études, etc), ainsi qu’aux bénévoles du secteur associatif qui oeuvrent dans des pays en développement et qui suivent des projets d’électrification solaire. La formation traitera essentiellement des thèmes suivants : systèmes photovoltaïques autonomes, systèmes photovoltaïques hybrides (couplage photovoltaïque / diesel / réseau), mini-réseaux, systèmes photovoltaïques de pompage (« pompage solaire »). Les sujets sont abordés à la fois sur le plan théorique et sur le plan pratique (étude de cas, mesures, travaux pratiques, etc.) Plus de renseignements sur le site de l’association.

FéVRIER 2019

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE FéVRIER

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  • UNION EUROPÉENNE – 8 GW installés en 2018 28 février 2019

    8 GW d’installations photovoltaïques ont été installés dans l’Union européenne en 2018, un chiffre en hausse de 36 % par rapport à 2017, selon les chiffres publiés le 20 février par SolarPower Europe. Dans l’ensemble de l’Europe, 11 GW ont été installés, soit une hausse de 20 % sur un an, poursuit l’association européenne. Et ces chiffres auraient pu être « encore plus hauts », comme l’explique Michael Schmela, conseiller exécutif et responsable des études de marché chez SolarPower Europe, cité dans un communiqué. « Mais une demande soudaine de la part de la Chine en fin d’année a conduit à une pénurie de panneaux de haute qualité en Europe, forçant plusieurs développeurs à retarder l’achèvement de projets en 2019. » Pour la suite, SolarPower Europe prédit une poursuite de cette hausse. Aurélie Beauvais, directrice des politiques de l’association attend « une très forte demande d’énergie solaire en Europe au cours des deux prochaines années. Une des principales raisons en est les objectifs européens à 2020.»

  • INSTALLATIONS INNOVANTES – La CRE dévoile le cahier des charges de la 2e période 28 février 2019

    On connaît désormais le cahier des charges pour la deuxième période de l’appel d’offres pour des installations de production d’électricité innovantes à partir de l’énergie solaire, sans dispositif de stockage. Il a en effet été dévoilé le 26 février par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Décalée de près d’un an, cette deuxième période diffère de la précédente : le volume cible a été doublé à 140 MW et les différentes familles d’installations ont été modifiées. La famille 1 comprend désormais les installations photovoltaïques innovantes au sol de puissance strictement supérieure à 500 kW et inférieure ou égale à 5 MW, pour un volume de 60 MW à chaque période. La famille 2 concerne les installations photovoltaïques innovantes sur bâtiments, hangars agricoles et ombrières de parking, ou installations agrivoltaïques innovantes de puissance strictement supérieure à 100 kW et inférieure ou égale à 3 MW, pour un volume de 80 MW à chaque période. La date limite de dépôt des offres est fixée au 6 septembre 2019. La troisième période qui devrait avoir les mêmes caractéristiques, doit se clôturer le 7 février 2020.

  • ENTREPRISE – Legendre remporte les futurs projets d’un parc d’activités 28 février 2019

    Legendre Energie a été désigné « opérateur photovoltaïque privilégié » des prochains acquéreurs de la future Zone d’aménagement concerté (ZAC) Chêne Morand qui va être aménagée à Cesson Sévigné (35), a indiqué le développeur photovoltaïque. Territoires Publics, aménageur de la ZAC, et Rennes Métropole ont en effet souhaité rendre obligatoire sur ce site l’implantation de panneaux photovoltaïques sur l’ensemble des terrains et bâtiments. Ils ont donc, en septembre 2018, lancé un appel à candidatures, remporté par Legendre, portant sur l’installation de centrales solaires dans la future ZAC. Legendre sera ainsi « l’installateur référencé pour développer le modèle économique le plus opportun de chaque projet parmi les solutions suivantes : injection sur le réseau électrique, autoconsommation individuelle ou collective et stockage », détaille l’entreprise dans un communiqué du 28 février. En lien étroit avec la nouvelle SEM (Société d’Economie Mixte) Energ’iV créée en 2018 par le SDE35 et Rennes Métropole, « Legendre Energie pourra également proposer une solution de financement en tiers-investissement aux futurs acquéreurs de la ZAC pour faciliter le déploiement du solaire. » Le potentiel d’installations solaires de la ZAC est de 4 MW et portera sur environ 15 000 m² de toitures et ombrières photovoltaïques, selon Legendre. « Ces centrales produiront 4 GWh par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 1600 foyers. Les premières installations seront opérationnelles courant 2019. »

  • GROUPE DE TRAVAIL – Les travaux reprennent, premières réactions 21 février 2019

    Le groupe de travail solaire du 1er semestre 2018 a été relancé avec une première réunion le 19 février et un contexte différent puisqu’on connaît désormais les annonces du plan ”Place au soleil” et les objectifs de la programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE). « Il faut désormais prendre les mesures indispensables pour accélérer le processus de développement des projets, et pour mobiliser au maximum le foncier disponible au sol et sur toiture, tout en veillant à ce que ce déploiement se fasse dans le respect d’une saine concurrence entre les acteurs en évitant tout abus de position dominante », prévient Enerplan dans un communiqué du 19 février. Pour cette première réunion, le syndicat professionnel « note un travail à conduire entre le monde agricole et les acteurs du solaire, et un autre avec les acteurs des territoires sur la problématique foncière et la fiscalité. Sur l’autoconsommation, des freins législatifs sont encore à lever d’ici la fin 2019, et une étude va être conduite par l’Ademe afin de valoriser l’autoconsommation comme une économie d’énergie, avec des enjeux forts pour le parc social notamment. » Et Daniel Bour, président d’Enerplan d’ajouter : « L’ambition du groupe de travail solaire ministériel doit être à la hauteur de celle de la PPE. Nous avons ces prochains mois de nombreux chantiers à faire aboutir, comme la diminution des délais liés aux procédures d’urbanisme, l’adoption d’une doctrine solaire pour l’agriculture à l’échelle nationale, ou encore la suppression des freins au développement de l’autoconsommation. » 

  • ENTREPRISE – EDF renouvelables veut acquérir Luxel 21 février 2019

    EDF Renouvelables a annoncé, le 15 février, être entré en négociations exclusives pour l’acquisition de 100 % du capital du Groupe Luxel. Cet acteur indépendant du solaire en France détient un parc de près de 90 MW bruts, exploite près de 130 MW, majoritairement dans le sud de la France, et détient un portefeuille de projets à divers stades de développement d’environ 900 MW. L’entreprise emploie une équipe d’une quarantaine de spécialistes du photovoltaïque, répartis entre 6 agences de développement et le siège social, situé à Pérols (Hérault). « Cette opération a pour objectif de permettre à EDF Renouvelables d’accélérer sa montée en puissance dans le photovoltaïque en France. Au travers de cette acquisition, le Groupe EDF souhaite se donner des moyens complémentaires pour mettre en œuvre son Plan Solaire, qui vise à atteindre 30 % de parts de marché dans le solaire en France entre 2020 et 2035 », explique l’énergéticien dans un communiqué.

  • BATTERIES – Shell rachète le fabricant allemand Sonnen 21 février 2019

    Royal Dutch Shell a annoncé le 15 février son intention de racheter le fabricant allemand de batteries rechargeables Sonnen. Le géant pétrolier anglo-néerlandais, qui avait déjà investi dans cette start-up allemande en mai 2018, a dévoilé dans un communiqué qu’il allait acquérir 100 % de la société pour un montant non dévoilé. « Sonnen est l’un des leaders mondiaux dans les systèmes de stockage pour les réseaux intelligents de distribution d’énergie et a un historique d’innovations focalisées sur les consommateurs », explique Mark Gainsborough, vice-président exécutif de la division de nouvelles énergies de Shell, cité dans un communiqué. Le rachat de la totalité de Sonnen « va nous permettre d’offrir plus de choix à nos clients à la recherche d’énergie propre et abordable », ajoute-t-il.

  • FRANCE – Un rythme de raccordement encore insuffisant 14 février 2019

    « L’année 2018 se termine autour de 850 MW, comme en 2017 », explique France Territoire Solaire dans sa 29e édition de l’Observatoire de l’énergie solaire photovoltaïque. Le think-tank précise que le rythme de raccordement trimestriel est resté insuffisant pour dépasser la barre du gigawatt annuel. Le 4e trimestre 2018 est marqué par une croissance du segment “autoconsommation” (totale ou partielle), avec 5 600 installations raccordées ; par une stabilité du segment des installations domestiques (< 9 kW ), avec un volume de 22 MW ; par une dynamique haute du segment des moyennes toitures (9 à 100 kW), atteignant un volume de 40 MW ; par une activité soutenue du segment des grandes toitures (100 à 250 kW), atteignant un niveau de 22 MW ; par une légère reprise sur le segment des très grandes toitures (250 kW à 1 MW), avec un volume de 3 MW ; par une forte baisse du segment des grandes installations (≥ 1 MW), atteignant 60 MW ce 4e trimestre, volume inférieur de moitié à celui du précédent trimestre. La file d’attente est à nouveau en forte croissance et le stock de projets approche les 4 GW au terme de cette année 2018, précise encore le think tank. « La mise en œuvre des actions du plan ”Place au soleil” s’avère peu satisfaisante 6 mois après leur annonce, regrette France Territoire Solaire. La prochaine réunion du groupe de travail ministériel devra permettre d’actualiser cet état d’avancement. Seules les évolutions des cahiers des charges ont plutôt bien avancées. Les sujets relatifs à l’autoconsommation n’avancent plus (périmètre d’autoconsommation collective, tiers-investissement). Les autres sujets les plus structurants (simplification administrative pour ombrières et serres solaires, obligation de solarisation des bâtiments, guide pratique et encadrement des délais) ne font pas l’objet de groupes de travail actifs, contrairement à certains sujets plus ”accessoires” (solaire & patrimoine, label Ville/Département solaire). » 

  • FINANCEMENT PARTICIPATIF – Lendosphere annonce un record de vitesse 14 février 2019

    « C’est la première fois qu’une opération de financement participatif dédiée aux énergies renouvelables d’un tel montant (1,1 million d’euros) est financée en moins d’une semaine en France », s’est réjoui, dans un communiqué publie le 14 février, Lendosphere à propos d’une campagne de financement participatif de 11 toitures solaires sur hangars agricoles d’environ 100 kW chacune et portées par le groupe Cap sud. 1,1 M€ ont ainsi été prêtés en 6 jours et 7 heures par 697 personnes, apportant chacune entre 50 euros et 30 000 euros. « Ils bénéficient d’un taux d’intérêt de 6 %, dans le cadre de ce prêt sur 3 ans. La première échéance est prévue en mars 2020 », précise Lendosphere. La production de ce portefeuille de centrales solaires, réparties sur l’ensemble du territoire métropolitain, est estimée à 1 261 GWh/an.

  • ENTREPRISE – Monabee lance Energee’z 14 février 2019

    A l’occasion du salon Be Positive, Monabee a annoncé, le 12 février, le lancement de son offre d’autoconsommation pour les particuliers. Baptisée Energee’z et dédiée à tout particulier propriétaire d’une maison individuelle désireux de produire et consommer sa propre énergie, la nouvelle offre propose : Audit, conseil et dimensionnement de l’installation, prise en charge des démarches administratives, installation, monitoring et pilotage, suivi en ligne de la consommation et de la production, maintenance et services. « Avec une durée moyenne d’installation de 2 mois, le coût de cette nouvelle offre comprend l’installation (avec des solutions de financement) et un forfait de maintenance basé sur différents niveaux de services. Elle est déjà commercialisée au sein des agences de Monabee à Lyon-Dardilly, La Rochelle, Bordeaux, Toulouse et Béziers », précise Monabee.

  • BÂTIMENTS – La CRE alerte sur l’appel d’offres 7 février 2019

    Faible participation et remontée des prix sont les deux écueils relevés par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) dans une délibération du 4 février portant sur la sixième période de l’appel d’offres pour développer des installations photovoltaïques sur bâtiment. Pour la première fois depuis le lancement de ces appels, « la puissance cumulée des dossiers déposés n’a permis d’atteindre la puissance cumulée appelée dans aucune des deux familles de candidature. Les dossiers déposés représentent seulement 38 % de la puissance cumulée appelée, soit 115 MW sur 300 MW », déplore la CRE. Le volume de candidature baisse continûment depuis la troisième période de cet appel d’offres consacré aux centrales sur bâtiments, serres et hangars agricoles et ombrières de parking, de puissance comprise entre 100 kW et 8 MW. Les prix moyens pondérés des dossiers que la CRE propose de retenir s’élèvent à 91,16 €/MWh pour la famille 1 (entre 100 kW exclus et 500 kW exclus) et à 77,21 €/MWh pour la famille 2 (entre 500 kW inclus et 8 MW inclus, ombrières de parking exclues). « Ces prix sont en hausse par rapport à la cinquième période de respectivement 10 et 7 % pour les familles 1 et 2 », note le régulateur. « Face à cette situation préoccupante, il appartient aux pouvoirs publics d’analyser, en lien avec la filière, les raisons de cette souscription insuffisante », préconise la CRE. Et de conseiller de prêter une attention particulière aux points suivants : l’adéquation des puissances recherchées avec la capacité de développement de la filière, les freins qui pèsent sur le rythme de développement des projets et l’existence de comportements spéculatifs. « Selon les résultats de cette analyse, dont la conduite pourrait nécessiter de décaler la prochaine période, et si le risque d’un contexte concurrentiel dégradé ne pouvait être écarté, il conviendrait de modifier l’appel d’offres », conclut le régulateur. Pour l’heure, les dossiers pour la prochaine période sont à déposer au plus tard le 8 mars à 14 heures.

  • ENTREPRISE – 36 hypermarchés Carrefour bientôt équipés d’ombrières 7 février 2019

    Carrefour et Urbasolar ont annoncé le déploiement d’ombrières photovoltaïques sur les parkings de 36 hypermarchés de l’enseigne de grande distribution. « L’électricité ainsi produite sera intégralement autoconsommée par chaque hypermarché », précisent les deux partenaires dans un communiqué du 7 février. Ce premier déploiement « permettra à terme de produire et autoconsommer annuellement au total 21 000 MWh d’électricité », est-il précisé. « Carrefour est ainsi pionnier à grande échelle en systèmes d’autoconsommation, grâces à l’expertise d’Urbasolar dans les projets photovoltaïques innovants. Cette initiative fait ainsi de Carrefour le premier auto-consommateur de France et l’un des premiers d’Europe », se félicite le groupe.

  • ALLEMAGNE – La barre des 3 GW installés presqu’atteinte en 2018 7 février 2019

    68 % ! C’est l’augmentation des capacités photovoltaïques installées en 2018 en Allemagne par rapport à 2017, selon l’Association allemande de l’industrie solaire (BSW). 2 960 MW d’installations photovoltaïques ont ainsi été mises en service l’an dernier, ce qui a permis au photovoltaïque de couvrir environ 8 % de la consommation d’électricité allemande, précise BSW dans un communiqué publié le 31 janvier. Particularité du marché allemand, une installation solaire sur deux est désormais installée avec un système de stockage, souligne l’association qui plaide pour le triplement des objectifs annuels de développement.

JANVIER 2019

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE JANVIER

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  • ÉTATS-UNIS – EDF Renouvelables remporte un projet de 212 MW 31 janvier 2019

    EDF Renouvelables en Amérique du Nord a annoncé le 30 janvier avoir remporté le projet photovoltaïque de Morris Ridge (État de New York) d’une capacité installée de 212 MW. L’entreprise se voit ainsi attribuer un contrat à long terme par la société d’intérêt public NYSERDA (Direction de la recherche et du développement de l’énergie de l’État de New York). La future centrale solaire, qui s’étendra sur près de 400 hectares au sud  de la ville de Mount Morris, devrait être mise en service d’ici fin 2022. Le projet « contribue à l’objectif de l’État de New York d’atteindre une part de 70 % d’énergie renouvelable dans son mix-énergétique d’ici 2030 », explique dans un communiqué Stéphane Desdunes, directeur du développement d’EDF Renouvelables en Amérique du Nord. « EDF Renouvelables figure parmi les principaux producteurs d’énergies renouvelables en Amérique du Nord avec 15 GW bruts de projets éoliens, solaires et de stockage déployés à travers les États-Unis, le Canada et le Mexique », assure la compagnie.

  • Entreprise – 7e génération de micro-onduleurs pour Enphase Energy 31 janvier 2019

    À l’occasion de sa prochaine participation au salon BePositive, Enphase Energy a annoncé la commercialisation de la septième génération de ses micro-onduleurs Enphase IQ™. « Les micro-onduleurs IQ 7, IQ 7+ et IQ 7X (pour modules de 96 cellules) sont conçus pour l’international et disponibles en France ainsi que dans la zone EMEA. La gamme Enphase IQ 7 sera progressivement introduite sur les autres marchés mondiaux au cours du premier semestre 2019 », explique la société américaine, basée à Lyon. Cette nouvelle gamme est également intégrée à la solution énergétique résidentielle Enphase : Home Energy Solution. « Cette montée en gamme, en ligne avec la gamme IQ, représente un nouveau jalon dans notre mission continue de réduire les coûts de fabrication et d’atteindre une marge brute de 30 %, des dépenses d’exploitation (OPEX) de 20 % et un résultat d’exploitation de 10 % (30/20/10 modèle cible opérationnel) », explique Marc Delaunay, responsable commercial d’Enphase Energy, cité dans le communiqué.

  • TOGO – Étudier plus grâce aux kits solaires d’Armor 31 janvier 2019

    Armor et l’Unesco ont signé un partenariat visant à mettre à disposition des kits solaires et équiper des écoliers de la ville d’Akplolo, au Togo, de lampes mobiles rechargeables pour leur permettre d’étudier le soir. Ce projet a été expérimenté au cours de l’année 2018 sur six écoliers, « les premiers résultats […] ont montré des améliorations perceptibles et une augmentation du temps de travail des enfants après l’école », expliquent les 2 partenaires dans un communiqué du 14 janvier. L’idée est désormais d’étendre l’initiative à 212 écoliers. Armor, spécialiste du film photovoltaïque organique, fournira ainsi à l’école primaire 65 « Solar Set » en forme de pochette qui, une fois ouverte, se transforme en chargeur solaire pour les 240 lampes LED portatives et rechargeables également mises à disposition par l’entreprise française.

  • FESSENHEIM – Lancement d’un appel d’offres de 300 MW 24 janvier 2019

    Dans le cadre de la reconversion du territoire de Fessenheim, François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire, et sa secrétaire d’État, Emmanuelle Wargon, ont annoncé le lancement d’un appel d’offres dédié au Haut-Rhin portant sur 300 MW de solaire photovoltaïque. Il permettra de développer 200 MW de centrales au sol, 75 MW de grandes installations sur toiture et 25 MW de petites installations sur toitures. Il se décomposera en 3 périodes de candidatures successives avec un premier dépôt des offres attendu dans 6 mois. « Un bonus environnemental sera attribué aux centrales au sol qui s’implanteront sur des terrains dégradés », est-il précisé dans un communiqué du 23 janvier, qui ajoute que la Commission européenne a validé le régime d’aide envisagé. « L’appel d’offres représente un engagement de l’Etat de 250 M€ au bénéfice du territoire sur une période de 20 ans », est-il ajouté. « Le lancement de cet appel d’offres concrétise l’engagement du Gouvernement sur la reconversion du territoire de Fessenheim auprès des collectivités. Il permettra de développer une production locale d’électricité à partir d’énergies renouvelables et de lancer la filière du photovoltaïque dans le Haut-Rhin », explique François de Rugy.

  • APPELS D’OFFRES – La barrière des 30 MW va sauter pour les “terrains dégradés” 24 janvier 2019

    Certaines centrales au sol dépassant 30 MW seront bientôt éligibles aux appels d’offres. C’est une information qu’ont rapportée le 23 janvier nos confrères de Contexte, qui attribuent cette annonce au ministre de la Transition énergétique et solidaire François de Rugy lors des Assises de la transition énergétique qui se sont ouvertes le 22  janvier à Dunkerque. « Elle concerne les installations solaires sur les “terrains dégradés” », précise le média en ligne. Pour rappel, la puissance maximale des appels d’offres pour le solaire a été portée à 30 MW en décembre 2017, contre 17 MW initialement.

  • CHINE – Records d’efficacité pour des cellules PERC 24 janvier 2019

    Les fabricants chinois Risen Energy et Longi ont tous deux annoncé des records d’efficacité de conversion pour des cellules PERC. Basé à Ningbo Risen Energy a ouvert le bal en annonçant, dans un communiqué du 17 janvier, un taux de conversion record de 21 % avec son module JÄGER HP à 72 cellules. Tandis que le fabricant de plaquettes et de modules Longi a annoncé un taux record de 24,06 % pour une cellule PERC bifaciale. L’entreprise basé à Xi’an bat ainsi son propre record (établi à 23,6 % il y a près d’un an), ce qu’a confirmé le Centre national de surveillance et de contrôle de la qualité des produits solaires photovoltaïques en Chine (CPVT).

  • ÉCOMOBILITÉ – Un partenariat pour déployer la recharge solaire intelligente 18 janvier 2019

    L’association nationale pour le développement de la mobilité électrique, Avere-France, et le syndicat des professionnels de l’énergie solaire, Enerplan, ont annoncé un partenariat pour « engager un travail commun avec leurs membres, afin de favoriser le déploiement en France de la recharge solaire intelligente des véhicules électriques. » Les deux partenaires « vont pouvoir conjointement étudier et favoriser le déploiement de la recharge solaire intelligente tout en maitrisant les contraintes et les investissements dans l’infrastructure de distribution du solaire et du stockage stationnaire », expliquent-ils dans un communiqué du 14 janvier.

  • RECHERCHE – Près de 24 % de rendement atteint avec des cellules à hétérojonction 18 janvier 2019

    La technologie des cellules photovoltaïques à hétérojonction de silicium (HJT) « atteint un rendement proche de 24 % sur la ligne pilote industrielle du CEA basée à l’Institut national de l’énergie solaire », annonce le CEA et Meyer Burger dans un communiqué commun du 11 janvier. Le rendement a été certifié par le laboratoire allemand CalTeC-ISFH à 23,9 % sur la globalité de la surface d’une cellule de taille standard (244 cm²). « Ces résultats s’inscrivent dans une feuille de route qui vise des rendements de 25 % en exploitation industrielle pour l’horizon de 3 à 5 ans », ajoute le communiqué qui précise que les rendements des cellules dans les usines photovoltaïques sont aujourd’hui de l’ordre de 19 %. Par ailleurs, un module hétérojonction d’une puissance crête de 348 watts a été fabriqué par les équipes du CEA en partenariat avec l’équipementier suisse spécialiste des technologies solaires.

  • ENTREPRISE – Sunpartner en redressement judiciaire 18 janvier 2019

    Sunpartner Technologies a demandé au tribunal de commerce d’Aix-en-Provence son placement en redressement judiciaire mardi 8 janvier. Cette décision intervient « après plusieurs mois de discussions infructueuses avec ses investisseurs historiques et avec la Banque Européenne d’Investissement (BEI), explique l’entreprise créatrice de films photovoltaïques transparents dans un communiqué. En effet, aucun accord n’a été trouvé avec les partenaires financiers historiques, malgré le potentiel de l’offre technologique de l’entreprise ». Sunpartner explique vouloir céder ses activités consumer électronique et bâtiment : « cette procédure et les mesures qui seront mises en œuvre sous l’égide du Tribunal devront permettre de trouver des repreneurs par activité ». L’entreprise affirme disposer « d’un pipeline commercial d’une centaine de projets représentant un chiffre d’affaires potentiel de l’ordre de 20 millions d’euros » pour 2019 et 2020. Sunpartner, qui a levé 73 M€ depuis sa création en 2008, dispose d’une centaine de brevets et emploie 68 personnes. Dorénavant, Sunpartner « souhaite céder chacune de ses activités à des industriels de chaque secteur ». L’entreprise indique avoir « reçu plusieurs marques d’intérêt de la part de fournisseurs et de clients » et « elle envisage de conclure des accords dans les prochains mois. »

  • ÉTUDE – Les énergies renouvelables électriques en progression 10 janvier 2019

    Le parc français renouvelable s’est accru en 2018 de 2,4 GW de puissance supplémentaire, explique l’Observatoire des énergies renouvelables (Observ’ER, éditeur du Journal du photovoltaïque) dans sa 9e édition du Baromètre des énergies renouvelables électriques. Ce chiffre est inférieur à celui de 2017 (2 760 MW) mais il porte la puissance totale nationale à 51 500 MW. Ainsi, « l’objectif 2018 de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) serait atteint à 97 % », selon Frédéric Tuillé, responsable des études de l’association. Il ressort également que l’ensemble des filières électriques renouvelables cumule près de 47 620 emplois directs en France et génère un chiffre d’affaires conséquent de 15,7 milliards d’euros. Parmi les tendances fortes observées en 2018 : la forte montée de l’autoconsommation individuelle dans le photovoltaïque. Fin octobre 2018 plus 33 000 installations en France avaient choisis ce modèle et le mouvement représenterait, selon la CRE, 90 % des demandes actuelles de raccordement.

  • OMBRIÈRES – Le plus grand projet français met en service sa première tranche 10 janvier 2019

    Neoen a annoncé le 9 janvier la mise en service de la première tranche projet d’ombrières photovoltaïques de Corbas, situé dans la région sud de Lyon. « Affichant une puissance totale de 16 MW, Corbas est le plus important projet d’ombrières de France », assure le producteur d’énergies renouvelables. Couvrant une surface de 12,5 hectares, la centrale est structurée en deux tranches : Corbas 3 d’une puissance de 7,8 MW, désormais en service, et Corbas 1, 8,5 MW, qui entrera en exploitation en avril 2019. Les deux tranches du projet sont équipées de panneaux SunPower (filiale du groupe Total) et ont été construites par Bouygues Énergie Service. Les ombrières ont été fabriquées par la société française Heliowatt. Les riverains ont été associés au financement des deux tranches. « En l’espace de quatre semaines, ils ont apporté 1,2 million d’euros au projet sous forme de financement participatif, ce qui en fait la collecte la plus importante et la plus rapide pour financer un projet solaire en France selon les termes proposés par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) », précise Neoen.

  • MONDE – Initiative d’atténuation des risques pour les projets solaires 10 janvier 2019

    « Alors que les coûts du photovoltaïque ne cessent de chuter, l’énergie solaire est de plus en plus perçue comme un élément clé de la lutte contre le changement climatique. Le déploiement du solaire reste cependant lent dans certains marchés émergents, notamment en Afrique, où le secteur privé considère que le financement de projets solaires comporte trop de risques », expliquent la Banque mondiale et l’Agence française de développement (AFD) à l’occasion de l’annonce de la mise en place d’une initiative mondiale conjointe d’atténuation des risques pour les projets solaires (en anglais SRMI pour « Solar Risk Mitigation Initiative »). « La SRMI vise à inverser cette tendance, poursuivent les deux partenaires dans un communiqué commun publié fin 2018. Cette approche intégrée permet de s’attaquer aux questions politiques, techniques et financières liées à l’intensification du déploiement de l’énergie solaire, notamment dans certains pays à faible revenu. » Cette initiative soutient l’objectif de l’Alliance solaire internationale de réduire les coûts et de mobiliser 1 000 milliards de dollars d’investissements privés et publics pour financer 1  000 GW de capacité mondiale d’énergie solaire d’ici à 2030.

DéCEMBRE 2018

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE DéCEMBRE

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  • RECHERCHE – L’IPVF prend officiellement ses quartiers à Saclay 20 décembre 2018

    L’Institut Photovoltaïque d’Île-de-France (IPVF) a inauguré le 18 décembre sa plateforme technologique en présence du ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy. Lancé en 2014, et désormais situé sur le plateau de Saclay, ce pôle d’excellence consacré à la recherche sur le photovoltaïque et son intégration dans les systèmes énergétiques regroupe plusieurs partenaires (EDF, Total, le CNRS, l’Ecole Polytechnique, Air Liquide, Horiba – équipements pour la recherche, et Riber – systèmes pour les semi-conducteurs). Il rassemble, sur 3 500 m2 de laboratoires, près de 150 chercheurs et une centaine d’équipements de pointe pour tester de nouveaux matériaux et mettre au point des technologies photovoltaïques innovantes. « Le foisonnement technologique actuel permet de s’assurer que, prochainement, viendront sur le marché de nouvelles générations de cellules plus performantes mais compétitives, qui viendront dans un premier temps compléter les technologies actuelles mais vraisemblablement, dans la décennie qui vient, [les] supplanter », a expliqué le président de l’IPVF, Jean-François Minster. L’objectif 30/30/30 de l’institut est de parvenir à concevoir des panneaux au rendement de 30 %, supérieur à ce qui existe actuellement, à un coût inférieur à 30 centimes le watt d’ici 2030. Pour cela, l’IPVF mise sur une rupture technologique de la technologie des cellules tandems. « Les tandems privilégiées par l’IPVF, silicium/perovskite, ne contiennent pas de terres rares comme c’est parfois indiqué de façon erronée, précise Daniel Lincot, directeur scientifique de l’IPVF. En effet le silicium est le deuxième élément de la croute terrestre, après l’oxygène, et la perovskite est un methylammonium iodure de plomb (CH3NH3PbI3) qui ne contient aucun élément rare non plus. »

  • NORMANDIE – Res construit une centrale de près de 30 MW 20 décembre 2018

    Res a annoncé le 17 décembre le lancement de la construction de la plus grande centrale photovoltaïque de Normandie sur le site industriel de Saint Marcel (Eure) de la CNPP, une société spécialisé prévention et maîtrise des risques. « 127 800 panneaux photovoltaïques vont être posés sur les 18 hectares du site, ce qui représente une capacité installée de 15,33 MW », explique Res dans un communiqué. La pose des premiers panneaux devrait avoir lieu dans les premières semaines de la nouvelle année, avec une mise en service prévue pour le printemps 2019. Par ailleurs, une extension sur 16 hectares, qui a fait l’objet d’une obtention de permis de construire, soumise au dernier appel d’offre de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) et dont les résultats sont attendus en tout début d’année prochaine, est en projet. Elle développera une puissance de 13,5 MW avec une mise en exploitation prévue à l’été 2020.

  • GRAND NORD – Quel célèbre lapon vient d’installer du photovoltaïque sur son toit ? 20 décembre 2018

    Il s’agit du Père Noël ! Et, pour une fois, c’est lui qui reçoit un beau cadeau. En effet, l’entreprise Sharp a fournit 135 modules photovoltaïque à Santa Park Arctic World en Laponie, dans le grand nord de la Finlande. Il s’agit d’une ville présentant de nombreuses attractions dédiées à Noël et au Père Noël. Cependant, les conditions dans cette région du monde sont difficiles pour le photovoltaïque, car la météorologie est extrême et que la nuit la plus longue de l’année dure… 52 jours ! C’est pourquoi les modules en question sont des NU-RD300, réputés pour leur capacité à résister aux conditions du Cercle Arctique et que leur installation est conçue pour une production maximale. De plus, leur design fin et tout noir répond aux critères esthétiques du parc, qui accueille un grand public.

  • – AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE PASSATION D’UN BAIL EMPHYTEOTIQUE ADMINISTRATIF AVEC UN OPERATEUR PRIVE POUR L’INSTALLATION ET L’EXPLOITATION DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES SUR LE SITE DE L’ANCIENNE DÉCHARGE 14 décembre 2018

     1. IDENTIFICATION DE L’ORGANISME

    Ville de SAINT-ESTEVE, représentée par Monsieur Robert VILA, Maire de la Commune
    5 Rue de la REPUBLIQUE 66240 SAINT-ESTEVE
    Tél : 04.68.38.23.00 Fax : 04.68.38.16.19
    Adresse U.R.L : http://www.st-esteve.com
    Adresse email: saint.esteve.mairie@st-esteve.com

    2. OBJET

    Mise en concurrence en vue de la passation d’un bail emphytéotique administratif avec un opérateur privé pour l’installation et l’exploitation de panneaux photovoltaïques sur le site de l’ancienne décharge

    3. CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES

    Il n’est pas prévu de décomposition en lot. Bail emphytéotique d’une durée de 20 ans minimum

    4. CONDITIONS DE PARTICIPATION

    Renseignements concernant la situation propre de l’entrepreneur.
    Lettre de candidature (formulaire DC 1 ou équivalent) et pouvoir de la personne habilitée à engager le candidat, Déclaration DC 2 ou attestation sur l’honneur du candidat précisant qu’il ne fait pas l’objet d’une interdiction de concourir et qu’il satisfait aux obligations de l’article L. 5212-1 à 4 du Code du Travail concernant les travailleurs handicapés ; (ou DUME en remplacement des DC1 et DC2) Une plaquette de présentation du candidat mentionnant, notamment, ses activités, attestations de travaux similaires ces trois dernières années, sa forme juridique, ses dirigeants, son actionnariat, ses participations, ses moyens humains et matériels, son chiffre d’affaires, le bilan, le compte de résultats et les annexes des trois derniers exercices, Attestation d’assurance civile professionnelle et civile décennale en cours de validité, Un extrait KBis du registre du commerce et des sociétés ou documents équivalents de moins de trois mois, Liste exhaustive des entreprises qui sont liées au candidat.

    Pièces de l’offre :
    le projet de Bail Emphytéotique Administratif (BEA) dûment renseigné ; le cas échéant et sans pour autant contraindre la Commune, le candidat formulera ses éventuelles observations sur le projet de BEA sous forme de mémoire motivé ; − un mémoire présentant :

    • le projet technique sommaire avec implantation des différentes parties de l’installation photovoltaïque (pour la solution de base, et pour chacune des éventuelles variantes), décrivant aussi les garanties techniques envisagées des équipements ;
    • le montant des redevances d’occupation, avec chaque montant individuel (des redevances A et B) ainsi que la redevance totale sur la durée du contrat (sur la base, d’une part de la durée estimée par le candidat entre sa désignation et le début d’injection de l’électricité photovoltaïque, d’autre part, de la durée d’exploitation du parc)
    • le coût de l’opération et le plan d’amortissement de l’installation photovoltaïque sur la durée du contrat,
    • le planning prévisionnel des études, procédures et travaux,
    • une description des moyens humains et matériels qui seraient mis en œuvre pour l’entretien et l’exploitation de l’installation photovoltaïque, de la maintenance envisagée sur l’installation (pouvant être complétée d’un plan d’entretien et de renouvellement),
    • un compte d’exploitation prévisionnel simplifié de l’installation sur la durée du contrat,
    • la liste des partenaires contractuels du candidat intervenant à quelque titre que ce soit dans le cadre de l’opération,
    • une description des éventuelles actions « annexes » (pédagogiques, de sensibilisation à l’environnement, de communication, …) que le candidat propose de mettre en œuvre.

    5. CRITÈRES D’ATTRIBUTION

    Offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction des critères suivants (avec pondération) :

    • Capacités techniques et financières du candidat : critère noté sur 25 points,
    • Qualité technique de l’offre : critère noté sur 25 points,
    • Redevances d’occupation proposées : critère noté sur 30 points,
    • Garanties de maintenance et d’exploitation : critère noté sur 20 points
    Le pouvoir adjudicateur tiendra compte des aspects innovants du projet ainsi que de la qualité des panneaux photovoltaïques.

    6. PROCÉDURES

    Type de procédure: Mise en concurrence en vue de la passation d’un bail emphytéotique avec un opérateur privé pour l’installation et l’exploitation de panneaux photovoltaïques sur le site de l’ancienne décharge

    7. CONDITION DE DÉLAI ET MODALITÉS DE REMISES DES OFFRES

    1 Date limite de réception des offres : 18/02/2019 à 17 heures
    2
    Délai minimum de validité des offres: 180 jours

    Avis d’appel public à la concurrence en PDF à télécharger


  • INDUSTRIE – SPE appelle à une hausse de la capacité européenne, à 5 GW 13 décembre 2018

    Maintenant que le Paquet Climat Energie est publié et que les barrières douanières sur les produits photovoltaïques sont levées, l’heure est venue de muscler la capacité industrielle de l’Union européenne, estime SolarPower Europe (SPE) dans un communiqué du 5 décembre. Les actions de ces dernières années de la part de l’association européenne représentant les professionnels du photovoltaïque ayant permis d’améliorer la demande, elle souhaite orienter son action pour favoriser l’offre. C’est pourquoi SPE a lancé un appel à la création d’usines pour que l’UE puisse produire jusqu’à 5 GW de cellules et de modules, afin de répondre, dans les années à venir, à ses propres besoins annuels de 15 GW. L’association souhaite pour cela que des mesures règlementaires spécifiques soient mises en place afin de faciliter le financement de projet et l’accès aux terrains exploitables et que les procédures administratives pour construire de telles usines soient simplifiées.

  • ENTREPRISE – Albioma acquiert Eneco France 13 décembre 2018

    Présent dans la biomasse et le photovoltaïque, Albioma a annoncé l’acquisition de 100 % d’Eneco France. « Cette acquisition offre à Albioma l’opportunité d’intensifier son positionnement et son expansion dans le domaine du solaire en France métropolitaine, en complément de 8 MW déjà installés sur l’Hexagone », explique Albioma dans un communiqué du 12 décembre. En plus d’exploiter une centrale hydroélectrique de 0,5 MW, Eneco France construit et exploite des centrales photovoltaïques en toitures et sur hangars agricoles chez les particuliers ou les industriels dans le Sud de la France. Elle détient un parc photovoltaïque d’une capacité installée de 17 MW. Elle fait partie du groupe Eneco, énergéticien néerlandais dont le siège social se situe à Rotterdam aux Pays-Bas, et présent en France, en Belgique, au Royaume-Uni et en Allemagne. Albioma est pour sa part le premier producteur d’énergie photovoltaïque en Outre-mer où elle construit et exploite des projets innovants avec stockage.

  • FRANCE – BayWa r.e. se sépare d’un parc de 41 MW 13 décembre 2018

    L’allemand BayWa r.e. a annoncé avoir vendu le parc photovoltaïque français des Lacs Médocains de 41 MW à Sonnedix et Allianz Global Investors. Composée de quatre centrales distinctes, l’installation est située dans la commune française d’Hourtin, à environ 50 km au nord-ouest de Bordeaux. Trois sections du projet d’une capacité de 31,8 MW ont été achetées par le producteur indépendant d’énergie solaire Sonnedix. La quatrième section a été vendue à Allianz Renewable Energy Fund II (AREFII), un fonds d’investissement fermé d’Allianz Global Investors. « BayWa r.e. a terminé les travaux de construction au mois de novembre 2017 et continuera à gérer l’exploitation du parc photovoltaïque sur le long terme avec son équipe locale d’exploitation et de maintenance », précise l’entreprise allemande dans son communiqué du 12 décembre.

  • ENTREPRISE – Francewatts, c’est fini 6 décembre 2018

    Triste nouvelle pour la filière, le fabricant français de modules solaires photovoltaïques, Francewatts, a mis la clé sous la porte. Situé à Barentin, en Normandie, le site de production était fermé depuis début septembre. Le licenciement économique des 22 employés s’est opéré au soir du 6 novembre. L’entreprise, dont nous avions rédigé le portrait dans Le Journal des Énergies Renouvelables 232, était spécialisée dans le photovoltaïque intégré au bâti (BIPV). La société avait été placée en liquidation durant l’été 2015, puis avait été repris fin 2016 par la SAS Gautier, elle-même liquidée mi-novembre dernier.

  • STOCKAGE – Bonne surprise pour Neoen en Australie 6 décembre 2018

    Neoen a annoncé le 5 décembre que sa centrale australienne de stockage Hornsdale Power Reserve enregistre, un an après sa mise en service, « une performance largement supérieure aux attentes. » « L’étude réalisée par l’expert indépendant Aurecon montre notamment que Horsndale Power Reserve (HPR) a contribué à générer près de 40 millions de dollars australiens d’économies, en se substituant à des alternatives plus coûteuses et moins réactives pour réguler la fréquence réseau », explique le producteur d’énergies renouvelables dans un communiqué. Basée à proximité de Jamestown, dans l’État de South Australia (Australie Méridionale), la batterie de Hornsdale Power Reserve (HPR) est « la plus grande centrale de stockage Lithium-ion au monde », avance Neoen, qui exploite et détient à 100 % HPR. Tesla est pour sa part le fournisseur et l’installateur de la batterie de cette installation d’une puissance de 100 MW pour une capacité de stockage de 129 MWh.

  • CÔTE D’IVOIRE – Vers la première centrale flottante d’Afrique ? 6 décembre 2018

    La Côte d’Ivoire va construire la « première centrale électrique solaire flottante d’Afrique », a annoncé, le 3 décembre, le ministère ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Thierry Tanoh. Les installations se feront sur des plans d’eau, lagune ou mer, abondants en Côte d’Ivoire, a-t-il expliqué, sans autre précision. Cette centrale sera financée à hauteur de 80 millions d’euros par un prêt de l’Agence française de développement (AFD), avec qui le gouvernement ivoirien a signé le 29 novembre une convention pour une « coopération renforcée dans le domaine de l’énergie durable ». Selon le ministre, cette initiative du gouvernement répond au besoin du pays de faire passer les énergies renouvelables à 11 % de son mix énergétique d’ici 2020, puis à 16 % en 2030.

NOVEMBRE 2018

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE NOVEMBRE

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  • PPE – “Banco”, mais à suivre 29 novembre 2018

    Enerplan s’est félicité des annonces de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) concernant le photovoltaïque. Il faut dire qu’Emmanuel Macron a annoncé une multiplication par cinq du photovoltaïque d’ici 2030, qui doit ainsi représenter une capacité allant jusqu’à 44,5 GW en 2028. « Cette PPE est une excellente nouvelle pour la filière solaire et nous disons “banco” », a réagi son président, Daniel Bour, dans un communiqué du 27 novembre. « Nous sommes prêts à relever ce défi dont l’ampleur est inédite : passer d’un marché photovoltaïque d’à peine 1 GW en 2018 à 4-5 GW par an d’ici 2023 est atteignable », ajoute-t-il. Pour autant, « il est important que cette ambition soit maintenant rapidement déclinée en objectifs chiffrés dans le temps pour fixer la feuille de route de l’énergie solaire, ce qui permettra de donner aux acteurs de la filière la visibilité propice aux investissements et à la création d’emplois. Le syndicat demande expressément que les professionnels et les pouvoirs publics se réunissent prochainement pour fixer ensemble les moyens nécessaires à la réussite de cette ambition. Cela nécessitera des adaptations du cadre réglementaire et administratif ainsi que du volume octroyé et du cahier des charges des appels d’offres. »

  • SOLAIRE INNOVANT – La Commission européenne dit oui au soutien français 29 novembre 2018

    La Commission a donné son feu vert à un soutien public de 600 millions d’euros en faveur d’installations solaires innovantes en France. L’appel d’offres français sur le solaire innovant peut ainsi reprendre pour ses 2e (qui avait été décalée suite aux inquiétudes de la Commission européenne) et 3e périodes. « L’’initiative française à laquelle la Commission donne son feu vert aujourd’hui encouragera les investissements dans des installations solaires innovantes. Elle contribuera à la transition de la France vers un approvisionnement énergétique sobre en carbone et durable sur le plan environnemental, conformément aux objectifs environnementaux de l’UE et à nos règles en matière d’aides d’État », explique Margrethe Vestager, Commissaire chargée de la politique de concurrence, dans un communiqué du 27 novembre. L’appel d’offres en question (dont le cahier des charges est disponible ici) vise le déploiement d’une capacité de production supplémentaire de 350 MW. Il est accordé aux installations solaires innovantes (au sol ou sur les bâtiments) d’une capacité de production comprise entre 100 kW et 5 MW et dont les bénéficiaires seront sélectionnés dans le cadre d’appels d’offres organisés jusqu’en 2019. Ils bénéficieront d’un soutien sous la forme d’un tarif d’achat ou d’un complément de rémunération pendant 20 ans.

  • SALVADOR – Neoen conclut le financement d’un parc de 140 MW 29 novembre 2018

    Neoen a annoncé le 27 novembre la finalisation du financement de Capella Solar, un projet photovoltaïque de 140 MW situé au Salvador. D’un total de 133 millions de dollars, le montant d’investissement inclut le coût d’une batterie lithium-ion LG Chem de 3 MW / 1,5 MWh qui sera installée par Nidec. « Grâce aux services réseau qu’elle fournira, cette batterie permettra de faciliter l’intégration du projet sur le réseau. Le projet sera construit par un consortium composé de TSK et de la société française Gensun. Schneider Electric fournira les onduleurs », précise le producteur français dans un communiqué. Détenu à 100 % par Neoen, Capella devrait être mis en service début 2020.

  • QUALIFICATION – Qualifelec actualise sa qualification photovoltaïque 22 novembre 2018

    SPV, la qualification de Qualifelec autour du photovoltaïque, a été refondée autour de 3 indices (contre 2 jusqu’à présent). SPV1 correspond désormais aux installations d’une puissance inférieure ou égale à 36 kVA (bâtiments résidentiels, individuels ou collectifs). SPV2 couvre la plage de 36 à 250 kVA (petites et moyennes surfaces tertiaires). L’organisme de qualification instaure un nouvel indice avec SPV3, qui cible les puissances supérieures à 250 kVA. « À chaque indice correspond des compétences de conception et de mise en œuvre relevant de technicités distinctes. Chacun implique, également, une structuration différente de l’entreprise en fonction de son segment de marché et de sa capacité de production », indique l’organisme dans un communiqué, qui précise qu’un socle commun de connaissances constitue la base de cette qualification. « Aux volets conception et installation, Qualifelec ajoute le volet maintenance avec un indice spécifique », annonce encore l’organisme. Cet indice porte sur la compétence et l’engagement des entreprises en faveur de la sécurité des biens et des personnes, face au risque d’incendie propre aux installations photovoltaïques. Une mention stockage est également proposée en complément : elle est “réservée aux spécialistes qui auront démontré leur expertise, notamment, en justifiant d’une habilitation électrique “Travaux sous tension sur batteries d’accumulateurs stationnaires” ».

  • ALLEMAGNE – Un 2e appel d’offres bi-technologie à nouveau 100 % photovoltaïque 22 novembre 2018

    L’agence fédérale des réseaux (BNetzA) a mis en ligne le 19 novembre les résultats deuxième appel d’offres bi-technologie en Allemagne. Sans surprise, les projets photovoltaïques ont remporté la totalité de cet appel d’offres, de 200 MW, ouvert aux projets éoliens et photovoltaïques et pour lequel 307 MW de projets avaient été déposés. Il faut dire qu’un seul projet éolien figurait parmi les 50 dossiers déposés. Les 36 projets photovoltaïques lauréats affichent un prix moyen de 52,70 €/MWh, un niveau supérieur à celui qui était ressorti à l’issue du premier appel d’offres bi-technologie (46,70 €/MWh). Celui-ci avait été également remporté en intégralité par le photovoltaïque. Ce, à l’instar du récent premier appel d’offres multi-technologique français.

  • ENTREPRISE – Siemens Gamesa se sépare de 3 parcs espagnols 22 novembre 2018

    Siemens Gamesa a annoncé le 21 novembre avoir cédé trois centrales photovoltaïques en Espagne. Ces installations sont situées à Huesca, Murcie et Huelva, et représentent une capacité totale de 1,2 MW, précise le groupe spécialiste de l’éolien dans un communiqué. Elles sont reprises par Aurea Capital, un fonds spécialisé dans les énergies renouvelables. Cette opération est intégrée à son programme de cession d’actifs non-essentiels. « L’opération aura un impact positif sur la trésorerie et générera un gain d’environ 1 million d’euros au cours de l’exercice en cours », précise Siemens Gamesa.

  • AUTOCONSOMMATION – Enedis dévoile ses données 15 novembre 2018

    On peut désormais connaître l’état du parc raccordé et des projets en cours de raccordement au réseau de distribution d’électricité géré par Enedis. Le gestionnaire de réseau a en effet mis en place un outil dénommé “Le Mix par Enedis”, qui permet d’accéder aux données de production par modalité d’injection et par tranche de puissance. Cela répond « ainsi aux attentes des fédérations de producteurs et des collectivités. Grâce aux représentations graphiques, dynamiques et interactives, les acteurs territoriaux pourront suivre le développement local de l’autoconsommation », explique Enedis dans un communiqué du 7 novembre. Cette plateforme offre une mise en forme visuelle permettant d’explorer facilement des données sur l’autoconsommation : par filière, par département, par segment de puissance, avec injection ou sans injection sur le réseau. Enedis indique par ailleurs compter plus de 33 000 installations photovoltaïques raccordées à fin septembre 2018 à son réseau, pour une puissance totale de 146 MW. Le gestionnaire ajoute que 90 % des demandes de raccordement d’installations de production de petite puissance (≤ 36 kVA) au réseau de distribution se font désormais dans le cadre de l’auto­consommation.

  • AUTOCONSOMMATION COLLECTIVE – Enerplan poursuit sa croisade contre le niveau du Turpe 15 novembre 2018

    « Sans réponse de la Commission de régulation de l’énergie [CRE] suite à son recours gracieux, Enerplan […] adresse au Conseil d’État un recours demandant l’annulation de la délibération par laquelle le régulateur a fixé un tarif punitif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (Turpe) pour l’autoconsommation collective », explique le syndicat dans un communiqué publié le 15 novembre. Enerplan rappelle que pour les participants à une opération d’autoconsommation collective, la CRE a fixé en juillet dernier un Turpe « qui a été contesté par les professionnels du solaire ». Sans réponse à son recours engagé fin juillet, Enerplan a saisi le Conseil d’État d’une requête en annulation de la délibération, « considérant le dispositif institué par la CRE comme un frein qui vise à entraver le développement de projets d’autoconsommation collective, sans que le régulateur n’ait communiqué des études, données et autres analyses qui motiveraient sa décision. »

  • ENTREPRISE – Nouveau PPA pour EDF Renouvelables en Californie 15 novembre 2018

    EDF Renouvelables a annoncé le 15 novembre la signature d’un contrat d’achat d’électricité (PPA) sur 15 ans avec Shell Energy North-America (SENA) pour l’achat d’électricité produite par une tranche de 132 MW du parc photovoltaïque de Palen, situé dans le sud de la Californie. Le projet dans son ensemble, d’une puissance de 500 MW, « devrait être mise en service d’ici fin 2020 », précise le groupe dans un communiqué. Le groupe dispose désormais de l’ensemble des autorisations nécessaires à sa construction, délivré par le Gouvernement fédéral des Etats-Unis (Bureau of Land Management). Palen « confère à EDF Renouvelables une position inégalée pour aider les fournisseurs d’énergie comme Shell à remplir leurs obligations de long terme dans le cadre de la politique de promotion des énergies renouvelables de Californie (la RPS – Renewable Portfolio Standard) », explique Ian Black, directeur du développement d’EDF Renouvelables en Amérique du Nord.

  • GRANDES CENTRALES – Un équilibre à préserver 8 novembre 2018

    L’Office franco-allemand pour la transition énergétique (OFATE) organisait à Paris le 6 novembre une conférence sur le développement des grandes centrales photovoltaïques au sol. Cet évènement a été l’occasion de faire un point sur les principes directeurs présidant à l’examen des demandes de permis de construire. Les qualifications juridiques en France sont globalement favorables au photovoltaïque au sol, a tout d’abord rappelé Me Paul Elfassi, du cabinet BCTG. Une telle installation est en effet considérée comme un équipement d’intérêt collectif, dans le cas où l’électricité est revendue au public (ce qui exclut donc les installations en autoconsommation). Elle peut donc être autorisée en zones agricoles et en zones naturelles et forestières d’un plan local d’urbanisme (PLU) si la compatibilité avec une activité agricole est assurée et que l’installation ne porte pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages. De son côté, Patrick Brie, adjoint à la direction adjointe au cadre de vie (Direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages du ministère de la transition écologique et solidaire) a insisté sur le fait que la circulaire du 18 décembre 2009 est toujours en vigueur. Ce texte relatif au développement et au contrôle des centrales photovoltaïques au sol constitue le document de cadrage de l’examen par les préfets des demandes d’autorisation, ce qui a été confirmé lors des travaux du groupe de travail sur le solaire présidé par Sébastien Lecornu. Cette circulaire donne la priorité aux installations sur toitures mais reconnaît la nécessité de réaliser aussi des centrales au sol pour assurer un développement significatif de cette source d’énergie renouvelable. M. Brie a également rappelé le contexte actuel du renforcement de la lutte contre l’étalement urbain et la consommation de l’espace et l’objectif d’atteindre « zéro artificialisation nette » du plan biodiversité. C’est au final au niveau des projets que peuvent être réconciliés ces objectifs à première vue contradictoires (étude des spécificités et besoins locaux, recherche de terrains dégradés, concertation…).

  • APPEL D’OFFRES – Multi-technologique, mais 100 % photovoltaïque 8 novembre 2018

    « L’ensemble des projets lauréats sont des centrales solaires photovoltaïques, plus compétitifs que les projets éoliens déposés », a sobrement commenté le ministère de la Transition écologique et solidaire dans un communiqué du 6 novembre à propos des résultats du premier multi-technologique, mettant en concurrence les grandes centrales solaires au sol et les projets éoliens terrestres, pour un volume de 200 MW. « Cet appel d’offres expérimental visant à évaluer la compétitivité relative des filières photovoltaïque au sol et éolien terrestre matérialise l’engagement de la France auprès de la Commission européenne qui souhaite mettre les technologies en concurrence », rappelle le communiqué. Le prix moyen des 16 projets, dont les puissances sont comprises entre 5 et 18 MW, ressort à 54,94 €/MWh. « Les résultats de cet appel d’offres démontrent à la fois la très grande compétitivité du solaire au sol et la nécessité de développer un mix électrique renouvelable équilibré et diversifié grâce à des appels d’offres permettant de jouer la complémentarité des énergies, nécessaire au mix global », souligne le ministre, François de Rugy.

  • ENTREPRISE – Neoen remporte la plus grosse part du gâteau 8 novembre 2018

    Neoen a annoncé le 7 novembre être le premier lauréat de l’appel d’offres gouvernemental “bi-technologique” ouvert à la fois à des projets solaires et éoliens. Les 5 projets lauréats de Neoen, tous photovoltaïques, ont une puissance agrégée de 66 MW, ce qui représente environ le tiers des 200 MW mis en jeu. Détenus à 100 % par le producteur indépendant français d’énergie renouvelable, les 5 projets se trouvent en Nouvelle Aquitaine, Centre-Val de Loire, et Normandie. « Ce nouveau succès vient élargir notre portefeuille de projets déjà sécurisés et est l’opportunité pour nous de réitérer notre confiance en notre objectif d’une capacité d’au moins 5 GW en opération et en construction en 2021 », explique Xavier Barbaro, PDG de Neoen, cité dans un communiqué.

OCTOBRE 2018

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE OCTOBRE

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  • PUBLICATION – Où en est la conversion photovoltaïque de l’énergie solaire ? 31 octobre 2018

    Contributeur régulier et historique du Journal du Photovoltaïque, Daniel Lincot (CNRS, Institut photovoltaïque d’Ile-de-France – IPVF) a rédigé pour nos confrères de la revue Photoniques(n° 93) un article particulièrement intéressant sur la conversion photovoltaïque de l’énergie solaire. Le document, disponible en ligne, fait notamment le point sur l’évolution des filières photovoltaïques dominantes sur le marché. « Les filières photovoltaïques qui constituent le marché en 2017 restent inchangées depuis 2015 : il s’agit de la filière silicium en plaquettes (wafers), qui représente 95 % des capacités installées et des filières en couches minces avec le trio CdTe, CIGS et silicium amorphe, représentant les 5 % restants. » Il note par ailleurs, que « sur le front de la recherche, la compétition continue et s’amplifie. » Il aborde, enfin, la course au rendement, avec, notamment, le rôle à venir des cellules multijonctions. Et de conclure que « la montée en puissance de l’énergie solaire dans le secteur énergétique s’accompagne d’efforts accrus pour créer de nouvelles ruptures en matière de performances, d’applications et de coût. »

  • RECHERCHE – Les modules de Stratobus passe un cap 31 octobre 2018

    Thales Alenia Space a annoncé le 29 octobre la réussite des essais de validation mécanique statique des premiers modules photovoltaïques destinés au projet Stratobus. Cet aéronef, destiné à évoluer à 20 kilomètres d’altitude au-dessus du trafic aérien, aura des missions multiples : observation, surveillance ou encore télécommunication, le tout pour une durée de 5 ans. Il est équipé de 1 000 m2 de cellules photovoltaïques, placées sur un quart de la surface de l’enveloppe, en vue de fournir l’électricité nécessaire aux quatre moteurs électriques, au système de stockage d’énergie et à la charge utile. Les modules développés spécifiquement pour Stratobus sont d’une surface hors norme (supérieure à 4 m²), flexibles, ultra légers (moins de 800 g/m2), d’une puissance supérieure à 200 W/m2 et composés de cellules à 24 % de rendement. Thales Alenia Space a confirmé que les tests ont démontré une haute stabilité des matériaux d’encapsulation sous ultraviolet et ozone, et de faibles pertes de puissance relatives après les cycles thermiques. Ils seront intégrés sur le modèle à échelle 1 de Stratobus, dont les premiers essais en vol sont prévus pour 2022. Les modules ont été développés en partenariat avec le CEA-Liten (Laboratoire d’innovation pour les technologies des énergies nouvelles et les nanomatériaux), sur son campus Ines (Institut national de l’énergie solaire), implanté en Savoie. « Les développements ont permis de supprimer le cadre du module, utiliser des matériaux à la fois minces, légers et robustes pour réduire la masse sans dégrader les performances électriques, intégrer des composants électroniques pour assurer une protection électrique et thermique, et enfin intégrer des éléments de fixation pour l’accroche du module sur l’enveloppe du ballon stratosphérique », explique le CEA sur son site.

  • DISTINCTION – Solarwatt récompensé pour son module bi-verre 31 octobre 2018

    Solarwatt a été récompensé le 30 octobre dans la catégorie « Meilleur produit design allemand en 2019 » au Rat Fur Formgebung pour son panneau solaire bi-verre. Ce produit a convaincu le jury « non seulement par sa conception mais aussi pour ses atouts économiques et écologiques, explique l’entreprise dans un communiqué du 31 octobre En effet, pour une construction ou rénovation de toiture, ce module remplace les tuiles conventionnelles. Ainsi, il n’est pas nécessaire d’acheter des tuiles pour recouvrir la totalité d’un toit et donc cela maximise aussi leur production solaire », explique l’entreprise allemande dans un communiqué. Ce modèle de module sera présenté au salon Be Positive, à Lyon, du 13 au 15 Février 2019.

  • FRANCE – Enedis bientôt en charge des colonnes montantes 25 octobre 2018

    Avec le vote par l’Assemblée nationale, puis du Sénat, de la loi « Élan », si elle est effectivement promulguée en l’état, un frein pourrait être levé pour les centrales photovoltaïques en toiture des immeubles collectifs. L’article 55 bis AA pose en effet comme principe que, sauf opposition des copropriétés, toutes les colonnes montantes électriques appartiendront désormais au réseau public de distribution d’électricité, et ce dans un délai de 2 ans à compter de la promulgation de la loi. Ce transfert de propriété sera effectué automatiquement « à titre gratuit, sans contrepartie » et aura pour conséquence qu’Enedis aura la charge des travaux d’entretien. Jusqu’alors, « lorsqu’un producteur fait une demande de raccordement, il peut arriver que des coûts de mise aux normes de la colonne montante lui soit facturés, explique Hespul dans un document intitulé ”Les colonnes montantes et le raccordement des producteurs. Or les montants de ces travaux peuvent être très conséquents, avec des coûts allant de 9 000 à 20 000 €, et mener à l’abandon du projet (en particulier pour des projets dont la puissance ne permettrait pas la prise en charge de ces coûts). » Depuis plus de 10 ans, en l’absence de textes clairs en la matière, les copropriétaires et Enedis s’affrontaient sur le sujet et la jurisprudence était hésitante. Cette mise au point, saluée par le médiateur de l’énergie dans un communiquédu 16 octobre, est plus que bienvenue.

  • ALLEMAGNE – Gros succès pour le dernier appel d’offres 25 octobre 2018

    L’agence allemande des réseaux (Bundesnetzagentur) a publié le 19 octobre les résultats du dernier appel d’offres photovoltaïque au sol. Celui-ci a attiré trois fois plus d’offres que de capacités disponibles. L’agence a reçu 76 offres pour un volume total de 551 MW, dont elle a retenu 192 MW. Le prix moyen de la surcharge ressort à 46,9 €/MWh, en légère hausse par rapport au round précédent. Les projets situés en Bavière et dans le Brandenbourg ont remporté plus de la moitié des soutiens publics.

  • ENTREPRISE – CVE se développe au Chili 25 octobre 2018

    CVE Chile, la filiale chilienne du groupe CVE, a annoncé la signature d’un accord avec Solarpack de 45 millions de dollars pour l’achat de 4 centrales solaires en développement au Chili, chacune d’une capacité de production de 9 MW. Ces centrales, dont la mise en service est attendue pour 2019, sont construites dans le cadre du programme PMGD (Pequeños Medios de Generación Distribuida) du gouvernement chilien destiné à encourager le développement de petites centrales de production d’énergie décentralisées (moins de 9 MW). « Cette transaction accélère notre développement au Chili, et renforce notre position de leader sur le marché des PMGD. Dans les années qui viennent, nous prévoyons de garder un rythme soutenu de développement d’environ 40 MW par an, pour atteindre une capacité de production renouvelable de 220 MW en 2022 », explique le directeur général de CVE Chile, Pierre Boulestreau, cité dans un communiqué publié le 23 octobre par le producteur indépendant d’énergies renouvelables. 

  • AUTOCONSOMMATION – Un nouvel acteur dédié aux entreprises et aux collectivités 18 octobre 2018

    Engie et la filiale de Casino, GreenYellow, ont annoncé le 17 octobre la création de Reservoir Sun, structure entièrement dédiée au « développement de l’autoconsommation solaire photovoltaïque en France pour les entreprises et les collectivités » et détenue à parts égales entre les deux partenaires. Cette nouvelle société aura son siège à Marseille. Elle se spécialisera sur le segment des centrales jusqu’à 1 MW avec l’objectif de développer 100 MW par an, « soit près de 300 affaires de 300 kW en moyenne par projet », précise un communiqué qui ajoute qu’elle « utilisera les surfaces fatales que constituent toitures et parkings pour produire une énergie verte et locale. » 100 millions d’euros seront investis chaque année sur le marché des installations de moyenne capacité, assure encore Engie et Greenyellow, dont Casino vient de céder 24 % à la société d’investissement Tikehau Capital et à Bpifrance pour 150 millions d’euros. Cette cession fait partie du plan de réduction de la dette nette du groupe Casino.

  • AUSTRALIE – Total Eren lance la construction de sa première centrale 18 octobre 2018

    Total Eren, détenu à 23 % par le groupe pétrolier Total, a annoncé le 17 octobre le début des travaux de construction du parc solaire de Kiamal, situé dans l’Etat de Victoria en Australie. « Trois contrats d’achat d’électricité avec Mars Australia et deux fournisseurs d’énergie basés à Victoria, Flow Power et Alinta Energy ont déjà été signés », précise un communiqué. D’une capacité de 256,5 MW, il s’agit de la première centrale solaire photovoltaïque de l’entreprise en Australie. Elle comptera 720 000 panneaux montés sur trackers à axe unique et disposés sur une surface de 500 hectares. La mise en service de l’installation est attendue pour mi-2019. « Par ailleurs, Total Eren prévoit d’étendre le parc photovoltaïque de Kiamal avec une deuxième installation pouvant aller jusqu’à 194 MW, et étudie les options commerciales pour un système de stockage autorisé de 380 MWh », ajoute l’entreprise.

  • ENTREPRISE – Neoen réussit son entrée en bourse 18 octobre 2018

    Neoen s’est félicité, le 17 octobre, du « vif succès » remporté auprès des investisseurs français et internationaux lors de son introduction en bourse sur le marché réglementé d’Euronext Paris. « Neoen a levé 628 millions d’euros, ce qui fait de cette opération, et de très loin, la plus importante levée de fonds des 16 derniers mois sur Euronext Paris », explique le producteur indépendant français d’énergies renouvelables dans un communiqué. Comme prévu, Impala, actionnaire majoritaire de Neoen, a souscrit à l’offre à hauteur de 169 M€ afin de conserver le contrôle de la société. Le FPCI Capenergie 3, le Fonds Stratégique de Participation et la société Celeste Management ont également souscrit à cette opération. « Les fonds levés permettront à Neoen de poursuivre sa forte croissance pour atteindre 5 GW de puissance installée à horizon 2021 », assure l’entreprise.

  • FRANCE – Les objectifs 2018 en sursis 11 octobre 2018

    Dans la 27e édition de son Observatoire de l’énergie solaire photovoltaïque, le think tank « France territoire solaire » indique qu’au second trimestre 2018 en France, le volume de raccordement s’établit à 217 MW, soit 11 % de moins qu’au second trimestre 2017. « Après un premier trimestre encourageant, le niveau de raccordement sur ce deuxième trimestre nous interroge sur les chances de dépasser 1 GW d’installations raccordées à fin 2018 », explique le président de France territoire solaire, Gauthier Dieny. En effet, l’Observatoire de l’énergie solaire photovoltaïque relève « une légère baisse des raccordements pour quasiment tous les segments, mais une nouvelle et forte hausse des entrées en file d’attente. » Les installations domestiques de moins de 9 kW reculent à un volume de 19 MW, tandis que le segment des très grandes toitures (250 kW à 1 MW) tombe à un volume de 6 MW. « Malgré un volume significatif de projets sortants, notamment sur le segment des grands projets, la file d’attente est à nouveau en forte croissance et le stock de projets dépasse largement les 3 GW », avance le document.

  • ENTREPRISE – H2Air se lance dans le solaire 11 octobre 2018

    « S’appuyant sur 10 ans d’expérience dans l’énergie éolienne, H2air diversifie ses activités vers l’énergie photovoltaïque », explique, dans un communiqué du 8 octobre, l’entreprise qui développe, construit et exploite des parcs éoliens depuis 2008. Cette activité sera pilotée depuis la nouvelle agence à Aix-en-Provence et le responsable du développement solaire, Nicolas Ripert, constitue son équipe. « Je rejoins H2air par conviction, partageant une ambition et des valeurs communes. Nous souhaitons nous concentrer sur le déploiement de centrales solaires au sol », explique-t-il. Avec près de 40 collaborateurs, le groupe H2air est un développeur et un exploitant d’énergies renouvelables indépendant présent dans plusieurs régions françaises. Il compte également un établissement à Berlin, en Allemagne.

  • UKRAINE – Une première centrale à Tchernobyl 11 octobre 2018

    L’Ukraine a lancé le 5 octobre sa première centrale solaire dans la zone hautement radioactive autour de la centrale de Tchernobyl. 3 800 panneaux photovoltaïques sont désormais installés sur 1,6 hectare à une centaine de mètres du théâtre, en 1986, du pire accident de l’histoire du nucléaire civil. « Aujourd’hui, nous connectons la centrale au système électrique ukrainien », a expliqué à l’AFP Evguen Variaguine, directeur du groupe ukraino-allemand Solar Tchernobyl à l’origine du projet. L’entreprise a investi 1 million d’euros dans ce projet d’1 MW seulement. Mais, à partir de cette première unité, elle espère atteindre à terme un total de 100 MW d’ici fin 2019, a détaillé Evguen Variaguine. L’Ukraine veut redonner une seconde vie à la zone d’exclusion de Tchernobyl, qui entoure, dans un rayon de 30 kilomètres la centrale accidentée. Le coût peu élevé des terrains alentours et la présence d’un réseau électrique développé renforcent également l’attractivité de la zone.

  • FRANCE – Contrat d’achat : EDF OA très en retard 4 octobre 2018

    « Face à une hausse significative d’activité du service contractualisation d’EDF OA, les délais de signature des contrats peuvent être plus importants que prévu », ce message sur le site internet de l’acheteur d’énergie renouvelable commence à être bien connu des développeurs de projets qui attendent, pour certains depuis presque un an, d’obtenir leur précieux sésame. En particulier, les lauréats de l’appel d’offres photovoltaïque CRE 3 (1 100 MW alloués en janvier 2016) ont jusqu’à novembre prochain pour mettre en service leur projet. Or EDF OA est très en retard dans la fourniture de l’accord de rattachement au périmètre d’équilibre d’EDF (ARPE) qui ouvre le droit à injecter sur le réseau. « Ce retard peut donc potentiellement avoir un impact sur le droit au tarif d’achat », s’inquiète Richard Loyen, délégué général d’Enerplan. Dans le cas ou les contrats d’achat sont signés avec retard, EDF OA assure que cela n’impacte pas les montants perçus par les producteurs mais plusieurs d’entre eux font état de problèmes de trésorerie, en particulier dans les situations où les emprunts sur les projets ont commencé à courir alors qu’EDF OA n’a pas débuté les versements. L’entreprise assure que « le nécessaire est fait pour revenir rapidement à une situation normale », sans autre forme d’explications. Le syndicat Enerplan s’est tout de même fendu d’une lettre à la DGEC pour alerter sur la situation.

  • RÉGION SUD – Urbasolar inaugure une centrale sur un site du CEA 4 octobre 2018

    La centrale photovoltaïque installée au sein de la plateforme Megasol à Cadarache, CEA Tech en Région Sud, a été inauguré le 28 septembre, ont indiqué le CEA et Urbasolar le 28 septembre. Construite sur plus de 7 hectares, l’installation développe une puissance de 4,34 MW et produira chaque année l’équivalent de la consommation d’environ 1 416 foyers, précisent les deux partenaires. « En œuvrant au déploiement de briques technologiques, sur le terrain et à l’échelle industrielle, CEA Tech et Urbasolar souhaitent consolider les perspectives de développement de l’énergie photovoltaïque en favorisant sur le plan technique son intégration en masse sur les réseaux électriques », précisent-ils dans un communiqué commun. Ces travaux s’inscrivent dans la dynamique du programme Flexgrid initié par la Région Sud.

  • INDE – Première assemblée de l’Alliance solaire internationale 4 octobre 2018

    La première assemblée générale de l’Alliance solaire internationale (ASI) s’est tenue le 3 octobre en Inde, à New Delhi. Elle a été co-présidée par la secrétaire d’État française auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, Brune Poirson, aux côtés de son homologue indien, Raj Kumar Singh, ministre de l’Électricité et des Énergies nouvelles et renouvelables. « Instance de décision, l’assemblée générale de l’Alliance solaire internationale était une étape fondamentale pour accélérer le déploiement de l’énergie solaire dans les pays de la zone intertropicale, notamment en Afrique. 70 pays étaient représentés, dont 35 par leur ministre », explique un communiqué du ministère de la Transition écologique et solidaire. Les pays membres était réunis pour prendre des décisions visant à : renforcer la gouvernance de l’organisation ; nommer le directeur général ; définir les règles de fonctionnement et le budget ; arrêter le plan de travail des prochains mois. Sur la proposition d’un groupe de pays dont le Togo et le Mali, les pays membres ont en outre décidé de lancer une nouvelle initiative visant à accélérer l’harmonisation des cadres réglementaires des investissements dans l’énergie solaire.

SEPTEMBRE 2018

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE SEPTEMBRE

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  • FRANCE – Plus de 250 MW de projets solaires lauréats 27 septembre 2018

    On connaît désormais les 392 projets lauréats de la 5e période de l’appel d’offres solaire sur bâtiment, pour un volume de 230 MW, ainsi que les 48 nouveaux lauréats pour développer des installations photovoltaïques en autoconsommation, pour un volume de 20 MW. Le ministère de la Transition écologique et solidaire a en effet dévoilé le 27 septembre les résultats de ces deux appels d’offres. « Une fois de plus les installations solaires sur bâtiment démontrent une compétitivité croissante avec des prix en baisse de 5 % par rapport à la période précédente », se félicite François de Rugy dans un communiqué. Les projets lauréats valoriseront ainsi l’électricité produite à un prix moyen de 76,8 €/MWh « et les grandes installations affichent un prix historiquement bas de 72,2 €/MWh ». La Nouvelle-Aquitaine est la région la plus représentée, avec plus de 100 projets. Suivent l’Occitanie, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur puis l’Auvergne-Rhône-Alpes. 40 % des installations seront sur des bâtiments à usage agricole, précise le ministère. Côté autoconsommation, les projets lauréats pourront consommer eux-mêmes l’électricité d’origine renouvelable qu’ils produisent ou bien la valoriser auprès de tiers, et bénéficieront d’une prime à un prix pondéré de 26,8 €/MWh. « Le taux d’autoconsommation moyen des lauréats de l’appel d’offres est très élevé, de l’ordre de 98 %, traduisant une réelle volonté d’utiliser sa propre électricité », précise le ministère.

  • MOZAMBIQUE – Vers une centrale de 100 MW ? 27 septembre 2018

    L’aéroport international de Nacala, au nord-est du Mozambique, pourrait abriter la deuxième centrale solaire à grande échelle du pays. L’Agence américaine pour le commerce et le développement (Ustda) a en effet accordé une subvention d’1,2 million de dollars pour financer une étude de faisabilité d’un projet de centrale photovoltaïque pouvant atteindre 100 MW, selon nos confrères d’Afrik21. Sa construction se fera par tranches de 20 à 40 MW, et elle comprendra également une installation de stockage d’énergie d’une capacité maximale de 50 mégawatts, selon ce même média.

  • ENTREPRISE – Armor rejoint la World alliance for efficient solutions 27 septembre 2018

    Le groupe Armor, concepteur du film photovoltaïque souple et 100 % revalorisable Asca, a annoncé avoir rejoint la World alliance for efficient solutions, une alliance initiée par la Fondation solar impulse lors de la Conférence pour le climat à Bonn en novembre 2017, rassemble les acteurs du domaine des technologies propres. « En devenant membre de la World alliance for efficient solutions, Armor renforce sa position d’acteur industriel français socialement responsable et pérennise son engagement pour l’innovation durable », explique Hubert de Boisredon, PDG du groupe, dans un communiqué du 25 septembre. Innovateurs, investisseurs, prospects, institutions publiques et grands groupes engagés pour un futur durable sont membres de cette alliance. « Ils travaillent ensemble pour créer des synergies, partager leurs connaissances et nouer des liens qui, à terme, permettront d’accélérer la mise en œuvre de solutions propres et rentables capables de faire face aux défis environnementaux d’aujourd’hui », explique le communiqué.

  • FRANCE – C’est parti pour une première centrale solaire flottante 20 septembre 2018

    Akuo Energy a annoncé le lancement de la construction d’O’Mega 1, rien de moins que « la première centrale photovoltaïque flottante de France et la plus puissante d’Europe ». Cette installation d’une puissance de 17 MW, composée de 47 000 panneaux répartis sur 17 hectares, sera implantée sur le lac d’une ancienne carrière à Piolenc dans le Vaucluse et sera opérationnelle en mars 2019, précise le producteur indépendant français d’énergie renouvelable dans un communiqué publié le 20 septembre. Cette première centrale sera construite par Bouygues Energies Services. Son capital a été ouvert à l’investissement participatif, à hauteur de 900 000 €, les 12,8 M€ restants étant financés par Natixis Energeco. Le projet bénéficiera de la structure flottante Hydrelio, développé par Ciel & Terre, une technologie qui « a fait ses preuves à l’international puisque plus de 235 MW de centrales flottantes ont été installées avec des produits Hydrelio dans le monde », précise l’entreprise. « La production d’électricité sera vendue directement sur les marchés via l’agrégateur E6, et le complément de rémunération viendra compenser l’écart entre les revenus tirés de cette vente et le prix déterminé lors de l’appel d’offres », ajoute Akuo.

  • FRANCE – Nouvel amendement sur l’autoconsommation collective 20 septembre 2018

    Déposé par trois députés du groupe « la République en Marche » (Barbara Pompili, Célia de Lavergne et Anthony Cellier), un amendement qui traite de l’autoconsommation collective a été récemment adopté le 13 septembre en commission spéciale, dans le cadre de l’examen du projet de loi relatif à la croissance et la transformation des entreprises (Pacte). Le texte a principalement pour objet d’élargir le périmètre de l’autoconsommation collective. Il propose en effet le changement suivant : « À la fin de l’article L. 315-2, les mots : ”en aval d’un même poste public de transformation d’électricité de moyenne en basse tension.” sont remplacés par les mots ”sur le réseau basse tension et respectent un critère de proximité géographique défini par arrêté du ministre chargé de l’énergie, après avis de la Commission de régulation de l’énergie.” » Ce, « À titre expérimental et pour une durée de 5 ans », précise l’amendement. Il propose également de supprimer le seuil de 100 kW qui « concerne l’obligation pour la CRE d’établir un Turpe (tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité) spécifique pour les autoconsommateurs et qui s’applique ainsi aussi bien à l’autoconsommation individuelle qu’à l’autoconsommation collective, afin notamment de dé-corréler la question du Turpe de celle de la maille de l’autoconsommation collective ». Le ministère chargé de l’énergie et la Commission de régulation de l’énergie dresseront un bilan de l’expérimentation « avant le 31 décembre 2023. »

  • MICRO-ONDULEURS – Un nouveau produit pour des applications résidentielles 20 septembre 2018

    APsystems dévoilera le 25 septembre au salon international Solar Power à Anaheim, aux États-Unis, le QS1, un micro-onduleur monophasé connectant quatre modules, destiné au marché résidentiel. Ce nouveau produit « offre un temps d’installation 75 % plus rapide, tout en offrant une puissance de sortie maximale et une vitesse de transmission des données jusqu’à 3 fois plus rapide que le Courant Porteur en Ligne. Une plage de tension MPPT plus large permettra une plus grande production d’énergie pour les propriétaires », promet le groupe. Il est conçu pour se connecter à des modules de haute puissance jusqu’à 375 W, avec une sortie AC de 300 W par canal, la plus élevée des micro-onduleurs.

  • AUTOCONSOMMATION COLLECTIVE – La région Grand Est lance un appel à projets 13 septembre 2018

    L’Ademe et la région Grand Est ont annoncé le lancement d’un appel à projet pour des installations en autoconsommation collective. S’inscrivant dans le cadre du projet Climaxion (anticiper – économiser – valoriser), l’appel d’offres vise les collectivités, associations, entreprises, bailleurs sociaux et copropriétés. Les dates limites de dépôt des dossiers pour les différentes sessions sont : le 31 décembre 2018 pour la première session ; le 31 juin 2019 pour la deuxième session ; le 31 décembre 2019 pour la troisième session. Les aides s’établissent ainsi : 30 % de l’investissement et 70 % du montant des études pour tous les bénéficiaires (60 % pour les moyennes entreprises et 50 % pour les grandes entreprises), avec un plafond de 10 000 € d’assiette éligible. « La limite basse de puissance éligible est fixée à 10 kW. Il n’y a pas de limite haute de puissance mais l’aide accordée ne pourra porter que sur les 100 premiers kW », est-il précisé.

  • INITIATIVE – Du photovoltaïque sur un ancien site de stockage de déchets 13 septembre 2018

    Une centrale photovoltaïque de 4 MW a été inaugurée le 12 septembre sur l’ancienne installation de stockage de déchets de Suez, fermée depuis 2005, à La Couronne (16), inscrite sur un territoire à énergie positive (Tepos). D’une superficie de 6,7 hectares, l’installation devrait permettre la production de 5 440 MWh par an. Elle est le fruit d’une collaboration entre la mairie de La Couronne, Suez, Engie Ineo et Cap Vert Energie. Pour Pierre de Froidefond associé co-fondateur de Cap Vert Energie, qui va exploiter dans la durée le site, « la reconversion d’un terrain industriel à des fins de production d’énergie verte contribue à développer le modèle de production décentralisée d’énergie à proximité des sites de consommation dans lequel nous croyons ».

  • BIPV – Des modules bi-verre 32 cellules pour une façade 13 septembre 2018

    Les modules bi-verre 32 cellules à haute transparence de CS Wismar équipent désormais la façade de la Maison des services publics de Miramas (13), a annoncé le 12 septembre le fabricant allemand dans un communiqué. Cette solution a été retenue « afin de répondre aux contraintes architecturales exigeantes nécessitant d’allier une diffusion de lumière naturelle suffisante et une protection solaire efficace, explique l’industriel. De plus, les 3 façades du bâtiment équipées de panneaux photovoltaïques permettent de maximiser sa performance énergétique. » Les modules sont en effet composés de 32 cellules très espacées qui apportent une zone de transparence de 50 % pour optimiser l’apport de lumière naturelle. La recherche de solutions sur les fonctions de l’enveloppe du bâtiment, s’est faite en concertation avec l’ensemble des intervenants du projets : le maître d’ouvrage Ouest Provence Habitat, l’installateur Générale du solaire, l’architecte Serge Fournier (Triumvirat) et CS Wismar. Plusieurs alternatives ont ainsi été testées, notamment avec les modules 48 et 54 cellules.

  • AUTOCONSOMMATION COLLECTIVE – Les professionnels réclament l’exonération de CSPE 6 septembre 2018

    « La CSPE tue l’intérêt économique des modèles innovants d’autoconsommation », s’est exclamé un professionnel du photovoltaïque lors de l’université d’été de l’autoconsommation photovoltaïque organisée par Enerplan les 5 et 6 septembre. Si la bataille pour un TURPE non punitif semble mal engagée, les professionnels de la filière sont debout pour réclamer une exonération de la CSPE lors de projets d’autoconsommation collective. Cette revendication est un des exemples concrets de la simplification des procédures que la filière réclame régulièrement pour le photovoltaïque et l’autoconsommation. Les professionnels ont le sentiment d’être pris dans un moule trop étroit pour que l’autoconsommation puisse se développer. C’est pourquoi, la filière propose également d’améliorer les passerelles, entre autoconsommation individuelle et collective, et entre autoconsommation et vente de gré à gré. Ceci permettrait de faire évoluer les contrats des producteurs au fil du temps afin de suivre l’évolution de leurs modes de consommation. Globalement, cette nouvelle souplesse permettrait de rassurer les financeurs de projets en autoconsommation. Ceux-ci seraient alors plus à même d’injecter du crédit dans de tels modèles, d’autant que jamais « la liquidité n’a été autant présente pour soutenir les projets d’énergies renouvelables », selon Nicolas Rochon, directeur d’Rgreen Invest.

  • UE/CHINE – Fin des mesures antidumping 6 septembre 2018

    Lors d’une réunion à Bruxelles, la majorité des États membres de l’Union européenne ont décidé le 3 septembre de ne pas réappliquer les mesures antidumping et antisubventions pour les cellules et panneaux photovoltaïques cristallins. Mises en place il y a cinq ans, ces mesures avait été décidées pour protéger l’industrie solaire européenne face aux produits chinois. Censées durer deux ans, elles avaient été prolongées, puis en mars 2017 la Commission européenne avait décidé de les réduire progressivement sur dix-huit mois. « Après avoir étudié les besoins à la fois des producteurs de panneaux solaires et de ceux qui les utilisent ou les importent, la Commission a décidé qu’il était dans le meilleur intérêt pour l’UE de faire disparaître ces mesures », a justifié l’institution. Cette décision est vivement critiquée par les fabricants de panneaux et de composants, réunis dans la fédération EU Prosun qui réclamait la prolongation de la politique européenne. En revanche, développeurs et installateurs se sont réjouis, par la voix de James Watson, directeur général de SolarPower Europe, fédération qui les représente à Bruxelles, parlant d’« un nouvel âge du solaire » en Europe.

  • FRANCE – Une convention pour renforcer la qualité d’installation 6 septembre 2018

    Qualit’EnR a annoncé le 6 septembre la signature d’une convention avec le ministère de la Transition écologique et solidaire et l’Ademe pour la délivrance de signes de qualité conformes aux dispositions de l’arrêté du 9 mai 2017 (applicables aux installations de puissance inférieure ou égale à 100 kW en métropole continentale). « Avec cet accord, explique l’association pour la qualité dans les énergies renouvelables, la qualification devient obligatoire pour bénéficier des tarifs d’achat et de la prime à l’autoconsommation pour les installations photovoltaïques en France métropolitaine. » Cette obligation de qualification professionnelle s’accompagne par ailleurs de nouvelles exigences en matière de contrôle qualité des entreprises concernées, qui seront contrôlées au plus tard à leur deuxième réalisation puis toutes les 14 installations en moyenne. « Cette évolution attendue de longue date par les professionnels est une mesure de bon sens, estime Qualit’EnR. Imposer le recours à une entreprise qualifiée pour l’attribution des aides de l’État est un double gage de confiance afin de sécuriser les projets des clients et le bon emploi de l’argent public. »

JUILLET 2018

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE JUILLET

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  • MONDE – Recul des investissements au premier semestre 12 juillet 2018

    Sur ce premier semestre, 71,6 milliards de dollars ont été investis dans le solaire au 1er semestre 2018, soit 19 % de moins que l’année derrière à la même période, avance une étude publiée le 10 juillet par Bloomberg New Energy Finance (BNEF). Le cabinet de conseil précise qu’au niveau mondial, la baisse des investissements ne traduit pas nécessairement une diminution des projets, puisque les installations coûtent moins cher : « moins de dollars sont dépensés pour chaque MW installé », note le rapport. En revanche, le recul du marché chinois ne s’explique pas seulement par la réduction des coûts des installations photovoltaïques en Chine. Le récent coup de frein des autorités a changé la donne. « Nous nous attendons à ce que cette mesure entraîne une chute des projets en Chine cette année, par comparaison avec les 53 GW de 2017, un record spectaculaire », analyse BNEF.

  • ENTREPRISE – Engie green passe la barre du GW installé 12 juillet 2018

    Avec les 73,2 MW du parc photovoltaïque de Salaunes, inauguré en Nouvelle Aquitaine le 3 juillet, Engie Green franchit la barre du GW installé. Développé sur plus de 130 hectares, le parc représente un investissement total de 67 millions d’euros. « La phase de construction a été confiée à Engie Solar (anciennement Solairedirect) et les équipes Engie Green assureront les phases d’exploitation et de maintenance », précise le groupe dans un communiqué. En Nouvelle Aquitaine, Engie Green, exploite plus de 330 MW et 150 MW sont actuellement en cours de développement (à l’horizon 2022) ou en construction, précise la filiale d’Engie, laquelle vise le développement de près de 2,2 GW de solaire à l’horizon 2021.

  • ENTREPRISE – Total regroupe ses compétences solaires 12 juillet 2018

    Total va regrouper au sein de Direct Énergie toutes ses compétences solaires, a affirmé, le 9 juillet à GreenUnivers, Philippe Sauquet, président de la branche Gas, Renewables & Power du groupe français. « À terme, nous allons regrouper toutes les compétences solaires pour la France au sein de Direct Énergie », a-t-il précisé. Ce, alors que Total et Direct Energie ont annoncé le 6 juillet la finalisation de l’acquisition par Total de 73,04 % du Capital de Direct Energie. Fin juin, Patrick Pouyanné, PDG de Total, annonçait que son groupe avait l’objectif d’installer 10 GW de capacités d’énergie solaire en France d’ici dix ans. Il s’exprimait à l’occasion de l’annonce du plan solaire gouvernemental.

  • GROUPE DE TRAVAIL – Fin des spéculations sur la régionalisation 5 juillet 2018

    À l’occasion de la présentation, le 28 juin, des conclusions de “son” groupe de travail solaire, Sébastien Lecornu, secrétaire d’État auprès de Nicolas Hulot, est revenu sur la question de la régionalisation des tarifs d’achat du photovoltaïque, une demande en hausse de la filière. Après avoir rappelé que c’était en partie le cas dans les Territoires d’outre-mer, dans les lesquels « pour la première fois, le gouvernement va lancer des appels d’offres photovoltaïques pluriannuels, territoire par territoire », le secrétaire d’État a fermé la porte à cette logique en métropole. « Nous assumons de ne pas régionaliser les appels d’offres en métropole où la situation est radicalement différente, a-t-il commencé. Nous devons saisir le moment où nous sommes. Un moment où dans bien des compartiments nous avons déjà quitté une économie administrée pour atterrir en douceur dans le bon équilibre entre l’offre et la demande. C’est le gage de la réussite de la transition énergétique. » Et de poursuivre, « Qu’observe-t-on sur les derniers appels d’offres ? Les Hauts-de-France et le Grand Est ont été les 3e et 4e régions pour les nouveaux projets solaires. La conquête de l‘est et du nord est en cours et nous y sommes presque. D’autres problèmes existent dans d’autres régions, en particulier là où le foncier est élevé. C’est pourquoi l’État prend des mesures pour libérer le foncier. Les Régions pourront compléter ces mesures par des dispositions spécifiques de soutien. Certaines l’ont fait, les friches seront d’ailleurs sollicitées via les établissements publics fonciers et l’Ademe est déjà largement engagée sur cette voie. »

  • MONDE – Vers une contraction du marché en 2018 ? 5 juillet 2018

    C’est en tout cas une possibilité, selon Bloomberg New Energy Finance (BNEF). Le consultant prévoit en effet un possible recul du niveau des installations solaires en 2018 dans un rapport publié le 2 juillet. En cause, le coup d’arrêt donné par le gouvernement chinois début juin. Les autorités avaient alors annoncé la diminution drastique des subventions en faveur de la production d’électricité solaire. Des 3 hypothèses retenues par le cabinet, le plus prudent table sur une contraction du marché, à 95 GW, soit une diminution du marché mondial de 3 % (100 GW en 2017). Les deux autres scénarios se veulent moins pessimistes, avec des capacités équivalentes pour le premier et en légère hausse, à 104 GW pour le plus optimiste. La situation en Chine n’aurait donc qu’un impact mesuré en 2018, car sa position sur le marché mondial devrait diminuer et d’ici 2020, ne représentait « plus qu’un quart de la demande mondiale contre 50 % en 2017 », expliquent les analystes de BNEF.

  • ENTREPRISE – Total annonce un objectif français de 10 GW en 10 ans 5 juillet 2018

    Patrick Pouyanné a annoncé le 29 juin que Total avait l’objectif d’installer 10 GW de capacités d’énergie solaire en France d’ici dix ans. Le PDG, qui s’exprimait à l’occasion de l’annonce du plan solaire gouvernemental, compte notamment installer des panneaux solaires sur certaines des stations-service du groupe ainsi que sur l’ensemble de ses sites en France. Il estime par ailleurs que 100 GW devraient être mis en service en France dans les 15 prochaines années si le pays veut atteindre ses objectifs de transition énergétique. « Nous avons des sites industriels (…) qui représentent près de 600 MW à installer chez nous et donc nous allons installer ces sites. Tous nos sites vont être solarisés », a-t-il détaillé, ajoutant que le groupe a aussi « engagé la solarisation de 800 stations (service) dans le pays. » Total souhaiterait également exploiter certaines de ses friches industrielles et a plaidé pour un soutien public particulier pour ces sites, situés essentiellement dans le nord de la France. Présent dans le solaire depuis 2011, avec sa participation majoritaire dans la société américaine SunPower, Total a récemment mis la main sur un portefeuille solaire en France, via le rachat du fournisseur d’énergie Direct Energie, qui avait lui-même acquis l’an dernier le producteur d’énergies renouvelables Quadran. Total a également lancé une filiale dédiée, Total Solar, qui a remporté fin 2017 pour 32 MW de projets lors du 2e appel d’offres national pour les bâtiments et petites ombrières.

JUIN 2018

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE JUIN

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  • Entreprise – SMA pense au SolarCoin 28 juin 2018

    Le producteur d’onduleurs SMA a annoncé étudier l’usage du SolarCoin pour lui-même et ses clients dans un communiqué du 19 juin. Cette nouvelle, rendue publique durant le salon Intersolar, signifie que les producteurs photovoltaïques détenant un onduleur SMA devraient pouvoir recevoir des SolarCoins pour les kWh injectés sur le réseau. Et donc augmenter leurs revenus grâce à cette crypto-monnaie. SMA s’est associé avec la start up de Hong Kong SolarLux afin d’évaluer la faisabilité de ce projet. Le SolarCoin a été lancé par la fondation éponyme en janvier 2014. Cette crypto-monnaie est destinée à soutenir le développement de la filière photovoltaïque. Chaque producteur photovoltaïque peut recevoir gratuitement des SolarCoins pour tout MWh d’électricité solaire injecté dans le réseau, à raison d’un SolarCoin par MWh.

  • France – Ce que l’on sait du plan solaire 28 juin 2018

    Aides supplémentaires pour les particuliers et les agriculteurs, mobilisation de la grande distribution et des terrains de l’armée… Le gouvernement doit dévoiler ce 28 juin son plan solaire, soit une série de mesures pour développer l’énergie solaire sur le territoire. Ce plan intervient à l’issue des travaux du groupe de travail mené par Sébastien Lecornu, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, et dont l’un des grands enjeux a été la mobilisation du foncier disponible (toits des bâtiments, terrains non utilisés, etc.). Exemple, en échange de mesures de simplification pour installer des panneaux photovoltaïques sur leurs toits, des acteurs de la grande distribution se sont finalement engagés à développer des projets sur leurs magasins, a appris l’AFP auprès du ministère de la Transition écologique. « Auchan promet 60 hectares, Les Mousquetaires et Systèmes U, 50, Leclerc, 30 », a précisé Sébastien Lecornu, dans un entretien au Parisien. Par ailleurs, l’armée s’est engagée à mobiliser 2 000 hectares pour des parcs solaires d’ici à 2025. Et pour mobiliser les agriculteurs, le gouvernement va prendre en charge 40 % du coût du raccordement au réseau électrique des panneaux solaires qu’ils installeront sur leurs exploitations, a indiqué le ministère, confirmant des informations de Franceinfo.

  • Turquie – Vers les 3 GW de capacité installée 28 juin 2018

    La capacité de production d’énergie solaire en Turquie est passée de 939 MW en janvier 2017 à 2 978 MW aujourd‘hui, soit une augmentation de 217 %, selon les données récemment publiées par l’autorité turque de régulation du marché de l’énergie (EMRA) et rappelées par l’Assemblée des exportateurs de Turquie (TiM). Et « cette progression n’est d’ailleurs qu’un début, explique le TiM. Le marché solaire turc possède en effet un fort potentiel, notamment pour les investisseurs étrangers, comme l’illustrent les chiffres du secteur, avec 46 000 MW actuellement installés, 175 % d’augmentation de la production d’énergie solaire en 2017, 1,1 milliard de mètres carrés de toiture couvrant la surface de toiture. » Avec le projet YEKA, la Turquie a lancé, en 2017, un appel d’offres pour une capacité solaire de 1 GW, rappelle également le TiM. Dans le même temps, le ministère de l’Énergie et des ressources naturelles (MENR) entend augmenter la capacité énergétique solaire et éolienne installée du pays de 10 GW par an sur 10 ans.

  • OCCITANIE – Inauguration de la centrale toulousaine du Min 21 juin 2018

    Mise en service en mars 2018, la centrale solaire composée de 6 000 panneaux répartis sur une surface de 10 000 m², pour une puissance installée de 1,7 MW et une production annuelle attendue d’environ 2 000 MWh, a été officiellement inaugurée le 14 juin par Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole, et Arnaud Leroy, président de l’Ademe. La centrale, située sur le toit de la halle aux fleurs du Min, doit permettre d’économiser environ 1 000 tonnes de CO2 par an et représente l’équivalent de 800 foyers alimentés en électricité. L’électricité produite par Solveo est revendue à EDF et intégrée au réseau. La collectivité toulousaine a d’autres projets photovoltaïques en vue, notamment une centrale de 15 MW sur les 20 hectares de l’ancien site AZF, inconstructible.

  • ENTREPRISE – Succès de l’opération de refinancement de Reden Solar 21 juin 2018

    Reden Solar a annoncé le succès de son opération de refinancement de la majorité de ses actifs français pour une levée totale de 270 M€. « La qualité de nos actifs historiques et la confiance de nos partenaires bancaires nous ont permis de réaliser cette opération qui non seulement simplifie fortement la structure de la dette, en améliore les conditions économiques, mais aussi nous permet de dégager un excédent de trésorerie significatif. Cet excédent sera dans sa quasi-totalité destiné à financer l’accélération de la croissance du groupe, notamment par le rachat de centrales et projets en France, au Portugal, et au Chili », explique Vincent Wattignier, directeur financier du Groupe, cité dans un communiqué. Pour rappel, en février 2017, Infravia (53 %) et Eurazeo (47 %) reprenaient la totalité des activités solaires de la structure familiale Fonroche, regroupées dans une société baptisée Reden Solar. Depuis cette date, la nouvelle entité s’est développée en France, mais aussi à l’international avec une présence dans une dizaine de pays. Dernier en date, le Portugal.

  • PAKISTAN – Un prêt de 100 M$ pour un projet de 400 MW 21 juin 2018

    La Banque mondiale a annoncé, dans un communiqué du 14 juin, avoir accordé un prêt de 100 millions de dollars pour financer 400 MW de projets solaires dans la province de Sindh au Pakistan. Ce programme dénommé Sindh Solar Energy a été présenté en mars dernier par le gouvernement local. Il vise la construction de 400 MW de centrales solaires photovoltaïques de 50 à 200 MW, avec une première installation de 50 MW. Il entend également offrir des subventions à des entreprises privées pour l’installation de systèmes solaires photovoltaïques résidentiels dans 200 000 foyers.

  • INNOVATION – Le photovoltaïque au service de l’agriculture 14 juin 2018

    L’entreprise Sun’R propose désormais Sun’Agri, une innovation qui permet sur une même surface de combiner terre cultivée, système de protection des cultures et production photovoltaïque. « Reposant sur de puissants algorithmes et des systèmes agronomiques complexes issus de plusieurs années de recherche, en partenariat avec l’INRA, l’IRSTEA et iTK…, ce dispositif propose, par ailleurs, un réel système visant à protéger les cultures face aux intempéries telles que vent, grêle, fortes chaleurs… », explique l’entreprise française dans un communiqué. Des panneaux pilotés concourent à optimiser la croissance des plantes et l’automatisation du déploiement de filets protecteurs assure la protection des plantes. Sun’R promet de nombreux avantages pour le monde agricole : augmentation des rendements, réduction de la consommation d’eau de 20 %, suppression des pertes liées aux aléas météorologiques, amélioration des revenus et des conditions de vie de l’agriculteur, durabilité de l’exploitation.

  • INDE – Un premier projet de 500 toitures solaires 14 juin 2018

    La filiale de l’Agence Française de Développement (AFD) Proparco, en partenariat avec le groupe Azur Power, vient de signer un prêt de 40 M$ pour le développement de toitures solaires en Inde. À terme, le projet table sur une capacité de 175 MW sur plus de 500 toits de clients commerciaux, industriels et gouvernementaux du pays. Ce prêt s’intègre dans un financement de 135 M$ arrangé par la SFI, qui apporte 45 M$, et complété par les contributions de 30 M$ du FMO et de 20 M$ de la Banque autrichienne de développement. Malgré un potentiel photovoltaïque sous-exploité et une grande partie de la population non raccordée, l’Inde s’est engagée en faveur des énergies renouvelables et son ambition est d’accroître la part des renouvelables à 40 % de son mix énergétique d’ici 2030, contre 17 % actuellement. La majeure partie de cette stratégie repose sur l’énergie solaire, avec l’objectif d’atteindre 100 GW d’ici 2022, dont 40 GW grâce aux toitures solaires, lesquelles ne représentent aujourd’hui que 2 GW.

  • MICROCENTRALES – Une levée de fonds pour les bâtiments agricoles 14 juin 2018

    Le producteur d’énergie Amarenco France à Gaillac (Tarn) vient d’obtenir 5,3 M€ d’Eiffel Investment Group pour financer 43 microcentrales sur des bâtiments agricoles dans le Sud-Ouest et la Corse. La puissance totale de 4,3 MW alimentera 1 000 foyers hors chauffage. L’investissement s’élève à 7 millions d’euros. Les fonds sont levés sous la forme de prêts relais. « Un taux assez élevé, mais le financement bancaire est long et complexe à obtenir quand on construit beaucoup de petites centrales », explique Alain Desvigne, président d’Amarenco France, cité dans un communiqué. Amarenco a obtenu des contrats de vente de l’électricité à EDF pendant vingt ans à 11 c€/kWh en métropole et 14,5 c€/kWh en Corse. Elle fait installer les centrales, les exploite et verse à l’agriculteur une soulte d’environ 30 000 euros pour la location de la toiture, qui finance une grande partie la construction du bâtiment.

  • FRANCE – La régionalisation des tarifs d’achat en tribune 7 juin 2018

    Dans une tribune publiée le 6 juin sur lemonde.fr, plus de 160 acteurs de terrain plaident pour une régionalisation des tarifs d’achat et des procédures d’appels d’offres pour l’énergie solaire. Les élus locaux et professionnels de la filière photovoltaïque signataires demandent aussi à l’État le relèvement du seuil de ces derniers à 500 kW (contre 100 actuellement pour le photovoltaïque). Initiée par le Réseau pour la transition énergétique (CLER), la tribune affirme que « l’avenir de l’énergie solaire dépendra de notre capacité à développer les projets de toutes les gammes de puissance de façon harmonieuse partout en France, et pas uniquement dans les régions du sud où ils paraissent plus rentables ». Les signataires de la tribune regrettent que le groupe de travail sur l’énergie solaire piloté par Sébastien Lecornu arrive à son terme « sans aborder cet enjeu stratégique qui met pourtant en valeur le rôle fondamental des territoires dans la transition énergétique. »

  • INNOVATION – Les bons tours d’Intersolar Europe 7 juin 2018

    Nouveauté de l’édition 2018 du salon Intersolar Europe qui se déroulera à Munich (Allemagne) du 20 au 22 juin, des visites guidées sont désormais proposées. Et en trois langues s’il vous plaît ! Les visites sont organisées pour des groupes de 25 personnes maximum. Elles sont menées par des guides spécialisés qui proposent ainsi des tours en allemand, en anglais, et en français. Ces derniers auront lieu de 10 à 12 h les 20 et 21 juin. La participation est gratuite et l’inscription se fait en ligne.

  • AUTOCONSOMMATION – Effy se lance sur le marché résidentiel 7 juin 2018

    Olivier Mercou a rejoint le groupe Effy en tant que directeur développement solaire, a annoncé le groupe spécialisé jusqu’alors dans les solutions d’efficacité énergétique. « Il rejoint le groupe, fort d’une expérience de plus de 10 ans dans le développement des solutions solaires au sein des groupes Total puis EDF ENR dont il était directeur commercial depuis 4 ans », explique un communiqué. Présenté comme un « expert sur les modèles d’autoproduction et de consommation énergétique raisonnée pour les particuliers », il aura pour mission de développer l’offre d’autoconsommation photovoltaïque pour les particuliers, soit le développement d’un nouveau marché pour Effy.

MAI 2018

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE MAI

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  • FINANCEMENT PARTICIPATIF – Le plafond triple et passe à 8 M€ 31 mai 2018

    Le gouvernement va relever à 8 M€ le montant maximal autorisé par projet pour le financement participatif (“crowdfunding”), contre 2,5 M€ actuellement, a indiqué le 24 mai le secrétaire d’Etat au numérique Mounir Mahjoubi lors du salon Vivatech. Une annonce qui n’a pas tardé à faire réagir certains acteurs. « C’est un très bon signal pour le secteur, qui souligne la crédibilité des plateformes pour accompagner le financement de l’économie française, notamment dans les domaines qui construisent l’avenir », explique ainsi Amaury Blais, président de Lendosphere, dans un communiqué du 25 mai. La plateforme indique que, sur le site du ministère, le calendrier est fixé : le passage à 8 millions d’euros est prévu avant fin 2018 pour les plateformes agréées Conseiller en Investissements Participatifs et Prestataire de Services d’Investissement. L’ouverture du PEA-PME aux obligations et minibons est également prévue. « Ce relèvement à 8 millions d’euros permettra d’accompagner davantage de projets d’énergie renouvelable d’envergure et d’y associer un nombre toujours croissant d’épargnants désireux de choisir en transparence le sens de leur épargne », poursuit le dirigeant.

  • ENTREPRISE – Voltalia choisit Suntech 31 mai 2018

    Voltalia a annoncé, dans un communiqué du 28 mai, avoir signé un « accord non-exclusif » avec l’entreprise chinoise Suntech. Cet accord-cadre concerne la fourniture de panneaux solaires jusqu’à une capacité de 304 MW et court jusqu’en juin 2019. Les prochains projets du groupe en Afrique (projet égyptien Râ Solar, 32 MW, et projet kenyan Kopere, 50 MW) seront ainsi équipés de ces panneaux. « Nous sommes heureux de bénéficier de produits de grande qualité à un prix compétitif dans le cadre de cet accord portant sur un volume significatif. Ils bénéficieront aussi bien à Voltalia qu’à ses clients », explique Sébastien Clerc, directeur général du producteur français d’électricité renouvelable.

  • INNOVATION – Le kit solaire d’OniriQ 31 mai 2018

    La start-up OniriQ a lancé une campagne de crowdfunding pour son kit solaire innovant, Solarbox, permettant de connecter les familles africaines à l’énergie et à internet. Elle a par ailleurs annoncé un partenariat avec la Fondation Energies pour le Monde (Fondem) avec qui elle travaille depuis 2016. Ainsi, Solarbox est actuellement testé auprès de familles rurales au Sénégal, dans la commune de Ouonck, où la Fondem a déployé 190 installations solaires depuis 2009, en partenariat avec un comité de gestion villageois (CGESO). À l’occasion du lancement des préventes du kit solaire, les deux partenaires s’associent pour lancer un projet pilote qui permettra de déployer 15 kits solaires dotés d’un accès à internet chez 15 familles. « Les kits solaires seront dotés d’une technologie de prépaiement à la demande, par téléphone portable, qui sera exploitée par le CGESO, en partenariat avec Orange Sénégal. Le pilote durera 1 an », précise OniriQ. La start-up annonce par ailleurs l’implantation d’une succursale au Sénégal à l’été 2018 et la production locale de ses kits solaires dès 2019. « Plus de 50 kits sont en cours de tests sur le terrain et une production de 1 000 kits sera lancée d’ici la fin 2018 avec un déploiement vers d’autres pays d’Afrique de l’Ouest en 2019 et 2020 », assure-t-elle.

  • GROUPE DE TRAVAIL – 37 mesures retenues à mi-parcours 24 mai 2018

    Le ministère a retenu 37 mesures à mi-parcours des travaux du groupe de travail national sur l’énergie solaire, lequel s’est réuni en plénière le 22 mai. Lors de ce point intermédiaire, le ministère a réaffirmé sa volonté d’étudier désormais de façon détaillée ces propositions et de mener la réflexion jusqu’au bout, tout en rappelant que certaines mesures devront passer par l’arbitrage interministériel et d’autres recevoir l’approbation de la Commission européenne. « Il faut libérer l’énergie solaire afin de réaliser la transition énergétique. Pour atteindre nos objectifs, l’énergie solaire est celle qui présente le potentiel le plus important », a affirmé le secrétaire d’État Sébastien Lecornu. Les travaux se poursuivront les 5, 6 et 7 juin, puis le groupe de travail se réunira en plénière le 19 juin. « Enerplan s’est fortement impliqué dans ces travaux en étant force de propositions, dont de nombreuses ont été reprises par le ministère à ce stade. Les réunions de juin devraient permettre de les rendre opérationnelles mais aussi de revenir sur quelques pistes ayant été écartées », explique Daniel Bour, président d’Enerplan, dans un communiqué du 23 mai.

  • ENTREPRISE – Dualsun lève 2,4 M€ 24 mai 2018

    DualSun a levé 2,4 millions d’euros, a annoncé le 22 mai l’entreprise qui conçoit, fabrique et commercialise des panneaux solaires produisant à la fois de l’électricité et de la chaleur. Cette troisième opération a été souscrite par les investisseurs historiques de DualSun, Provence Business Angels, CAAP Création et les sociétés d’investissement Noria et Opalic, auxquels est venu s’ajouter le fonds régional PACA Investissement. Créée en 2010, l’entreprise avait effectué jusqu’alors une première levée de fonds de 500 000 € en 2012, puis une deuxième, d’un montant de 1,3 million d’euros, en 2014.

  • INNOVATION – Jeu, solaire et match 24 mai 2018

    Le groupe français Armor a développé pour le tournoi de Roland Garros une station de recharge de smartphones intégrant le film solaire ASCA©. Sur son dôme, ce sont ainsi plusieurs dizaines de solar sets, composés de ce film, qui se juxtaposent, comme des tuiles. Une station de recharge photovoltaïque de smartphones a pris place à proximité du nouveau court n° 18 du célèbre tournoi de tennis. Tout au long de la journée, le film capte l’énergie solaire et la transforme, rechargeant ainsi des batteries externes qui sont ensuite proposées à la location aux spectateurs. Ces derniers peuvent ainsi recharger leur smartphone tout en continuant à se déplacer et à suivre les matchs. Cette station photovoltaïque a été développée dans le cadre d’un appel à projet lancé par Engie à la fin de l’année 2017.

  • ENTREPRISE – Reden Solar s’attaque au marché portugais 3 mai 2018

    En février 2017, Infravia (53 %) et Eurazeo (47 %) reprenaient la totalité des activités solaires de la structure familiale Fonroche, regroupées dans société baptisée Reden Solar. Depuis cette date, la nouvelle entité s’est développée en France, mais aussi à l’international avec une présence dans une dizaine de pays. Dernier en date, le Portugal, où l’entreprise vient d’acquérir plusieurs centrales photovoltaïques existantes, représentant une capacité globale de 50 MW, comme elle l’a annoncé dans un communiqué du 27 avril. Elle projette d’y développer de nouveaux parcs solaires dans les années à venir. Au total, les installations développées à ce jour par l’entreprise représentent une capacité cumulée de 330 MW, dont 180 MW détenus en compte propre. Reden Solar est impliquée dans de nombreux projets en cours de développement ou de construction pour plus de 350 MW et la société a pour ambition de continuer à augmenter significativement ses capacités de production dans les prochaines années. Cela concerne aussi bien des projets de centrales photovoltaïques au sol (entre 20 et 100 MW chacune) que des serres photovoltaïques (entre 5 et 10 MW).

  • FINANCEMENT PARTICIPATIF – 36 centrales proposées en Régions Occitanie et Sud 3 mai 2018

    Le montpelliérain Apex Energies s’associe au provençal Eco Green Développement pour lancer une campagne de financement participatif réservée aux habitants de départements concernés par des projets de centrales solaires photovoltaïques. Cette levée de fonds, sur la plateforme Lendopolis, filiale de La Banque Postale, doit permettre la création de 36 installations sur hangars agricoles dans deux régions, l’Occitanie et le Sud. Dans le détail, 24 centrales seront implantées en Occitanie : 14 dans le Tarn, 2 dans l’Hérault, le Gard, l’Aveyron et le Tarn-et-Garonne, 1 en Haute Garonne et dans le Lot. En Région Sud, 4 centrales sont prévues dans les Alpes de Hautes Provence, 6 dans les Hautes Alpes et 2 dans les Bouches du Rhône. Un montant total de 350 000 € rémunéré à 6% par an sur 4 ans est réservé aux résidents des départements des projets (12, 31, 34, 46, 81, 30, 82, 04, 05, 13) ainsi qu’aux résidents des départements limitrophes.

  • ENTREPRISE – Une nouvelle usine américaine pour First Solar 3 mai 2018

    First Solar a annoncé le 26 avril la construction prochaine d’une nouvelle usine de fabrication de modules près de son site existant de Perrysburg, en Ohio. Le fabricant américain de panneaux solaires photovoltaïques, type couche mince, vise, pour cette usine, une capacité de production de 1,2 GW pour un investissement de 400 millions de dollars. Les travaux devraient démarrer mi-2018 pour un fonctionnement à pleine capacité fin-2019. Cette nouvelle unité devrait en outre permettre la création de 500 nouveaux emplois dans l’État et devrait tripler la capacité de production des États-Unis. Avec la capacité de production de l’usine actuelle de 600 MW en plus du nouveau site, First Solar fabriquera 1,8 GW de modules solaires, ce qui en fera – « le plus grand fabricant de modules photovoltaïques du pays », se félicite la compagnie dans un communiqué.

AVRIL 2018

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE AVRIL

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  • ÉTATS-UNIS – Le gouvernement débloque 105 M$ pour la recherche 26 avril 2018

    Une enveloppe de 105,5 millions de dollars sera destinée à des projets de recherche dans le secteur des technologies solaires aux Etats-Unis. Cette annonce formulée le 17 avril par Rick Perry, le secrétaire américain à l’Énergie, concerne le bureau des technologies solaires (SETO) du Département américain de l’énergie (DoE) qui va ainsi pouvoir financer 70 projets pour améliorer aussi bien les technologies solaires photovoltaïques (PV), le solaire à concentration (CSP) que l’intégration de ces technologies sur le réseau américain. Dans le détail, les technologies d’intégration au réseau représentent 14 projets (pour 46 M$ de financement), la recherche et le développement autour du CSP, 21 projets (24 M$), et celle sur le PV, 28 projets (27 M$), précise un communiqué. 8,5 M$ seront, eux, destinés à quatre projets consacrés à l’industrie du futur et sa main d’œuvre.

  • SÉNÉGAL – Engie et Meridiam retenus pour deux projets pour un total de 60 MW 26 avril 2018

    Le groupe français Engie et le fonds d’investissement Meridiam ont été retenus comme « soumissionnaires privilégiés » dans un appel d’offres lancé par la Commission de régulation du secteur de l’électricité du Sénégal (CSRE) en octobre 2017. Les deux partenaires se voient ainsi confier la réalisation de deux projets photovoltaïques d’une puissance totale de 60 MW. Ces projets sont situés à Kahone, dans la région de Kaolack et à Touba-Kaël, dans la région de Diourbel. Engie et Meridiam détiendront chacun une participation de 40 % dans la société du projet et le Fonds souverain sénégalais, Fonsis, les 20 % restants, détaille un communiqué. La construction et l’exploitation des centrales seront dirigées et exécutées par Engie, déjà partie prenante de deux projets photovoltaïques sénégalais de 30 MW chacun, Senergy et Ten Merina, déjà en exploitation.

  • FRANCE – Le groupe de travail est lancé 19 avril 2018

    En vue de l’ouverture du groupe de travail photovoltaïque, dont la réunion d’installation s’est tenue le 18 avril, Enerplan a dévoilé 10 propositions pour « libérer » le développement de la filière. Le syndicat professionnel propose notamment d’atteindre d’ici 2028 « au minimum 10 % de la production électrique française, soit six fois plus qu’aujourd’hui ». Enerplan prône également une réflexion sur « la solarisation des bâtiments agricoles et le soutien à l’innovation pour créer et développer l’agrovoltaïsme » et souhaite que les communes rurales bénéficient du développement du solaire sur les territoires (redistribution de l’Impôt foncier sur les énergies renouvelables, IFER). Mobilisation de terrains, autoconsommation, notamment collective, procédures d’urbanisme, raccordement, emplois, ZNI… Autant de sujets à mettre sur la table, selon le syndicat. Lors de la première réunion du groupe de travail, le secrétaire d’État a annoncé les résultats de la quatrième période de l’appel d’offres solaire sur bâtiments, en désignant lauréats 392 nouvelles installations pour une puissance de 200 MW. « Les prix proposés par ces projets sont particulièrement compétitifs, avec une moyenne de 80,8 €/MWh en baisse de 5 % par rapport au prix moyen des projets lauréats de la période précédente », précisele gouvernement.

  • AUTOCONSOMMATION – Le cadeau solaire du GPPEP 19 avril 2018

    Le Groupement des particuliers producteurs d’électricité photovoltaïque (GPPEP) a offert une installation photovoltaïque de 3 kW à la commune d’Escource, dans les Landes, dans le but de faire la promotion de l’autoconsommation dans les communes rurales. L’installation a été offerte au GPPEP par le Groupe Solution Énergie (GSE). Et l’association a donc décidé de l’offrir à cette commune de 679 habitants, dont le maire, Patrick Sabin, « est très impliqué dans les énergies renouvelables depuis de nombreuses années », explique Joël Mercy, président du GPPEP. L’inauguration a eu lieu le 18 avril et vient compléter d’autres installations photovoltaïques déjà présentes à Escource. « La puissance de l’installation reste symbolique et ne couvrira évidemment pas tous les besoins de la commune en électricité, mais nous avons accès à toutes les informations de l’installation et nous pourrons ainsi faire un bilan régulièrement et prouver, chiffres à l’appui, l’utilité de ce genre d’installations pour les communes rurales », résume Joël Mercy. Et d’ajouter, « nous espérons pouvoir renouveler ce genre d’opérations et que cette première décidera d’autres industriels à nous aider et d’autres villages à s’intéresser à ce type d’installations. »

  • FRANCE – Un appel d’offres de 300 MW dans le Haut-Rhin 19 avril 2018

    Lors d’un déplacement en Alsace le 13 avril le secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, Sébastien Lecornu, a confirmé le lancement d’un appel d’offres photovoltaïque spécifique dans le Haut-Rhin d’ici la fin de l’année. « La Caisse des Dépôts a proposé son soutien financier aux porteurs de projet qui le souhaiteront », précise le ministère dans un communiqué. Le lancement de cet appel d’offres régional, de 300 MW, dont 100 MW sur des bâtiments et 200 MW de panneaux photovoltaïques au sol, est une première en France. Il avait été annoncé lors de l’installation en janvier du comité chargé de la reconversion du territoire dans le cadre de la fermeture programmée de la centrale nucléaire de Fessenheim. Le début de l’appel d’offres est prévu pour novembre 2018 et devrait se dérouler en plusieurs phases jusqu’en novembre 2019, avec une « possibilité ouverte au financement participatif », a détaillé Sébastien Lecornu. « Le comité de pilotage a également ciblé le stockage énergétique et la géothermie profonde comme des axes de travail dans le cadre du projet de territoire », explique encore le gouvernement.

  • ALLEMAGNE – Un premier appel d’offres bi-technologie 100 % photovoltaïque 12 avril 2018

    Le premier appel d’offres bi-technologie allemand a livré son verdict : les 210 MW proposés ont été remportés en intégralité par des projets photovoltaïques, selon les résultats publiés le 12 avril par la Bundesnetzagentur, l’agence fédérale allemande des réseaux. Sur les 395 MW de projets proposés, aucun projet éolien terrestre n’a été retenu, 18 postulaient. 32 projets solaires, sur les 54 offres déposées, ont en revanche été sélectionnés. Le prix moyen s’établit à 46,7 €/MWh (prix de marché + complément de rémunération) avec des offres qui ont variées de 39,6 €/MWh à 57,6 €/MWh. Ce résultat, au bénéfice exclusif d’une seule technologie, va dans le sens des détracteurs de ce type d’appel d’offres dont un premier essai est en cours également de notre côté du Rhin.

  • Innovation – Rendement de 33,3 % avec une cellule multi-jonction 12 avril 2018

    Les chercheurs de l’institut Fraunhofer de Fribourg/Brisgau en Allemagne, en coopération avec l’équipementier EVG, ont mis au point une cellule multi-jonction avec une base en silicium affichant un rendement de conversion record de 33,3 %. « Ces nouveaux résultats montrent comment nous augmentons les rendements de conversion avec une réduction de la quantité de matériaux utilisée. Nous arrivons ainsi à non seulement optimiser encore les coûts mais aussi à produire l’électricité solaire de façon plus sobre au niveau de la consommation des ressources », explique Andreas Bett, directeur du Fraunhofer ISE, dans un communiqué du 3 avril.

  • Entreprise – Une usine de 4 GW en Inde pour GCL 12 avril 2018

    GCL va installer une unité de fabrication de 4 GW en Inde, dans l’État de l’Andrah Pradesh, pour produire des lingots de silicium, des plaquettes, des cellules, des batteries et des modules photovoltaïques. Pour cet investissement d’un montant de 930 millions de dollars, l’entreprise chinoise a signé un protocole d’entente le 29 mars avec le japonais Softbank. La coentreprise ainsi créée, détenue à 40 % par GCL et à 60 % par Softbank, investira dans cette usine qui sera implantée en deux phases de 2 GW chacune.

  • Arabie saoudite – Un projet de 200 GW d’ici 2030 5 avril 2018

    Le groupe de télécommunications japonais SoftBank et l’Arabie saoudite vont développer un programme solaire dans le royaume de  200 GW de capacités d’ici 2030, selon une information de l’AFP en date du 28 mars. L’objectif est de construire en plusieurs phases un total de 200 GW de capacités de production d’énergie solaire réparties dans tout le pays, pour un coût estimé à 200 milliards de dollars. SoftBank va investir dans ce programme, qui intègrera également des capacités de stockage d’électricité, via SoftBank Vision Fund (SVF), son fonds d’investissement créé en 2016 et doté de près de 100 milliards de dollars. Une première étape sera lancée dès cette année avec l’installation de 7,2 GW, pour une mise en service devant « débuter en 2019 », selon un porte-parole du groupe, cité par l’AFP. Son coût est estimé à 5 milliards de dollars. Si les premiers panneaux solaires seront importés, une usine de fabrication de modules sera construite « d’ici deux ou trois ans » en Arabie saoudite.

  • Entreprise – Cap Vert Énergie augmente son parc français de 20 % 5 avril 2018

    Cap Vert Énergie a fait l’acquisition, « pour un montant total de 60 millions d’euros en valeur d’entreprise », de 35 centrales solaires photovoltaïques, principalement en toiture, totalisant une capacité de 18 MW, explique l'entreprise dans un communiqué du 28 mars. « Le groupe augmente ainsi de 20 % la puissance de son parc photovoltaïque en France », poursuit la PME française. Réalisés au travers de trois opérations successives, ces acquisitions regroupent 33 centrales en toiture de 100 kW à 700 kW localisées principalement en région Sud, en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine, une centrale au sol de 8 MW et un projet de centrale au sol de 4 MW localisés tous deux dans la Drôme. Cap Vert a « l’objectif de répondre aux besoins énergétiques et environnementaux des entreprises et des collectivités dans un modèle de vente directe de l’énergie. » Elle prévoit de multiplier par 10 sa capacité de production d’énergies renouvelables actuelle (111 MW), pour atteindre 1GW en exploitation et en construction d’ici 2022.

  • Japon – Nouvelle centrale flottante pour Kyocera 5 avril 2018

    L’entreprise japonaise Kyocera a mis en service une centrale solaire flottante de 13,7 MW dans le pays, a-t-elle annoncé dans un communiqué du 27 mars. Composée de 50 904 modules solaires photovoltaïques couvrant une surface de 180 000 m2, cette centrale, dont les travaux ont démarré en janvier 2016, est située sur le lac du barrage de Yamakura. Elle devrait produire 16,17 GWh par an, vendue à Tepco. Il s’agit de la plus grande centrale solaire flottante du Japon en termes de production, estime son constructeur.

MARS 2018

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE MARS

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  • ALLEMAGNE – Solarworld (à nouveau) en faillite 29 mars 2018

    Le fabricant allemand de panneaux photovoltaïques Solarworld a annoncé le 29 mars avoir déposé son bilan pour la seconde fois en dix mois. L'entreprise a fait une demande en vue d'une procédure d'insolvabilité devant le tribunal régional de Bonn, où se trouve son siège social, explique-t-elle dans un communiqué. Un administrateur judiciaire doit décider si la production des modules pour panneaux photovoltaïques peut se poursuivre ou pas sur les sites de Freiberg, en Saxe, et d’Arnstadt, en Thuringe, en attendant la suite de la procédure. Solarworld explique cette nouvelle procédure par la baisse des prix des modules photovoltaïques et la fin prévue en septembre des tarifs minimum d’importation européens (MIP) qui s’appliquent aux produits asiatiques. L’entreprise allemande pâtit également des droits de douane sur les panneaux solaires décidés en janvier par le président américain Donald Trump.

  • Crowdfunding – Une campagne pour le Centre de ressources sur le photovoltaïque 29 mars 2018

    L’association Hespul a lancé une campagne de financement participatif, hébergée sur la plateforme Zeste de la banque Nef, pour son Centre de Ressources sur le Photovoltaïque (CRPV). Créé en 2007 avec le soutien de l'Ademe, le site du Centre de ressources doit être rénové, explique l’association, « dans le but de faciliter l’accessibilité et la lisibilité de l’information. » Le premier objectif est de réunir 20 000 euros. Les particuliers, les entreprises, les producteurs ou futurs producteurs d'électricité photovoltaïque sont invités, jusqu’au 14 avril, à y contribuer. « Le Centre de Ressources disposant d’autres outils, si la générosité des contributeurs venait à dépasser le premier palier, l’association déploiera son énergie à pérenniser et enrichir son offre de services », précise Hespul.

  • Entreprise – SNA placée en liquidation judicaire 29 mars 2018

    La Société Nouvelle Aeracem (SNA) a été placée en liquidation judiciaire le 12 mars dernier avec poursuite d’activité pendant trois mois, 77 emplois sont menacés. L'entreprise basée à Tourouvre, dans l’Orne, et dont l'activité première était la fabrication de CD et de DVD, s’était tournée vers le photovoltaïque avant d’être retenue en 2015 par Colas pour fabriquer les dalles “Wattway” (revêtement photovoltaïque) de ses futures routes solaires. La première, longue d’un kilomètre, avait été inaugurée fin 2016 par Ségolène Royal, alors ministre. Après des difficultés de mise au point en 2017, SNA a continué à livrer d’autres chantiers du groupe Colas. Malgré cela, SNA accuse un déficit chronique de 3 millions d'euros. Les potentiels repreneurs ont jusqu'au 30 mars pour se faire connaître.

  • Autoconsommation – AutoCalSol, l’outil pour dimensionner les installations 22 mars 2018

    L’Institut national de l’énergie solaire (Ines) et le Groupement des métiers du photovoltaïque (GMPV) ont annoncé, le 20 mars, le lancement d’un outil de dimensionnement d’installations en autoconsommation. Baptisé AutoCalSol, il permet une pré-étude des installations via un dispositif didactique, accessible en ligne, à destination des particuliers et professionnels. Basé sur Calsol, ce nouveau logiciel propose une estimation de production solaire géolocalisée et a la particularité d’être basé sur des courbes de charge réelles et personnalisables, car la difficulté de l’autoconsommation au fil du soleil est de prendre en compte l’adéquation entre la production et la consommation tout au long de l’année. Une fois les algorithmes énergétiques terminés, une analyse économique et écologique est réalisée pour donner des indications claires et objectives sur la pertinence du système. Plusieurs modèles sont disponibles : la vente totale de la production, la vente de surplus, avec ou sans batterie, et un fonctionnement en site isolé. L’outil est aujourd’hui proposé en deux versions : l’une, gratuite, propose les fonctionnalités de base, notamment pour les particuliers, et une version complète est réservée aux adhérents de la Fédération Française du Bâtiment (FFB). « À terme il sera accessible dans une version intermédiaire, pour tous les professionnels du secteur », promet le communiqué.

  • Entreprise – Dewa annonce une centrale CSP de 700 MW 22 mars 2018

    Le plus grand projet de centrale solaire à concentration (CSP) du monde a été lancé le 19 mars par le vice-président et premier ministre des Émirats arabes unis et le gouverneur de Dubaï, Sheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum. Les deux premières tranches (13 MW et 200 MW) de cette centrale sont d’ores et déjà en service, tandis que la 3e (800 MW) est en cours de construction et devrait être opérationnelle d’ici 2020. Ces trois premières phases utilisent exclusivement la technologie photovoltaïque. Cette nouvelle phase ajoutera une puissance installée de 700 MW grâce à deux technologies CSP différentes : un complexe parabolique de 600 MW et une tour solaire de 100 MW (pour 260 mètres de haut, soit la plus grande du monde) sur une superficie totale de 43 km2, selon le communiqué de la Dubai Electricity and Water Authority (Dewa). Ce projet représente un investissement de près de 4 milliards de dollars, selon Dewa, qui assure avoir enregistré le plus bas coût actualisé de l’énergie (LCOE) avec 73 $/MWh pour cette 4e phase.

  • États-Unis – Installations en baisse en 2017, à 10,6 GW 22 mars 2018

    Les États-Unis ont mis en service 10,6 GW de capacités solaires en 2017, selon un rapport publié le 15 mars par l’association américaine des industriels du solaire (SEIA) et GTM Research. Cela représente une baisse des nouvelles mises en service de 30 % par rapport à 2016 (15,1 GW), mais cela a permis aux États-Unis d’atteindre une puissance installée de 53,3 GW. D’après SEIA, la capacité totale du pays devrait doubler dans les cinq prochaines années. En 2017, le solaire a représenté 30 % des nouvelles  capacités de production mises en services. Le podium des États installateurs photovoltaïque est : la Californie (21 GW), la Caroline du Nord (4,3 GW) et l’Arizona (3,4 GW).

  • Inde – L’Alliance solaire internationale en place 15 mars 2018

    Initiative lancée le 30 novembre 2015 lors de la COP21 par l’Inde et la France, l’Alliance Solaire Internationale (ASI) a tenu, le 11 mars, son sommet inaugural à New Delhi. Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre indien Narendra Modi ont coprésidé cet évènement qui marque l’entrée en vigueur de l’accord cadre de l’ASI. « D’ici 2022, la France engagera 1 milliard d’euros » (dons et prêts) pour soutenir des projets, a indiqué le président français, Emmanuel Macron sur son compte twitter. À l’occasion de ce sommet, la Banque européenne d’investissement (BEI) a indiqué qu’elle avait investi en 2017 plus d’un milliard d’euros pour soutenir les investissements mondiaux dans le solaire. Il s’agit du montant le plus important jamais prêté par l’institution dans le secteur du solaire. De son coté, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a indiqué que, selon son analyse, la vision de l’ASI visant à mobiliser plus de 1 000 milliards de dollars d’investissement d’ici 2020 pour le développement de l’énergie solaire « est ambitieuse mais atteignable ». L’AIE et l’ASI ont signé le 10 mars une déclaration de coopération internationale pour la promotion de l’énergie solaire. L’ASI a également signé, le 11 mars, une déclaration conjointe avec l’Agence internationale des énergies renouvelables (Irena) pour renforcer leur coopération.

  • France – Lecornu précise le lancement du groupe de travail 15 mars 2018

    Comme attendu, « le gouvernement va lancer un groupe de travail sur l'énergie solaire », a annoncé le 15 mars Sébastien Lecornu, secrétaire d'État à la Transition écologique. « Je vais lancer un groupe de travail sur le sujet pour repérer le foncier disponible, se lancer dans l'autoconsommation et réfléchir au thermo-solaire », a-t-il expliqué sur CNews, déplorant notamment le fait que dans le sud de la France « on chauffe encore son eau en plein mois d'août à partir d'énergie fossile plutôt qu'à partir du soleil. » Et d’ajouter qu’« il y aussi des choses à faire en Outre-Mer. » Ce groupe de travail est attendu par l’ensemble de la filière, il suit un groupe de travail sur l’éolien, qui a livré ses propositions le 18 janvier dernier, et un autre sur la méthanisation, dont les résultats sont attendus dans les prochaines semaines. « L'enjeu est de libérer ces énergies-là, c'est ce qu'on a fait d'abord avec l'éolien terrestre, c'est ce qu'on continue de faire avec la méthanisation (…) c'est ce que nous faisons également demain avec le photovoltaïque, qui présente un intérêt absolument majeur », a résumé Sébastien Lecornu.

  • Analyse – Bilan des appels d’offres 2017 15 mars 2018

    « L’année 2017 a été une année particulièrement dynamique pour la filière solaire française. Rythmé par les appels d’offres de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), le marché photovoltaïque français connait une croissance importante et bénéficie d’un cadre réglementaire stable et favorable », explique le cabinet Finergreen dans une note intitulée « Récapitulatif des résultats des appels d’offres 2017 » et publié le 8 mars. « Près de 70% de la puissance attribuée au cours des appels d’offres de 2017 l’a été lors des AO CRE 4 au sol (grande puissance au sol et ombrières de parking), soit 1 042 MW. Ceci explique en partie les excellents résultats sur l’année des acteurs ayant fait le choix de se focaliser sur le segment des centrales au sol en particulier, » indique le document. Ainsi, Engie, Neoen et Langa en tête des deux sessions d’appels d’offres au sol et ombrières de parking (CRE 4.1 et CRE 4.2 au sol). Pour les deux sessions d’appels d’offres sur bâtiments (CRE 4.1 et CRE 4.2 sur bâtiments) Langa, Urbasolar, ainsi que l’association Total Solar / Groupe Carré forment le trio de tête. Tandis que Quadran, le groupe EDF et Urbasolar sont sur le podium concernant les deux sessions pour l'autoconsommation en métropole ainsi que les appels d’offres en ZNI (autoconsommation et stockage).

  • APPEL D'OFFRES – APPEL À PROJET LANCÉ PAR LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU CANTON DE CHARLY POUR UNE CENTRALE PHOTOVOLTAÏQUE 13 mars 2018

    La Communauté de Communes du Canton de Charly située 2, voie André Rossi – 02310 Charly-sur-Marne lance un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour la réalisation d’une centrale photovoltaïque au sol sur la commune de Lucy-le-Bocage (02). Le dossier complet présentant le projet et fixant les modalités de réponse est disponible gratuitement en accès direct non restreint à l’adresse :  http://www.communaute-charlysurmarne.fr/AMI-Centrale-Photovoltaique-au-sol. La date limite de réponse est fixée au vendredi 27 avril  2018 à 12 h 00.

  • France – 8 GW raccordés à fin 2017 8 mars 2018

    En France, « au 31 décembre 2017, la puissance raccordée du parc solaire photovoltaïque a dépassé les 8 GW. Au cours de l'année 2017, 875 MW ont été raccordés, contre 587 MW en 2016 », indique le Service de la donnée et des études statistiques (SDES) dans son « Tableau de bord : solaire photovoltaïque – Quatrième trimestre 2017 ». L’an dernier, 18 071 nouvelles installations ont été mises en service, d’une capacité totale de 875 MW (288 MW de plus qu’en 2016). « Le 4e trimestre a été particulièrement dynamique avec 9 902 nouvelles installations raccordées dont 21 avec une puissance supérieure à 5 MW », précise le SDES. La production d'électricité d'origine solaire photovoltaïque s'est ainsi élevé à 8,6 TWh en 2017, en augmentation de 12 % sur un an, et représente 1,8 % de la consommation électrique du pays (+0,2 point par rapport à 2016). Les installations mises en service se concentrent dans la moitié sud de la France continentale, principalement dans les régions Nouvelle-Aquitaine, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Occitanie. Le SDES précise que la puissance des projets photovoltaïques en cours d'instruction a augmenté, à fin 2017, de 21 % par rapport à fin 2016, pour s'établir à 2,9 GW.

  • Belgique – Ensoleillement et production records 8 mars 2018

    Avec presque 150 heures d'ensoleillement en février en Belgique, les panneaux photovoltaïques ont produit en moyenne 74 kWh par kW installé, « soit 72 % de plus que la moyenne de ces dix dernières années », indique l’Association belge pour la promotion des énergies renouvelables (Apere) dans un communiqué. Ce, alors que les mois de décembre et janvier ont été les plus sombres depuis 1981. Le mois dernier a en tout cas affiché un record de luminosité en Belgique entraînant des records de production photovoltaïque. Un pic a été atteint le 25 février, jour durant lequel le parc photovoltaïque belge a produit jusqu’à 21 % de la consommation électrique totale du pays, « du jamais vu pour cette période de l’année », ajoute l’Apere, qui précise que « le pic de production photovoltaïque a d'ailleurs coïncidé avec le pic de consommation. »

  • France – Un premier projet en Côte-d’Or pour Engie et Suez 8 mars 2018

    Un projet de centrale photovoltaïque au sol de 12 MW sur le site de Suez à Drambon, en Côte d’Or, « sera lancé courant 2018 », ont indiqué le 6 mars Engie et Suez, dans un communiqué commun. Il s’agira du premier projet d’un partenariat plus vaste entre les deux entreprises et dont le but est d’installer des parcs solaires photovoltaïques sur « l’ensemble des centres de stockage de déchets de l’activité de recyclage et valorisation » de Suez en France métropolitaine. Le potentiel des sites concernés est estimé à 1 GW par les deux partenaires. Les sites Suez concernés, une centaine, sont « principalement des installations de recyclage et de traitement des déchets, logés sur de grands terrains et réparties sur l’ensemble du territoire. » La majorité d’entre eux produit déjà du biogaz. Suez annonce « produire aujourd’hui 620 GWh grâce au biogaz de ses installations. »

  • Autoconsommation – Les inquiétudes d’Enerplan 1 mars 2018

    Enerplan a réagi aux récentes publications de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) sur l’autoconsommation, avançant de « vives inquiétudes chez les professionnels. » Dans sa proposition de revenir sur l’exemption de CSPE dont bénéficient les installations de moins de 1 MW, « la CRE passe totalement sous silence le fait qu’une installation qui fait le choix de l’autoconsommation plutôt que la vente directe selon le schéma traditionnel, génère elle-même une économie de CSPE », explique le syndicat professionnel dans un communiqué. Il se dit de même « sceptique devant l’obstination à vouloir encadrer l’autoconsommation par des appels d’offres » et regrette la « position très fermée sur la question de l’autoconsommation collective. » Sur l’évolution du TURPE proposée par la CRE, elle induirait « implicitement une logique discriminatoire envers les auto-consommateurs collectifs », ce qui, « outre qu’elle emporterait une rupture d’égalité devant le service public, serait un frein puissant au développement de l’autoconsommation. » Le prochain groupe de travail sur le solaire, ainsi que la consultation publique ouverte par la CRE, devraient être l’occasion de mettre ces sujets sur la table. 

  • États-Unis – SunPower réduit encore ses effectifs 1 mars 2018

    Le fabricant américain de panneaux solaires SunPower a annoncé, dans une note déposée le 22 février auprès de la SEC, l’autorité boursière américaine, qu’il allait supprimer entre 150 et 250 emplois, soit environ 3 % de ses effectifs. La filiale de Total explique sa décision par les impacts de la récente hausse des taxes, à hauteur de 30 %, sur les cellules et modules photovoltaïques importés. Le plan touchera des employés non affectés à la production dont « une partie » devrait quitter l’entreprise dans le cadre d’un programme de départ volontaire. L’ensemble du plan doit être exécuté d’ici mi-2019, précise l’entreprise qui avait publié, le 14 février, des résultats en forte baisse pour 2017. Pour rappel, l’entreprise avait décidé fin 2016 de se séparer de 25 % de ses effectifs, soit environ 2 500 personnes.

  • Entreprise – ValEnergies poursuit dans l’autoconsommation 1 mars 2018

    ValEnergies a annoncé le 1er mars la livraison de « la plus grande centrale photovoltaïque en autoconsommation de France »? au groupe coopératif Maïsadour, à Haut-Mauco dans Les Landes. Le contrat porte en effet sur 13 000 m2 de panneaux solaires 44 packs EllyBox, une solution conjuguant tiers investissement et vente d’électricité solaire. Cette annonce intervient après une collaboration avec Tesla qui fournit sa batterie Tesla Powerpack pour stocker de l’énergie solaire. Le groupe coopératif Maïsadour va pouvoir autoproduire jusqu’à plus de 1,53 GWh, soit 11 % de sa consommation moyenne annuelle (14 GWh).

FéVRIER 2018

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE FéVRIER

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  • Autoconsommation – La CRE propose et consulte 22 février 2018

    La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a publié le 21 février ses conclusions sur l’autoconsommation, rédigée suite à une consultation ouverte en septembre. Le régulateur formule ainsi 10 recommandations sur le cadre technique, sur le cadre contractuel et sur les mécanismes de soutien direct et indirect. La CRE a, dans le même temps, lancé une consultation publique, ouverte jusqu’au 23 mars, relative à la prise en compte de l’autoconsommation dans la structure du Turpe HTA-BT et des tarifs réglementés de vente (TRV). Pour l’autoconsommation individuelle, « la CRE n’envisage pas à ce stade une évolution complémentaire du Turpe », précise l’autorité dans un communiqué. S’agissant d’autoconsommation collective, l’institution propose en revanche d’introduire dans le Turpe une composante de soutirage « fondée sur la distinction entre flux locaux et autres flux, afin de valoriser la sollicitation moindre des réseaux amont. » La CRE s’oppose par ailleurs, et entre autres propositions, à une extension du périmètre des opérations d’autoconsommation collective au-delà de l’aval d’un même poste de distribution publique HTA-BT. À la suite de la consultation, la CRE adoptera une délibération qui entrera en vigueur le 1er août 2018.

  • Réglementaire – La liste des bénéficiaires du complément de rémunération élargie 22 février 2018

    Publié au Journal officiel du 21 février, un décret élargit la liste des installations de production d’électricité renouvelable pouvant bénéficier du complément de rémunération. Désormais, les installations photovoltaïques d’une puissance comprise entre 500 kW et 12 MW et « pour lesquelles une demande complète de raccordement a été déposée entre le 1er janvier 2016 et la date d’entrée en vigueur du 28 mai 2016 » peuvent bénéficier de ce mécanisme de soutien. Ce texte sera associé à un arrêté qui doit définir les conditions de rémunération.

  • Innovation – Un brevet sur l’autoconsommation publié 22 février 2018

    Tecsol a annoncé le 19 février que son brevet, déposé en 2016, avait été publié. Celui-ci concerne l’identification et la répartition de différents flux, sur un même réseau et trouve une application sur les réseaux électriques dans le cadre de l’autoconsommation collective. Il s’agit en effet dans ce cas de déterminer la part de l’électricité qui provient du fournisseur d’électricité et celle produite par une installation solaire connectée. Pour certifier ces mesures, Tecsol utilise le dispositif à base de blockchain développé et mis en œuvre par la startup Sunchain.

  • France – 127 lauréats pour deux appels d’offres 15 février 2018

    Sébastien Lecornu a annoncé le 9 février, en clôture du colloque du SER, la sélection de 127 lauréats pour deux appels d’offres photovoltaïques. Le premier,  qui concerne les centrales au sol de grande puissance, comprend 77 lauréats et représente une capacité totale de 508 MW pour un prix moyen de 61,6 €/MWh. Ceci constitue une baisse de 4 % par rapport aux appels d’offres précédents, « ce qui est particulièrement encourageant », a commenté le secrétaire d’État auprès du ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire. Ces 508 MW représentent la troisième tranche, sur six, d’un appel d’offres de 3 000 MW au total. Dans le cadre d’un deuxième appel d’offres, pour des panneaux solaires dits “innovants”, 50 lauréats ont été choisis pour installer 73 MW à un prix moyen de 80,7 €/MWh. Sébastien Lecornu a rappelé que les ambitions du gouvernement pour la filière solaire étaient « extrêmement importantes ». Il a confirmé le lancement du groupe de travail « en mars », avec une réflexion sur la simplification de la réglementation, les leviers pour mobiliser le foncier, l’autoconsommation et l’innovation. 

  • Chine – Une alliance pour EDF EN à l’assaut des toitures 15 février 2018

    EDF Energies nouvelles (EN) et le chinois Asia Clean Capital (ACC), l’un des principaux développeurs en Chine d’installations photovoltaïques en toiture pour des entreprises locales et multinationales, ont annoncé le 14 février la création d’une coentreprise en Chine. La société commune « s’appuiera sur la renommée locale d’ACC », qui a connu une croissance à trois chiffres pour la troisième année consécutive en 2017, et « l’expertise internationale d’EDF EN dans le solaire réparti ainsi que dans les solutions d’autoconsommation pour les industriels », expliquent les partenaires dans un communiqué. EDF EN compte notamment s’appuyer « sur la présence historique d’EDF sur le marché de l’électricité chinois, pour développer et accroître le portefeuille de cette coentreprise créée avec ACC », ajoute Bruno Fyot, directeur général délégué d’EDF EN.

  • Entreprise – Longi veut tripler sa production d’ici 2020 15 février 2018

    Longi Green Technology a annoncé le triplement de sa capacité de production sur la période 2018-2020 pour atteindre 45 GW. Le constructeur chinois de plaquettes en silicium monocristallin explique dans un communiqué en date du 9 février qu’il est « soucieux d’accélérer les progrès de l’industrie photovoltaïque et de répondre à la demande croissante des utilisateurs en aval. » De 15 GW à fin 2017, la production se portera ainsi à 28 GW d’ici fin 2018, puis 36 GW d’ici fin 2019 et 45 GW d’ici fin 2020. « Longi entend s’assurer que le coût standard des nouveaux projets de production de plaquettes ne dépasse pas 1 yuan (0,16 $, 0,13 €) par pièce, tout en garantissant que, pour les cellules PERC classiques, la qualité des plaquettes continuera de permettre une efficacité de conversion de plus de 22,5 % avec une dégradation de l’ordre de 1 % pour la production en série. »

  • Union européenne – Feu vert de la Commission pour Photowatt Crystal Advanced 8 février 2018

    La Commission européenne a annoncé le 2 février avoir autorisé le projet de création de Photowatt Crystal Advanced, entreprise contrôlée conjointement par la société canadienne Canadian Solar et EDF ENR. Photowatt, filiale à 100 % d’EDF ENR, a présenté en début d’année ce projet d’association avec Canadian Solar et la société grenobloise ECM Greentech, société grenobloise qui a développé une technologie innovante de four pour cristalliser le silicium. La nouvelle société sera spécialisée dans la production de lingots et de plaquettes de silicium (wafers). « La Commission est parvenue à la conclusion que l’opération envisagée ne poserait pas de problèmes de concurrence compte tenu de la position limitée des entreprises sur les marchés où leurs activités se chevauchent », explique-t-elle dans un communiqué.

  • France – L’Ademe donne son avis sur l’autoconsommation 8 février 2018

    Dans un avis publié le 1er février, l’Ademe souligne le fort potentiel de l’autoconsommation d’origine photovoltaïque, « notamment pour les toitures des professionnels, dont les besoins en consommation coïncident naturellement avec l’ensoleillement et la production solaire de l’installation. » Et de citer les secteurs tertiaire (hôpitaux, bureaux, supermarchés…) ou industriel, voire agricole (élevages hors-sol), qui disposent de grandes toitures dans la plupart des cas. « Des taux d’autoconsommation élevés peuvent ainsi être atteints sans avoir recours au stockage. » S’agissant des particuliers, si « l’autoconsommation monte en puissance rapidement », le soutien de l’État reste « nécessaire à court terme pour assurer la rentabilité des installations », note l’Ademe qui ajoute que la mise en place des dispositifs de pilotage « intelligent » de la demande peut permettre de déplacer les consommations d’électricité aux heures solaires et ainsi d’optimiser le taux de rentabilité. « À l’horizon 2025, le recours à un dispositif de stockage batteries (dont une baisse importante du coût est attendue), permettra également d’augmenter la rentabilité des installations », prévoit l’agence.

  • États-Unis – Sunpower et First Solar se séparent de 8point3 8 février 2018

    L’américain First Solar et la filiale de Total SunPower ont annoncé le 5 février la vente de leur coentreprise 8point3 à l’investisseur Capital Dynamics pour un montant d’environ 977 millions de dollars. La transaction, approuvée par les conseils d’administration de 8point3, de First Solar et de SunPower, doit être finalisée au 2e ou 3e trimestre de l’année fiscale 2018. 8point3 avait été lancée en mars 2015 et avait regroupé une partie du portefeuille de centrales solaires First Solar et de SunPower puis avait été introduite en bourse en juin 2015.

  • Développement – Quand énergie renouvelable rime avec développement économique 1 février 2018

    La Fondation Énergies pour le Monde développe depuis 25 ans des programmes permettant un accès à l’électricité aux populations rurales les plus démunies.  Lancé en 2016, le projet PANENCA touche à sa fin. Il a permis l’installation de pompes solaires et de systèmes de goutte à goutte sur 2 périmètres maraîchers de la commune de Ouonck, en Basse Casamance, au Sénégal. Ce service énergétique fiable et d’origine renouvelable a permis à près de 100 femmes d’améliorer leurs conditions de vie et de travail. Avec l’installation de ces pompes solaires, les femmes ont augmenté leurs productions et donc leurs revenus. Elles peuvent par ailleurs payer l’entretien du système, assuré par un exploitant local (le CGESO), ce qui garantit la pérennité du service énergétique. Découvrez leur témoignage ainsi que celui des différents partenaires locaux dans un film qui clôture le projet.

  • Économie – La baisse des prix des panneaux photovoltaïques 1 février 2018

    Les prix de gros européens des panneaux photovoltaïques ont baissé au mois de janvier 2018, selon la plateforme commerciale pvXchange. Ainsi, le prix des modules de qualité standard, représentant le plus gros des ventes, a baissé de 15,9 % depuis janvier 2017 et de 2,6 % depuis décembre 2017. Il s’établit à 0,37 €/W en janvier 2018. Les modules à haut rendement ont baissé de 4 % pendant le mois et les low-costs de 3,7 %. Leur prix s’établit respectivement à 0,48 et 0,26 €/W. D’après pvXchange, le recul des coûts du début d’année s’explique par la baisse programmée du prix plancher d’importation des produits asiatiques, qui avait été décidée par la Commission européenne. La plateforme estime cependant que les prix ne connaitront pas de chute drastique due à la levée des prix planchers. En effet, le marché intérieur chinois offre suffisamment de débouchés pour éviter que les producteurs asiatiques se livrent une guerre des prix sur le marché européen.

  • Île-de-France – Une toiture solaire de 11 800 mètres carrés 1 février 2018

    C’est sur les toits du réservoir d’eau potable d’Eau de Paris que la plus grande centrale sur toiture d’Île-de-France vient de voir le jour. Située sur la commune de l’Haÿ-les-Roses dans le Val-de-Marne, cette installation va alimenter 500 logements en électricité (hors chauffage et eau chaude) et produira 1 600 MWh/an. La ville de Paris ne compte pas en rester là et après quelques projets déjà réalisés avec succès, (ZAC Pajol, ZAC Clichy-Batignolles…) d’autres sont à l’étude avec comme objectif la couverture en panneaux de 20 % des toits parisiens d’ici à 2050. Prochain projet : le Parc Floral du bois de Vincennes où une centrale solaire de 5 000 à 10 000 mètres carrés sera réalisée.

JANVIER 2018

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE JANVIER

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  • ÉTATS-UNIS – Mise en place de taxes sur l’importation de matériel chinois 25 janvier 2018

    Les services du représentant américain pour le Commerce (USTR) ont annoncé le 22 janvier l’imposition de droits de sauvegarde, une taxe dégressive imposée pendant quatre ans, sur des panneaux solaires importés de Chine. Les droits se montent à 30 % la première année, puis 25 % la 2e, 20 % la 3e et 15 % la 4e année. Ces taxes sont adoptées parce que « la Commission internationale du Commerce a conclu que les producteurs américains avaient été sérieusement handicapés par les importations et a fait plusieurs recommandations au Président » Trump, a expliqué dans un communiqué le représentant au Commerce Robert Lighthizer. L’association américaine des industriels du solaire (SEIA) a vivement regretté cette décision dès le 22 janvier. Elle estime qu’une telle taxe pourrait « conduire à la perte de 23 000 emplois aux États-Unis et va conduire à retarder ou annuler des milliards de dollars d’investissements dans le secteur solaire. » Avant la décision, l’organisation professionnelle avait aussi fait valoir qu’« en augmentant les prix » des structures d’énergie solaire, « cela risqu[ait] de réduire la demande pour ces produits et de détruire des emplois manufacturiers. »

  • Ghana – EDF lance son offre off grid 25 janvier 2018

    EDF lance une nouvelle offre de kits solaires off grid (hors réseau) au Ghana, portée par une co-entreprise dédiée : Zegha, a annoncé le groupe vendredi 19 janvier. Sur ce nouveau marché, Zegha associe EDF à Off-Grid Electric (OGE) et un partenaire industriel ghanéen CH Group. Les résultats sur le marché ivoirien où « plus de 10 000 foyers » ont souscrit à l’offre hors réseau proposée par Zeci (composée d’EDF et OGE),  confortent EDF dans sa stratégie, explique le groupe dans un communiqué. Zegha propose deux kits dont le coût mensuel pour un ménage est compris entre 20 et 27 euros selon le modèle et le paiement s’effectue par simple utilisation de téléphone portable, selon le principe « pay as you go ». EDF, OGE et CH group visent 20 à 25 % de part de marché au Ghana à l’horizon 2022, ainsi que la création de 1 000 emplois locaux au sein de Zegha.

  • France – Début des opérations de la centrale de La Mède 25 janvier 2018

    SunPower a annoncé le 18 janvier le début des opérations de la centrale photovoltaïque implantée sur le site de la raffinerie de La Mède de Total. Le groupe français s’est d’ailleurs déclaré, dans un communiqué, « fier du démarrage de cette centrale. Le projet a été réalisé dans un délai très court et en respectant les standards de sécurité spécifiques d’une raffinerie. » Cette centrale de 8 MW fait partie d’un programme de reconversion du site, axée sur la construction d’une bio-raffinerie. Le groupe américain SunPower est une filiale détenue majoritairement par Total. 

  • BIPV – L’AQC met à jour sa liste verte des produits BIPV 18 janvier 2018

    L’Agence qualité construction (AQC) a mis à jour sa liste de produits de photovoltaïque intégré au bâti (BIPV) non concernés, depuis le début de l’année, par la mise sous observation de ce type de matériel. Les produits en question sont : Komet840 (ArcelorMittal construction France), Tuiles et ardoises PV standard (Captelia), Terreal solution PV3-1 S et PV3-1 N (Terreal), Soprasolar (Solardis), MegaSlate SCNA Solar (Société Nouvelle Areacem), Solabac (Solapro), AlkorSolar STP (Renolit Belgium NV), SystoEtanche 2 (Systovi). L’objectif de cette sélection est, en premier lieu, de rassurer les assureurs sur la qualité de ces produits. La mise sous observation, qui date de mars 2017, ne fait pas l’unanimité. Elle est notamment contestée en justice par Enerplan.

  • Monde – Le solaire chinois tire les investissements 18 janvier 2018

    Après un repli en 2016, les investissements dans les énergies renouvelables sont repartis à la hausse (+3 %) dans le monde en 2017, à 333,5 mds$, selon le bilan réalisé par Bloomberg New Energy Finance (BNEF). Cette « deuxième meilleure performance annuelle jamais observée » s’explique par « le boom extraordinaire des installations photovoltaïques » en Chine, explique le cabinet d’étude. Le géant asiatique a battu son record d’investissements avec un total de 132,6 mds$ (dont 86,5 mds$ dans le solaire), en hausse de 24 % sur un an. Au niveau mondial, le solaire a attiré 160,8 mds$ d’investissements en 2017, en hausse de 18 % par rapport à 2016. Pour l’ensemble des énergies renouvelables, la performance mondiale est « d’autant plus remarquable que les coûts de la principale technologie, le solaire, continuent de baisser fortement », juge BNEF, qui prévoit le même niveau d’investissements (autour de 330 mds$) et « au moins » 107 GW de capacités solaires installées supplémentaires en 2018. L’Amérique latine, l’Asie du sud-est, le Moyen-Orient et l’Afrique devraient prendre le relai de la Chine pour tirer le marché du photovoltaïque, prédit le cabinet. 

  • Chili – Une centrale de 115 MW pour EDF EN 18 janvier 2018

    EDF Énergies Nouvelles a annoncé le 15 janvier la mise en service de la centrale photovoltaïque de Santiago Solar de 115 MW, au Chili, un projet remporté en 2016. Codétenue à parité par EDF Énergies Nouvelles et AME (Andes Mining Energy), un développeur d’infrastructures chilien, l’installation bénéficie d’un contrat de vente d’électricité d’une durée de 15 ans avec les principaux distributeurs chiliens. Elle est raccordée au Système Électrique National (SEN – Sistema Electrico Nacional). Santiago Solar est le deuxième projet photovoltaïque d’EDF EN au Chili après celui de Bolero (146 MW), mis en service en 2017. « Le Chili présente un niveau d´ensoleillement exceptionnel, parmi les meilleurs au monde », souligne le groupe dans un communiqué. Ce qui lui vaut d’ailleurs d’atteindre régulièrement des records de prix. Depuis son entrée sur le marché en 2015, EDF EN fait état d’un portefeuille de 360 MW de capacité d’origine solaire et éolienne en exploitation et en construction.

  • Entreprise – Photowatt à la relance 11 janvier 2018

    Le fabricant de panneaux solaires Photowatt a annoncé le 8 janvier être en discussion avec deux partenaires pour créer une coentreprise dotée d’une technologie innovante, espérant ainsi renouer rapidement avec la rentabilité. La filiale d’EDF Énergies nouvelles depuis 2011 fabrique actuellement des cellules solaires et assemble des modules photovoltaïques. Elle entend donc monter une nouvelle société spécialisée dans la production de lingots et de plaquettes de silicium (wafers) en s’associant au fabriquant de panneaux Canadian Solar Inc et ECM Greentech, une société grenobloise qui a développé une technologie innovante de four pour cristalliser le silicium. Baptisée Photowatt Crystal Advanced, la future entité serait détenue à 60 % par EDF Énergies nouvelles, via Photowatt, à 30 % par le producteur de panneaux solaires Canadian Solar Inc, et à 10 % par la société grenobloise ECM Greentech, explique Photowatt dans un communiqué. « Ses “wafers”, produits avec une empreinte carbone faible, seraient notamment commercialisés sous forme de modules photovoltaïques dans le cadre des appels d’offres français », explique le groupe dont la « capacité de production sera portée progressivement à plus de 500 MW par an, contre 50 MW aujourd’hui, sur le site historique de Photowatt, à Bourgoin-Jallieu (38) dans la Région Auvergne-Rhône-Alpes. »

  • Appel d’offres – 283 lauréats pour des installations sur bâtiments 11 janvier 2018

    Le ministère de la Transition écologique et solidaire a annoncé le 8 janvier avoir sélectionné 283 projets dans le cadre de l’appel d’offres pour l’installation de panneaux solaires sur les bâtiments. Les projets représentent une capacité totale de 150 MW. Le prix moyen de l’électricité proposé par les lauréats ressort à 85 €/MWh produit, soit une baisse de 9 % par rapport à la deuxième tranche attribuée en septembre dernier, précise le ministère dans un communiqué. La quatrième période de candidature à l’appel d’offres, dont la clôture aura lieu le 9 mars prochain, portera sur une puissance supérieure, de 200 MW. Plus généralement, et comme l’a rappelé Nicolas Hulot lors d’un déplacement dans la Sarthe le 9 janvier, des objectifs plus ambitieux ont déjà été définis du côté du photovoltaïque et de l’autoconsommation. À l’horizon de 2023, la puissance installée oscillera entre 18,2 et 20,2 GW (contre 7,7 GW à la fin de 2017). Le volume des appels d’offres sera progressivement porté de 1,5 à 2,5 GW par an.

  • Entreprise – ArcelorMittal reprend le spécialiste des “trackers” Exosun 11 janvier 2018

    ArcelorMittal a annoncé le 4 janvier avoir été retenu par le Tribunal de commerce de Bordeaux comme repreneur de la société Exosun, spécialisée dans les “trackers” pour les centrales photovoltaïques et placée l’été dernier en redressement judiciaire. Les équipements développés par la société basée à Martillac (Gironde) représentent déjà 25 % du marché des grandes centrales solaires, et pourraient atteindre 50 % d’ici 2020, estime le groupe sidérurgique dans un communiqué« Avec ses 43 salariés hautement qualifiés, Exosun a réalisé plus de 55 projets sur cinq continents, soit plus de 700 MW livrés », ajoute ArcelorMittal, déjà présent dans le solaire comme fournisseur des structures métalliques porteuses des panneaux photovoltaïques. Cette opération donnera également à Exosun « la solidité financière nécessaire pour répondre à ses clients sur les grands projets solaires », ajoute le géant de l’acier.

DéCEMBRE 2017

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE DéCEMBRE

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  • Entreprise – Le plan solaire d’EDF pour la France 14 décembre 2017

    Alors que Nicolas Hulot a récemment réclamé à EDF un « plan précis » pour assurer le développement des énergies renouvelables en France, l’énergéticien a dévoilé le 11 décembre un « plan solaire », massif et inédit. Le groupe veut développer pas moins de 30 GW de puissance installée dans le pays entre 2020 et 2035. « Ce projet représente un investissement potentiel total de 25 milliards d’euros, qui sera aussi porté par des partenaires », a indiqué Jean-Bernard Lévy lors d’une conférence de presse. EDF est déjà présent dans le solaire à l’international, via sa filiale EDF Énergies Nouvelles, « aujourd’hui c’est en France que nous voulons concrétiser encore davantage notre ambition », a ajouté le PDG d’EDF. Ce projet représente « plusieurs milliers d’emplois induits » et nécessitera de libérer 25 000 à 30 000 hectares de terrains, a-t-il précisé. Le groupe compte surtout développer des grandes centrales solaires au sol. Pour cela, il utilisera notamment des « terrains issus de son patrimoine foncier : terrains à proximité des centrales nucléaires, reconversion de friches industrielles ou de sites en démantèlement, développement du photovoltaïque flottant sur les sites hydrauliques », précise un communiqué, qui ajoute qu’« en parallèle, EDF coopérera avec les pouvoirs publics afin d’identifier les surfaces aptes à accueillir de nouvelles installations solaires photovoltaïques

  • France – Le photovoltaïque tient son groupe de travail 14 décembre 2017

    Après l’éolien, et comme pour le biométhane, le gouvernement a annoncé le 7 décembre la création d’un groupe de travail national pour réfléchir à une simplification des règles dans le domaine du photovoltaïque. « Sur le modèle du groupe de travail éolien », il permettra  de nourrir les travaux de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), qui tracera la feuille de route de la transition énergétique pour la période 2019-2023, a précisé Sébastien Lecornu, secrétaire d’Etat à la transition écologique et solidaire. Enerplan, qui réclamait cette mise en place, a salué dans la foulée l’annonce du gouvernement. « C’est une satisfaction d’avoir été entendus sur la nécessité de travailler ensemble à favoriser de meilleures conditions de développement », a réagi Daniel Bour dans un communiqué

  • Autoconsommation – Les résultats de l’appel d’offres dévoilés 14 décembre 2017

    Nicolas Hulot a annoncé le 11 décembre les 145 lauréats de l’appel d’offres ouvert aux consommateurs des secteurs industriels, tertiaires et agricoles, notamment les centres commerciaux pour les installations de production en autoconsommation. « Je me félicite de voir qu’en une année seulement, le besoin de soutien public à l’émergence de projets en autoconsommation a été divisé par 4. C’est le signe que la compétitivité des énergies renouvelables ne cesse de s’accentuer », explique le ministre de la Transition écologique et solidaire dans un communiqué. Pour cette première période d’appel d’offres, d’un volume de 50 MW, les 145 lauréats bénéficieront « d’une prime à un prix pondéré de 7,90 €/MWh, soit une baisse de plus de 70 % par rapport à l’appel d’offres précédent de 2016 », est-il précisé. « La valeur de la prime sera d’autant plus élevée que la part d’électricité autoconsommée sera importante et que la conception de l’installation permettra une bonne intégration au réseau électrique ». Cet appel d’offres a été lancé en 2017 pour un volume total de 150 MW par an. Il comporte 9 périodes de candidature réparties sur trois ans. La prochaine période de candidature, qui porte également sur une puissance de 50 MW, se clôturera le 22 janvier prochain. Le ministre a annoncé par ailleurs l’augmentation de 1 GW par an du volume des appels d’offres solaires, à 2,45 GW, « afin d’accélérer le développement du photovoltaïque et de permettre l’atteinte des objectifs ambitieux de la programmation pluriannuelle de l’énergie pour cette filière. » Une annonce dont s’est réjoui Enerplan dans un communiqué.

  • JOYEUSES FÊTES – L’Actu PV revient le 11 janvier 14 décembre 2017

    En raison des fêtes de fin d’année, L’Actu PV fait une petite pause et reviendra jeudi 11 janvier. Toute l’équipe du Journal du Photovoltaïque et d’Observ’ER souhaite de très joyeuses fêtes aux lecteurs de L’Actu et leur donne rendez-vous en 2018 pour une année encore plus renouvelable.

  • Innovation – Bientôt une filière sur substrat souple en France pour le transport ? 7 décembre 2017

    C’est en tout cas l’ambition de Solar Smart Mobility, lancé en septembre 2017 par un consortium composé de trois industriels français : Armor, Vision Systems et Sunpartner Technologies, qui coordonne le projet.  Pour répondre aux spécificités des véhicules de transport, le projet vise à développer une famille de films photovoltaïques souples, minces et transparents, fabriqués dans l’usine de Sunpartner Technologies, basée à Rousset (13) et qui seront laminés dans les structures de vitrages. Ils auront pour fonction de récupérer l’énergie et alimenter les vitrages intelligents, expliquent les trois partenaires dans un communiqué du 4 décembre. D’une durée de trois ans, Solar Smart Mobility représente un investissement total de 5,5 M€ et est soutenu à hauteur de 2,8 M€ par l’Ademe, via le Programme d’investissements d’avenir (PIA). Il devrait créer 15 emplois durant le projet et plus de 300 emplois d’ici 2025. Le projet intégrera également un club d’utilisateurs (des secteurs de l’automobile, du ferroviaire, du nautisme et de l’aéronautique) qui permettra de préparer le marché et ses nombreuses applications, ajoutent les trois partenaires.   

  • Autoconsommation – Inquiétude autour d’un projet d’amendement 7 décembre 2017

    Enerplan demande, dans un communiqué du 5 décembre, le retrait d’un projet d’amendement qui pourrait en effet avoir pour conséquence de réserver l’exonération de CSPE aux petites installations. En septembre dernier, le syndicat professionnel s’était mobilisé auprès du Conseil d’État afin que les petites installations de production d’électricité solaire en autoconsommation intégrale ne soient pas les seules à profiter de ce dispositif fiscal. « Nous regrettons que le gouvernement, sans concertation avec les professionnels, demande ainsi aux députés de revenir sur une décision de justice en réduisant l’exonération de CSPE dont bénéficient les petites installations en autoconsommation », explique Daniel Bour, son président. Enerplan réitère par ailleurs son souhait d’un groupe de travail, à l’image de celui mis en place pour l’éolien.

  • France – Mise en service du 1er Lauréat CRE Autoconsommation 7 décembre 2017

    Le 1er des lauréats de l’appel d’offres CRE Autoconsommation a été mis en service le 16 novembre dernier. On connaît aujourd’hui les premiers résultats. « L’Intermarché de Lanriec-Concarneau produit désormais localement 20 % de sa consommation électrique », explique, dans un communiqué du 6 décembre, le cabinet d’ingénierie System Off Grid, qui a accompagné Immo Mousquetaires, le maitre d’ouvrage. Les 1 900 m2 de modules photovoltaïques, répartis sur 4 ombrières de parking devraient en effet produire 300 MWh par an. La totalité de la production sera consommée directement par l’Intermarché désormais alimenté par un mix électrique issu du réseau public et du solaire. « Étant 1er des lauréats de l’appel d’offres CRE Autoconsommation à concrétiser son projet, System Off Grid et Intermarché ont ainsi pu compter sur la forte implication d’Enedis pour mettre en œuvre les dispositifs de comptages et contractuels selon les exigences de l’appel d’offres », précise le cabinet d’ingénierie, qui accompagne Immo Mousquetaires pour « massifier efficacement le déploiement de l’énergie solaire sur les points de vente du groupement. »

NOVEMBRE 2017

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE NOVEMBRE

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  • Autoconsommation domestique – Une étude indique le chemin à suivre 30 novembre 2017

    Alors qu’il est « très difficile de prédire quel sera l’appétit pour l’autoconsommation », comme l’a expliqué le 24 novembre Daniel Bour, le président d’Enerplan, le syndicat a dévoilé une étude sur le sujet le 30 novembre. Ce document, réalisé avec le cabinet de conseil Sia Partners, « décrypte l’impact de l’autoconsommation domestique sur le déploiement de la filière photovoltaïque française avec, depuis un an, un environnement sécurisé permettant la rentabilité des projets. » L’autoconsommation domestique permettrait ainsi de réaliser des économies dès la 13e année après l’installation du dispositif et la réduction moyenne de la facture d’électricité du foyer serait de 19,1 % (sur 25 ans, hors coût d’investissement initial). Sa diffusion « à l’échelle du territoire passera par la consolidation de la filière française et la mise en place de prestations de services spécifiques (alors que la chaîne de valeur actuelle est davantage tournée vers les grandes centrales) et des offres à construire », analyse l’étude, qui recommande notamment la mise en place d’une subvention pour encourager les propriétaires à investir dans des batteries de stockage, le maintien du soutien de 2,5 M€ aux projets de recherche et d’expérimentations sur le sujet des technologies, ainsi que les 390 €/kW de prime à l’investissement pour l’autoconsommation et la poursuite de la réduction progressive des tarifs d’achat pour les dispositifs en injection totale.

  • France – Enerplan dévoile ses exigences 30 novembre 2017

    À l’occasion de son assemblée générale organisée le 24 novembre, Enerplan, par la voix de son président, Daniel Bour, a formulé trois demandes : passer à 10 % d’électricité solaire dans la production électrique française en 2028, et entre 15 et 20 % en 2035 (contre 2 % aujourd’hui), en commençant par mettre en œuvre une feuille de route sur 10 ans – doubler les volumes des appels d’offres à très court-terme – moderniser et simplifier les démarches administratives, notamment en supprimant l’obligation de passer par un appel d’offres pour les projets entre 100 kW et 1 MW. Le syndicat a par ailleurs appelé souhaité la mise en place d’un groupe de travail pour simplifier les règles dans le solaire dès début 2018, à l’image de celui créé en octobre par le gouvernement dans l’éolien.

  • Raccordements – Des chiffres meilleurs qu’en 2016 30 novembre 2017

    Sur les neuf premiers mois de l’année, 12 758 nouvelles installations ont été mises en service, d’une capacité totale de 484 MW (dont 71 MW pour la centrale solaire de Gréoux-les-Bains), soit 19 MW de plus que sur la même période de l’année précédente, peut-on lire dans le Tableau de bord solaire photovoltaïque du troisième trimestre 2017,publié par le Service de la donnée et des études statistiques (SDES). Ces raccordements portent à 7,7 GW la puissance raccordée du parc solaire photovoltaïque français au 30 septembre 2017. La production d’électricité d’origine solaire photovoltaïque ressort en revanche en baisse de 6 % par rapport aux neuf premiers mois de 2016, avec 7,2 TWh. Au troisième trimestre, la part du photovoltaïque dans la consommation électrique française est en hausse, à 2 %, contre 1,8 % au premier semestre. La puissance des projets en file d’attente continue, elle aussi, de progresser. Elle augmente de 8 % au cours du seul troisième trimestre 2017.

  • ZNI – Onze projets pour GreenYellow 23 novembre 2017

    GreenYellow va réaliser 11 nouvelles centrales solaires photovoltaïques à la Réunion, à Mayotte et en Corse, a annoncé l’énergéticien le 20 novembre dans un communiqué. GreenYellow a remporté deux projets avec dispositifs de stockage à La Réunion et à Mayotte dans le cadre du récent appel d’offres CRE1 dédié aux Zones non interconnectées (ZNI), pour une puissance installée de plus de 700 kW. Les travaux de construction débuteront au cours du second semestre 2018. « Lors de leur mise en service, ces centrales solaires photovoltaïques seront couplées à des dispositifs de batteries permettant de prévoir 24 heures à l’avance la quantité exacte d’électricité qui sera injectée au réseau de distribution », précise le communiqué. Le groupe compte également neuf nouveaux projets à La Réunion, en Corse et à Mayotte, pour une puissance totale d’environ 2,5 MW. « Après avoir remporté plus de 25 % des volumes octroyés lors de la première vague de l’appel d’offres autoconsommation en France métropolitaine en novembre 2016, c’est plus de 17 % du volume total que GreenYellow a remporté, dont près de 25 % à La Réunion, et 100 % des projets à Mayotte », se félicite la société.

  • Autoconsommation – Inauguration de la plus grande centrale en PACA 23 novembre 2017

    La plus grande centrale en autoconsommation en région PACA a été inaugurée le 18 novembre au Super U Val Durance, situé dans la ville de Sisteron. D’une puissance totale de 500 kW, cette centrale compte 3 000 m2 d’ombrières photovoltaïques. Elle produira un peu plus de 700 MWh/an et permettra in fine de répondre à une partie des besoins électriques du centre commercial avec une réduction de + 40 % de sa facture d’électricité annuelle. Super U Val Durance et Apex Énergies, partenaires sur ce projet, l’ont développé dans le cadre du 1er appel d’offres autoconsommation de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), de septembre 2016. Les équipes d’Apex Énergies assurent l’ensemble de la réalisation du projet depuis sa conception jusqu’à la mise en service, assurant ensuite l’exploitation et la maintenance de l’installation.  

  • Entreprise – Armorgreen vend des kWh 23 novembre 2017

    Armorgreen a annoncé qu’il devenait « directement fournisseur d’énergie pour le compte de ses clients dont elle finance la centrale solaire ». La société cible les industriels, le secteur tertiaire, les syndics de copropriété et les collectivités locales, et table sur plusieurs dizaines d’installations en 2018. « Aujourd’hui, nous finançons directement la centrale de notre client. Nous nous chargeons toujours du dimensionnement de l’installation, du montage juridique, des démarches administratives, ainsi que des travaux, de la mise en service et de l’exploitation. Et désormais, nous le déchargeons de la recherche de financements, puisque nous investissons nous-mêmes dans la centrale », explique Pascal Martin, président d’Armorgreen, dans un communiqué du 21 novembre. « De quoi lever des freins et convaincre encore mieux de la pertinence à s’orienter vers l’autoconsommation photovoltaïque. » Et de résumer, « avec notre nouvelle offre nous vendons à notre client des kWh à un prix moins élevé au travers d’un contrat de fourniture d’électricité verte. »

  • Autoconsommation collective – Lancement du projet SmartMagne 16 novembre 2017

    Marmagne (Cher) a lancé, le 15 novembre, le projet SmartMagne et entend « être la première commune à mettre en application les dispositions de la loi sur l’autoconsommation collective et le service de flexibilité », peut-on lire dans une présentation du projet. Porté par le Syndicat départemental d’énergie du Cher (SDE 18) et par Omexom, filiale du groupe Vinci. Son objectif est d’« obtenir, à l’échelle d’un quartier, une adéquation entre la production d’énergie renouvelable et l’autoconsommation », opérationnelle « dès 2018 ». Au total, 69 % des besoins énergétiques publics seront couverts par l’autoconsommation de cette production locale. 817 panneaux solaires, pour une puissance installée de 220 kW et une production annuelle de 226 500 kWh, permettront de produire du courant pour alimenter neuf bâtiments publics de la commune, 78 points d’éclairages publics ainsi qu’au moins 61 logements, dans un premier temps. 35 % du courant produit sera injecté sur le réseau public d’électricité. Une capacité de stockage de 100 kW sera également installée. Pour gérer l’ensemble du système, une « combinaison d’algorithmes » va pouvoir calculer « à tout moment les flux d’électricité entrants et sortants », expliquent les partenaires.

  • Innovation – Le film organique d’Heliatek équipe un collège 16 novembre 2017

    Engie et la société allemande Heliatek (cf. le JDPV n°16) ont inauguré, le 15 novembre, « la plus grande installation de films photovoltaïques organiques (OPV) au monde », selon le communiqué de l’énergéticien français. Dans le cadre d’un appel à projets lancé par le département de Charente-Maritime, 530 m² de toiture du collège Pierre-Mendès-France, à La Rochelle, sont désormais recouverts de la technologie HeliaSol®, développée par la société Heliatek, dont Engie est actionnaire depuis 2016. L’installation permettra de produire 23,8 MWh d’électricité par an, soit 15 à 20 % des besoins en électricité de l’établissement. Cette production sera utilisée en autoconsommation. Le film photovoltaïque peut être installé sans renforcement de structure ni pénétration de la toiture. Il est ainsi « adapté aux toitures légères, plates ou courbées, là où le panneau solaire classique ne peut être installé. Il permet également une pose plus rapide et est facilement recyclable. » Cette technologie a déjà été installée sur quelques bâtiments, comme l’Ecoparc de Singapour, mais l’installation du collège Pierre-Mendès-France est la plus grande réalisation d’Heliatek à ce jour. Heliatek prévoit d’ouvrir sa première usine en 2019. Plusieurs autres entreprises innovantes ont développé leurs propres technologies d’OPV, comme le Français Armor ou l’Allemand Opvius

  • Start up – Un drone solaire prêt à décoller 16 novembre 2017

    Fruit du travail de la start up XSun, basée à Guérande, en Loire-Atlantique, le drone SolarXOne, destiné à voler en autonomie et avec la seule énergie solaire, vise le marché de la surveillance des infrastructures et réseaux. Cet engin volant de 20 kg et 4,5 mètres d’envergure, équipé d’une aile double, a récemment réussi son premier vol, ce qui lui a permis de valider ses caractéristiques aéronautiques. Il s’attaquera, dès juin 2018, au record du monde d’endurance en vol. Le projet a mobilisé 500 000 euros et nécessitera une levée de fonds de 1 à 2 millions courant 2018 pour poursuivre ses travaux. Il est soutenu par les écoles et laboratoires régionaux, dont Centrale Nantes, ainsi que Bpifrance, Airbus Group et Dassault Systèmes. 

  • France – Raccordements en hausse au 2e trimestre 9 novembre 2017

    Dans sa nouvelle édition, – la 23e –, l’Observatoire de l’énergie solaire photovoltaïque, publié par France territoire solaire (FTS), constate une reprise dans les raccordements de centrales photovoltaïques au réseau électrique de l’Hexagone. Avec un volume de 220 MW, le deuxième trimestre 2017 est très supérieur à celui du trimestre précédent, et supérieur à celui du deuxième trimestre 2016. « Cette reprise généralisée à tous les segments pourrait trouver ses raisons dans la mise en service des projets AO CRE 3, et de la troisième vague d’appels d’offres “toitures 100 à 250 kWc”, explique le think tank. La durabilité et l’intensité de cette reprise sont questionnées. » Le deuxième trimestre, a, en tout cas, bénéficié d’un projet de 50 MW directement raccordé sur le réseau de transport de l’électricité. « Ce redressement au 2e trimestre 2017 est un bon signe, toutefois la barre du GW ne sera atteinte qu’à raison de 350 MW par trimestre », prévient FTS.

  • Brésil – Mises en service pour EDF EN 9 novembre 2017

    EDF Energies Nouvelles (EDF EN) a « mis en opération » la deuxième des trois phases du projet solaire photovoltaïque de Pirapora, d’une puissance cumulée de 284 MW et situé dans le Minas Gerais, au sud-est du Brésil, selon un communiqué du 8 novembre. Quand l’ensemble du projet sera opérationnel, au second semestre 2018, cette capacité sera portée à 400 MW, précise l’énergéticien, qui détient 80 % de ce projet, les 20 % restants appartenant à Canadian Solar, qui fabrique localement les quelque 1,2 million de panneaux photovoltaïques du complexe. Le groupe canadien opère dans une usine située dans l’État de Sao Paulo, au sud-est du pays. Pirapora bénéficie de contrats de vente d’électricité (PPA) d’une durée de vingt ans, attribués en 2014 et 2015. En septembre, EDF EN avait mis en service le parc éolien de Ventos da Bahia, dans le nord-est, la première tranche (66 MW) d’un projet au potentiel de 800 MW, dont 80 % a été acquis par le groupe français à Sowitec, qui en détient les 20 % restants. Cela porte à 350 MW sa capacité totale au Brésil.

  • Pays-Bas – Un premier poste haute tension producteur d’électricité 9 novembre 2017

    Spie a annoncé le 8 novembre dans un communiqué, l’inauguration du “poste haute tension durable” d’Emmeloord Zuidervaart, de l’opérateur de réseaux haute tension TenneT. Il s’agit du « premier poste haute tension des Pays-Bas capable de produire sa propre énergie », grâce à 80 panneaux solaires installés sur son toit et raccordés par Spie, comme l’explique le groupe de services électriques. Les panneaux solaires fournissent ainsi une grande partie de l’énergie nécessaire au fonctionnement de la station et peuvent être automatiquement coupés, si besoin. Spie précise que l’expérience acquise avec cette station pourra être reproduite sur celle de Vierverlaten, également aux Pays-Bas.

  • Monde – Plus 100 GW seront installés en 2017 2 novembre 2017

    Le parc solaire mondial devrait grossir de 100 GW de capacités supplémentaires en 2017, selon les projections dévoilées la semaine dernière par SolarPower Europe. Le solaire est « la forme d’énergie la plus polyvalente et la plus propre et désormais la moins chère pour la production d’électricité dans la plupart des pays du monde », se félicite Michael Schmela, chef de la recherche de l’organisme. Ce record dépasse ce qu’anticipait l’organisation en début d’année (plus de 80 GW, soit déjà un record). Une revalorisation qui s’explique par les coûts du solaire qui continuent de reculer, notamment grâce au progrès des technologies, à la concurrence qui stimule la baisse des prix lors des appels d’offres et aux bonnes conditions de financement des projets. Le parc solaire mondial totalisait plus de 290 GW fin 2016, dont 76,6 GW installés l’an dernier. 2017 verra donc une croissance de plus de 30 % des nouvelles mises en service, tirée par la Chine (plus de la moitié des nouvelles capacités installées dans le monde). 

  • Recherche – Les JNPV dévoilées 2 novembre 2017

    On connaît désormais le programme des Journées nationales du photovoltaïque (JNPV) 2017. Cette septième édition aura lieu du mardi 5 au vendredi 8 décembre 2017 à l’Hôtel Le Normont, à Dourdan (91). De nombreuses sessions (orales et posters) seront proposées. Une formation optionnelle sera dispensée le 5 décembre. Deux sujets au choix : la modélisation des dispositifs photovoltaïques – les aspects fondamentaux du photovoltaïque et/ou des aspects techniques ciblés et/ou des caractérisations avancées. Une exposition se tiendra en parallèle des présentations et tables rondes, afin de favoriser le networking. Enfin, la soirée festive est programmée le 7 décembre. L’inscription aux JNPV 2017 est à tarif préférentiel jusqu’au 17 novembre. Les détails sont à retrouver ici

  • Égypte – EDF EN et Elsewedy associés sur un projet de 100 MW 2 novembre 2017

    EDF Énergies Nouvelles a annoncé le 26 octobre s’être associé avec Elsewedy Electric Group pour la conception, la construction et l’exploitation de deux centrales solaires d’une puissance cumulée de 100 MW en Égypte. EDF EN et Elsewedy seront coactionnaires des deux installations qui bénéficient d’un contrat de vente d’électricité (PPA) de 25 ans avec la société nationale EETC. Les deux entreprises étaient en effet chacune lauréate d’un projet d’une puissance de 50 MW dans le cadre de la deuxième phase d’appels d’offres pour des projets solaires photovoltaïques en Égypte. Situées à Assouan, les deux parcs feront partie d’un des plus larges complexes solaires en construction au monde, le Benban Solar project, d’une puissance totale de 1,8 GW. Sa construction doit démarrer au premier trimestre 2018 pour une mise en service prévue au deuxième trimestre de 2019. Voltalia, spécialiste français de la production d’électricité renouvelable, a par ailleurs annoncé jeudi dans un communiqué distinct avoir remporté un projet solaire de 25 MW en Egypte, son premier sur le continent africain.

OCTOBRE 2017

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE OCTOBRE

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  • France – Un parc de 12 MW à Fos-sur-Mer 26 octobre 2017

    EDF Energies Nouvelles et ArcelorMittal Méditerranée ont annoncé le 24 octobre la mise en service en Provence-Alpes-Côte d’Azur de la centrale photovoltaïque de La Fossette, d’une puissance de 12 MW. Situé dans le département des Bouches-du-Rhône, ce parc a été développé et construit par EDF EN, au sein du complexe industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer, sur des terrains d’ArcelorMittal. Le sidérurgiste, propriétaire de 1 600 hectares, a en effet mis 15 hectares à disposition de l’énergéticien. Equipée de plus de 45 000 panneaux photovoltaïques, la centrale produit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 7 400 habitants, soit la moitié de la ville de Fos-sur-Mer, expliquent les partenaires dans un communiqué.

  • Éthiopie – Un parc de 100 MW pour Enel 26 octobre 2017

    Un consortium formé par l’Italien Enel Green Power et l’Éthiopien Orchid Business Group a été sélectionné par l’opérateur locale Ethiopian Electric Power (EEP) pour la construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 100 MW en Ethiopie. Situé à Metehara, à l’est de la capitale Addis-Abeba, ce projet de 120 millions de dollars s’inscrit dans le cadre du programme du gouvernement éthiopien Growth and Transformation Plan 2, qui vise 12 000 MW de nouvelles capacités hydraulique, éolienne, géothermique et solaire en partenariat avec le secteur privé d’ici 2020. Un appel d’offres a par ailleurs récemment été lancé pour la mise en place de deux centrales solaires d’une capacité globale de 250 MW, dans ce cadre. Le parc de  Metehara devrait être opérationnel en 2019, et un contrat d’achat de 20 ans d’EEP soutiendra l’installation. Seulement 27,2 % de la population éthiopienne a accès à l’électricité, selon des données de la Banque mondiale reprises dans le communiqué d’Enel.

  • Suisse – La Tissot Arena récompensée du prix solaire suisse 2017 26 octobre 2017

    Le toit couvert de cellules photovoltaïques du complexe sportif Tissot Arena a été recomposé le 20 octobre du Prix solaire suisse 2017 par l’Agence solaire suisse. La directrice des travaux publics de l’énergie et de l’environnement de la Ville de Bienne, Barbara Schwickert, ainsi que Davide Crotta, responsable Engineering ESB, ont reçu la distinction à Genève. L’installation photovoltaïque en toiture couvre 58 % de l’ensemble des besoins annuels en énergie du stade de football, de la patinoire et de la salle de curling, y compris les zones commerciales. Elle produit un peu plus de 2,1 GWh d’électricité par an.

  • APPEL D’OFFRES – Appel à projet lancé par la commune de Saint-Rémy-de-Provence pour une centrale photovoltaïque 24 octobre 2017

    La commune de Saint-Rémy-de-Provence, lauréate de l’appel à projet « Territoire à énergie positive pour la croissance verte » porte plusieurs projets en vue de favoriser l’émergence et la mise en œuvre de dispositifs innovants axés sur les ressources locales et favorisant le développement durable.
    L’un des projets consiste en la réalisation d’une centrale photovoltaïque sur l’ancienne décharge récemment réhabilitée. Dans cet objectif, la commune de Saint-Rémy-de-Provence vient de lancer un appel à projet pour la passation d’un bail emphytéotique administratif assorti d’une concession de travaux pour conception, financement, réalisation et exploitation d’une centrale photovoltaïque au sol. La présente consultation a pour objet la sélection d’un opérateur qui procèdera à la conception, au financement, à la réalisation et à l’exploitation d’une centrale photovoltaïque qui sera installée sur le site de l’ISDND de Saint-Rémy-de-Provence.
    Voir la consultation

  • Allemagne – Le prix des centrales au sol passe sous les 50 €/MWh 19 octobre 2017

    Le prix moyen des vingt projets de centrales solaires sélectionnés dans le cadre du dernier appel d’offres allemand au sol ou sur bâtiments est ressorti à 49,10 €/MWh, a indiqué l’Agence fédérale des réseaux (Bundesnetzagentur) lundi 16 octobre. C’est la première fois qu’il passe sous les 50 €/MWh, selon Jochen Homann, son président, qui explique ce résultat par l’élargissement des zones de développement de parcs photovoltaïques aux terres arables ou pâtures dites défavorisées. Les appels d’offres précédents avaient affiché des prix moyens de 56,6 €/MWh en juin, et de 65,8 €/MWh en février. Cette fois, l’offre la plus faible a été de 42,90 €/MWh et la plus élevée, de 50,60 €/MWh. 110 offres, d’une taille moyenne de 6,9 MW, ont été déposées pour une puissance totale de 754 MW. La BNetzA en a retenu 20 qui totalisent une puissance de 222 MW.

  • Entreprise – Les actifs de Sillia Vénissieux en vente judiciaire 19 octobre 2017

    Si l’histoire du fabricant français de panneaux photovoltaïques Sillia VL continue, avec sa reprise par l’Allemand Recom en juin 2017 (cf. Le Journal du Photovoltaïque n° 23), ce n’est pas le cas de son site de Vénissieux, qui a dû fermer. Une vente aux enchères publique des actifs de ce site a d’ailleurs lieu mercredi 25 octobre. Deux lignes automatiques de montage de modules photovoltaïques sont notamment proposés, ainsi que du matériel divers. Le détail est consultable ici.

  • Iran – Un contrat à 2,5 milliards de dollars 19 octobre 2017

    Une entreprise norvégienne, Saga Energy, a signé mardi 17 octobre un contrat portant sur un investissement de 2,5 milliards d’euros en Iran pour la fourniture et l’installation de panneaux solaires destinés à installer 2 GW de capacité photovoltaïque dans ce pays, ainsi que l’a rapporté un journaliste de l’AFP. Selon ses promoteurs, le projet est soutenu par un consortium d’investisseurs européens, publics et privés, et par une garantie de l’État iranien. Les 2,5 milliards d’euros nécessaires à sa réalisation doivent être investis sur cinq ans, et les panneaux solaires installés en plusieurs endroits du centre désertique de l’Iran. « Nous espérons construire une usine en Iran pour produire les panneaux solaires de façon à créer aussi des emplois locaux », a déclaré Gaute Steinkopf, directeur du développement de Saga Energy, cité par l’agence de presse.

  • Entreprise – SMA veut des appels d’offres plus efficaces 12 octobre 2017

    « Cette année ne sera pas satisfaisante globalement en France, et nous ne sommes pas contents, notamment sur la conduite des appels d’offres », a expliqué Pascal Richard, directeur commercial de SMA France le 5 octobre, lors d’un déjeuner de presse. Le groupe allemand, qui revendique la place de « leader mondial de la surveillance photovoltaïque », regrette notamment que la direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) sélectionne à nouveau des entreprises qui n’ont pas livré les projets pour lesquels elles ont été lauréates lors d’appels d’offres nationaux. De même, Pascal Richard souhaiterait que d’autres entreprises puissent être repêchées, afin que le taux de conversion des projets lauréats soit autrement plus important. Pour autant, le fabricant d’onduleurs photovoltaïques s’affiche très confiant pour son propre avenir sur le marché français, et annonce être actuellement en phase de recrutement dans sa partie commerciale (un poste pour le marché des grandes centrales, et un autre pour celui des grandes toitures).   

  • Innovation – Des cellules à base de silicium recyclé 12 octobre 2017

    Les équipes du CEA à l’Ines (Institut national de l’énergie solaire) ont annoncé avoir mis au point « les premières cellules à base de silicium 100 % recyclé. » Cette innovation a été rendue possible dans le cadre du projet H2020 CABRISS, dédié au développement d’une économie circulaire autour du recyclage des déchets photovoltaïques. « Issu de déchets de production, le silicium des cellules cassées a été préalablement démétallisé, puis purifié par des partenaires du consortium, explique l’organisme de recherche dans un communiqué. Ce silicium a ensuite été fondu puis cristallisé en lingot à l’Ines, en utilisant la technologie monolike. » Les cellules qui en résultent affichent un rendement de 18,1 %. « Cette étape importante du projet démontre que le silicium recyclé peut répondre aux standards de production actuels », affirme l’institut. La prochaine étape consistera à réaliser des essais sur une chaine de production industrielle de l’un des partenaires du projet.

  • Recherche – La physique à l’honneur 12 octobre 2017

    Un numéro spécial de la revue Comptes Rendus Physique est disponible en ligne, en accès libre. Faisant suite au séminaire sur “l’énergie pour demain” organisé par la Société française de Physique en novembre 2016 à Grenoble, où “photovoltaïque” et “fusion” faisaient l’ouverture, il rassemble plusieurs articles sur la question, tels que le nouveau paradigme de l’énergie solaire photovoltaïque : de l’alimentation électrique des satellites à celle de l’humanité”, ou encore “dépôt spatial par couche atomique : un outil émergeant pour les matériaux pour l’énergie. Application aux composants photovoltaïques de nouvelle génération et aux matériaux transparents et conducteurs”. Les articles sont en anglais, mais certaines parties sont également disponibles en français.

  • Étude – Le photovoltaïque sera la locomotive des énergies renouvelables 5 octobre 2017

    Le solaire photovoltaïque va tirer la croissance des énergies renouvelables, lesquelles vont connaître un essor encore plus important que celui envisagé jusqu’ici, selon le rapport annuel sur les énergies renouvelables de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dévoilé le 4 octobre. D’ici à 2022, près de 1 000 gigawatts de nouvelles capacités d’énergies renouvelables (éolien, solaire, hydroélectricité, etc.) seront installés dans le monde, soit une croissance de 43 %, prévoit l’AIE. Cette prévision est de 12 % supérieure à ce qu’envisageait l’agence l’an dernier. La montée en puissance plus forte que prévu du solaire photovoltaïque dans deux pays – la Chine et l’Inde – est à l’origine de ce regain d’optimisme. « Ce à quoi nous assistons est l’avènement d’une nouvelle ère dans le solaire photovoltaïque. Nous estimons que la croissance des capacités du solaire photovoltaïque sera plus importante que celle de n’importe quelle autre technologie renouvelable d’ici 2022 », indique Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE, cité dans un communiqué. Le parc solaire atteindrait ainsi 740 GW à cette date.

  • Éthiopie – Une centrale solaire de 100 MW pour 2018 5 octobre 2017

    La construction d’une centrale solaire de 100 MW débutera début 2018 dans la région d’Oromia, à 180 km de la capitale Addis-Abeba. La production énergétique du pays reposait jusqu’à présent sa production d’énergie via l’hydraulique, l’éolien et la géothermie se dotent désormais d’un projet d’envergure qui sera relié au réseau. Selon Bizuneh Tolcha, directeur des relations publiques et patron de la direction des communications au ministère éthiopien de l’Eau, de l’irrigation et de l’énergie, « le projet d’énergie solaire de 100 MW sera construit sur une base d’achat d’énergie indépendante (IPP), par une entreprise privée, qui vendra l’énergie à un prix convenu au gouvernement pendant 20 ans », période au terme de laquelle le gouvernement éthiopien deviendra propriétaire de la centrale. À ce jour, le nom du constructeur de la centrale n’a toujours pas été divulgué.

  • Record – Nouveau record pour une cellule en silicium polycristallin, à 22,3 % 5 octobre 2017

    L’institut de recherche allemand R&D Fraunhofer ISE de Freiburg/Breisgau vient de battre son propre record du monde en portant à 22,3 % le rendement de conversion d’une cellule de silicium polycristallin. Fer-de-lance de l’industrie photovoltaïque, le polycristallin domine la production mondiale des modules avec 57 % des parts de marché, rappelle l’institut de recherche allemand dans un communiqué. Ces dernières années, les cellules monocristallines, plus onéreuses, ont contribué à creuser l’écart entre le monocristallin et le polycristallin. Mais l’institut Fraunhofer a réussi à réduire ce fossé en battant son propre record, établi il y a quelques mois, à 21,9 %. Les chercheurs estiment que le potentiel maximum de cette technologie n’a pas encore été atteint. 

SEPTEMBRE 2017

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE SEPTEMBRE

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  • Appel d’offres – Bâtiments : prix bas confirmés pour la seconde période 28 septembre 2017

    310 nouveaux projets ont été sélectionnés dans le cadre de la seconde période de l’appel d’offres “photovoltaïque sur bâtiments”, ayant pour but de développer des installations photovoltaïques sur bâtiment, pour un volume de 150 MW. Comme attendu, les projets lauréats valoriseront l’électricité produite à un prix historiquement bas pour la filière solaire sur bâtiment, avec un prix moyen proposé de 88,4 €/MWh pour les installations de plus grande puissance (entre 500 kW et 8 MW), en baisse de 12 % par rapport à la première période du même appel d’offres. Près de 40 % des projets se sont engagés à l’investissement participatif, et verront leur prime majorée de 3 €/MWh. La liste des candidats retenus est disponible ici. Lancé en 2016 pour un volume total de 1 450 MW, cet appel d’offres comporte 9 périodes de candidature réparties sur 3 ans, et repose sur un nouveau dispositif de soutien : le complément de rémunération. La troisième période de candidature, dont la clôture aura lieu le 6 novembre prochain, portera également sur une puissance de 150 MW.

  • Inde – Un projet hybride solaire-éolien pour Siemens Gamesa 28 septembre 2017

    Un accord vient d’être passé entre Siemens Gamesa et un opérateur indien indépendant pour la réalisation d’un grand projet hybride solaire-éolien. Situé dans le sud du pays, un parc photovoltaïque de 28,8 MW sera relié à un parc éolien existant de 50 MW. Selon les termes de l’accord, Siemens Gamesa traitera la conception, l’ingénierie, la mise en service de la nouvelle centrale solaire (y compris la fourniture d’onduleurs photovoltaïques fabriqués par Gamesa Electric) et son hybridation avec le parc éolien, équipé des turbines Siemens Gamesa. « Avec un marché potentiel de l’ordre de 15 GW en Inde, nos clients se montrent de plus en plus intéressés par ce type de systèmes renouvelables intégrés », indique Ramesh Kymal, CEO de l’activité onshore en Inde de Siemens Gamesa. Le projet devrait être opérationnel d’ici la fin de l’année 2017.

  • Autoconsommation – Enerplan gagne son procès contre l’État 28 septembre 2017

    Le syndicat des professionnels de l’énergie solaire Enerplan a remporté une bataille judiciaire importante pour l’autoconsommation. Le Conseil d’État a en effet décidé de faire droit au recours du syndicat, à propos d’une circulaire de 2016 interdisant une exonération de CSPE pour les projets autres que ceux en autoconsommation intégrale. Les dispositions sur la CSPE autoconsommation de cette circulaire sont donc annulées, et l’autoconsommation partielle de la production ne sera pas taxée. Pour rappel, depuis la loi du 24 février, la restriction avait disparu, et, l’électricité autoconsommée était exemptée de CSPE, en autoconsommation totale comme en vente du surplus. L’État est condamné à verser 3 500 euros au syndicat, qui voit dans cette décision un encouragement au développement de l’autoconsommation sous toutes ses formes et promet de rester vigilant sur ce dossier.

  • Appel d’offres – Prix en baisse pour le “photovoltaïque sur bâtiments” 21 septembre 2017

    « Les prix moyens pondérés des dossiers que la CRE propose de retenir ont diminué d’environ 13 % entre les deux premières périodes de candidature. Ils ont chuté de plus de 50 % par rapport aux prix moyens observés dans les familles d’installations similaires des appels d’offres lancés en 2013 », note la Commission de régulation de l’énergie (CRE) dans une délibération sur la deuxième période de l’appel d’offres “photovoltaïque sur bâtiments”, en date du 7 septembre mais mise en ligne le 15 septembre. « Ainsi, la dynamique de baisse progressive observée à l’occasion des précédents appels d’offres se poursuit. Ces prix restent toutefois plus élevés que ceux observés pour les installations au sol », ajoute l’institution. Après instruction, les prix moyens pondérés des dossiers que la CRE propose de retenir s’élèvent ainsi à 98,5 €/MWh pour la famille 1 (entre 100 kWc exclus et 500 kWc exclus) et à 88,4 €/MWh pour la famille 2 (entre 500 kWc inclus et 8 MWc inclus, ombrières de parking exclues). Pour rappel, 361 lauréats ont été sélectionnés à l’issue de la première période, pour un volume de 150 MW. Le prix moyen est ressorti à 106,7 €/MWh.

  • Partenariat – CS Wismar s’allie avec Alaska Énergies 21 septembre 2017

    CS Wismar, fabricant allemand de modules photovoltaïques installé à Lyon depuis 2016, vient de signer un contrat avec le distributeur français Alaska Énergies, spécialiste du bâtiment à énergie positive et des énergies renouvelables. Dans un contexte favorable à l’autoconsommation pour les particuliers et les entreprises, CS Wismar compte sur ce partenariat pour investir ce marché. Le fabricant allemand, initialement positionné sur le marché des appels d’offre de la CRE, cherche notamment à s’imposer avec ses modules photovoltaïques bi-verre. Le contrat de distribution avec Alaska Énergies comprend aussi des solutions de stockage, la distribution de la gamme Professional Glass/Glass, ainsi qu’un accès à l’ensemble de la gamme de panneaux solaires CS Wismar (Solrif, Verre-tedlar et Full Black).

  • Projet – Meaux accueille la plus grande centrale solaire d’Île-de-France 21 septembre 2017

    Le ministre de la Transition écologique et solidaire vient d’annoncer que la centrale solaire de Meaux verrait bien le jour au premier semestre 2019. Dans les cartons depuis une petite dizaine d’années, le projet figurait parmi les 77 lauréats de l’appel d’offres lancé par la CRE 4. C’est le producteur français Langa qui sera en charge du développement, avec un investissement de 11 millions d’euros. Avec 10 hectares de panneaux et une production annuelle de 17 GWh, la centrale solaire de Meaux sera la plus grande d’Île-de-France. Sa production correspondra à la consommation annuelle de 7 000 personnes. L’émission de 11 600 tonnes de CO2 seront évités.

  • Autoconsommation – Enerplan demande un plan de lutte contre la précarité énergétique 14 septembre 2017

    Au-delà de leur fonction environnementale, les énergies renouvelables, dont le solaire photovoltaïque, ont un rôle social à jouer. Ainsi, dans un contexte de prix de l’électricité croissants, l’autoconsommation est une piste à exploiter pour lutter contre la précarité énergétique. De nombreux professionnels et représentants de la filière ont bien saisi cette dimension et la poussent à fond. C’était encore le cas hier, mercredi 13 septembre, lorsque le président d’Enerplan, en introduction d’un Colloque sur l’autoconsommation organisé par le syndicat professionnel, a demandé « au gouvernement un plan d’autoconsommation solidaire », qui serait « massif, de l’ordre d’un milliard d’euros ». Celui-ci serait destiné aux 1,5 million de foyers précaires qui ont « du mal à payer les factures énergétiques ». Ce plan devrait, notamment, inclure les offices HLM, mais aussi les collectivités locales.

  • Formation – Un nouveau module en ligne dédié à l’autoconsommation 14 septembre 2017

    Selon un sondage OpinionWay pour Qualit’EnR, 9 Français sur 10 se disent favorables à la consommation directe de l’électricité produite par leurs panneaux solaires. Dans ce contexte favorable, l’association Qualit’EnR spécialisée dans la labellisation des installations “énergies renouvelables”, propose une nouvelle formation dédiée. Ce module permettra aux professionnels du secteur de se familiariser aux spécificités de l’autoconsommation, ainsi qu’à la nouvelle réglementation de l’arrêté tarifaire du 9 mai 2017. Dispensée en présentiel depuis quelques mois via le réseau des organismes de formation agréés Qualit’EnR, la formation est aussi proposée en ligne à distance, sous le format SPOC (Small Private Online Course), avec une simple connexion Internet. Cette formation complémentaire est sanctionnée par un diplôme, une fois l’ensemble du cycle validé par les formateurs.

  • ÉTATS-UNIS – Septième trimestre à plus de 2 GW installés 14 septembre 2017

    Avec 2 387 MW de solaire photovoltaïque mis en service au 2e trimestre 2017 (+ 8 % par rapport à la même période l’année précédente), les États-Unis connaissent un 7e trimestre de suite au cours duquel le seuil de 2 GW de solaire a été dépassé. C’est ce qui ressort du dernier Solar Market Insight Report, publié par GTM Research et l’Association américaine des industriels du solaire (SEIA), le 11 septembre. Résidentiel, commercial et de grande taille, les trois segments de marché ressortent en hausse sur les mois d’avril, mai et juin 2017. Le rapport a très légèrement revu à la baisse ses prévisions de la capacité photovoltaïque mise en service aux États-Unis en 2017 : 12,4 GW, contre 12,6 GW précédemment. À 5 ans, en revanche, les prévisions du rapport ne changent pas : la capacité solaire installée devrait tripler de 2017 à 2022.

  • France – Des chiffres en demi-teinte au premier semestre 7 septembre 2017

    La production d’origine solaire photovoltaïque s’est élevée à 4,2 TWh (1,7 % de la consommation électrique française) au premier semestre 2017, en hausse de 10 % par rapport à la même période en 2016, selon le service de la donnée et des études statistiques (SDES) du ministère de la Transition écologique et solidaire, dans son tableau de bord “solaire photovoltaïque“ du deuxième trimestre 2017. « Au-delà du développement du parc, la filière a bénéficié de conditions d’ensoleillement très favorables au mois de juin », nuance le SDES. Au 30 juin 2017, la puissance raccordée du parc solaire photovoltaïque atteint 7,4 GW. Au cours des six premiers mois de l’année, 8 558 nouvelles installations ont été mises en service, d’une capacité totale de 233 MW. Cependant, le rythme de raccordement est plus faible que l’an dernier (343 MW mis en service au premier semestre 2016). « En revanche, la puissance des projets en file d’attente continue de progresser. Elle augmente de 8 % au cours du seul deuxième trimestre 2017 ». À noter, près de la moitié de la puissance raccordée au premier semstre (115 MW) correspond à des installations d’une puissance unitaire supérieure à 250 kW, alors que celles-ci représentent seulement 0,4 % du nombre total d’installations raccordées au cours du premier semestre. 

  • Afghanistan – Appels d’offres pour 55,5 MW de centrales 7 septembre 2017

    L’Afghanistan a lancé des appels d’offres pour trois centrales photovoltaïques hybrides d’une capacité totale de 55,5 MW. La plus importante (40 MW) est Hisar-e-Shahi Industrial Park (HIP), dans la province de Nangarhar. La plus modeste (5,5 MW) sera située dans la province du Daykundi. La troisième centrale (10 MW) sera, elle, installée dans la province de Khost. Les dates butoirs pour postuler sont, respectivement, les 7, 8 et 10 octobre 2017. Ces appels d’offres ne sont pas une première en Afghanistan, et plusieurs projets sont actuellement en cours de développement. Fin mars 2017, le pays a notamment adopté un plan pour le déploiement de 100 MW de capacités de production d’énergies renouvelables, dont 65 MW de solaire hybride.  

  • Corse – Méthanor investit 1,8 M€ dans trois centrales 7 septembre 2017

    Méthanor, société spécialisée dans le financement et l’exploitation de projets d’énergies renouvelables, a annoncé, le 4 septembre, avoir investi 1,8 million d’euros dans trois centrales photovoltaïques existantes en Corse. Ces trois projets sont cofinancés avec Solaire Direct (groupe Engie), qui en a assuré le développement et en gère l’exploitation, et la Caisse des dépôts et consignations. Entrées en phase de production au cours du dernier trimestre 2011, les centrales bénéficient de l’obligation de rachat d’électricité par EDF sur 20 ans. Elles sont situées à Venzolasca (4,6 MW), Sartène (4 MW) et Poggio-di-Nazza (4,8 MW).

JUILLET 2017

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE JUILLET

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  • Plan Climat – Nicolas Hulot grand partisan de l’autoconsommation 13 juillet 2017

    Sur l’autoconsommation photovoltaïque, « nous pouvons aller beaucoup plus vite et beaucoup plus loin », a affirmé Nicolas Hulot le 6 juillet, lors de la présentation de son plan climat. Arguant de l’importance du « facteur psychologique » dans l’acte de consommer sa propre production, le ministre de la Transition écologique et solidaire s’est lancé dans un plaidoyer pour ce changement de paradigme. « Nous sommes à l’aube d’une révolution énergétique », a-t-il ainsi affirmé. « Cela augure quand même d’un changement profond de notre modèle énergétique, mais il vaut mieux être au début d’une révolution que de la constater une fois finie. Et se dire que tout cela a profité à d’autres », a poursuivi l’ancien présentateur. « L’accent mis par Nicolas Hulot sur la production d’électricité au plus près des consommateurs et l’autoconsommation est un excellent signal », n’a pas tardé à réagir Enerplan dans un communiqué.  

  • Autoconsommation collective – Nouveaux modèles de contrat 13 juillet 2017

    Le projet PV Financing, lancé au tout début de l’année 2015, et dont Observ’ER était partenaire, s’est terminé le 30 juin. Vous pouvez retrouver ses tout derniers livrables sur le site internet d’Observ’ER. Il s’agit de deux modèles de contrats, applicables aux modèles d’autoconsommation collective, élaborés en collaboration avec le cabinet Green Law Avocat. Le premier cadre les relations entre un producteur et un consommateur d’électricité photovoltaïque. Le second est un modèle de contrat de vente de surplus d’électricité. Les deux documents sont téléchargeables ici et ici, ainsi que sur le site www.pv-financing.eu. Ils se veulent simples, afin de pouvoir être adaptés facilement à toutes les situations concrètes que les professionnels rencontreront. Ils peuvent également servir de base intellectuelle pour structurer le marché de l’autoconsommation collective, qui devrait fortement se développer dès 2018.

  • PARUTION – L’État des énergies renouvelables en Europe en ligne ! 13 juillet 2017

    Collecte, riche et complète, de données sur les sources d’énergies renouvelables de l’Union européenne, la 16e édition de L’État des énergies renouvelables en Europe, publié depuis 2000 par Observ’ER, est en ligne ! Un tour d’horizon de l’état et de la dynamique des filières, éolienne, photovoltaïque, solaire thermique, pompes à chaleur, biocarburants, biomasse solide, petite hydraulique, biogaz, énergies géothermiques, solaire thermodynamique, incinération des ordures ménagères, ou encore énergies marines renouvelables. De nouveaux indicateurs ont été ajoutés, sur les coûts, les combustibles fossiles évités, l’innovation et la compétitivité, et la flexibilité du système électrique. Téléchargement libre.

  • BONNES VACANCES ! – L’Actu revient le 7 septembre 13 juillet 2017

    Votre rendez-vous hebdomadaire avec les dernières nouvelles du photovoltaïque revient dès le 7 septembre. Toute l’équipe de l’Observatoire des énergies renouvelables et du Journal du Photovoltaïque vous remercie pour votre fidélité et vous souhaite un très bel été !

  • Europe – 50 organisations tirent la sonnette d’alarme 6 juillet 2017

    50 organisations du solaire photovoltaïque, issues de l’ensemble de la chaîne de valeur, ont cosigné, le 4 juillet, une lettre adressée aux décideurs des États membres de l’Union européenne, pour rappeler l’importance de la fabrication photovoltaïque sur le continent. Initiée par Etip PV  (European Technology & Innovation Platform), Eurec (Association of Renewable Energy Research Centres ) et Solarunited (International PV Equipment Association), elle exhorte les parties concernées de tous les États de l’UE à « aider à préserver une industrie manufacturière européenne durable et compétitive à l’échelle mondiale », et met en avant les avantages que le secteur a livrés à l’UE en termes économiques et de transition énergétique propre au cours des dernières années : « il n’y a pratiquement pas d’autre secteur dans l’UE qui a suscité autant d’engouement et a ravi plus de jeunes, d’ingénieurs et de scientifiques ». Les signataires ont relayé la “profonde inquiétude” des acteurs de l’industrie relativement à « la perte de cette partie essentielle de sa chaîne de valeur, mettant en danger d’autres secteurs tels que la Recherche & Développement et les Opérations & Maintenance ». L’objectif : « empêcher toute perte de sites de fabrication solaire en Europe » et « maintenir intact l’écosystème d’innovation du continent ».

  • Autoconsommation – Qualibat simplifie sa nomenclature 6 juillet 2017

    L’organisme de certification et qualification BTP Qualibat promeut la fiabilité dans le bâtiment en valorisant les entreprises par la délivrance de qualifications. L’arrêté du 9 mai soumet désormais le bénéfice du tarif d’achat à l’obligation, pour les panneaux photovoltaïques, d’être installés par un professionnel qualifié, ouvrant de nouvelles perspectives. Aussi, Qualibat a choisi de simplifier les usages sur ce secteur qui risque d’attirer de nouveaux venus, en gardant seulement 2 qualifications, la “5911” et la “5912”, quelle que soit la technologie utilisée, au lieu des 7 en vigueur jusqu’à présent. La 5911, explicite Qualibat, s’applique à toute « entreprise qui étudie et réalise la fourniture et la pose d’installations photovoltaïques d’une puissance inférieure à 250 kW sur un bâtiment. Cette qualification permet de réaliser les installations de puissance inférieure à 100 kW en application de l’arrêté du 9 mai 2017 fixant les conditions d’achat de l’électricité photovoltaïque », la 5912 cernant les plus de 250 kW. Qualibat prévoit, d’ici la fin de l’année, un projet global de simplification de la nomenclature.  

  • Chili – Eiffage va développer une centrale de 98 MW 6 juillet 2017

    Eiffage, leader européen du BTP et des concessions, exerce aussi ses activités à travers les métiers de l’énergie, via sa filiale espagnole Eiffage Energía, spécialisée dans les projets solaires de grande puissance, et renforce sa présence mondiale sur la production d’énergie solaire (plus d’1,5 GW installé dans le monde). Au Chili, la firme, qui a pris part à près d’un tiers des équipements photovoltaïques, vient de remporter un contrat pour la construction d’une nouvelle centrale de 98 MW à Huatacondo, dans le désert d’Atacama. L’investissement, de l’ordre de 135 millions d’euros, impliquera Eiffage Concessions et Eiffage Energía, associés aux groupes japonais Sojitz et Shikoku Electric Power pour le bouclage financier. Il fait partie d’un plan, « Energía 2050 », qui vise à atteindre 70 % d’exploitation des énergies renouvelables pour la production de l’électricité au Chili en 2050.

  • Maroc – Noor Midelt obtient un prêt de 25 millions de dollars 6 juillet 2017

    Le projet marocain Noor Midelt, solution hybride combinant le solaire thermodynamique à concentration (CSP) et la technologie photovoltaïque (PV), vient d’obtenir pour sa phase 2, déjà soutenue par la Banque africaine de développement et la Banque mondiale, un prêt de 25 millions de dollars du Fonds pour les technologies propres, dans le cadre des fonds d’investissement climatique. La conception solaire hybride innovante du projet repose par ailleurs sur un partenariat public-privé entre l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) et les promoteurs du secteur privé. Avec une capacité totale de 2 000 MW à l’horizon 2020, ce projet, qui comprend un total de 5 phases, prendra une part importante dans l’accomplissement par le Maroc de son engagement pris lors de l’accord de Paris, notamment son objectif d’atteindre, d’ici 2030, 52 % de renouvelables dans la capacité installée pour la production d’électricité (avec 20 % d’énergie solaire).

JUIN 2017

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE JUIN

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  • Entreprise – Une nouvelle unité au Canada pour Armor 29 juin 2017

    Spécialiste du ruban “Transfert Thermique”, Armor a annoncé qu’elle renforçait sa présence à l’international avec l’ouverture d’une nouvelle unité au Canada. « Son activité d’enduction sur film mince, Armor Industrial Coding and Printing (AICP), s’appuie sur 15 filiales et bureaux commerciaux et a connu une croissance de 50 % sur les 10 dernières années », explique la société nantaise dans un communiqué. Au printemps 2017, Armor India avait inauguré une usine « quatre fois plus grande que le premier site » pour répondre aux demandes du marché indien. L’entreprise annonce qu’Armor Afrique du Sud s’est agrandie à sont tour, et que le groupe inaugurera, par ailleurs, le 3 juillet, une nouvelle filiale de découpe de rubans “Transfert Thermique” près de Toronto.

  • Innovation – Des photos photovoltaïques exposées à Neuchâtel 29 juin 2017

    Six images “photovoltaïques” sont exposées à Neuchâtel, dans les jardins de la Banque cantonale neuchâteloise (BCN), laquelle a soutenu financièrement ce projet de recherche. Le Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM) a en effet développé une technologie baptisée “KALEO”, permettant de réaliser des panneaux solaires illustrés. Cette « solution prometteuse », selon le communiqué du CSEM, ouvre de nouveaux horizons à l’énergie solaire. Les chercheurs ont en effet fait « disparaître » la cellule photovoltaïque, au profit d’une image haute définition, tout en laissant passer assez de lumière pour produire de l’électricité. Cette technologie va, à terme, contribuer à l’essor des solutions photovoltaïques intégrées au bâti (Building-integrated photovoltaics – BIPV), veut croire le CSEM.

  • Entreprise – RES affiche ses ambitions 29 juin 2017

    Le développeur et exploitant spécialisé dans l‘éolien RES affiche ses ambitions dans le photovoltaïque. Ainsi, alors qu’à la fin 2016, elle exploitait seulement deux centrales solaires photovoltaïques et un parc d’ombrières de parking, pour un total d’un peu plus de 17,9 MW, la filiale française du groupe britannique « devrait quadrupler d’ici deux ans sa capacité installée », affirme-t-elle dans un récent communiqué. Elle explique qu’après trois projets lauréats (18,6 MW) lors de l’appel d’offres CRE3, « RES a renouvelé cette belle performance lors de l’appel d’offres CRE4, » avec 7 projets lauréats, pour une puissance cumulée de 64 MW. Ces installations devraient être opérationnelles d’ici 2 ans, et lui permettront de dépasser les 100 MW de puissance photovoltaïque installée.

  • REPRISE – Sillia a manqué de soutien 22 juin 2017

    « C’est un jeu de dupes. Certains ont attendu exprès que Sillia ferme, afin qu’ils en soient désengagés. Car il y a une différence d’environ dix cents entre les prix des panneaux chinois et ceux de Sillia », analysait Arnaud Mine, quelques jours avant la décision du tribunal de commerce de Lyon relative au fabricant français de panneaux photovoltaïques, en redressement judiciaire depuis le 1er mars. Le président et cofondateur d’Urbasolar faisait référence aux appels d’offres de la CRE, qui lient les lauréats aux fournisseurs qu’ils ont désignés dans leur offre. Sauf si ces derniers mettent la clé sous la porte. Urbasolar avait souscrit à une augmentation de capital de Sillia VL à hauteur de 250 000 euros en 2014, et s’était engagé à se fournir auprès des deux usines de Vénissieux et Lannion. Le 15 juin, le tribunal a choisi l’offre de reprise de Recom Italia SR pour le site de Lannion (44 salariés). Le site de Vénissieux (133 salariés) va disparaître.

  • BRÉSIL – EDF EN construit 306 MW 22 juin 2017

    EDF Energies Nouvelles a racheté 80 % d’un projet de centrale photovoltaïque de 115 MW au Brésil, auprès de Canadian Solar Inc. Le fabricant canadien de panneaux photovoltaïques en conserve 20 % et produira les panneaux dans son usine locale. L’opération, menée par EDF EN do Brasil, concerne la future centrale de Pirapora II, qui sera mise en service en 2018. Située dans le sud-est du Brésil, elle est voisine de Pirapora I, une centrale de 191 MW en cours de construction, également détenue par EDF EN, aux côtés de Canadian Solar Inc. En incluant ce projet, EDF EN affiche 306 MW de solaire en construction au Brésil.

  • ÉTUDES – Prévisions de marché mondial 22 juin 2017

    « Le marché mondial du matériel photovoltaïque devrait croître à un taux annuel moyen de 11,4 %, entre 2016 et 2024. À ce rythme, le marché atteindra la valeur de 19,60 milliards de dollars dici la fin 2024, contre 7,55 milliards de dollars en 2015 », annonce la société d’études américaine MRRSE (Market Research Reports Search Engine) dans son rapport Marché mondial du matériel solaire photovoltaïque, tendances et prévisions, 2016-2024. Quant à la société indienne MarketsandMarkets, elle indique, dans son étude Marché du verre solaire photovoltaïque, prévisions mondiales à 2022, que le segment du verre solaire photovoltaïque (modules PV en silicium cristallin et modules PV à couche mince) devrait passer de 4,38 milliards de dollars en 2017 à 18,48 milliards de dollars en 2022, à un taux de croissance annuel moyen de 33,4 %.

  • PRÉCARITE ÉNERGÉTIQUE – Troisième webinar de PV Financing 22 juin 2017

    Observ’ER continue de partager les résultats du projet PV Financing grâce à sa série de webinars consacrés à des points-clés du marché photovoltaïque. Rejoignez le troisième d’entre eux, ce lundi 26 juin à 15 heures. Il abordera les problématiques de la précarité énergétique, et les réponses que peuvent apporter les nouveaux modèles d’affaires du photovoltaïque. Julien Dijol, de Housing Europe (Fondation européenne de l’habitat social), et Julien Courtel, d’Observ’ER, seront les présentateurs de cette session. Inscription au webinar du lundi 26 juin en ligne

  • Financement – La Générale du Solaire bat un record de crowdlending 15 juin 2017

    2,5 millions d’euros, soit le maximum autorisé pour ce genre d’opération de crowdlending sur Lendosphere, telle est la somme levée par la Générale du Solaire, entre le 18 avril et le 2 juin derniers. Une première en France dans le secteur des énergies renouvelables. Cette opération de financement participatif ouverte à l’ensemble des citoyens avait en effet de quoi séduire : elle proposait, notamment, un taux annuel de 5,15 %, pour une durée de 4 ans et demi, à échéances semestrielles. 683 investisseurs particuliers, ainsi que deux investisseurs institutionnels pour une part minoritaire, les fonds “Allianz Crowdlending” et “Prêtons Ensemble”,  ont donc répondu à l’appel. Forte de ce succès, la Générale du Solaire annonce, dans un communiqué, vouloir « ouvrir prochainement certaines de [ses] centrales à ce type de financement local ». 

  • Chine – Mise en route d’une immense centrale flottante 15 juin 2017

    C’est sans doute la plus grande centrale solaire photovoltaïque flottante au monde. 40 MW de panneaux résistants à l’eau flottent à la surface d’un réservoir créé suite à l’inondation d’une ancienne cité minière, dans la province d’Anhui, en Chine. Cette unité, développée par la société Sungrow Power Supply, devrait ainsi fournir 800 MWh/an, soit la consommation électrique d’environ 15 000 foyers. Pour répondre aux défis du milieu aquatique, Sungrow a conçu sa station centrale, contenant l’onduleur, le transformateur et le matériel électrique, comme un conteneur flottant, résistant à l’humidité et adapté au manque de stabilité. La centrale, raccordée au réseau mi-mai, entre dans la stratégie globale de la Chine de se poser en acteur de premier plan dans la transition énergétique mondiale, particulièrement après le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris.

  • Recherche – Une cellule solaire en pérovskite ultrastable 15 juin 2017

    Les cellules en pérovskite avaient des atouts pour remplacer celles au silicium : une capacité théorique de conversion de plus de 22%, une plus grande absorption de photons, un coût réduit et une facilité de conception. Mais elles étaient loin d’être suffisamment stables pour répondre aux exigences du marché. Un obstacle que des chercheurs de l’École polytechnique fédérale de Lausanne, en Suisse, pensent avoir surmonté. Ils ont développé une cellule solaire en pérovskite hybride 2D/3D, qui combine donc la stabilité accrue des pérovskites 2D avec des formes 3D, qui absorbent efficacement la lumière dans l’entier du spectre visible et transportent les charges électriques. Résultat : une efficience constante de 11,2% pendant plus d’une année. Une percée qui, selon l’École polytechnique fédérale de Lausanne, « peut valablement propulser la technologie dans la sphère commerciale ».

  • Entreprise – Clipsol, c’est définitivement fini 8 juin 2017

    En difficulté depuis plusieurs années, Clipsol avait cru pouvoir compter sur son rachat par Engie (alors GDF Suez) en 2008 pour relancer son activité de solutions solaires thermiques (eau chaude et chauffage) et photovoltaïques et sauver l’emploi des salariés de l’entreprise (au nombre de 135 à l’époque). Las, après un plan social en 2015 qui a vu ses effectifs réduire de moitié (de 80 à 40), et un recentrage sur le solaire thermique, Clipsol se voit aujourd’hui contraint de cesser son activité et de fermer définitivement ses portes, comme l’a confié un proche du dossier au Journal du Photovoltaïque. Seule l’activité de SAV perdure, mais sous une nouvelle entité, Alboma, composée de trois personnes dont Boris Jean, jusqu’alors directeur commercial de Clipsol (et par ailleurs, fils d’André Jean, son fondateur en 1979). Un liquidateur a été nommé pour Clipsol, qui rejoint ainsi Panosol et Energia au panthéon des entreprises du solaire qui ont mis la clé sous la porte après leur rachat par Engie.      

  • Italie – Mise en service de cinq centrales sans subventions 8 juin 2017

    La société britannique Octopus Investments Ltd. a mis en service cinq nouvelles centrales photovoltaïques en Italie. Situées dans le centre du pays, dans la commune de Montalto di Castro, les cinq installations affichent une capacité totale de 63 MW et ont la particularité de se passer de subventions publiques, comme l’a rapporté Bloomberg. « Les énergies renouvelables n’ont pas toujours besoin du gouvernement, a expliqué à l’agence de presse Matt Setchell, à la tête des investissements renouvelables d’Octopus Investments Ltd. Elles sont plus stimulées par la demande que par les subventions. »  Il a également précisé que l’électricité produite par les centrales serait vendue directement à Green Trade SA pendant 2 ans, via un contrat de vente de gré à gré  (Power Purchase Agreement). 

  • Autoconsommation – EDF affiche ses ambitions dans le collectif 8 juin 2017

    EDF a annoncé le 7 juin vouloir se lancer dans l’autoconsommation solaire collective en France, un an après la commercialisation d’une offre destinée aux particuliers (“Mon Soleil & Moi”). Dénommée “Notre soleil et nous”, cette nouvelle offre, vise les copropriétés, bailleurs sociaux et « tous types de logements verticaux ». Elle « permet aux résidents d’un immeuble ou d’un éco-quartier de produire leur énergie sur un seul toit, et de la partager grâce à une solution de pilotage intelligente », explique EDF dans un communiqué. Elle devrait être déployée à partir de fin 2018 ou début 2019, à l’issue d’une phase d’expérimentation sur une vingtaine de bâtiments neufs ou existants, destinée à lever des obstacles techniques et juridiques. 

  • France – 25 000 panneaux Scheuten en sursis, selon le GPPEP 1 juin 2017

    « Les cartes Vital Solutions V3 qui ont permis le dépannage de 25 000 panneaux Scheuten sont susceptibles de prendre feu à cause d’un problème de conception », alerte le président du Groupement des particuliers producteurs d’électricité photovoltaïque (GPPEP), Joël Mercy. Un rapport d’expertise d’Autan Solaire (expert auprès du tribunal de Toulouse), effectué à la demande du GPPEP, met en effet en cause cette carte électronique conçue pour palier les problèmes des modules Scheuten équipés de boîte de jonction Solexus et Kostal. Défectueux, ces derniers peuvent s’enflammer et ainsi entraîner une coupure de la production et, dans certains cas, des départs d’incendie. La carte était un moyen de ne pas procéder au remplacement des panneaux, contrairement à ce que préconisent et proposent plusieurs assureurs (dont Allianz et SMA BTP). « Il est donc urgent de remplacer l’ensemble des panneaux en cause », estime Joël Mercy qui a transmis le rapport à l’Agence qualité construction pour alerter du danger et diffuser l’information à l’ensemble des acteurs concernés. L’Actu PV suit avec attention ce dossier de façon à tenir informés les producteurs concernés. 

  • Rapport – 80 GW seront installés en 2017, selon SolarPower Europe 1 juin 2017

    « Malgré le saut gigantesque enregistré dans les installations solaires en 2016, avec plus de 50 % de croissance, il y a de bonnes chances que le marché fasse encore mieux en 2017 et passe le seuil de 80 GW de nouvelles capacités installées », explique James Watson, président de SolarPower Europe dans un communiqué accompagnant la publication du dernier rapport de l’association européenne de promotion du solaire. Elle a d’ailleurs revu à la hausse tous les scénarios 2017-2021 pour les prévisions de marché pour l’énergie solaire. La capacité mondiale devrait ainsi dépasser les 400 GW dès 2018, 500 GW en 2019, 600 GW en 2020 et 700 GW en 2021. Pour 2016, 76,6 GW ont été mis en service, permettant d’atteindre une puissance installée de 306,5 GW dans le monde. À noter, la région Asie-Pacifique, dont la Chine (34,5 GW connectés en 2016, pour 77,9 GW de puissance installée), accueille désormais près de 50 % des capacités mondiales (147,2 GW) et rafle à l’Europe (104,3 GW et 34 % des parts de marché) la première position. 

  • Entreprise – Engie rachète la branche européenne de Sungevity 1 juin 2017

    L’énergéticien Engie a annoncé le 29 mai l’acquisition, pour un montant non dévoilé, de Sungevity International, branche européenne d’un fournisseur américain de panneaux solaires placé en faillite au printemps. Présent en Europe depuis 2012, Sungevity « compte actuellement plusieurs milliers d’installations solaires » chez des particuliers ou des petites entreprises en Allemagne, en Belgique, aux-Pays-Bas et au Royaume-Uni, précise le groupe français dans un communiqué. Les deux entreprises avaient d’ailleurs lancé une offre commune en Belgique l’an dernier. Engie reprend « dès ce jour l’ensemble des 90 collaborateurs de Sungevity International », qui « continuera à opérer de manière autonome » au sein du groupe, est-il précisé. Engie a par ailleurs lancé le 31 mai un appel à projet pour des « solutions innovantes liées au solaire photovoltaïque, pouvant être intégrées à ses offres de services sur différents sites ». Production, stockage et utilisation de l’énergie solaire sont concernés. « L’objectif est de recevoir des propositions concrètes pouvant être ensuite intégrées aux offres d’ENGIE Axima », explique l’énergéticien. La date de limite des réponses est le 4 juillet, la sélection des lauréats sera connue le 20 juillet. 

MAI 2017

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE MAI

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  • République Tchèque – Le gouvernement subventionne le stockage 25 mai 2017

    Les entreprises tchèques ont jusqu’à fin mai pour profiter du programme de subvention « OPPIK » du ministère de l’Industrie et du Commerce, lancé sous forme d’appel à projets. Ce dernier alloue 18,7 millions d’euros à des systèmes photovoltaïques avec batteries déployés dans les entreprises du pays. Ce programme stipule que pour chaque kW de photovoltaïque installé, une capacité de stockage d’au moins 5 kWh doit être mise en œuvre. Le niveau de subvention varie entre 1 900 à 1,1 million d’euros selon la puissance de l’installation. Les lauréats de ce premier appel à projets seront connus à l’automne, mais le ministère entend lancer un second appel à projets au cours du deuxième semestre. L’an dernier, le gouvernement avait mis à disposition des entreprises un montant de subvention de 9,8 millions d’euros pour des projets photovoltaïques, mais en raison d’une mauvaise communication auprès de ce public, seul 1,7 million avait été utilisé. Le programme de subvention OPPIK est destiné à améliorer la compétitivité des entreprises privées tchèques sur le marché européen. Fin 2016, la République Tchèque disposait d’une puissance photovoltaïque cumulée de plus de 2 GW, selon le baromètre Eurobserv’ER

  • Japon – Une deuxième centrale pour Total 25 mai 2017

    Total Solar, filiale à 100 % du groupe pétrolier Total dédiée aux activités solaires, a annoncé le 23 mai le lancement des travaux de construction de sa deuxième centrale solaire au Japon. Elle sera située à Miyako dans la préfecture d’Iwate et affichera une puissance totale de 25 MW, grâce à plus de 76 000 panneaux solaires SunPower. Sa mise en service est planifiée pour 2018. « Le marché solaire offre un réel potentiel de croissance. Miyako Solar Park, qui suit la mise en service de la centrale Nanao en mars de cette année, contribuera à la diversification du mix énergétique japonais », a déclaré Julien Pouget, directeur Renewables chez Total. Pour rappel, le groupe français avait annoncé en avril dernier la mise en service de la centrale photovoltaïque de Nanao (27 MW, 80 000 panneaux solaires), sur l’île japonaise de Honshu.

  • Entreprise – Un accord-cadre réunit Neoen et Schneider Electric 25 mai 2017

    Le producteur d’énergies renouvelables Neoen et l’équipementier français Schneider Electric ont annoncé le 23 mai la conclusion d’un accord-cadre pluriannuel pour déployer 750 MW de solutions et de services d’énergie solaire sur trois continents, en Europe, Amérique latine et Australie. Comprenant la fourniture de stations de conversion, de disjoncteurs, de transformateurs, des systèmes de contrôle ou encore des services de maintenance, ce projet est considéré par les deux groupes comme « une initiative majeure pour proposer une énergie plus verte, plus fiable et plus abordable », font-ils savoir dans un communiqué commun. « Nous avons sélectionné Schneider Electric à l’issue d’une mise en concurrence globale avec pour critère le meilleur coût actualisé de l’énergie », a commenté Xavier Barbaro, le président de Neoen. Pour rappel, les deux entreprises ont déjà collaboré sur le développement de la plus grande centrale photovoltaïque d’Europe, inaugurée en décembre 2015 à Cestas, en Gironde. 

  • France – La filière salue l’arrivée de Nicolas Hulot 18 mai 2017

    Le monde du photovoltaïque, et des énergies renouvelables en général, s’est réjoui de la nomination de Nicolas Hulot comme ministre de la Transition écologique et solidaire. Enerplan fut le premier à dégainer. Le syndicat des professionnels de l’énergie solaire a salué le projet de transition écologique du nouvel exécutif, « qui s’inscrit dans une continuité pragmatique et dont les ambitions sont, entre autres, de financer le développement des énergies renouvelables en doublant d’ici à 2022 la capacité solaire photovoltaïque installée ». « Nous nous réjouissons de poursuivre avec notre nouveau ministre le travail que nous menons depuis plusieurs années au service d’une filière solaire française compétitive et créatrice de valeur », affirme Daniel Bour, président d’Enerplan. Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) a fait part de son côté de « son immense satisfaction » après l’annonce de « l’arrivée d’une grande figure de l’écologie » au sein du nouveau gouvernement. Il estime que le programme du Président Emmanuel Macron permettra aux énergies renouvelables « de poursuivre et accélérer leur déploiement » grâce à l’objectif d’un prix du carbone à 100 euros la tonne en 2030, au lancement de 26 GW d’appels d’offres pour les énergies renouvelables électriques ou encore à la simplification des procédures. 

  • ALLEMAGNE – 96 % des projets du premier appel d’offres réalisés 18 mai 2017

    96 % des projets photovoltaïques lauréats du premier appel d’offres lancé par l’Allemagne en 2015 ont été mis en service, indique un bilan de la Bundesnetzagentur (Agence fédérale des réseaux) dévoilé le 15 mai. Au total, 24 projets sur 25 ont ainsi été raccordés, représentant une capacité globale installée de 151 MW. La date limite était fixée au 8 mai 2017. Cet appel d’offres avait reçu 170 réponses, rappelle l’agence. Le prix moyen avait été fixé à 91,7 €/MWh, puis ait tombé à 65,8 €/MWh lors du dernier round, en février 2017. « Ce résultat positif nous rend optimiste quant à la réalisation de 145 projets issus des cinq appels d’offres », a expliqué Jochen Homann, président de l’institution allemande. 

  • Allemagne – Berlin passe aux appels d’offres technologiquement neutres 18 mai 2017

    Le gouvernement allemand travaille au lancement d’appels d’offres « technologiquement neutres », c’est à-direouverts à l’éolien terrestre comme au photovoltaïque. L’expérimentation de ces appel d’offres bi-technologies devrait durer trois ans, de 2018 à 2020, pour un volume annuel de 400 MW. Une ordonnance est en cours d’élaboration. Pour rappel, en France, ce type d’appel d’offres (photovoltaïque et éolien) est aussi dans les cartons du ministère concerné, mais rencontre une certaine opposition. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a en effet récemment émis un avis défavorable sur un projet de cahier des charges et recommande au gouvernement d’y renoncer. 

  • Entreprise – L’allemand SolarWorld dépose le bilan 11 mai 2017

    L’endettement conséquent du fabricant allemand SolarWorld l’a amené à déposer le bilan, a-t-il annoncé le 10 mai. « Après un examen assidu, le comité de direction de SolarWorld en est arrivé à la conclusion que vu l’actuelle érosion des prix et l’évolution de l’activité, le groupe ne fait plus de pronostic positif et est en conséquence surendetté », a expliqué le groupe dans un communiqué lapidaire. Sa dette s’élevait à plus de 300 millions d’euros fin 2016, et sa perte nette sur l’année atteignait presque 92 millions d’euros, pour 800 millions de chiffre d’affaires. Celui qui figure parmi les plus gros fabricants de panneaux photovoltaïques au monde emploie environ 3 000 personnes. Il y a quelques années, le boom dans le domaine des énergies renouvelables fortement subventionnées avait profité au groupe, spécifiquement dans une Allemagne qui tournait le dos au nucléaire. Comme les autres fabricants de panneaux solaires, SolarWorld a subi un retournement brutal de situation : compétition chinoise, surcapacités mettant à mal le marché mondial, prix de l’énergie solaire en baisse, etc. En 2013, les créanciers du groupe avaient restructuré sa dette.

  • Tarif d’achat – Augmentation de 35 % pour la Corse et les DOM 11 mai 2017

    Le Journal officiel du 7 mai a publié l’arrêté « du 4 mai 2017 fixant les conditions d’achat de l’électricité produite par les installations (…) photovoltaïques d’une puissance installée inférieure ou égale à 100 kW (…) et situées en Corse, en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à Mayotte et à La Réunion. » Dans le cadre du développement des énergies renouvelables en zones non-interconnectées, Ségolène Royal avait annoncé en mars dernier la mise en place d’un tarif d’achat spécifique pour la Corse et les outre-Mer, concernant le photovoltaïque. Ce tarif était « indifférencié entre la métropole et les zones non-interconnectées alors que les conditions d’exploitation sont plus contraintes sur des territoires insulaires », expliquait le ministère. L’arrêté permet aujourd’hui un passage du tarif d’achat pour le photovoltaïque de 126 €/MWh à 175 €/MWh (+ 35 %).

  • Salvador – Le plus grand site PV d’Amérique centrale inauguré 11 mai 2017

    La centrale photovoltaïque du français Neoen, Providencia Solar, vient d’être mise en service. Située au Salvador, elle est « aujourd’hui la plus puissante de toute l’Amérique centrale », affirme l’énergéticien dans un communiqué. D’une puissance de 101 MW, et dotée de 300 000 panneaux situés à 40 kilomètres de la capitale, elle a nécessité un investissement de 151 millions de dollars. Ses deux sous-centrales (76 MW et 25 MW) permettront d’éviter la production de « 39 800 tonnes de CO2 par an », dans un pays qui dépend encore à « 49 % des énergies fossiles », selon un communiqué de l’institution financière de développement Proparco, qui a financé le site à hauteur de 30 millions de dollars. Selon celle-ci, l’énergie solaire produite devrait remplacer l’équivalent de 163 800 MWh d’énergie thermique annuels. 3 % des revenus de la sous-centrale Antares seront réinvestis dans des projets de développement local. De son côté, Neoen compte « capitaliser sur cette expérience réussie pour réaliser efficacement Capella Solar, le projet de 137 MW récemment gagné lors du 3e appel d’offres organisé au Salvador. » Il portera à 237 MW la capacité installée du français au Salvador et fera de lui « le plus grand producteur d’énergie solaire dans la région ».

  • Centrales flottantes – Ciel&Terre conquiert l’Amérique 4 mai 2017

    Après l’Asie, les centrales flottantes des lillois de Ciel&Terre (lire le portrait de l’entreprise paru dans Le Journal du Photovoltaïque n° 19) partent à la conquête du nouveau monde. En février, l’entreprise a livré une centrale flottante pilote de 31,5 kW à la régie de la ville d’Orlando (Floride, États-Unis), la Orlando Utilities Commission. La Floride est le 3e État américain en termes de population, mais seulement le 22e par sa superficie, une densité qui réduit les surfaces disponibles pour l’installation de centrales au sol traditionnelles. En revanche, l’État ne compte pas moins de 30 000 lacs, ce qui en fait un parfait candidat pour les centrales photovoltaïques flottantes. Ciel&Terre entend par conséquent convaincre la Orlando Utilities Commission de déployer sa technologie à plus grande échelle. Elle a par ailleurs déjà empoché 15 MW de contrats aux États-Unis pour l’année en cours, et 130 MW à l’échelle mondiale. La société disposait en début d’année d’un portefeuille de projets réalisés totalisant 60 MW.

  • Allemagne – Le projet Sunroof de Google s’exporte en Allemagne 4 mai 2017

    Pour la première fois, Google élargit son Project Sunroof au-delà des États-Unis. Désormais, 40 % des ménages allemands peuvent connaître l’ensoleillement de leur toit. Introduite en 2015, cette carte interactive qui informe sur le potentiel de collecte d’énergie solaire de son habitation concernait 50 États américains et couvrait 60 millions de bâtiments. En combinant les données de Google Maps et de Google Earth, la firme de Mountain View utilise notamment les modèles 3D. L’outil tient compte de la position du toit, des données météorologiques, de l’ombrage des éléments proches et de la position du soleil selon les époques de l’année. Pour ce volet allemand, Google s’est associé à l’énergéticien européen E.ON et à la société de logiciels Tetraed. Le programme couvre déjà environ sept millions de foyers en Allemagne, dont les données ont été intégrées le 3 mai sur le site www.eon-solar.de, a annoncé ce même jour le géant du Web. Outre le recueil d’informations sur l’ensoleillement de leur toit, les allemands peuvent y acquérir un système adapté, « composé de modules photovoltaïques, d’un système de stockage de l”énergie et de logiciels de gestion fournis par E.ON ».

  • Belgique – Nouveau site de cellules PV pour satellites 4 mai 2017

    Thales Alenia Space, coentreprise franco-italienne du secteur de l’industrie spatiale, vient d’annoncer la création d’un site de production automatisée d’assemblage de cellules photovoltaïques (PVA). Basé à Hasselt, en Belgique, il dispose d’un budget global d’environ 20 millions d’euros. Ce « centre industriel 4.0 » utilisera des technologies innovantes : réalité augmentée, assemblage robotisé du panneau, gestion numérique des données et de la traçabilité, ainsi que des contrôles en ligne. Dans un communiqué du 2 mai, la société promet des solutions « très compétitives » en termes de PVA, « sur tous les segments satellitaires. » « Ce site de production sera un des premiers au niveau mondial à utiliser des automates programmables pour ce type de produits spatiaux », a déclaré le président directeur général Jean Loïc Galle. Les PVA seront seront intégrés dans les panneaux photovoltaïques du site de Cannes. « Les panneaux solaires sont essentiels pour les satellites de télécommunications Spacebus fabriqués par Thales Alenia Space ». Le site belge complètera les activités du centre de Leonardo (Nerviano, Italie), où sont déjà conçus et fabriqués des PVA pour les programmes des agences spatiales européenne et Italienne.

AVRIL 2017

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE AVRIL

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  • France – 361 lauréats pour l’appel d’offres “photovoltaïque sur bâtiments” 27 avril 2017

    Le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer a dévoilé jeudi 27 avril les lauréats d’un appel d’offres. 361 lauréats ont ainsi été désignés pour cet appel d’offres national qui portait sur le développement d’installations solaires sur les bâtiments, les ombrières de parking, les hangars ou les serres agricoles. Il correspond à 150 MW de nouvelles capacités, et l’électricité sera produite à un prix moyen de 106,7 euros par MWh, a précisé Ségolène Royal. À noter, la moitié de ces projets touchera également une prime supplémentaire pour avoir décidé de faire appel à un financement participatif.

  • Études – Plus de 300 GW à fin 2016 27 avril 2017

    La filière photovoltaïque s’est considérablement développée en 2016, avec 75 GW de nouvelle capacité installée dans le monde. C’est le premier constat du rapport du programme IEA PVPS de l’Agence internationale de l’énergie intitulé “Snapshot of Global Photovoltaic Markets 2016” (“Instantané des marchés photovoltaïques mondiaux 2016”), et dont la 5e édition vient d’être publiée. « En 10 ans, le photovoltaïque est devenu une source majeure d’électricité dans de multiples pays », annonce l’AIE dans un communiqué. Fin 2016, au moins 303 GW étaient installés. La Chine, l’Amérique et l’Inde ont apporté 50 % de la croissance de l’année dernière, et les nouvelles installations hors Chine ont représenté 40 GW, contre 5 GW en 2015. Cette progression très rapide du secteur est due, d’après le rapport, à son aptitude unique à s’adapter à tout type d’environnement et à couvrir la plupart des segments de marché : petits sites individuels dans les campagnes, centrales de grande taille (de plus de 1 GW), etc. Né en 1993, le programme IEA PVPS de l’AIE engage ses pays participants (aujourd’hui au nombre de 30) à mener divers projets conjoints relatifs à la R&D du secteur, et publie depuis cinq ans ce rapport annuel sur leur capacité photovoltaïque. Ces estimations préliminaires seront suivies par les données officielles du rapport “PVPS Trends”, attendu pour le troisième trimestre 2017.

  • Tarifs d’achat – Baisse de 1,5 % à 2 % au 1er avril 2017 27 avril 2017

    Cette réduction fait suite à la délibération de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) du 20 avril sur la valeur des coefficients déterminant les tarifs d’achat pour l’électricité issue de « l’énergie radiative du soleil ». Le régulateur a statué à partir des bilans des demandes de raccordement, transmis par les gestionnaires de réseaux publics d’électricité. « Ils totalisent, pour le [premier] trimestre d’indice N=24, une puissance crête cumulée de 26 MW pour les installations souhaitant bénéficier du tarif d’intégration au bâti, et de 69 MW pour [celles] souhaitant bénéficier du tarif d’intégration simplifiée au bâti. » La valeur du coefficient S24 est donc fixée à 0,015, et celle de V24 est fixée à 0,020. La baisse s’élèverait ainsi à 1,5 % pour les installations intégrées au bâti et à 2 % pour celles construites en intégration simplifiée au bâti. Ces calculs seront à confirmer lors de la publication au Journal Officiel de ces tarifs, qui seront fixés par un arrêté d’homologation. La CRE publiera la grille tarifaire dès que la Direction générale de l’énergie et du climat le lui transmettra.

  • Autoconsommation collective – La blockchain expérimentée dans le sud 27 avril 2017

    Des bâtiments du Conseil départemental des Pyrénées-Orientales s’apprêtent à expérimenter l’autoconsommation collective. Le dispositif sera le fruit d’une collaboration entre la start-up catalane Sunchain et le gestionnaire de réseau Enedis, qui mettront en oeuvre la technologie de la blockchain pour comptabiliser les échanges d’électricité entre bâtiments. Pour Enedis, la démarche s’inscrit dans le cadre plus large d’un accompagnement à l’autoconsommation. Comme il vient de l’annoncer, une dizaine de projets sont concernés en France cette année. Dans les Pyrénées-Orientales, « trois sites ont été identifiés pour mener cette expérimentation. Des panneaux photovoltaïques seront installés sur ces différents sites et leur production sera partagée par plusieurs consommateurs hébergés au sein des bâtiments », précise le gestionnaire de réseau. Ce mode de production et de consommation requiert la traçabilité des flux d’énergie et d’argent. La blockchain permettra justement de mesurer l’énergie solaire consommée par chaque utilisateur en stockant et transmettant ces informations de façon sécurisée, transparente et sans organe central de contrôle. L’annonce d’Enedis intervient deux mois après le projet de loi relatif à l’autoconsommation d’électricité, définitivement adopté le 15 février dernier.

  • Transition énergétique – La CCVBA lance un appel à projet pour une centrale photovoltaïque sur son territoire 25 avril 2017

    La Communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles a choisi de faire de la transition énergétique l’une de ses priorités. Engagée dans le Plan Climat air énergie territorial (PCAET) du Pays d’Arles, elle porte plusieurs projets en vue de favoriser l’émergence et la mise en œuvre de dispositifs innovants axés sur les ressources locales et favorisant le développement durable. L’un des projets consiste en la réalisation d’une centrale photovoltaïque sur l’ancienne décharge située sur les communes de Maussane/Le Paradou, récemment réhabilitée. Dans cette objectif, la CCVBA vient de lancer un appel à projet pour la passation d’un bail emphytheotique administratif assorti d’une concession de travaux pour conception, financement, réalisation et exploitation d’une centrale photovoltaïque au sol. La présente consultation a pour objet la sélection d’un opérateur qui procèdera à la conception, au financement, à la réalisation et à l’exploitation d’une centrale photovoltaïque qui sera installée sur le site de l’ISDND de Maussane/Le Paradou appartenant à la Communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles. Voir la publication

  • Japon – Total met en service sa première centrale 20 avril 2017

    Le Groupe ISE, Total et sa filiale SunPower ont annoncé le 19 avril la mise en service de la centrale photovoltaïque de Nanao (27 MW, 80 000 panneaux solaires), sur l’île japonaise de Honshu. ISE Group, groupe international de production d’oeufs, détient 50 % des parts de la centrale. Total et SunPower possèdent chacun une participation de 25 %. Le site souscrit par ailleurs aux normes antisismiques japonaises, d’après SunPower. C’est la première centrale photovoltaïque de Total au Japon, où le groupe est présent depuis 60 ans et entend multiplier ce type de projets. Déployée sur 25 hectares de terres appartenant au groupe ISE, l’installation, qui avait débuté sa construction en mars 2016 est maintenant entièrement connectée au réseau de distribution d’électricité.

  • Entreprise – Engie rachète 30 % du chinois Unisun 20 avril 2017

    Le français Engie vient d’acquérir 30 % du capital du chinois Unisun. Il l’accompagnera « dans le développement des activités photovoltaïques et dans la gestion de l’énergie ainsi produite », a annoncé Engie le 18 avril. Depuis 2014, Unisun a développé environ 500 MW de projets photovoltaïques et ambitionne environ 4 GW supplémentaires d’ici 2020 en Chine. Le soutien d’Engie lui permettra d’accélérer son développement, a expliqué He Yisha, présidente d’Unisun. Pour l’énergéticien français, c’est « l’opportunité de se lancer sur le plus grand et le plus prometteur des marchés de l’énergie renouvelable au monde », a annoncé Charlotte Roule, directrice des opérations d’Engie en Chine. Au cours de la COP21, la Chine prévoyait d’atteindre son pic en matière d’émissions de dioxyde de carbone d’ici 2030. « Elle devra donc augmenter sa part d’énergies non fossiles de 13 à 20 % d’ici là », d’après Engie, qui compte bien contribuer à cet objectif.

  • Entreprise – Reprise de Sillia : décision reportée au 24 mai 20 avril 2017

    La société française Sillia VL avait été placée en redressement judiciaire le 1er mars dernier. La semaine dernière, le tribunal de commerce de Lyon devait sceller le sort du fabricant de panneaux photovoltaïques après examen des offres d’éventuels repreneurs. Il a reporté sa décision au 24 mai, laissant ainsi du temps supplémentaire aux intéressés pour finaliser leurs dossiers, en vue de leur « donner toutes [leurs] chances », a expliqué la juridiction. Cette entreprise de Lannion (Côtes-d’Armor) avait racheté l’usine Bosch de Vénissieux en juin 2014. Elle emploie aujourd’hui 130 personnes à Vénissieux (Rhône) et 46 à Lannion (Côtes-d’Armor).

  • Inde – La capacité cumulée dépasse les 12 GW 13 avril 2017

    Avec l’ajout de 5 525 MW lors de son dernier exercice fiscal (avril 2016 – mars 2017), l’Inde atteint une capacité cumulée de 12 288 MW pour l’énergie photovoltaïque, vient d’annoncer le ministre de l’Électricité, du Charbon et de l’Énergie renouvelable Piyush Goyal. Cette montée en puissance spectaculaire suit quatre années durant lesquelles le pays a vu sa capacité installée augmenter de plus d’1 GW tous les 12 mois, pour passer de 1 686 MW fin mars 2012 à 6 763 MW en avril 2016. Piyush Goyal estime que l’Inde honorera son engagement pris lors de la COP21 pour 2030 (capacité cumulée de 40 % de renouvelable dans son mix énergétique, avec 100 GW installés) grâce aux transferts de technologies et des finances internationales prévus par le Fonds vert pour le climat, mécanisme financier de l’ONU rattaché à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Désormais positionnée à la 7e place en termes de capacités de production photovoltaïque dans le monde, l’Inde disposerait d’un potentiel de 748 GW, d’après Piyush Goyal.

  • Autoconsommation collective – Premier webinar de PV Financing 13 avril 2017

    Observ’ER continue de partager les résultats du projet PV Financing grâce à sa série de webinars consacrés à des points clés du marché photovoltaïque français. Prévu mardi 18 avril à 15 h 30, le second d’entre eux sera dédié à l’autoconsommation collective, modèle qui éclot un peu partout en Europe ! Stéphanie Gandet, avocate au cabinet Green Law Avocat, présentera le cadre règlementaire de ce modèle, ses avancées, mais aussi ses zones d’ombre. Pour y assister, inscrivez-vous ici.

  • Financement participatif – Nouveau succès pour Enerfip 13 avril 2017

    259 200 € collectés à ce jour pour le projet “1, 2, 3 Soleil”, avec 216 “éco-investisseurs” : Enerfip, plateforme de financement participatif dédiée aux énergies renouvelables, a encore gagné le pari de la mobilisation riveraine. Celle-ci bénéficie cette fois au premier projet citoyen d’énergie renouvelable dans l’Aude, visant la construction d’un parc porté par la Commune de Luc-sur-Aude. D’une superficie de 0,75 hectare, il disposera d’une puissance totale de 250 kW et produira 320 MWh par an. Lancée le 17 mars dernier (clôture au 30 avril), la collecte a vu son objectif (190 000 €) dépassé en moins de 2 semaines (225 400 € au 5 avril, grâce à 185 “éco-investisseurs”), a annoncé Enerfip. 21 % du financement attendu s’est effectué lors de ses permanences d’information à la mairie. Lauréat en 2014 de l’appel à projets sur “la production d’énergies renouvelables coopérative et solidaire”, le projet “1,2,3 Soleil” est soutenu par la région Occitanie et l’Ademe. Il est co-développé avec Soleil du Midi, développeur audois d’énergies renouvelables. En 2016, en matière de photovoltaïque, la plateforme Enerfip avait notamment mené à terme les collectes pour une centrale dans le Gard, et pour deux autres dans le secteur d’Aubagne.

  • France – La CRE critique l’appel d’offres pour les installations innovantes 6 avril 2017

    Dans une délibération récemment mise en ligne sur son site Internet, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) estime « qu’un dispositif permettant une analyse au cas par cas de l’efficacité et de la viabilité des solutions innovantes, tel qu’un appel à manifestation d’intérêt (AMI), serait plus pertinent dans la mesure où il permettrait d’identifier celles qu’il pourrait s’avérer pertinent de généraliser ». Le régulateur se déclare ainsi contre le recours aux appels d’offres pour les installations solaires innovantes, à l’inverse de ses préconisations pour assurer le développement des énergies renouvelables les plus matures. Cet avis, daté du 23 mars, sur le projet de cahier des charges de l’appel d’offres portant sur la réalisation et l’exploitation d’installations de production d’électricité innovantes à partir de l’énergie solaire, avance également que ces modalités « semblent aller à l’encontre d’une approche par étape permettant de valider la pertinence des solutions techniques avant d’engager des fonds publics importants ». Dans le cas où le projet d’appel d’offres serait maintenu par le gouvernement, la CRE fait plusieurs recommandations : une seule et unique période de candidature portant sur une puissance cumulée appelée de 70 MW, une segmentation par puissance d’installation et un prix plafond fixé à 150 €/MWh.

  • Maroc – Début des travaux de Noor IV 6 avril 2017

    Mohammed VI a lancé la construction de la centrale Noor IV, située à Ouarzazate (Maroc), a annoncé le 2 avril la société saoudienne Acwa Power, qui exploitera ce site d’une capacité future de production de 72 MW. Ce projet fait suite à l’accord signé en novembre 2016 par un consortium dirigé par ACWA Power lors de la COP22 à Marrakech. L’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen), le groupe Chint et ACWA Power seront en charge du développement, de la construction et de l’exploitation sur le long terme de la centrale. Le projet s’inscrit dans le cadre du plan solaire Noor, financé par Masen et la banque allemande KfW Bankengruppe, et qui vise à développer une capacité solaire d’environ 2 GW d’ici 2020. « Ce programme se concentrera non seulement sur la livraison d’électricité verte à faible coût, mais aussi sur la création d’emplois », a déclaré Mohammad Abunayyan, PDG d’ACWA Power. La construction de Noor IV débutera en avril 2017 et devrait s’achever d’ici fin avril 2018.

  • France – Cestas achève son intégration dans le système électrique 6 avril 2017

    La centrale de Cestas (Gironde), l’une des plus puissantes d’Europe (300 MW, 1 million de modules PV, 360 millions d’euros d’investissement), assiste à son intégration dans le système énergétique français. La filiale du français Eiffage, Clemessy, qui l’exploite pour le compte de Neoen, et l’énergéticien français Uniper se sont associés dans ce sens, en vue de fortifier la sécurité d’approvisionnement. Ils assureront les fonctions requises par le réseau électrique et renforceront son expertise technique et opérationnelle. Le CODAP, « centre de dispatching et d’optimisation » d’Uniper, gèrera en temps réel un « périmètre d’équilibre », explique le groupe dans un communiqué du 6 avril. Ce partenariat Clemessy/Uniper pour le compte de Neoen « illustre les enjeux techniques et réglementaires de la nécessaire diversification du bouquet énergétique français. Il confirme également le potentiel des énergies renouvelables dans la sécurisation durable de l’approvisionnement énergétique », explique ce même communiqué.

  • Asso BDPV – Un jeu concours pour les propriétaires d’installations PV 6 avril 2017

    L’association loi 1901 sans but lucratif ASSO BDPV organise un jeu concours ouvert à tous les propriétaires d’une installation photovoltaïque et dont Le Journal du Photovoltaïque est l’un des partenaires. Plus de 700 lots, pour une valeur de 8 000 euros, sont en jeu. Ce concours, gratuit et sans obligation d’achat, se passe exclusivement sur Internet, par le biais d’un questionnaire sur le photovoltaïque dans le but d’améliorer la connaissance de cette énergie. Les gagnants seront tirés au sort parmi les participants ayant correctement répondu au questionnaire. La date limite pour y participer est le 30 avril. Deux seuls prérequis : être propriétaire d’une installation photovoltaïque et résider en France. Pour rappel, l’ASSO BDPV a pour but de promouvoir le photovoltaïque et mène ainsi des actions pour favoriser le partage et la diffusion d’informations sur le sujet, à destination du public et des particuliers désirant devenir ou étant déjà producteurs d’électricité photovoltaïque.

MARS 2017

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE MARS

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  • Autoconsommation – La CRE dit non à la prime 30 mars 2017

    La Commission de régulation de l’énergie (CRE) vient de rendre un avis défavorable au projet d’arrêté tarifaire prévoyant le soutien à l’autoconsommation pour les installations photovoltaïques jusqu’à 100 kW. Les détails de cet avis figurent sur le résultat de sa délibération qu’elle vient de publier. D’après la commission, « la pertinence du soutien à l’autoconsommation doit s’analyser au regard des gains qu’elle engendre effectivement pour la collectivité ». Cet appui doit par ailleurs se dimensionner correctement, afin d’éviter les « effets d’aubaine ». D’où son avis défavorable aux modes de vente dit « en surplus » des installations : d’après elle, faute de s’adapter à la diversité des situations d’autoconsommation, un tarif d’obligation d’achat ne garantit pas le respect du « critère de rémunération raisonnable ». Parallèlement, la CRE a publié le 24 mars le cahier des charges et le calendrier de l’appel d’offres visant à sélectionner 450 MW de projets d’autoconsommation dont la puissance est comprise entre 100 et 500 KW et annoncé au début du mois par Ségolène Royal. Les dates de dépôt s’étalent sur neuf périodes, pour 50 MW chacune, de septembre 2017 à mai 2020.

  • Acquisition – 13 projets repris par Cap Vert Énergie 30 mars 2017

    Le producteur indépendant français Cap Vert Énergie a acquis pour 1,4 million d’euros une filiale de Klara Énergies, Montblanc, qui concrétise 13 projets de centrales sur des toitures agricoles. Avec ce rachat, la puissance de son parc photovoltaïque en construction progresse de 10 %, annonce Cap Vert Énergie le 28 mars 2017. Il augmente aussi de 3,25 MW son potentiel de construction de centrales photovoltaïques en France en 2017. Les projets développés par Montblanc se situent principalement dans quatre départements : Lozère, Aveyron, Hautes-Alpes, Hérault. « À terme, ces 13 unités photovoltaïques fourniront plus de 4 GWh par an, soit l’équivalent de la consommation électrique de 3 300 habitants. Elles s’ajoutent aux 32 MW de projets gagnés par Cap Vert Énergie lors des trois derniers appels d’offres de la CRE. » D’ici 2022, le groupe prévoit de multiplier par plus de 10 sa capacité de production d’énergies renouvelables, pour dépasser les 800 MW en exploitation et en construction.

  • Entreprise – Fonroche Solaire devient Reden Solar 30 mars 2017

    Le français Fonroche Solaire devient Reden Solar. Ce changement d’appellation s’inscrit dans le déploiement de son plan stratégique, qui fait suite à l’acquisition en février de ses activités par Infravia (53 %) et Eurazéo (47 %). « Ce partenariat d’investisseurs professionnels a réaffirmé leur ambition de développement sur l’énergie solaire photovoltaïque, marché à haut potentiel », explique Reden Solar dans un communiqué du 29 mars. Ses activités photovoltaïques concernent toute la création de valeur : sourcing, développement des projets, construction, exploitation et maintenance des centrales. La capacité cumulée de ses installations en France et à l’international s’élève à 330 MW. « En France, le développement de sa base d’actifs reposera dans les prochaines années sur sa participation aux appels d’offres CRE 4 planifiés jusqu’à fin 2019. » Reden Solar, qui a récemment remporté 88 MW dans le cadre de l’appel d’offres CRE 3, prévoit de tripler ses capacités d’ici trois à cinq ans.

  • CRE 4 – 130 MW de projets pour SunPower 23 mars 2017

    SunPower va fournir 31 % des panneaux PV des projets retenus dans le cadre de la première tranche de l’appel d’offres “CRE 4”, comme la société l’a annoncé le 21 mars par communiqué. Elle livrera au total 130 MW de panneaux solaires PV, fabriqués principalement dans son usine toulousaine. Le 9 mars, la ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer Ségolène Royal avait dévoilé les résultats de la première phase de cet appel d’offres qui concernait des centrales photovoltaïques au sol de grande puissance. 79 lauréats ont été sélectionnés, pour des projets d’un volume total de 500 MW. Neoen en revendique pour sa part 86,5 MW. L’ensemble de ces projets sera soutenu, via le mécanisme du complément de rémunération, pour un prix moyen négocié de 62,5€/MWh. À noter, plus de 60 % des lauréats se sont engagés à faire de l’investissement participatif et bénéficieront par conséquent d’une prime majorée de 3€/MWh.

  • Recyclage – Une première unité de traitement en France 23 mars 2017

    Il s’agit de la première unité de traitement de panneaux solaires photovoltaïques usagés en France. Veolia est en charge de sa création, comme elle l’a indiqué le 20 mars dans un communiqué. Sa filiale Triade Électronique a en effet décroché auprès de l’éco-organisme PV Cycle de France un contrat de 4 ans « portant sur le traitement et la valorisation d’équipements photovoltaïques usagés », indique-t-elle. « Installée sur le site de Veolia à Rousset dans les Bouches-du-Rhône, la ligne de traitement, dotée d’une technologie unique en France, permettra de valoriser plus de 1 400 tonnes de matières d’ici à la fin de l’année 2017. » Veolia prévoit une croissance annuelle d’environ 40 % des tonnages recyclés, lesquels excéderont « les 4 000 tonnes au terme du contrat en 2021. »

  • Financement participatif – Premier webinar de PV Financing 23 mars 2017

    Observ’ER (Observatoire des énergies renouvelables) est heureux de partager les résultats du projet « PV Financing » grâce à une série de webinars consacrés à des points clés du marché photovoltaïque français. Le premier d’entre eux a lieu ce jeudi 23 mars à 15h30 et sera dédié au financement participatif ! Laure Verhaeghe, directrice générale de Lendosphère, présentera les bonnes pratiques pour y recourir et Alexandre Raguet, président de Lumo, dévoilera les principaux résultats du projet européen CrowdFundRES. Possibilité de s’inscrire en ligne pour y assister.

  • Norvège – Fortum et Futurice partenaires dans l’accès à l’électricité 16 mars 2017

    Créer « une solution qui offre un accès plus facile à l’électricité pour les personnes dans les pays en développement », tel est l’objectif que se sont fixé Fortum et Futurice. Pour ce faire, les deux entreprises nordiques ont signé un partenariat, annoncé lundi 13 mars dans un communiqué. Cette collaboration devrait permettre de développer un nouveau concept dédié aux pays en développement pour les exploitants d’énergie solaire. « En combinant le savoir-faire digital, l’Internet des objets et l’énergie solaire dans un processus d’innovation ouvert, nous visons une nouvelle solution et modèle d’affaires qui auront un impact concret sur le développement durable », explique Catarina Naucler, responsable R&D de Fortum, citée dans le communiqué. Le concept « Software as a Service » vise ainsi à offrir une solution aux opérateurs d’électricité photovoltaïque pour sécuriser le paiement auprès des clients finaux, fournir un meilleur support client et un système plus fiable. En cas de succès de la phase de développement, un pilote commercial pourrait voir le jour à l’automne 2017.

  • Financement participatif – Premier webinar du projet PV Financing 16 mars 2017

    Le projet PV Financing, dont Observ’ER a été partenaire pendant 3 ans, se terminera en juin 2017. D’ici là, l’Observatoire est heureux de partager les résultats du projet grâce à une série de webinars consacrés à des points clés du marché photovoltaïque français. Le premier d’entre eux aura lieu le jeudi 23 mars à 15h30. Il sera dédié au financement participatif. Laure Verhaeghe, directrice générale de Lendosphère, présentera les bonnes pratiques pour recourir au financement participatif et Alexandre Raguet, président de Lumo, dévoilera les principaux résultats du projet européen CrowdFundRES. Possibilité de s’inscrire en ligne pour y assister.

  • Séminaire – Photovoltaïque et sciences humaines et sociales à l’honneur 16 mars 2017

    Le Club de l’Orme, club informel qui rassemble les unités de recherche, écoles et industriels impliqués dans les aspects sciences humaines et sociales (SHS) et techniques de la transition énergétique, organise le 25 avril un séminaire d’une journée sur le thème « Photovoltaïque et SHS ». Cet événement, auquel sont également associés le département SHS de l’université Paris-Saclay, la MSH Paris-Saclay, l’alliance ANCRE et l’Institut de recherche en photovoltaïque du Plateau (IPVF), aura lieu au centre CEA de Saclay. Il sera l’occasion de nombreuses interventions et expertises, dont le programme complet est à consulter en ligne. Le bulletin d’inscription est également disponible sur le web.

  • Chine – Nouvelle percée du CIGS 9 mars 2017

    Une nouvelle usine de production de modules couches minces CIGS de 306 MW va voir le jour à Chongqing, en Chine. Elle sera complétée par une unité de R&D de 44 MW et deviendra ainsi la plus grande unité de production CIGS du pays et la deuxième à l’échelle mondiale. Fin janvier, les chinois Shenhua Group Corporation Limited et Shanghai Electric Group ont à cet effet conclu un accord avec le fabricant allemand de machines outils Manz AG. Les trois partenaires ont créé une joint-venture, dont Manz AG est majoritaire (56 %) pour commercialiser la technologie. Pour cela, Manz AG livrera clés en main des lignes de production, baptisées CIGSfabs, de ses modules CIGS. Cette technologie est développée depuis 2010 avec l’appui du Centre de recherche sur l’énergie solaire et l’hydrogène du Bade Würtemberg (ZSW). Ce dernier mène des travaux sur le CIGS depuis 20 ans. « La technologie CIGS a fait de grands progrès ces dernières années, estime Michael Powalla, directeur du département photovoltaïque du ZSW. En moyenne, le rendement a été amélioré de 0,7 % par an. Le ZSW détient le record d’efficacité de 22,6 % pour une cellule CIGS de laboratoire. Les modules CIGS atteignent des rendements de 14 à 15 % (jusqu’à 16 % selon Manz AG, ndlr). Ils sont désormais aussi performants et abordables que les modules au silicium, mais leur potentiel reste encore à exploiter. » Le ZSW assure que le coût de production du CIGS s’établit à 40 c$/watt (fin 2015, le prix global pondéré des modules silicium était de 55 c$/watt, selon GTM Research) et estime qu’il chutera à 25 c$/watt pour un rendement de 18 %, sans mentionner l’échéance. Manz AG précise de son côté que l’accord avec les partenaires chinois ne concerne que la Chine, mais qu’elle développera seule ses CIGSfabs dans d’autres régions du monde.

  • Burkina Faso – Un parc solaire pour une mine d’or 9 mars 2017

    Eren Re va construire un parc solaire pour fournir une partie de son énergie à la mine d’or Essakane, située au Burkina Faso et exploitée par le groupe canadien Iamgold, a annoncé le 6 mars l’entreprise française dans un communiqué. D’une capacité de 15 MW pour un investissement de 20 millions de dollars, cette centrale viendra compléter la fourniture en électricité de cette mine, actuellement issue d’une centrale au fioul lourd de 57 MW. Eren Re détiendra 90 % de ce projet, qui sera livré d’ici la fin de cette année. Les 10 % restant appartenant à l’African Energy Management Platform (AEMP), précise le groupe dans un communiqué. La vente de l’électricité produite se fera via un contrat d’achat de 15 ans, signé entre Iamgold Essakane et les deux développeurs du projet. « Ce sera une des plus importantes centrales hybrides diesel/solaire photovoltaïque du monde », avance Christophe Fleurence, vice-président du développement en Afrique d’Eren Re, cité dans le communiqué. Elle devrait permettre d’économiser 6 millions de litres de fioul par an et l’émission de 18 500 tonnes de CO2.

  • Émirats arabes unis – Un projet solaire de 1,17 GW à Abou Dabi 9 mars 2017

    Le consortium formé du fabricant chinois de modules photovoltaïques JinkoSolar et de l’entreprise japonaise Marubeni a annoncé avoir conclu une convention d’achat d’électricité (PPA) de 25 ans avec Abu Dhabi Water and Electricity Company (ADWEC) pour un projet solaire situé à Sweihan dans l’émirat d’Abou Dabi. Détenue conjointement par JinkoSolar (20 %), Marubeni (20 %) et Abu Dhabi Water and Electricity Authority (ADWEA 60 %), une entreprise dédiée va construire et exploiter un parc photovoltaïque de 1,17 GW, explique Marubeni. L’électricité produite sera entièrement cédée à ADWEC. Les accords financiers doivent être fixés d’ici avril 2017 pour une mise en service du parc en avril 2019, précise JinkoSolar.

  • Chine vs UE – Droits de douane : plainte rejetée 2 mars 2017

    La Cour de justice de l’Union européenne a rejeté mardi 28 février en première instance la plainte de 26 entreprises chinoises et européennes contre les droits de douane frappant les modules chinois. Depuis 2013, l’Union européenne applique une taxe « anti-dumping » à l’importation des modules chinois pouvant s’élever jusqu’à 64,9 %. La décision de la Cour de justice se fonde notamment sur le fait que la mesure est en train d’être discutée au sein de la Commission. Fin janvier, 18 des 26 États membres se sont prononcés pour l’abolition de cette taxe, mais la majorité qualifiée au Conseil de l’UE n’a pu être atteinte car la France et l’Allemagne se prononcent pour sa prolongation. Le comité d’appel de la Commission européenne doit travailler à un compromis ce vendredi. Le vice-président de la Commission, Frans Timmermann, a proposé de réduire à 18 mois la prolongation de la sanction visant les modules chinois, puis de diminuer progressivement les taxes. La proposition initiale de la Commission portait sur une prolongation de 24 mois.

  • Étude – 25 000 emplois supplémentaires d’ici 2023 ? 2 mars 2017

    C’est en tout cas l’hypothèse haute de l’étude prospective, dévoilée le 27 février par Enerplan (Syndicat des professionnels de l’énergie solaire). Initié par le Syndicat, l’Ademe, le Groupement des métiers du photovoltaïque de la Fédération française du bâtiment (GMPV-FFB) et le think-tank France territoire solaire, ce travail avait fait l’objet de résultats préliminaires présentés en octobre dernier et confirmés par ce nouveau document. « L’ensemble des scénarios envisagés démontre que l’objectif de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) pour l’électricité solaire devrait être atteignable, avec à la clé au moins 10 000 emplois supplémentaires d’ici 2023 par rapport à 2016 », avance l’étude. Elle ajoute que dans l’hypothèse où elle dépasserait de 10 % l’objectif haut de la PPE pour l‘électricité solaire (22 GW au lieu de 20,2 GW) et où elle atteindrait l’objectif médian pour la chaleur solaire, la filière solaire française pourrait créer plus de 25 000 emplois d’ici à 2023. « La baisse des coûts des installations en toiture va permettre le décollage progressif durant les 5 prochaines années du marché de l’autoconsommation », estime par ailleurs Enerplan.

  • Espagne – EDF EN met en vente sa filiale Fotosolar 2 mars 2017

    EDF Énergies nouvelles veut céder sa filiale photovoltaïque en Espagne, Fotosolar, pour environ 350 millions d’euros, a révélé en fin de semaine dernière le quotidien spécialisé espagnol El Economista. Banco Santander a été choisi par l’énergéticien français pour se charger de la cession de Fotosolar, qui compte 17 centrales solaires réparties sur tout le territoire espagnol pour une puissance totale de 61 MW. La filiale, dont EDF EN avait acquis 45,5 % en 2006 avant de monter à 90 % en 2008, dispose également d’un portefeuille de projets de 100 MW. Pour rappel, le secteur photovoltaïque espagnol est à la peine et fait face à une vague de cessions depuis quelques mois (notamment Vela Energy et Renovalia).

FéVRIER 2017

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE FéVRIER

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  • Solaire flottant – Vers un démonstrateur en milieu alpin en Suisse 23 février 2017

    « Dès l’été 2019, le lac des Toules devrait accueillir le premier parc solaire flottant situé en milieu alpin », a annoncé Romande Énergie dans un communiqué diffusé le 20 février. L’enquête pour la construction de ce « parc solaire flottant dit de démonstration » sera lancée le 3 mars. Il doit permettre de vérifier la faisabilité technique et financière de ce projet basé sur la forte réflexion de la lumière sur la neige, qui augmente le rendement des panneaux solaires, selon l’entreprise suisse. Les travaux pourraient débuter cet été. Ce parc solaire flottant « se composera d’un tapis de 36 flotteurs qui, arrimés aux rives du lac, pourront s’élever et s’abaisser en même temps que le niveau d’eau. Ces flotteurs accueilleront 2 240 m2 de panneaux solaires bifaciaux, qui produiront près de 750 MWh par an », explique Romande Énergie. Sa mise en service est prévue à l’automne 2017. En cas de résultats favorables, la dernière étape du projet sera lancée en 2018, « avec la volonté de mettre en service, à l’été 2019, la première structure d’envergure en milieu alpin. Représentant 35 % de la superficie du lac, elle devrait produire près de 23 GWh par an », ajoute la compagnie helvète.

  • Distinction – Ouverture des candidatures au prix solaire suisse 2017 23 février 2017

    Les candidatures au prix solaire suisse 2017 sont ouvertes jusqu’au 15 avril. L’Agence solaire suisse et ses partenaires sont en effet à la recherche de nouveaux projets, constructions et personnalités dignes de recevoir cette distinction dont la première édition remonte à 1991. La qualification au prix solaire suisse aboutit à une nomination au prix solaire européen. Le 27e prix solaire suisse sera décerné dans les catégories suivantes : personnes, bâtiments et installations. Les prix solaires BEP, dont le Norman Foster Solar Award, seront, eux, décernés aux meilleurs bâtiments à énergie positive en Europe afin d’encourager la formation d’architectes et d’ingénieurs au niveau le plus récent de l’état de la technique. L’inscription est gratuite. Les formulaires d’inscription, les conditions de participation détaillées et le règlement du prix solaire sont disponibles sur www.solaragentur.ch. La remise des prix aura lieu à l’automne 2017.

  • Inde – Vers 40 GW d’« ultra-méga parcs solaires » d’ici 2020 23 février 2017

    Le ministère indien des Énergies nouvelles et renouvelables (MNRE) a annoncé le 22 février dans un communiqué son objectif de porter à 40 GW la capacité de parcs solaires de grande envergure à développer d’ici 2020. Il s’agit d’un doublement de l’objectif initial annoncé en septembre 2014. Le gouvernement prévoyait alors la construction de 25 « ultra-méga parcs solaires », développant une capacité de 500 MW à 1 000 MW chacun, pour un total de 20 GW. Selon cette nouvelle annonce, ce sera finalement 50 « ultra-méga parcs solaires » répartis sur l’ensemble du territoire, pour un total de 40 GW. Pour atteindre ce nouvel objectif, le gouvernement dispose d’une enveloppe d’un milliard d’euros. Pour l’heure, 34 projets représentant 20 GW ont déjà été approuvés, selon le MNRE.

  • Allemagne – Solarworld mise tout sur le silicium monocristallin et le PERC 16 février 2017

    Le fabricant allemand Solarworld a annoncé le 10 février qu’il allait désormais concentrer son activité sur la production de produits à haute efficacité utilisant la technologie silicium monocristallin et PERC (Passivated Emitter und Rear Cell). La production de wafers, de modules et de cellules utilisant du silicium polycristallin sera quant à elle arrêtée en 2017. Le groupe prévoit ainsi de « réduire les frais de production, de distribution et de gestion, ce qui se traduira par une réduction d’effectifs d’environ 400 personnes d’ici 2019 », explique-t-il dans un communiqué. La production s’en trouvera réorganisée : « la cristallisation et la fabrication de cellules dans la ville d’Arnstadt en Thuringe, et la production de wafers et de modules à Freiberg en Saxe. » Les unités de production plus petites (Arnstadt et Freiberg, en Allemagne) seront, elles, délocalisées, ajoute le communiqué, qui précise que le site américain de Hillsboro ne fabrique d’ores et déjà que des cellules et des modules PERC.

  • France – Vente de gré à gré : EllyBox séduit 16 février 2017

    Le développeur ValEnergies (Alpes-Maritimes) a annoncé le 15 février la signature de trois contrats de vente de gré à gré via son offre EllyBox. Comme Le Journal du Photovoltaïque le rapportait en septembre dernier, cette offre consiste à proposer des installations photovoltaïques à des entreprises en tiers investissement, pour de l’autoconsommation. ValEnergies s’engage à leur vendre l’électricité solaire autoconsommée 10 % moins cher que ce qu’elles paient pour l’électricité du réseau. Et ce, « sans engagement de durée », assure la société. Ellybox s’adresse à des entreprises payant plus de 30 000 euros d’électricité (hors TVA) par an et disposant d’au moins 300 m2 de surface disponible en toiture ou au sol. Les trois contrats concernent la fonderie Alutec (Isère) qui s’équipera de 540 kW, la coopérative agricole Les Caves du Marmandais (Lot-et-Garonne) avec 120 kW et le fabricant d’équipements électroniques WIT (Alpes-Maritimes), dont le siège accueillera 30 kW.

  • France – Autoconsommation et nouvel appel d’offres technologique 16 février 2017

    Adoptée « définitivement » ! Une ordonnance votée par le Parlement hier mercredi 15 février dote la France d’un « cadre légal qui facilite le développement de l’autoconsommation », explique le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer dans un communiqué. Ce projet de loi ratifie en effet l’ordonnance du 27 juillet 2016 relative à l’autoconsommation d’électricité. Cette annonce intervient une semaine après l’annonce du lancement d’un l’appel d’offres de trois tranches annuelles pour 210 MW pour le développement de technologies solaires innovantes. Le volume de l’appel d’offres est réparti sur quatre familles d’innovation, a précisé la ministre qui avait déjà évoqué cet appel d’offres en décembre 2016 à l’occasion de l’inauguration en Normandie d’un tronçon de voirie équipé de dalles photovoltaïques. Ces quatre familles sont : innovations de composants – innovations du système électrique – innovations liées à l’optimisation et à l’exploitation électrique de la centrale photovoltaïque – installations permettant de coupler une production photovoltaïque secondaire à une production agricole principale (agrivoltaïsme).

  • États-Unis – Hausse des emplois en 2016 9 février 2017

    Les emplois dans l’industrie solaire ont progressé de 25 % entre 2015 et 2016, selon le 7e rapport annuel consacré à l’emploi par la Solar Foundation américaine. 51 000 emplois supplémentaires ont été créés l’an dernier, établissant le nombre total de travailleurs dans la filière à 260 077, explique le National Solar Jobs Census 2016. Cette hausse concerne 44 des 50 États américains, se félicite la fondation. Il s’agit d’ailleurs de la plus importante hausse des emplois pour la filière depuis le lancement de cet indicateur, en 2010. Le développement de projets a connu la plus forte hausse (+ 53 %), suivi par la vente et la distribution (+ 32 %) et la production (+ 26 %). Les emplois d’installation ferment la marche avec une progression de 14 %.

  • France – Un nouveau texte pour l’autoconsommation 9 février 2017

    Le projet de loi visant à favoriser le développement de l’autoconsommation d’électricité continue son chemin et devrait être validé définitivement le 15 février à l’Assemblée nationale. Constituée de sénateurs et de députés, une commission mixte paritaire a examiné le 1er février les deux textes issus des débats parlementaires pour constituer un texte commun, consultable sur le site du Sénat. Il permettra de ratifier les ordonnances n° 2016-1019 du 27 juillet 2016 et n° 2016-1059 du 3 août 2016. À noter, deux nouveautés ont été ajoutées au projet de loi : la prise en charge par le gestionnaire du réseau d’une partie des coûts de raccordement au réseau « ne peut excéder 40 % » du coût de celui-ci (article 3) et les réseaux « en aval d’un même poste public de transformation d’électricité de moyenne en basse tension. » sont concernés dans le cas d’une opération d’autoconsommation collective (article 1 ter).

  • Allemagne – Un nouveau concept de module 9 février 2017

    L’institut de recherche allemand Fraunhofer ISE a dévoilé le 7 février un nouveau concept de module silicium, autorisant un process de fabrication simplifié. Le module TPedge, de son petit nom, permet en effet de se passer des films d’encapsulation et des cadres aluminium utilisés dans les modules classiques. Il s’inspire plutôt dans sa conception des doubles vitrages. En effet, les cellules sont prises dans 2 feuilles de verre de 2 mm entre lesquelles un espace rempli d’un gaz est créé par des pointes de colle. Le bord du module est pour sa part couvert par une couche de gomme étanche. Ce nouveau process permet d’économiser sur le matériel (aluminium) et de se passer de la phase de lamination. Le coût de fabrication serait 2 % moins élevé que pour un laminé verre-film et serait même moins coûteux que les laminés verre-verre. Le Fraunhofer ISE a déjà produit plusieurs prototypes de TPedge dans son PV-Module Technology Center, en partenariat avec l’entreprise Bystronic glass. Le projet a démarré en 2013 et le module a passé avec succès de nombreux tests de tenue dans le temps (test Damp Heat) et de résistance mécanique. Les parties sensibles du module, les bords notamment, ont été bombardées avec des grêlons de 25 mm sans subir de dommages. Enfin, 70 modules TPedge équipent depuis 3 ans la façade d’un des laboratoires du Fraunhofer ISE. Le module préindustriel comporte 60 cellules et l’institut cherche aujourd’hui un partenaire industriel pour lancer la fabrication de série.

  • Chine – La centrale de Longyangxia atteint une capacité de 850 MW 2 février 2017

    En expansion constante depuis sa création en 2013, la centrale photovoltaïque de Longyangxia, située dans la province chinoise de Qinghai, atteindrait désormais une puissance de 850 MW, selon un récent article du Guardian. Le quotidien britannique révèle en effet que la centrale s’étale sur pas moins de 27 km2 et que son coût représente 6 milliards de yens (environ 810 millions d’euros). Cette réalisation s’intègre dans la nouvelle politique environnementale de la Chine, laquelle, espère le Guardian, pourrait prendre le relai des États-Unis dans la lutte contre le changement climatique et le respect de l’accord de Paris. « Le développement de l’énergie renouvelable est très important si nous voulons tenir les engagements pris à Paris », explique en ce sens Xie Xiaoping, président de l’entreprise d’énergie publique Huanghe Hydropower Development, à l’origine du projet. Pour rappel, la Chine s’est engagée dans un plan national pour produire 110 GW d’énergie solaire et 210 GW d’énergie éolienne d’ici 2020.

  • Financement participatif – Succès pour un projet de Valorem et Lendosphère en Gironde 2 février 2017

    Lancée le 24 janvier, à l’occasion des Assises européennes de la transition énergétique de Bordeaux, la campagne participative pour le financement du photovoltaïque de Brach Energies, situé en Gironde, a connu un succès fulgurant. L’objectif de collecte, d’un montant de 100 000 €, a en effet été atteint en 48 heures. Les deux partenaires, le producteur de parc Valorem et Lendosphère, spécialiste du financement participatif dédié aux énergies renouvelables, ont alors décidé d’un déplafonnement pour les riverains. L’opération reste ainsi ouverte jusqu’au 24 février, dans la limite de 300 000 €, pour les habitants de la Gironde, des Landes, de la Dordogne, du Lot-et-Garonne et de la Charente-Maritime. Jusqu’ici, plus de 145 000 € prêtés par 191 personnes ont été réunis pour la construction de ce parc de 11 MW et dont la mise en production est prévue au deuxième semestre 2017.

  • États-Unis – Un nouveau parc de 200 MW pour Apple 2 février 2017

    Apple a créé une coentreprise avec le fournisseur d’électricité Nevada Energy (NV Energy) afin d’augmenter ses capacités de production d’électricité d’origine photovoltaïque et couvrir les besoins énergétiques de ses data centers situés dans cet État de l’ouest des États-Unis. Un parc photovoltaïque d’une capacité de 200 MW devrait ainsi voir le jour en 2019 à Reno (Nevada), expliquent les deux partenaires dans un communiqué. Il sera situé à proximité d’une installation similaire déjà opérationnelle.

JANVIER 2017

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE JANVIER

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  • Partenariat – Enerlis va distribuer en France les solutions de Kodak 26 janvier 2017

    Le 25 janvier, la société de services en efficacité énergétique Enerlis a annoncé mercredi 25 janvier dans un communiqué avoir conclu un partenariat avec la société Kodak Led Lighting afin de distribuer sur le sol français tous les produits fabriqués sous licence Kodak dans le domaine des panneaux photovoltaïques et de l’éclairage Led. La société de services en efficacité énergétique, qui propose déjà des opérations de remplacement d’ampoules à grande échelle aux bailleurs sociaux, entend désormais « accompagner ses clients dans la mise en œuvre de solutions photovoltaïques innovantes qui répondent aux exigences de l’autoconsommation ». Panneaux photovoltaïques, onduleurs et batteries de stockage fabriqués par Kodak pourront ainsi être installés « sur des immeubles en copropriété, sur des ouvrages ou des équipements publics, aussi bien que sur des bâtiments commerciaux », précise Enerdis.

  • Autoconsommation – Le Sénat dit oui ! 26 janvier 2017

    La possibilité de consommer, pour un particulier ou une entreprise, le courant qu’il produit, souvent via des panneaux solaires, plutôt que de l’injecter dans le réseau, est en passe de devenir réalité en France grâce au Sénat. La Chambre haute a en effet adopté mardi 24 janvier à une très large majorité (par 311 voix contre 21) un projet de loi visant à favoriser le développement de l’autoconsommation d’électricité. L’ordonnance du 27 juillet 2016 relative à l’autoconsommation d’électricité et celle du 3 août 2016 relative à la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables ont été ratifiées grâce à ce texte. Elles obligent notamment les gestionnaires du réseau électrique à faciliter les opérations d’autoconsommation, donnent une définition des opérations d’autoconsommation collective et prévoient un tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité spécifique. Le projet de loi, pour lequel le gouvernement a demandé la procédure accélérée, avait déjà été adopté fin décembre par les députés. Il doit maintenant passer devant une commission mixte paritaire qui sera chargée de trouver une version commune aux deux chambres.

  • Étude – Modèles d’affaires et schémas financiers innovants en Europe 26 janvier 2017

    Après le succès de son Guide de mise en œuvre de projets photovoltaïques en France, le projet PV Financing a publié un ouvrage similaire, réalisé à l’échelle européenne par SolarPower Europe. Pour rappel, la mission du projet est d’accompagner le déploiement de modèles d’affaires innovants sur le marché du photovoltaïque. C’est pourquoi ce nouveau guide offre un tour d’horizon complet sur les modèles les plus novateurs et leur déploiement en Europe. Autoconsommation, Power Purchase Agreements, schémas coopératifs et agrégation y sont ainsi présentés. L’analyse est complétée par une présentation des schémas financiers les plus à même de réduire le coût du financement. Enfin, un chapitre est dédié à la description pas-à-pas de la mise en place d’un projet. Une étude indispensable à tout porteur de projet européen.

  • Dubaï – Une centrale de 800 MW en 2020 19 janvier 2017

    Plus de 3 millions de panneaux photovoltaïques alignés sur environ 178 km2, telles sont les chiffres de la future centrale dubaïote Mohammed Ben Rached Al-Maktoum (Phase 3) qui affichera, lors de sa mise en service, prévue au premier semestre 2020, une puissance supplémentaire de 800 MW ! Sa construction a été attribuée aux groupes espagnols Gransolar, Acciona et à l’Italien Ghella, ont annoncé hier mercredi 18 janvier les trois partenaires. Ce consortium assure avoir « signé le contrat pour construire la plus grande centrale photovoltaïque du monde. » Le projet, dont le montant n’a pas été dévoilé, sera remis “clés en main” en vertu d’un contrat passé début décembre avec les compagnies publiques émiraties DEWA (l’Autorité de l’eau et de l’électricité de Dubaï) et Masdar, auxquelles le chantier avait été attribué en juin, précise le communiqué. Cette centrale comporte déjà depuis 2013 des installations d’une capacité de 13 MW, et une deuxième phase doit y ajouter 200 MW d’ici avril 2017. Le consortium mené par Gransolar est donc en charge de la troisième phase, qui prévoit l’installation de 800 MW supplémentaires d’ici 2020.

  • Sénégal – Partenariat entre Engie et l’ANER 19 janvier 2017

    Engie a annoncé la signature d’un partenariat avec l’ANER, l’Agence Nationale des Energies Renouvelables du Sénégal. Il comporte 3 volets, dont le premier porte sur le développement de l’énergie solaire à destination des particuliers en logements collectifs ou individuels. « L’objectif visé est d’étudier le déploiement, dans un premier temps, de ces solutions auprès de 11 000 ménages de la ville de Dakar et de sa banlieue, notamment via des panneaux solaires photovoltaïques pour la production d’électricité et des chauffe-eau solaires pour la production d’eau chaude », précise Engie dans un communiqué, précisant que les deux partenaires étudieront ensemble les solutions de financement de ces équipements pour faciliter leur déploiement auprès des clients. L’énergéticien français s’engage également à commercialiser des contrats de performances énergétiques (CPE) auprès des opérateurs industriels et du secteur tertiaire des grandes agglomérations du Sénégal, ainsi qu’à participer à un « cluster industriel » pour promouvoir les énergies renouvelables.

  • Allemagne – Plus de 50 000 systèmes avec stockage 19 janvier 2017

    Le gouvernement allemand maintient en 2017 les aides financières aux systèmes photovoltaïques avec batteries mis en place en 2013. Les installations solaires jusque 30 kWc avec stockage bénéficient de prêts à taux réduit accordés par la banque fédérale KfW et d’une subvention de 19 % sur le coût de la batterie. En juillet prochain cette subvention sera réduite à 16 %. Le surplus de production ne pouvant être ni consommé ni stocké est acheté par le réseau à un tarif de 11 à 12 c€/kWh selon la taille des installations. L’aide à l’achat de batteries vaut aussi pour les installations photovoltaïques existantes, mises en service depuis le 1er janvier 2013. « L’acquisition de batterie pour le photovoltaïque revient aujourd’hui 40 % moins cher qu’il y a trois ans, assure Carsten Körnig, directeur général de l’association allemande des professionnels du solaire BSW-Solar. Dans le même temps, le prix de l’électricité photovoltaïque autoproduite est souvent deux fois moins élevé que celui de l’électricité des fournisseurs [autour de 28 c€/kWh pour les particuliers, ndlr]. Rien d’étonnant que de plus en plus de consommateurs et d’entreprises cherchent à se rendre aussi indépendants que possible. » Selon BSW-Solar, près d’une installation individuelle sur deux était vendue avec batterie au cours des derniers mois. L’association prévoit une augmentation de la demande en 2017 pour les systèmes photovoltaïques installés sur bâtiments. L’Allemagne compterait aujourd’hui plus de 50 000 systèmes avec stockage, sur un total de 1,6 million d’installations photovoltaïques, tous segments confondus.

  • Investissements – L’effet pervers de la baisse des coûts 12 janvier 2017

    Les investissements dans les énergies renouvelables ont reculé de 18 % dans le monde en 2016, à 287,5 milliards de dollars, selon un rapport publié ce jeudi 12 janvier par Bloomberg New Energy Finance (BNEF). Le repli « reflète en partie les nouvelles réductions importantes dans les prix des équipements, en particulier dans le photovoltaïque », relève le rapport. Il souligne également un « rafraîchissement marqué sur deux marchés clés, la Chine et le Japon ». Les investissements chinois dans les énergies renouvelables ont en effet chuté de 26 % en 2016, à 87,8 milliards de dollars, et les investissements japonais de 43 %, à 22,8 milliards de dollars, avance BNEF.

  • Espagne – 43 centrales pour 136 MW pour Sonnedix 12 janvier 2017

    Sonnedix a signé un contrat avec le fonds américain Centerbridge Partners pour l’acquisition de Vela Energy et de son portefeuille de 43 centrales photovoltaïques espagnoles, a récemment annoncé le groupe indépendant dans un communiqué. La transaction, qui porte sur 163 MW de capacité cumulée, devrait être finalisée au premier trimestre 2017 et portera la capacité opérationnelle mondiale de Sonnedix à 500 MW. Cette acquisition marque le retour en Espagne de Sonnedix, lequel devient le deuxième acteur de cette filière dans le pays et continue à y chercher de nouvelles possibilités d’investissement.

  • Europe – Premiers appels d’offres transfrontaliers 12 janvier 2017

    Les premiers appels d’offres transfrontaliers ont vu le jour entre l’Allemagne et le Danemark fin 2016. La directive sur les énergies renouvelables de 2009 (2009/28/CE) avait posé le cadre d’un mécanisme de coopération entre les États-membres, mais les projets n’avaient depuis pas vu le jour. C’est désormais chose faite. À partir de cette année, l’Allemagne ouvrira 5 % des capacités qu’elle soumettra à appel d’offres à des projets implantés dans des pays voisins. Et ce sous trois conditions. Il faut d’abord qu’un accord de coopération ait été signé avec le pays partenaire, que cette coopération s’appuie sur le principe de réciprocité, de sorte que le partenaire réserve une partie de ces appels d’offres à des projets situés en Allemagne. Enfin, le partenaire doit être un « voisin électrique » de l’Allemagne, afin que l’électricité puisse physiquement être échangée. En octobre 2016, l’Allemagne a inauguré ce mécanisme avec un appel d’offres pilote de 50 MW portant sur les centrales photovoltaïques au sol. Les cinq lauréats retenus un peu plus d’un mois plus tard sont des sociétés danoises pour des projets de centrales situées dans leur pays. Elles ont été capables de proposer un prix de 5,38 c€/kWh, soit près de 2 c€ de moins que le prix le plus bas atteint en 2016 en Allemagne (7,25 c€/kWh). Et le Danemark a fait de même à la mi-novembre, en lançant un appel d’offres photovoltaïque de 20 MW, dans lequel 2,4 MW devaient se trouver en Allemagne. Ces expériences permettront de mieux définir les règles du jeu pour les futurs projets transfrontaliers. Elles ouvrent également la voie vers une Europe des énergies renouvelables et vers une harmonisation des mécanismes de soutien. En juin 2015, l’Allemagne et ses onze « voisins électriques » (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, France, Autriche, Suisse, Norvège, Suède, Danemark, Pologne et République tchèque) avaient signé une déclaration les engageant à une plus grande coopération en matière de sécurité d’approvisionnement électrique.

  • France – Tenergie expérimente la vente sur le marché de gros 5 janvier 2017

    Le producteur d’électricité renouvelable Tenergie expérimente depuis le mois dernier la vente directe d’électricité sur le marché Spot. Mise en service en décembre 2016, la centrale photovoltaïque Solar Med III bis, d’une puissance de 250 kWc et située à Calmont en Haute-Garonne verra sa production valorisée en direct sur le marché organisé français. Tenergie anticipe ainsi l’évolution des mécanismes de soutien à la production d’électricité renouvelable avec la fin de l’obligation d’achat par EDF à un tarif prédéfini, remplacé par un système alliant vente directe et complément de rémunération. Pour la partie vente d’électricité, Tenergie a choisi de la confier à l’agrégateur Hydronext qui s’assurera aussi du respect des règles de gestion de l’équilibre du réseau, annonce le producteur dans un communiqué.

  • États-Unis – Partenariat renforcé entre Tesla et Panasonic 5 janvier 2017

    Déjà partenaires dans la fabrication des batteries pour les modèles automobiles Tesla et pour les solutions domestiques (Powerwall), Tesla et Panasonic ont annoncé leur association dans la production de cellules photovoltaïques. Panasonic investira ainsi l’usine Tesla de Buffalo, dans l’État de New York, pour produire des cellules et modules photovoltaïques à partir de l’été 2017. Ceux-ci seront destinés, à terme, à la nouvelle gamme de tuiles photovoltaïques présentées l’an dernier par Tesla. En échange, le groupe américain s’est engagé, dans un contrat à long terme, à acheter les éléments produits par Panasonic. D’ici 2019, l’usine de Buffalo devrait produire suffisamment de modules pour délivrer l’équivalent de 1 GW de puissance par an. Panasonic aidera également Tesla dans le développement de sa prochaine usine de modules photovoltaïques, localisée à Fremont en Californie.

  • Études – Le solaire toujours moins cher 5 janvier 2017

    Le groupe de conseil financier Lazard a publié à la mi-décembre son étude annuelle sur le coût actualisé de l’énergie (LCOE) « Levelized Cost of Energy Analysis 10.0 », comparant les coûts des énergies renouvelables à ceux des centrales conventionnelles. Elle révèle que, parmi les nouvelles énergies, le photovoltaïque est celle ayant connu la baisse de coût la plus élevée en 2016. Le coût de l’électricité des centrales au sol a diminué de 11 % par rapport à 2015, pour se situer entre 46 et 61 $/MWh, avec un léger avantage des technologies couches minces sur le silicium cristallin. En sept ans, de 2009 à 2016, le prix du MWh venant des centrales au sol a baissé de 85 %. Comme en 2015, le solaire se trouve à nouveau en pole position comme l’énergie la moins chère devant toutes les autres énergies fossiles, notamment les centrales combinées à gaz (48 à 78 $/MWh). Son coût est également moitié moins élevé que celui du nucléaire (97 à 136 $/MWh). La baisse est encore plus prononcée pour les installations solaires résidentielles, dont l’électricité est 26 % moins coûteuse qu’en 2015 et se situe désormais entre 138 et 222 $/MWh. Les installations sur toitures industrielles et commerciales livrent pour leur part un MWh situé entre 88 et 193 $. Parallèlement, Lazard a également publié son étude concernant le coût actualisé des différents moyens de stockage, « Levelized Cost of Storage Analysis 2.0 ». Selon les applications, le coût des batteries lithium-ion a baissé de 11 % à 24 % en 2016. Les acteurs industriels pronostiquent que ce coût diminuera encore de 40 % au cours des 5 prochaines années. « Si les prévisions des industriels se concrétisent, certaines technologies de stockage seraient en posture de remplacer une portion significative des futures centrales à gaz nécessaires pour couvrir les pointes, ce qui autoriserait une intégration encore plus élevée d’énergie renouvelable, » relève l’étude.

DéCEMBRE 2016

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE DéCEMBRE

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  • France – Deux appels d’offres pour l’île de Beauté 15 décembre 2016

    Deux appels d’offres pour le développement des énergies renouvelables en Corse et dans les zones non interconnectées (ZNI) ont été annoncés par Ségolène Royal à l’occasion de sa visite dans l’île de Beauté. Un premier appel d’offres de 50 MW, dédié aux installations photovoltaïques de moins de 100 kW, est réparti à parts égales entre installations sur bâtiments ou ombrières de parking (25 MW) et installations au sol (25 MW). « L’objectif vise le déploiement de l’énergie solaire de façon adaptée aux systèmes électriques insulaires, avec la mise en œuvre de systèmes innovants équipés de stockage », détaille le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer dans un communiqué. Un deuxième appel d’offres de 20 MW porte sur des installations de sources renouvelables de 100 à 500 kW en autoconsommation. Ouvert aux secteurs industriels, tertiaires et agricoles, il vise en particulier les centres commerciaux. Toutes les technologies renouvelables sont admises (solaire, petite hydro etc.). L’électricité produite peut aussi être valorisée auprès de tiers, avec un tarif d’achat rémunérant à la fois l’électricité autoconsommée (sous la forme d’une prime) et l’électricité injectée sur le réseau. Pour les deux appels d’offres, les projets portés par des financements participatifs pourront bénéficier d’une majoration tarifaire, « pour un véritable ancrage territorial des projets », souligne le ministère.

  • États-Unis – Trimestre record avec 4 143 MW installés 15 décembre 2016

    « Un MW toutes les 32 minutes », c’est la capacité installée aux États-Unis au cours du troisième trimestre 2016, selon un rapport publié le 13 décembre par l’Association des industries de l’énergie solaire (SEIA) et GTM Research. Nouveau record pour un trimestre, 4 143 MW de capacité solaire ont ainsi éclos au cours de cette période, soit deux fois celle du deuxième trimestre et 191 % de celle installée à la même période en 2015. « Un rythme jamais atteint de finalisation de projets » dans le domaine du solaire à grande échelle, qui a représenté 77 % des installations de ce trimestre, explique cette hausse qui ne devrait pas s’éteindre au quatrième trimestre. La SEIA et GTM Research s’attendent en effet à l’entrée en service de 4,8 GW de projets solaires à grande échelle, soit plus que la totalité des nouvelles capacités installées dans ce segment sur l’année 2015. La fin, initialement prévue pour cette année, du dispositif fédéral de soutien au solaire (ITC, finalement prolongé pour cinq ans), est à l’origine de cette vague, laquelle devrait se prolonger pendant le premier semestre 2017, avance le rapport.

  • Monde – Les fabricants de panneaux en grande difficulté 15 décembre 2016

    Mis sous pression par des surcapacités et une compétition accrue alors que les prix de l’énergie solaire continuent de baisser, nombreux sont les fabricants de panneaux solaires en difficulté. Les acteurs les plus importants ne sont pas épargnés. Dernier en date, le chinois Yingli Solar a annoncé des résultats dans le rouge au troisième trimestre, avec une perte nette de 50 millions de dollars, contre un bénéfice net de 71 millions de dollars au trimestre précédent. De son côté, l’américain SunPower, filiale du français Total, a confirmé et durci son plan de restructuration annoncé cet été avec la suppression de 2 500 emplois et la fermeture d’un site de production d’une capacité de 700 MW/an aux Philippines. Mi-novembre, le groupe texan First Solar supprimait 1 600 emplois. Et en septembre, l’allemand SolarWorld éliminait 500 postes. Sans oublier l’américain Sun Edison passé sous la protection de la loi américaine sur les faillites depuis mai dernier. Si à court terme, la baisse des prix des modules est nettement négative pour les fabricants, les prix bas devraient, à plus longue échéance, stimuler la demande et aboutir in fine à des ventes plus importantes. De bon augure pour 2017 ?

  • Joyeuses fêtes – L’Actu PV revient le 5 janvier 15 décembre 2016

    En raison des fêtes de fin d’année, L’Actu PV fait une petite pause et reviendra jeudi 5 janvier. Toute l’équipe du Journal du Photovoltaïque et d’Observ’ER souhaite de très joyeuses fêtes aux lecteurs de L’Actu et leur donne rendez-vous en 2017 pour une année encore plus renouvelable !

  • Exploit – Le solaire dans la stratosphère 8 décembre 2016

    Avec Solar Impulse, le solaire a prouvé qu’il pouvait faire le tour du monde. Raphaël Domjan, déjà auteur en 2012 du premier tour du monde à l’énergie solaire à bord du bateau PlanetSolar, veut de son côté réussir à atteindre l’espace. Son projet, baptisé Solarstratos consiste à emmener le premier avion solaire habité dans la stratosphère. L’avion en question a été dévoilé hier : long de 8,5 mètres pour 24,8 mètres d’envergure, il est recouvert de 22 m² de panneaux solaires et pèse 450 kilos. « Notre objectif est de démontrer qu’avec les technologies actuelles il est possible de réaliser des prouesses qui dépassent le potentiel des énergies fossiles, a déclaré Raphaël Domjan. Notre avion, qui pourra voler à une altitude de 25 000 mètres, ouvre une porte sur une aviation électrique et solaire commerciale, proche de l’espace. »

  • Impact environnemental – Le PV efface son ardoise énergétique 8 décembre 2016

    D’après l’étude d’une équipe hollandaise parue mardi dans Nature Communications, le solaire photovoltaïque devrait avoir “remboursé” l’intégralité de l’énergie utilisée et l’ensemble des gaz à effet de serre émis pour la fabrication des panneaux depuis 40 ans, respectivement en 2017 et en 2018. Dans le pire des cas. Parce qu’en fonction des scénarios de performance retenus pour estimer l’empreinte des panneaux, il se pourrait que cette empreinte énergétique soit déjà effacée depuis 2011. L’impact environnemental se réduit en effet suivant la courbe d’expérience de la filière : à chaque multiplication par deux de la capacité installée, les besoins en énergie pour la fabrication des panneaux diminuent de 13 % pour le polycristallin et de 12 % pour le monocristallin, tandis que les émissions de GES diminuent de 17 % et 24 %.

  • Record – L’Inde voit grand 8 décembre 2016

    Depuis la semaine dernière, la plus grande centrale solaire photovoltaïque du monde est indienne ! Située à Kamuthi, dans l’État du Tamil Nadu, elle affiche une capacité de 648 MW grâce à ses 2,5 millions de panneaux. Conçue par Adani Power, cette installation géante qui occupe 10 km² a été livrée en huit mois seulement et permettra d’alimenter 150 000 foyers en électricité. Elle fait partie de l’effort intense déployé par l’Inde dans le domaine du solaire : depuis 2010, la capacité installée a été multipliée par plus de 10 pour atteindre en octobre 2016 les 8 727,62 MW. Rien qu’entre janvier et octobre 1964, 76 MW ont été installés. Et l’objectif pour mars 2017 est d’atteindre les 10 500 MW.

  • France – Le parc a franchi les 7 GW 1 décembre 2016

    La puissance du parc solaire photovoltaïque français a franchi le cap des 7 GW (à 7 017 MW) fin septembre 2016, selon le Tableau de bord solaire photovoltaïque du 3e trimestre récemment publié par le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer. Avec 449 MW, la puissance des installations mises en service pendant les trois premiers trimestres 2016 est pourtant en recul par rapport à la même période en 2015. Mais près des deux tiers de cette baisse s’expliquent par la mise en service, au troisième trimestre 2015, de la plus grande centrale solaire photovoltaïque de France à Cestas en Gironde (230 MW), tempère le Tableau de bord. À l’inverse, la puissance des projets en file d’attente dont la convention de raccordement a été signée progresse fortement au troisième trimestre (+ 36 %, avec 2 419 MW). Au total, près de 379 000 installations sont raccordées au réseau français fin septembre 2016, contre un peu plus de 366 000 en début d’année. Moins de 1 % des installations mises en service depuis le début de l’année ont une puissance unitaire supérieure à 250 kW, mais elles représentent près des deux tiers de la puissance nouvellement raccordée. Au cours des neuf premiers mois de l’année, la production d’électricité de la filière s’élève à 6,6 TWh, soit une augmentation de 15 % par rapport à la même période en 2015.

  • Allemagne-Danemark – Succès pour le premier appel d’offres transfrontalier 1 décembre 2016

    L’appel d’offres croisé entre l’Allemagne et le Danemark pour des projets photovoltaïques a permis à cinq entreprises danoises de remporter les 50 MW réservés au Danemark dans la partie allemande du processus, a indiqué le 28 novembre l’Agence fédérale allemande des réseaux (Bundesnetzagentur). À 5,38 c€/kWh, le prix d’attribution est ressorti à « près de 2 c€ de moins au kWh que lors du dernier appel d’offres national », souligne l’Agence, laquelle a reçu un total de 43 offres pour un volume de 297 MW. Vingt-six d’entre elles (143 MW) concernaient des réalisations en Allemagne, les 17 autres (154 MW) des projets au Danemark, où le processus, qui concerne un volume de 20 MW, se poursuivra jusqu’au 8 décembre. Il s’agit du premier appel d’offres transfrontalier pour la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables en Europe. « C’est un processus pilote important afin d’acquérir de l’expérience dans la mise en œuvre des offres transfrontalières avec d’autres États membres de l’Union européenne », explique la Bundesnetzagentur.

  • Monde – Vers 295 GW de capacité installée à fin 2016 ? 1 décembre 2016

    C’est en tout cas ce que prévoit le cabinet Global Data, qui chiffre la capacité installée mondiale de centrales solaires photovoltaïques à 294,69 GW à fin 2016. Cela représente une augmentation de 70 GW par rapport aux 225 GW installés en 2015 et une performance supérieure de 20 GW aux 50 GW de nouvelles capacités installées en 2015 par rapport à 2014. « Les nouveaux coûts d’installation de l’énergie photovoltaïque et ses tarifs de distribution seront graduellement réduits, ce qui accroîtra la compétitivité de ce type d’énergie », explique Ankit Mathur de Global Data. Sans surprise, et comme en 2015, la Chine fait la course en tête en matière d’installation de ces centrales. Il faut dire qu’au premier trimestre 2016, l’empire du Milieu a déjà installé 7,14 GW de photovoltaïque – son ambition est d’installer 150 à 200 GW de photovoltaïques d’ici à 2020. Les États-Unis et le Japon complètent le podium. L’Inde et l’Italie connaissent également une forte demande de leur marché solaire photovoltaïque, avance Global Data.

NOVEMBRE 2016

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE NOVEMBRE

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  • France – 72 lauréats pour le premier appel d’offres sur l’autoconsommation 24 novembre 2016

    72 projets ont été désignés lauréats du premier appel d’offres national dédié au développement de l’autoconsommation électrique à partir d’énergies renouvelables, a annoncé le 22 novembre Ségolène Royal. « L’ensemble des dossiers lauréats sont des projets photovoltaïques », a précisé la ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer lors d’une audition devant la Commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. Cet appel d’offres concerne des installations de taille intermédiaire (entre 100 et 500 kW) développées par des entreprises industrielles ou tertiaires, ainsi que les bâtiments commerciaux. Ces 72 projets auront un taux d’autoconsommation moyen de près de 98 % et bénéficieront d’une prime moyenne de 40,88 €/MWh pour la part de l’électricité qui sera revendue, a précisé la ministre. Cette prime entre dans le calcul du complément de rémunération qui s’ajoute au prix de marché auquel est vendue l’électricité. 28 lauréats « ont opté pour l’investissement participatif », s’est par ailleurs réjouie Ségolène Royal. Une deuxième tranche de candidature se clôturera le 2 mars 2017.

  • Suède – La taxe solaire vers la quasi-annulation 24 novembre 2016

    Le gouvernement suédois envisage de supprimer une taxe sur l’autoproduction solaire introduite au début de l’année et concernant les unités de production supérieures à 255 kW. Si la taxe ne peut pas être totalement abolie pour « des raisons techniques », elle devrait cependant être réduite de 98 %, a indiqué le ministère des Finances le 21 novembre. Elle passerait ainsi de 29,2 à 0,5 centimes de couronne suédoise par kWh, soit 51 €/MWh. « Cela permettra des investissements rapides », a affirmé la ministre des Finances, la sociale-démocrate Magdalena Andersson. La capacité solaire installée en Suède était de 79,4 MW en 2015. Le pays a annoncé son intention de couvrir la totalité de ses besoins électriques grâce à des sources renouvelables. Avec une capacité installée de 79,4 MW, la part du solaire est marginale (0,1 %) dans un pays qui privilégie l’hydraulique (39 %) et le nucléaire (36 %).

  • Sénégal – Une nouvelle centrale qui en appelle d’autres 24 novembre 2016

    Après l’inauguration de la centrale solaire de Bokhol (20 MW) le 22 octobre dernier, une nouvelle centrale photovoltaïque (22 MW) a été récemment mise en service à Malicounda, dans l’ouest du Sénégal. Connectée au réseau électrique de la Senelec (Société nationale d’électricité du Sénégal), elle devrait produire 36 GWh annuellement grâce à 90 000 panneaux solaires s’étendant sur 100 hectares, affirme un communiqué de la présidence du pays. D’un coût de 22 milliards de francs CFA (environ 33,5 M€), ce parc a été réalisé dans le cadre d’un partenariat public privé. Le contrat de concession a ainsi été conclu entre la Senelec et Solaria Group, une société italienne. Cette mise en service participe aux objectifs du Sénégal de diversifier son mix énergétique. « Il est prévu, par ailleurs, la mise en service d’une dizaine de centrales photovoltaïques à l’horizon 2019. Il s’agit notamment des centrales de Sinthiou Mékhé (29,5 MW), de Kahone (20 MW), de Mérina Dakhar (29 MW), et de huit autres qui seront implantées à Diass (15 MW), à Sakal (20 MW), mais aussi à Médina Gounass, Goudiri, Kidira, ainsi qu’à Djirnda et Bétenti, dans les îles du Saloum », annonce la présidence sénégalaise.

  • France – Total va déployer 200 MWc dans ses stations-service 17 novembre 2016

    Le groupe pétrolier Total a annoncé, le 15 novembre, qu’il allait équiper en photovoltaïque 5 000 stations-service au cours des cinq prochaines années, dont 800 en France. Cela représentera une puissance installée de 200 MWc, équivalent à la consommation de 200 000 habitants, et un investissement de 300 millions de dollars. Les modules photovoltaïques seront fournis par la filiale américaine du groupe SunPower. Total pourrait ainsi économiser 40 millions de dollars par an sur sa facture d’électricité et réduire ses émissions de CO2 de 100 000 tonnes. Si cette annonce va dans la bonne direction, on regrette qu’elle ne soit pas à la hauteur de la taille et des capacités financières de Total. Ce projet équivaut, en effet, à l’installation de seulement 40 MWc par an à l’échelle mondiale d’ici cinq ans.

  • Maroc – Masen boucle le financement de Noor 17 novembre 2016

    Après avoir développé des centrales CSP dans le cadre des projets “Noor Ouarzazate I”, “Noor Ouarzazate II” et “Noor Ouarzazate III”, l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen) a annoncé « la première phase photovoltaïque (programme “Noor PV I”) d’une capacité agrégée d’environ 170 MW comprenant trois centrales solaires ». Masen et la Banque allemande de développement (KFW) ont signé un accord le 15 novembre pour boucler son financement. Située aux portes du désert à Ouarzazate, la centrale devrait devenir la plus grande station solaire thermodynamique du monde. La convention de financement porte sur 60 millions d’euros pour financer Noor IV et ainsi finaliser ce complexe intégré multi-technologique à l’horizon 2018. Pour rappel, le projet de Noor I a été inauguré par le roi Mohamed VI en février dernier. Cette première tranche avait coûté plus de 600 millions d’euros, grâce à des financements de la BAD, la KFW, la Banque mondiale, l’Agence française de développement, la Banque européenne d’investissement et le fonds de technologies propres et la Commission européenne.

  • Monde – L’Alliance solaire internationale en ordre de marche 17 novembre 2016

    La ministre de l’Environnement Ségolène Royal et le ministre indien de l’Environnement, de la Forêt et du Changement climatique Shri Anil Madhav Dave ont signé, le 15 novembre à l’occasion de la COP22, les statuts de l’Alliance solaire internationale, avec 11 pays de tous les continents. Cette initiative, lancée conjointement par le président de la République François Hollande et le Premier ministre indien Narendra Modi le 30 novembre 2015 en ouverture de la COP21, a pour ambition d’« opérer un changement d’échelle dans le déploiement d’énergie solaire et favoriser la baisse de son coût dans les régions à fort ensoleillement, situées entre les deux tropiques, à travers une meilleure harmonisation et agrégation de la demande », rappelle le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer dans un communiqué. À l’occasion de cette signature, Ségolène Royal a appelé tous les pays situés entre les deux tropiques à rejoindre l’Alliance solaire internationale pour contribuer collectivement au développement de l’énergie solaire. La présidente de la COP21 a également proposé d’élaborer « un nouveau programme pour les besoins spécifiques des petites îles en énergie solaire, pour en faire des îles autonomes en énergie ».

  • Rapport – L’AIE doit mettre à jour son logiciel 10 novembre 2016

    L’ONG internationale Energy Watch Group (EWG) critique sévèrement les estimations de croissance pour le photovoltaïque et l’éolien de l’Agence internationale de l’Énergie (AIE) à horizon 2021. Dans son dernier rapport “Medium-Term Renewable Energy Market Report 2016”, l’AIE a légèrement relevé ses prévisions de capacité installée (+13 %) par rapport à l’édition 2015. Mais l’agence estime que le marché annuel a atteint un pic en 2015, et qu’il ne progressera plus d’ici la fin de la décennie. Le photovoltaïque et l’éolien étant déjà les sources de production d’électricité les moins chères dans plusieurs régions du monde, EWG considère ces estimations erronées. Cette dernière relève également que les hypothèses de coûts de l’AIE pour le solaire sont au moins 20 % plus élevées qu’en réalité. Le rapport de l’AIE donne des prix allant de 1 150 à 1 300 USD/kWc dans des pays comme la Chine ou l’Allemagne, où les prix sont en réalité de 35 % à 40 % moins élevés. De même, l’AIE ne prend pas en compte les baisses observées de 5 % à 10 % par an du coût de l’électricité photovoltaïque. Enfin, pour la zone Asie-Pacifique, l’agence estime que 85 GWc de capacités supplémentaires seront installées entre 2016-2021, alors que l’Inde seule prévoit d’installer 90 MWc sur la même période. « Au cours des dix dernières années, l’AIE a produit des projections erronées pour le photovoltaïque, l’éolien, autant que pour la mobilité électrique, en ignorant les baisses drastiques des coûts dans ces secteurs. Cela ressemble à une tentative de protéger le business des énergies fossiles, qui se trouve sous pression économique », n’hésite pas à dénoncer Hans-Josef Fell, président d’Energy Watch Group. Ce dernier demande à l’AIE de revoir ses hypothèses et de produire des projections réalistes dans son prochain “World Energy Outlook”. energywatchgroup.org

  • Chine – L’objectif 2020 revu 20 % à la baisse 10 novembre 2016

    La Chine a baissé de 20 % son objectif de déploiement du photovoltaïque en 2020. Il passe ainsi de 150 GW de capacités nouvelles initialement prévues à 110 GW, selon un communiqué de l’Administration nationale de l’énergie du 7 novembre. Pour rappel, l’objectif initial avait été fixé fin 2015, date à laquelle 43 GW avaient déjà été installés. Pour 2016, le cabinet de conseil Asia Europe Clean Energy Advisory (ACEA) estime l’ensemble des capacités installées entre 75 à 78 GW, ce qui supposerait une croissance annuelle de seulement 9 GW/an jusqu’en 2020 pour être en ligne avec le nouvel objectif. Le gouvernement chinois a décidé d’une baisse des tarifs d’achat au 30 juin. Puis, il a lancé en septembre une consultation sur une nouvelle réduction des tarifs d’achat et du régime de subventions à partir de 2017.

  • Maroc – Un premier green bond au service de grandes centrales 10 novembre 2016

    L’Agence marocaine de l’énergie solaire (Masen) a annoncé la semaine dernière avoir procédé à la première émission obligataire verte au Maroc, autrement appelée green bond. Les fonds levés, 1,15 milliard de dirhams (106 millions d’euros), « contribueront au financement des projets solaires de Noor Laâyoune, Noor Boujdour et Noor Ouarzazate IV », détaille Masen dans un communiqué. « Ce premier green bond marocain bénéficie de la garantie de l’État, permettant ainsi à Masen d’assurer un coût de financement optimisé avec une prime de risque de 10 points de base », précise l’agence qui est désormais chargée de la mise en œuvre de la vision nationale en matière d’énergies renouvelables. Cette nouvelle obligation a été certifiée conforme aux standards du “Climate Bonds Initiative” et à la dernière version des “Green Bonds Principles”, assure Masen.

  • France – L’appel d’offres de moyenne puissance livre ses 353 lauréats 3 novembre 2016

    Le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer a dévoilé, le 28 octobre, la liste des 353 lauréats de la troisième tranche de l’appel d’offres pour les installations photovoltaïques de moyenne puissance, entre 100 et 250 kWc. Visant à développer des installations solaires sur bâtiments et sur ombrières de parking, ces 353 projets représentent 132 millions d’euros d’investissements et permettront de produire 100 GWh d’électricité par an, indique le ministère. Conformément au vœu de la ministre Ségolène Royal, la puissance cible, initialement fixée à 40 MW, a été doublée avec la création d’un lot dédié aux installations sur bâtiments agricoles. Les installations bénéficieront d’un tarif d’achat moyen de 131,25 €/MWh, « en baisse de 3 % par rapport à la période précédente et de plus de 15 % en deux ans ». Cet appel d’offres avait été lancé en mars 2015. À noter, les panneaux solaires choisis par les lauréats sont quasi-exclusivement de provenance européenne et la moitié sont assemblés en France.

  • Entreprise – Des tuiles solaires pour rapprocher Tesla et SolarCity 3 novembre 2016

    Alors qu’un vote sur la fusion de Tesla et SolarCity doit avoir lieu le 17 novembre, leur patron, Elon Musk, a présenté une nouvelle gamme de tuiles photovoltaïques grâce à laquelle il espère démontrer les synergies possibles entre le fabricant de batteries et de voitures et le spécialiste du photovoltaïque. « Nos tuiles durent plus longtemps et permettent une meilleure isolation », a-t-il expliqué durant une présentation à la presse aux studios Universal à Los Angeles, ajoutant que « le but est de capter 5 % du marché des toits solaires » et que ces tuiles seront lancées sur le marché en 2017. S’agissant du coût, « il est moins important que pour un toit classique, le coût de l’électricité compris », a-t-il poursuivi, sans donner plus de détails. Elon Musk a également présenté une nouvelle batterie domestique, Powerwall 2, dotée d’une plus grande autonomie, capable de stocker dans la journée l’énergie produite par le toit pour la restituer la nuit dans la maison ou pour charger une voiture électrique.

  • Inauguration – Nouveau parc pour la CNR dans les Hautes-Alpes 3 novembre 2016

    Le parc photovoltaïque du Chevalet à Aspres-sur-Buëch, dans les Hautes-Alpes, a été inauguré le 27 octobre. Il s’agit du seizième parc photovoltaïque mis en service par la Compagnie nationale du Rhône (CNR) en France, et le second du département des Hautes-Alpes, après celui de Vitrolles en 2014. La centrale d’une puissance de 5,5 MWc produira l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 3 700 habitants, indique la CNR qui ajoute s’être appuyer « sur des entreprises françaises pour les panneaux (Sillia VL) et les trackers (Optimum Tracker) ». La société dispose aujourd’hui de plus de 60 MWc de puissance photovoltaïque installée et opérationnelle en France et devrait atteindre plus de 80 MWc d’ici fin 2017 grâce à cinq projets de centrales photovoltaïque au sol.

OCTOBRE 2016

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE OCTOBRE

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  • Digital – Un “supplément d’âme” pour le photovoltaïque 27 octobre 2016

    Les étoiles sont alignées pour le photovoltaïque : l’autoconsommation actée, une opinion publique favorable, un cadre règlementaire fixé, un appel d’offres lancé et des professionnels dans les starting-blocks. En parallèle, le digital et la blockchain bouleversent notre manière de penser les transactions. Il était donc logique de croiser ces deux technologies. Cette union a été présentée mercredi 26 octobre lors d’une conférence Tecsol sur le solaire et le digital. En permettant une traçabilité de l’électron solaire, la blockchain offre de belles possibilités au PV pour les prochaines années. Exemple en développement à Perpignan : cinquante voitures sans chauffeur et rechargées grâce aux PV faciliteront l’accès au centre-ville. Le plus de la blockchain : le point de recharge est distinct du site de production PV, mais le comptage et la facturation se feront sans passer par un fournisseur d’électricité, le tout en utilisant le réseau existant.

  • Simplification – Deux nouvelles mesures pour la filière 27 octobre 2016

    Reprenant les propositions du Conseil de la simplification pour les entreprises, le gouvernement français a acté deux nouvelles mesures destinées à la filière photovoltaïque. Il s’est ainsi engagé, d’ici la fin de l’année, à instaurer de nouvelles modalités pour constituer les dossiers de raccordement. Le ministère de l’Environnement devrait donc proposer des modalités alternatives de contrôle des garanties financières fournies par les producteurs. Le gouvernement entend également faciliter les candidatures aux appels d’offres de la Commission de régulation de l’énergie. Il compte les modifier d’ici au 1er septembre 2017 « pour donner de la souplesse aux candidats dans le choix de leurs équipements ».

  • Turquie – Vers une centrale photovoltaïque de 1 000 MW ! 27 octobre 2016

    La Turquie prévoit de construire une centrale solaire photovoltaïque d’une puissance de 1 000 mégawatts. Le ministre turc de l’Énergie et des Ressources naturelles, Berat Albayrak, a annoncé le week-end dernier qu’un appel d’offres serait lancé en ce sens au mois de décembre pour ce qui pourrait être la plus grande centrale photovoltaïque du monde. Elle devrait s’étendre sur 2 000 hectares dans la province de Konya et avoir une capacité de production annuelle de 1,7 milliard de kWh. En plus d’alimenter la population locale, le gouvernement turc espère permettre à son pays de devenir exportateur d’électricité. Selon le quotidien turc Sabah, plusieurs compagnies américaines, chinoises et européennes seraient d’ores et déjà en compétition pour la construction de cette nouvelle installation, qui devrait nécessiter des investissements d’un montant d’1,3 milliard de dollars et la création d’un millier d’emplois. Pour rappel, la Turquie multiplie les annonces sur les énergies renouvelables puisqu’un appel d’offres pour la construction d’un important parc éolien devrait être lancé au début de l’année prochaine.

  • Étude – Coûts en baisse, emploi en hausse ! 20 octobre 2016

    Bonne nouvelle pour la filière photovoltaïque, la baisse des coûts d’investissement devraient se poursuivre. C’est en tout cas les premières conclusions d’une étude à paraître en janvier prochain. Commandée par Enerplan, elle a été présentée à l’occasion de son assemblée générale le 18 octobre. Pour les centrales photovoltaïques au sol et les grandes toitures, l’effet combiné de la hausse des capacités et des progrès technologiques induirait une baisse de 30 % d’ici 2025. Les coûts des investissements devraient aussi chuter pour les projets sur les petites et moyennes toitures. De même, les coûts de production d’électricité baisseraient de 45 % pour les projets dans le résidentiel et de 15 % pour les moyennes toitures. Si ces chiffres sont à confirmer, les auteurs de l’étude évoquent une électricité photovoltaïque compétitive avec les autres nouveaux moyens de production à l’horizon 2020. Avec plus de 10 000 créations d’emploi, l’étude avance « un quasi doublement des emplois directs et indirects entre 2016 et 2023 », dont « une part de plus en plus importante des emplois liés à la maintenance (emplois pérennes et non délocalisables) ». Le syndicat a également révélé un sondage, établi avec l’institut Elabe, sur la perception de l’énergie solaire par les Français. Résultat : parmi les énergies renouvelables, l’énergie solaire bénéficie de la meilleure cote d’opinion avec 93 % d’opinions positives et 60 % de très bonnes opinions.

  • Tesla-Panasonic – Suspense autour d’un accord de coopération 20 octobre 2016

    L’américain Tesla et le japonais Panasonic ont annoncé leur intention de collaborer sur la production de cellules et de modules photovoltaïques destinés à fonctionner avec les systèmes de stockage Tesla. Le projet est de confier à Panasonic la fabrication de panneaux solaires sur le site de Buffalo, dans l’État de New York. Si le dossier avance comme prévu, Panasonic devrait commencer à produire pour Tesla l’année prochaine et l’américain s’engager à acheter des modules solaires sur une longue durée contractuelle. Mais cette collaboration est conditionnée à l’aboutissement du rachat de SolarCity initié par Tesla cet été. Or, des actionnaires de Tesla ont manifesté leur opposition à ce qui ressemble à une opération de sauvetage de l’installateur photovoltaïque par sa maison-mère. Quatre plaintes ont été déposées devant un tribunal du Delaware et une première audience a eu lieu mardi 18 octobre.

  • Financement participatif – UbiCell veut industrialiser son chargeur solaire 20 octobre 2016

    La startup UbiCell a lancé une campagne de financement participatif pour industrialiser son prototype de chargeur solaire nomade dénommé Néo. Grâce à un panneau solaire d’une puissance de 30 W et de l’électronique à haut rendement, il permet de produire l’énergie suffisante pour recharger, par exemple, deux smartphones en 1 heure ou une tablette en moins de 2 heures, promet l’entreprise française qui espère, avec sa campagne KickStarter, transformer son prototype fonctionnel en un produit série au printemps 2017. UbiCell consultera courant décembre 2016 les contributeurs, pour finaliser avec eux les détails du produit (couleurs, textures, housse de rangement…). L’objectif visé est de 300 000 € pour la production de 1 800 chargeurs solaire. Néo est ainsi proposé à partir de 120 €, un prix réduit par rapport au futur prix grand public.

  • Parution – Enfin un ouvrage sur l’électrification solaire photovoltaïque ! 20 octobre 2016

    Plus d’un milliard de personnes dans le monde sont encore privées d’électricité. Les énergies renouvelables, et plus particulièrement l’énergie solaire photovoltaïque, apportent une réponse sérieuse à la problématique de l’alimentation électrique des sites isolés. Spécialiste dans ce domaine depuis 40 ans, Gérard Moine propose dans son ouvrage L’électrification solaire photovoltaïque une expertise complète et inédite. Il aborde tous les aspects techniques de l’électrification solaire photovoltaïque et donne des exemples concrets de dimensionnement de systèmes pour différentes applications. Enfin un livre qui fait référence !

  • Start-up – Économiser grâce aux batteries 13 octobre 2016

    La start-up lyonnaise BeeBryte met la dernière main à une plate-forme logicielle (software-as-a-service) permettant aux consommateurs d’électricité industriels et commerciaux de baisser de 15 % à 40 % leur facture. La solution consiste à piloter de façon intelligente des batteries pour offrir différents services. Ainsi, le client peut acheter plus d’électricité du réseau sur le marché de gros quand elle est bon marché, la stocker et la consommer ultérieurement pour limiter l’achat quand les prix de marché sont élevés. De même, le système peut intégrer une production photovoltaïque et optimiser le pilotage des batteries et des charges déplaçables afin de maintenir la puissance nécessaire sous un certain seuil, réduisant ainsi le coût de l’abonnement (puissance souscrite). BeeBryte sera également en mesure de proposer des services systèmes au gestionnaire de réseau, générant de nouveaux revenus pour ses clients. En flexibilisant davantage la demande, son ambition est de favoriser la pénétration des énergies renouvelables variables comme le photovoltaïque. « En France, le marché de l’électricité est encore peu libéralisé et la structure tarifaire de la plupart des clients offre assez peu de niches d’économies ou de revenus, explique Patrick Leguillette, co-fondateur et président de BeeBryte. Ce n’est pas le cas, par exemple aux États-Unis et au Japon. Dans ces pays, si une entreprise investit dans un parc de batteries, son investissement peut être amorti en 3 à 5 ans, à un taux de rentabilité interne (TRI) de 20 %. » En France, BeeBryte veut concentrer ses efforts sur les appels d’offres autoconsommation en métropole et dans les zones non interconnectées. La start-up ne compte pas vendre son logiciel, mais fournir ce service et se rémunérer sur une partie des économies réalisées par ses clients. Actuellement en phase pilote, l’offre BeeBryte devrait être commercialisée à compter de début 2017.

  • Publication – Activité en berne en 2016 pour le photovoltaïque 13 octobre 2016

    La 19e édition de l’Observatoire de l’énergie solaire photovoltaïque dresse un triste constat de l’activité de la filière au 1er semestre et s’inquiète pour la suite de l’année. Elle prévoit en effet un niveau de raccordement « assez bas » en 2016, de l’ordre de 600 MW à 700 MW, et note une baisse de 10 % de celui-ci lors du 1er semestre, à 350 MW. Tous les secteurs reculent, en particulier celui des grandes centrales au sol. Une situation qui peut paraître paradoxale tant les appels d’offres (CRE 3, ZNI, Simplifiés) se sont multipliés ces derniers temps. Mais leurs effets se feront « vraisemblablement en 2017, au mieux au dernier trimestre 2016 », déplore France Territoire Solaire, à l’origine du rapport et qui prédit par conséquent une activité qui devrait dépasser le GW en 2017 et atteindre 1,5 à 2 GW au-delà.

  • Innovation – Armor présente son tout dernier film 13 octobre 2016

    « Flexible, éco-responsable, disponible sur-mesure, issu d’un procédé bas-carbone, sans composants rares et/ou toxiques, semi-transparent, conçu et fabriqué en France ». ASCA, « nouvelle génération de films photovoltaïques » ne manque pas d’atouts. Le groupe nantais Armor (lire notre reportage) a investi 40 M€ depuis 2010 pour produire à échelle industrielle ce film photovoltaïque organique, pesant seulement 500 g/m2. « Les premiers modules ASCA sont prêts et leurs applications commerciales seront révélées progressivement dès 2017 », promet le groupe dans un communiqué du 12 octobre.

  • Débat – Quelles pistes de financement pour les projets photovoltaïques ? 6 octobre 2016

    Pour faire le point sur les premiers résultats du projet “PV Financing” présentés cet été (voir L’Actu du 8 septembre), Solar Power Europe, l’association européenne du photovoltaïque, et Observ’ER organisent un colloque sur le thème de : « Lever les barrières au financement des projets photovoltaïques ». Les acteurs-clés du secteur (Enerplan, Demeter Partners, Alexis Assurances, Lumo et 3E) échangeront lors de tables-rondes pour tenter de dégager les leviers d’action facilitant l’accès au financement. Observ’ER, qui présentera son guide de mise en œuvre des projets photovoltaïques, et Green Law Avocat feront aussi le point sur les évolutions récentes de l’environnement financier et règlementaire du photovoltaïque. Cet événement aura lieu à Paris le mardi 11 octobre 2016 de 9 heures à 14 heures. Inscription par mail : julien.courtel@energies-renouvelables.org

  • Innovation – Des cellules multicristallines en série à plus de 20 % de rendement ! 6 octobre 2016

    Le groupe REC a annoncé mercredi 5 octobre avoir mis au point un procédé pour la production en série de cellules solaires multicristallines dont l’efficacité ressort à plus de 20 %, un seuil présenté comme une « étape clé » par la société norvégienne. Parmi le lot de cellules ainsi produites, la moyenne de rendement a atteint 20,21 % avec un pic à 20,47 % pour la cellule la plus efficace. « Ce résultat a été permis par des améliorations à toutes les étapes, du silicium à la production de la cellule », explique le communiqué du groupe, lequel fabrique ses cellules solaires et assemble ses modules photovoltaïques à Singapour. REC vise en priorité les applications commerciales et industrielles ainsi que les grandes installations.

  • Inde – 500 M$ pour les systèmes solaires en toiture 6 octobre 2016

    La Banque asiatique de développement (ADB) a annoncé avoir débloqué un financement de 500 millions de dollars pour l’installation de systèmes solaires en toiture en Inde. L’argent, précise l’ADB dans son communiqué, sera attribué à la Punjab National Bank qui redistribuera les fonds aux développeurs et aux utilisateurs finaux. « Il y a un potentiel énorme en Inde pour étendre l’utilisation des technologies solaires en toiture, notamment en raison de la forte baisse du prix des panneaux solaires, rendant le prix de production de l’énergie solaire équivalent ou proche de celui des énergies fossiles », explique Anqian Huang, spécialiste financier à l’ADB. Pour rappel, le gouvernement indien a pour objectif d’atteindre une puissance installée de 40 GW de solaire en toiture en 2022 et de 100 GW pour le solaire, toutes technologies confondues.

SEPTEMBRE 2016

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE SEPTEMBRE

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  • France – Les PME à l’honneur 29 septembre 2016

    Steadysun, Cythelia, Voltinov, Reuniwatt, UpOwa, EverGrid, ERM Énergies, Elno… Autant de PME œuvrant dans le domaine du photovoltaïque et distinguées parmi les 170 lauréats des appels à projets “Initiatives PME” (IPME) pour la transition énergétique et écologique du programme d’investissements d’avenir. La ministre de l’Environement, de l’Énergie et de la Mer Ségolène Royal a remis mercredi 28 septembre un diplôme à chacun des porteurs de ces projets innovants. L’occasion également pour la ministre en charge des Relations internationales sur le climat d’annoncer quatre nouveaux appels à projets du programme d’Investissements d’avenir, dont l’un a pour titre “Énergies renouvelables, stockage et conversion de l’énergie, systèmes électriques intelligents”.

  • Algérie – Partenariat entre Eni et Sonatrach pour une centrale de 10 MW 29 septembre 2016

    Eni a annoncé son entrée dans le secteur des énergies renouvelables en Algérie avec la signature d’un accord stratégique de long terme avec la compagnie algérienne Sonatrach, déjà partenaire de l’Italien dans le domaine des hydrocarbures. Premier fruit de cette nouvelle union, une centrale photovoltaïque de 10 MW située au nord de Bir Rebaa sera réalisée et gérée par la société mixte GSA (Groupement Sonatrach-Agip, marque d’Eni). Le démarrage des travaux du parc est attendu avant la fin de cette année. Les deux entreprises ont convenu de continuer à travailler ensemble vers un accord de coopération plus large dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, selon le communiqué d’Eni.

  • Afrique – Voyants au vert pour le photovoltaïque 29 septembre 2016

    Le photovoltaïque n’a jamais été aussi économiquement pertinent qu’aujourd’hui en Afrique, selon l’Agence internationale des énergies renouvelables (Irena). Dans son rapport intitulé « Solar PV in Africa : costs and markets », l’organisation met en avant la baisse des coûts du solaire, lequel permet une baisse de 61% des coûts des projets solaires de grande taille en Afrique depuis 2012. « Ces dernières années, le prix du solaire photovoltaïque a considérablement baissé et cela continuera. La baisse pourra atteindre 59 % dans les 10 prochaines années, explique Adnan Z. Amin, directeur général de l’Irena. Ces réductions de coûts couplées au vaste potentiel solaire du continent, constituent une immense opportunité pour l’Afrique. Le solaire connecté au réseau et le solaire non-connecté constituent désormais tous deux un moyen compétitif pour satisfaire la demande croissante en énergie et apporter l’électricité aux 600 millions d’Africains qui n’y ont pas accès aujourd’hui. » L’Irena estime ainsi que l’Afrique pourrait compter plus de 70 GW de solaire photovoltaïque d’ici 2030, à condition de mettre en place les politiques et stratégies adéquates.

  • Innovation – Des mesures in-situ de rayonnement solaire en ligne 22 septembre 2016

    Mutualiser toutes les données de rayonnement solaire sur une plateforme de libre échange. Voici la vocation du nouvel outil mis en ligne par le Centre Observation, Impacts, Énergie (O.I.E.) de Mines ParisTech. Une série temporelle d’un an coûte très cher et est rare, alors que potentiellement d’autres parcs voisins possèdent déjà ces données. « L’idée est d’obtenir un outil, accessible à tous, permettant la mise à disposition de données provenant de centrales solaires en exploitation. C’est un petit effort de chacun pour le bien de tous », souligne Lionel Ménard, ingénieur recherche à l’O.I.E. Rassurez-vous, il n’est pas question de divulguer le productible énergétique des centrales. La plateforme recense le rayonnement global, le rayonnement diffus, la température de l’air, l’humidité relative ou encore la vitesse et la direction du vent. Pour plus de fiabilité, le centre de recherches a mis en place des procédures de qualification et de complétion de données. Les industriels peuvent ainsi affiner leurs prévisions d’irradiation et donc de productible. Dans le cadre du projet Avene PME, Third Step a déjà partagé treize de ses stations. Mines ParisTech fera une démonstration de la plateforme le 28 septembre lors des Rencontres Avenir Énergie PME à Grenoble.

  • Autoconsommation – Arkolia fait appel au finance participatif 22 septembre 2016

    La société Arkolia Énergies, spécialisée dans la production d’électricité verte, a lancé le 20 septembre une campagne de financement participatif visant à lever 200 000 €. L’objectif est de « proposer une offre complète en autoconsommation pour les industriels, le tertiaire et la grande distribution ». En pratique, il s’agit de développer des solutions permettant de construire des centrales sur-mesure garantissant une sécurité d’approvisionnement et évitant la surproduction d’énergie. L’argent récolté permettra notamment le développement d’algorithmes prédictifs adaptés à l’autoconsommation. Arkolia s’est donné pour objectif de réaliser 10 MW d’installations en autoconsommation en un an. 24 h après l’ouverture de la collecte, 100 000 € avaient déjà été récoltés. Un record.

  • Photovoltaïque agricole – La région Centre-Val de Loire tient enfin salon 22 septembre 2016

    Vendredi 23 septembre se tiendra à Lury-sur-Arnon (Cher) le premier salon régional du photovoltaïque agricole de la région Centre-Val de Loire. « Il est vrai qu’à une période ces installations étaient plus avantageuses, mais elles coûtaient aussi plus cher et faisaient peur. Il ne s’agit plus de faire du profit immédiat avec le photovoltaïque, mais plutôt de financer la construction d’un bâtiment », note Aude Gressier, conseillère énergie à la Chambre d’agriculture de l’Indre. Reste qu’aujourd’hui l’intérêt des agriculteurs est croissant, notamment pour investir en groupe. Avec 11 972 sites de production pour une puissance de 199 MWc (Observ’ER), la région Centre-Val de Loire se positionne en dernière position en termes de nombre de sites. Gageons que ce salon encouragera les projets.

  • Autoconsommation – Une offre sans engagement 15 septembre 2016

    Le bureau d’études et installateur ValEnergies a lancé en juin l’offre Ellybox, une solution pour le moins originale conjuguant tiers investissement et vente d’électricité solaire. Elle est destinée aux entreprises ayant des factures annuelles d’électricité d’au moins 30 000 euros et disposant d’une surface minimale au sol ou en toiture de 300 m2, permettant d’installer au moins 30 kWc. ValEnergies prend en charge l’investissement et les démarches administratives et vend à l’entreprise les kWh solaires produits sur son toit. Le bureau d’études s’engage à fournir une électricité solaire à un prix 10 % moins cher que celle achetée au réseau par le client. Par exemple, si ce dernier l’achète à 10 c€/kWh, Ellybox proposera 9 c€ par kWh photovoltaïque. L’originalité de cette offre de vente de gré à gré d’électricité solaire réside dans le type de contrat proposé. Les entreprises ne s’engagent en effet que pour trois ans, une durée acceptable pour un public n’ayant pas de visibilité à long terme. Si au bout de ce délai, le client ne veut plus consommer d’électricité solaire, ValEnergies vient simplement démonter l’installation pour l’utiliser ailleurs. « Avec cette offre, nous avons voulu lever tous les freins au développement des énergies renouvelables, explique Olivier Béchu, directeur général de ValEnergies. Nous avons d’ailleurs une très bonne réponse des industriels. » Il faudra en revanche encore patienter avant de savoir lesquels ont déjà souscrits à cette offre.

  • Appel d’offres – C’est parti pour les centrales sur bâtiment 15 septembre 2016

    L’appel d’offres dédié aux centrales photovoltaïques sur bâtiments, serres et hangars agricoles, et ombrières de parking de puissance comprise entre 100 kWc et 8 MWc a été officiellement lancé vendredi 9 septembre. Il vise le déploiement, sur trois ans, d’une capacité de 1 350 MW répartis en neuf périodes représentant chacune 150 MW répartis à part égale entre deux familles : les centrales d’une puissance comprise entre 100 kWc et 500 kWc et bénéficiant d’un tarif d’achat – et les installations de plus de 500 kWc qui bénéficieront d’un complément de rémunération (les ombrières de parking sont exclues de cette famille). Le cahier des charges est disponible sur le site Internet de la Commission de régulation de l’énergie (CRE).

  • États-Unis – Plus de 2 GW installés au 2e trimestre 15 septembre 2016

    Aux États-Unis, les nouvelles installations photovoltaïques raccordées au cours du 2e trimestre ont atteint 2 051 MW, soit une croissance de 43 % par rapport à la même période en 2015, selon les données publiées le 12 septembre par l’association américaine des industriels du solaire (SEIA). Il s’agit du « 11e trimestre consécutif où la capacité installée dépasse le GW », se réjouit la SEIA, laquelle prévoit « plus de capacités mises en service au 2e semestre que sur n’importe quelle année entière ». 7,8 GW sont en effet programmés pour être connectés au réseau en 2016. À noter : le segment résidentiel a passé le cap du million d’installations solaires en toiture en début d’année.

  • Autoconsommation – Modèles de contrat pour l’autoconsommation collective 8 septembre 2016

    Le photovoltaïque était en plein effervescence cet été : le cadre tant attendu pour l’autoconsommation s’est enfin structuré ! Non seulement l’autoconsommation est désormais définie, mais de plus, l’autoconsommation collective est possible. Ceci offre de multiples options aux parties prenantes. Cependant, le terrain étant nouveau, il convient de prévoir les bons outils pour se lancer dans un projet d’autoconsommation collective. Dans le cadre de PV-Financing, Observ’ER propose deux modèles de contrats afin de structurer cette démarche : l’un lie un producteur d’électricité PV à un consommateur sans passer par une ligne à haute tension, et l’autre lie le producteur à un fournisseur pour la revente du surplus d’électricité. Ces contrats sont à disposition du public sur le site de PV Financing.

  • Innovation – Insolight affiche un rendement de 36,4 % grâce au microtracking 8 septembre 2016

    La start-up suisse Insolight a développé un prototype de panneau solaire qui affiche un rendement, validé par l’Institut Fraunhofer ISE, de 36,4 % « grâce à une fine structure qui focalise les rayons du soleil sur de petites surfaces de cellules solaires ultra performantes », selon un communiqué publié hier mercredi 7 septembre par l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), laquelle abrite la jeune structure. « Le cœur de l’innovation réside dans le système de microtracking patenté par la start-up qui permet de capturer 100 % des rayons, peu importe l’angle d’incidence. » Ne reste plus, pour la start-up, qu’« à pousser le concept dans ses limites, montrer comment un système de taille commercial peut se comporter, et valider le potentiel économique », veut croire Christophe Ballif, directeur du Laboratoire photovoltaïque de l’EPFL.

  • Prix – Nouveau record au Chili : 29,10 $/MWh 8 septembre 2016

    À l’occasion d’un appel d’offres au Chili mi-août, Solarpack a gagné un contrat de 20 ans pour un parc de 120 MW au tarif de 29,10 dollars par MWh, établissant un nouveau record à la baisse pour le solaire, a annoncé le développeur espagnol dans un communiqué. Une enchère qui s’inscrit dans la continuité de ce qui s’est passé à Dubaï en mai dernier lorsque le MWh avait atteint 29,90 $ puis au Pérou, un peu plus tôt dans le même mois, où le MWh était passé pour la première fois sous la barre des 30 $.

JUILLET 2016

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE JUILLET

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  • Tour du monde – Solar Impulse à un vol de remporter son pari ! 14 juillet 2016

    Pour la 16e et avant-dernière étape de son tour du monde, l’avion Solar Impulse 2 s’est offert un périple au dessus de l’Italie, la Tunisie avant d’atterrir en Égypte. Le Suisse André Borschberg, aux commandes de l’avion pour la dernière fois, s’est en effet posé hier mercredi 13 juillet à l’aéroport du Caire. Son compatriote, Bertrand Piccard, pilotera l’avion pour son ultime étape. Dans les jours à venir, l’appareil solaire entamera ainsi depuis l’Égypte la dernière étape de son périple vers Abou Dhabi (Émirats arabes unis), d’où il était parti le 9 mars 2015. Les internautes peuvent suivre en direct ce périple, dont le but est de promouvoir l’usage des énergies renouvelables, grâce à des caméras installées dans la cabine, sur la queue et sous les ailes de l’appareil. Pour rappel, cette aventure est récemment entrée dans l’Histoire en réussissant sa première traversée de l’Atlantique (cf. L’Actu du 30 juin).

  • Maroc – Deux projets réunissent Masen et CEA 14 juillet 2016

    Un an après la mise en place de leur partenariat de recherche, le CEA et l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen) ont signé un accord concernant deux projets dans le domaine de l’énergie solaire, a indiqué le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives le 7 juillet. Le « Projet Dessalement », doté d’un budget de 335 000 €, porte sur la construction d’une unité de dessalement couplée à une source solaire au Maroc. La plateforme « durabilité des systèmes solaires », dotée à hauteur de 1,4 M€, vise à développer l’étude de la durabilité des centrales solaires thermodynamiques (CSP) pour les professionnels. « D’autres sujets de recherches sont à l’étude, notamment dans le domaine de la gestion des réseaux électriques, du stockage d’énergie via le vecteur hydrogène et des réseaux de froid », indique le CEA.

  • Insolite – Course de bateaux solaires à Monaco 14 juillet 2016

    La baie du Port Hercule de Monaco est le théâtre du Monaco Solar Boat Challenge à partir de ce jeudi 14 juillet, soit une course de racers propulsés par l’énergie solaire. Ces bateaux conçus et pilotés par des étudiants d’universités internationales « sont gage d’un avenir où protection de l’environnement et innovations seront indissociables », veut croire le Yacht Club de Monaco, organisateur de cet événement qui se tient jusqu’au 16 juillet. Pour cette édition 2016, organisée avec le concours de l’Union internationale motonautique, « les équipes – ne disposant pas de bateau solaire – auront la possibilité d’assembler intégralement leur engin (fourni en kit par Vripack) en amont de la course pour participer par la suite aux différentes épreuves », précise un communiqué. 15 équipes ont confirmé leur participation, dont 10 venant des Pays-Bas, mais aussi de Belgique, de Hongrie, d’Allemagne, de Pologne et de Monaco.

  • Bonnes vacances ! – L’Actu revient le 8 septembre 14 juillet 2016

    Votre rendez-vous hebdomadaire avec les dernières nouvelles du photovoltaïque revient dès le 8 septembre. Toute l’équipe de l’Observatoire des énergies renouvelables et du Journal du Photovoltaïque vous remercie pour votre fidélité et vous souhaite un très bel été !

  • Levée de fond – 2 M€ pour devenir leader de la gestion intelligente d’énergie solaire 7 juillet 2016

    MyLight Systems, a levé 2 millions d’euros auprès d’Inter Invest Capital « pour devenir leader de la gestion intelligente d’énergie solaire », peut-on lire dans un communiqué de ce « fabricant de systèmes intelligents spécialisé dans l’autoconsommation solaire » créé en 2014. MyLight Systems se présente comme « pionnier de l’énergie 2.0 : une énergie renouvelable, décentralisée et numérique » et se prévaut du soutien de grands partenaires industriels : Enphase Energy, Schneider Electric et SolarWorld. « Cet investissement va à la fois permettre l’accélération de la commercialisation des produits MyLight Systems en France et en Europe et le développement de nouveaux produits pour élargir sa gamme et ses domaines d’application », explique la jeune entreprise.

  • Appel d’offres – 378 lauréats pour le solaire sur bâtiments 7 juillet 2016

    On connaît depuis le mardi 5 juillet les résultats de la deuxième période de l’appel d’offres pour les installations photovoltaïques de moyenne puissance (100 à 250 kWc). Ségolène Royal a en effet dévoilé la liste des 378 lauréats et « comme elle s’y était engagée, la puissance totale, initialement fixée à 40 MW pour chaque période, a été relevée à 80 MW avec la création d’un lot dédié aux installations sur bâtiments agricoles », peut-on lire dans son communiqué. Les 183 projets pour le lot dédié aux installations sur tout type de bâtiment et les 195 projets pour le lot dédié aux installations sur bâtiments agricoles « pourront bénéficier de tarifs d’achat garantis à un prix moyen pondéré de l’électricité de 134,8 €/MWh », assure la ministre de l’Environnement, laquelle souligne que les niveaux des tarifs d’achat proposés par les candidats poursuivent leur baisse, -3 % par rapport à la période précédente. Les projets retenus seront réalisés dès 2017 et représentent 130 M€ d’investissements pour une production annuelle de 100 GWh. La clôture de la troisième et dernière tranche de l’appel d’offres est fixée au 21 juillet.

  • Raccordement – Le verre à moitié plein au 1er trimestre 7 juillet 2016

    Si l’activité photovoltaïque a retrouvé un rythme de développement dans la normale, bien meilleur que celle du dernier trimestre 2015, son niveau reste « moyen », à 181 MW, selon le dernier observatoire trimestriel de France territoire solaire. Ce niveau reflète la baisse des installations domestiques (moins de 9 kW) et la stabilité des installations résidentielles (entre 9 et 100 kW), compensées par la hausse des moyennes et grandes installations sur toiture et des grandes installations au sol, note le think tank. Pour 2016, il prévoit que « le volume raccordé atteindra difficilement 700 MW », en « baisse sensible » par rapport à 2015 et ses 853 MW raccordés. Cela, malgré la « forte hausse » des volumes accordés lors des deux derniers appels d’offres nationaux. Les importants appels d’offres (cf. L’Actu du 30 juin) lancés la semaine dernière par le gouvernement n’auront un impact positif sur les volumes raccordés (« entre 1,5 et 2 GW par an ») qu’à partir de 2017, estime France territoire solaire.

JUIN 2016

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE JUIN

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  • Appels d’offres – Le solaire a enfin de la visibilité 30 juin 2016

    Ségolène Royal a redonné le sourire à la filière solaire mardi 28 juin. À l’occasion des journées nationales de l’énergie solaire, organisées par le pôle de compétitivité DERBI et le CNRS à Perpignan, elle a annoncé le lancement de deux nouveaux appels d’offres pour le développement du photovoltaïque. Le premier, dédié aux centrales au sol, porte sur un volume de 1000 MW/an pendant 6 ans – le second, pour les installations sur bâtiments, porte sur un volume de 450 MW/an pendant 3 ans. La ministre a également promis le renouvellement de l’appel d’offres « photovoltaïque avec stockage » dans les zones non interconnectées, pour un volume total de 50 MW, ainsi que le lancement prochain d’un appel d’offres pour le développement de l’autoconsommation sur les bâtiments industriels, tertiaires et agricoles.

  • France – Une toiture solaire géante 30 juin 2016

    Quand un producteur de fertilisants et un constructeur de centrales solaires s’associent, de surprenantes réalisations voient le jour ! C’est le cas à Port-Saint-Louis-du-Rhône (13) où Meditourbe et Cap Vert Energie ont inauguré le 28 juin ce qui est, selon eux, la plus grande toiture photovoltaïque industrielle de France. Avec ses 25 000 modules Solarworld, affichant une capacité de 6,7 MW, elle est installée sur 28 bâtiments de stockage et de production de Meditourbe, soit une superficie de 5,3 hectares. L’investissement de 15 millions d’euros nécessaire à cette réalisation a été porté par Cap Vert Energie qui a développé et construit la centrale et qui l’exploitera pendant 30 ans.

  • Tour du monde – Solar Impulse a traversé l’Atlantique 30 juin 2016

    Il aura fallu un peu moins de trois jours (71 heures et 8 minutes exactement) pour que l’avion solaire Solar Impulse 2 parvienne à traverser l’Atlantique, reliant New York à Séville. Poussé par les vents mais contrarié par la météo française, l’avion a mis moins de temps que prévu pour réaliser cet exploit, mais n’a pas atterrir à Paris ni à Toulouse. Il s’est finalement posé à Séville à 7h40 jeudi dernier, encadré par sept avions de voltige de la patrouille d’Espagne. André Borschberg et Bertrand Piccard, les deux pilotes, et leur équipe ont encore deux étapes à boucler, dont la traversée de la Méditerranée, pour pouvoir rejoindre Abou Dhabi (Émirats arabes unis), qu’ils avaient quitté le 9 mars 2015.

  • Initiative citoyenne – Solaire d’Ici veut 100 toitures solaires 23 juin 2016

    Mettre en lien ceux qui ont les financements pour installer du PV et ceux qui ont une toiture qui s’y prête, voilà en quelques mots l’esprit du programme Solaire d’Ici, lancé hier par un groupe de citoyens et un réseau de partenaires (Enercoop Rhône-Alpes, l’Agence locale de l’énergie et du climat, Grenoble-Alpes Métropole et Énergie partagée). L’ objectif est de mettre en place 100 toitures solaires dans la métropole grenobloise. Pour cela, Solaire d’Ici va créer la société Energ’Y citoyennes, dans laquelle habitants et acteurs du territoire pourront investir. Energ’Y citoyennes installera du PV sur les toitures disponibles, et la revente de l’électricité permettra de rémunérer les investisseurs et les hébergeurs des installations. Simple et efficace.

  • Économie – Des coûts à la baisse 23 juin 2016

    Les différentes études le confirment : les énergies renouvelables connaîtront d’importantes baisses de coût dans les prochaines années. Deux nouveaux rapports viennent apporter un peu d’eau à ce moulin concernant le photovoltaïque. Le premier, publié par l’Irena (International Renewable Energy Agency), annonce ainsi que d’ici 2025, les coûts moyens de l’électricité photovoltaïque pourraient baisser de 59 % et ceux du PV à concentration de 43 %. Dans le même temps, le rapport de Bloomberg New Energy Finance, « New Energy Outlook 2016 » prévoit que les coûts moyens du MWh généré par le PV tomberont de 60 % d’ici 2040, faisant du PV et de l’éolien les moyens de production d’électricité les moins chers dans une grande partie du monde durant les années 2030 !

  • Autoconsommation – Une ordonnance qui plaît 23 juin 2016

    « Le texte adopté aujourd’hui par le Conseil supérieur de l’énergie est important et va permettre d’initier l’émergence d’un nouveau marché du photovoltaïque », se sont réjouis Jean-Louis Bal, Président du SER, et Arnaud Mine, président de SER-Soler. Le texte en question est un projet d’ordonnance, soumis par le gouvernement au CSE le 14 juin et relatif à l’autoconsommation photovoltaïque. Il introduit introduit la notion d’autoconsommation collective, crée des « Turpe autoconsommation », tarifs d’utilisation des réseaux publics de distribution d’électricité spécifiques pour les consommateurs participant à des opérations d’autoconsommation. Il instaure également, pour les installations de petite taille en autoconsommation avec injection du surplus, une dérogation à l’obligation d’être rattaché à un périmètre d’équilibre. Un bon début.

  • Appel d’offres – Du stockage pour le PV dans les ZNI 16 juin 2016

    La liste des 33 projets, pour un total de 52 MW, d’installations couplant photovoltaïque et stockage sur les zones non interconnectées (ZNI) est enfin connue. Retenus dans le cadre d’un appel d’offres lancé en 2015, ils pourront bénéficier de tarifs d’achat garantis à un prix pondéré de l’électricité de 204 €/MWh, « compétitif par rapport aux coûts complets de production dans les ZNI », a indiqué le ministère de l’Environnement dans un communiqué. Ce dernier ajoute que « les projets retenus vont générer 140 M€ d’investissements et permettre la production de 70 GWh d’électricité verte chaque année ». La Réunion abritera neuf projets, la Corse et la Martinique huit chacune, la Guadeloupe six et la Guyane deux. Urbasolar n’a pas tardé à se définir comme « le principal lauréat de l’appel d’offres concernant les DOM et la Corse ». Le français se voit qualifier sur « 11 nouveaux projets, représentant un engagement de 30 millions d’euros d’investissement pour le groupe ».

  • IPVF – Un nouveau centre pour attirer les chercheurs du monde entier 16 juin 2016

    « Une étape pour le photovoltaïque en France, mais aussi dans le monde ! » C’est avec cette formule que Jean-François Minster a accompagné lundi 13 juin la pose de la première pierre de l’Institut photovoltaïque d’Île-de-France (IPVF) qu’il préside. Abritant notamment un laboratoire de 3 000 m2, ce centre situé au cœur du campus Paris-Saclay pourra rassembler jusqu’à 200 chercheurs à sa sortie de terre, mi-2017. Officiellement constitué en 2014, l’IPVF se dote ainsi d’un outil précieux pour « attirer les meilleurs chercheurs du monde entier », a ajouté Jean-François Minster. « Ce bâtiment est une source d’innovations de compétences, de visibilité nationale et internationale », a renchéri Bruno Carlotti, délégué général de l’institut soutenu par l’État dans le cadre des « investissements d’avenir ». Pour rappel, l’IPVF poursuit un ambitieux « Objectif 30/30/30 pour les modules PV », soit un rendement supérieur à 30 % pour un prix inférieur à 30 c$/Wc à l’horizon 2030.

  • CIGS – Nouveau record mondial de conversion, à 22,6 % ! 16 juin 2016

    Il y a quelques mois, le Zentrum für Sonnenenergie- und Wasserstoff-Forschung (ZSW) annonçait avoir atteint la barre symbolique des 22 % pour la conversion des cellules solaires à couche mince (CIGS), améliorant ainsi le record européen (cf. L’Actu du 31 mars). Cette fois, l’institut de recherche allemand a fait tomber le record du monde ! Avec 22,6 %, le ZSW devance désormais l’ancien record de 0,3 %, se réjouit-il dans un communiqué publié hier mercredi 15 juin et dans lequel il rappelle que l’efficacité des cellules CIGS a plus progressé ces trois dernières années que durant les 15 précédentes. « Plus l’efficacité augmente, plus le coût de l’énergie solaire baisse », ajoute le ZSW.

  • Toitures – Finergreen analyse les résultats des AOS 9 juin 2016

    Depuis le lancement en 2011 des appels d’offres simplifiés (AOS) sur la tranche 100-250 kWc, plus de 1 500 projets, pour une capacité totale de 347 MW, ont été sélectionnés. Et Finergreen, cabinet de conseil spécialisé dans le financement de projets d’énergies renouvelables, a eu l’idée de se servir des résultats de ces AOS pour établir une analyse du marché du photovoltaïque en toiture. Celle-ci dévoile notamment plusieurs chiffres-clés : la moitié sud de la France concentre plus de 80 % de la puissance attribuée – 10 entreprises concentrent 50 % des projets lauréats – les tarifs proposés aux AOS ont été réduits de près de 40 % depuis 5 ans, soit une baisse annuelle de 12 %. « De quoi valider le succès des appels d’offres pour le développement d’une filière photovoltaïque compétitive en France », précise Finergreen dans un communiqué.

  • Autoconsommation – Le virage d’EDF EN 9 juin 2016

    La semaine dernière, EDF EN a officialisé dans un communiqué de presse son virage vers l’autoconsommation, et a profité de l’occasion pour annoncer son offre consacrée à celle-ci, qui devient d’ailleurs l’unique offre en résidentiel du groupe. Baptisée « Mon soleil et moi », elle est en fait déjà disponible depuis avril et vise à permettre à chacun de dimensionner au plus juste son installation photovoltaïque en fonction de ses besoins puis à suivre en ligne, grâce à « monsoleilenligne », une application dédiée, sa production et sa consommation en temps réel. Un stockage sur batterie est également proposé afin de maximiser le taux d’autoconsommation. À noter qu’EDF n’est pas seul à proposer ce type de services : l’autoconsommation a le vent en poupe, et de nombreux acteurs ont développé des offres adaptées.

  • Innovation – La route solaire devient réalité 9 juin 2016

    La chaussée productrice d’énergie, mise au point par Colas, spécialiste de la construction de route, après cinq années de recherche en partenariat avec l’Ines (Institut national de l’énergie solaire), vient de voir le jour. Baptisé Wattway, ce revêtement routier est composé de dalles photovoltaïques de 7 mm d’épaisseur qui se posent sur la route existante. Et le 2 juin, 50 m² de Wattway ont été inaugurés sur le parking du Vendéspace, à côté de la Roche-sur-Yon. Ce premier chantier d’application au monde devrait produire 6 300 kWh/an et permettre de recharger des véhicules électriques. Colas envisage l’installation d’une centaine d’autres sites pilotes de ce type, en France et dans le monde, d’ici 2017. Le retour d’expérience permettra de mettre au point l’offre commerciale, attendue pour 2018.

  • Raccordements – En progrès, mais peut mieux faire 2 juin 2016

    Avec 178 MW raccordés en France au premier trimestre 2016, le solaire photovoltaïque fait mieux qu’au cours des trois derniers mois de 2015 (90 MW), mais moins bien qu’au premier trimestre 2015 (222 MW), apprend-on grâce au tableau de bord trimestriel publié le 27 mai par le Commissariat général au développement durable (CGDD). Ces nouvelles installations portent la capacité cumulée du parc à 6 737 MW, un chiffre en progression de 3 % par rapport à fin 2015. Autre signe encourageant, le CGDD explique que « la puissance des projets en file d’attente dont la convention de raccordement a été signée se stabilise après plusieurs trimestres de baisse ». Elle atteignait 2 138 MW fin mars 2016, soit une progression de 8 % sur un trimestre. À noter, la filière a produit 1,2 TWh sur les trois premiers mois de l’année (+ 13 % par rapport au premier trimestre 2015).

  • France/Allemagne – La valorisation en question 2 juin 2016

    L’ex-OFAEnR, désormais OFATE (Office franco-allemand pour la transition énergétique), a publié un rapport vendredi 27 mai comparant les deux modèles de valorisation du photovoltaïque en France et en Allemagne : l’autoconsommation et la livraison directe. Premier enseignement : l’Allemagne est clairement en avance sur le sujet de l’autoconsommation. Ce, malgré les annonces récentes de la filière française (cf. L’Actu EnR du 25/05). Le rapport de l’OFATE avance ainsi que l’autoconsommation PV était estimée à 5,6 % de la production en 2014, soit 2 TWh, et pourrait atteindre 8,8 % en 2020. Une situation qui s’explique notamment par l’atteinte de la parité réseau en 2012.

  • Financement – Un projet 100 % participatif pour Enerfip 2 juin 2016

    Enerfip a lancé une collecte pour la construction du projet Lampos, soit deux centrales photovoltaïques de 36 kWc et 100 kWc situées sur la toiture d’un centre de loisirs du secteur d’Aubagne, dans les Bouches-du-Rhône. D’un montant de 200 000 €, cette émission obligataire apportera au porteur du projet, LPE VA, 100 % des fonds propres nécessaires à leur construction, dont le démarrage est prévu pour le mois d’août 2016, précise la plate-forme de financement participatif sur son site. C’est la première fois qu’Enerfip propose un projet à ce niveau de financement participatif (85 %), 15 % étant apportés par les porteurs de projets. La durée du prêt proposé aux souscripteurs est de deux ans avec un taux d’intérêt fixe de 4 %. Le remboursement des obligations en année 2 se fera à travers un refinancement bancaire pour 160 000 €, explique la société, habituée à ce genre de projets (cf. L’Actu PV du 28/04).

MAI 2016

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE MAI

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  • Irena – Le photovoltaïque, premier employeur des EnR 26 mai 2016

    Le rapport de l’Irena (Agence internationale des énergies renouvelables) « Renewable energy and jobs », publié hier mercredi 25 mai, révèle qu’actuellement, le secteur des énergies renouvelables emploie 8,1 millions de personnes (hors grande hydraulique), en augmentation de 5 % par rapport à l’année dernière. Une croissance cependant inférieure à celle observée ces dernières années mais qui se maintient alors que le secteur des hydrocarbures connaît lui une période morose. Côté photovoltaïque, les chiffres sont également rassurants au niveau mondial : le PV est le premier employeur du secteur des énergies renouvelables, avec 2,8 millions d’emplois dans le monde, soit une augmentation de 11 % par rapport au dernier décompte. L’Irena note cependant que le nombre d’emplois du secteur a diminué dans l’Union européenne, avec une chute de 13 % en 2014.

  • Israël – 50 MW de plus pour EDF Énergies Nouvelles 26 mai 2016

    EDF EN exploitait déjà une dizaine de centrales photovoltaïques en Israël et depuis le 22 mai, ce chiffre est passé à 11. Le groupe français a en effet mis en service la centrale de Zmorot, dans le désert d’un Néguev. « L’installation s’étend sur plus de 60 hectares et se compose de 200 000 panneaux photovoltaïques Photowatt, détaille EDF EN dans un communiqué. D’une puissance installée de 50 MWc, Zmorot produit de l’électricité pour subvenir aux besoins annuels d’environ 30 000 personnes pendant 20 ans. » Le groupe rappelle que cette centrale participe ainsi aux objectifs de l’État israélien, visant à faire passer à 17 % la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici 2030. Avec Zmorot, EDF EN dispose à présent de 160 MWc de capacité solaire installée dans le pays.

  • Tour du monde – Solar Impulse 2 aux portes de New York 26 mai 2016

    L’avion solaire piloté par Bertrand Piccard et André Borschberg poursuit son périple et devrait prochainement terminer sa traversée des États-Unis, commencée il y a un peu plus d’un mois. A 2h49 ce jeudi 26 mai, il a atterri à Lehigh Valley, à quelque 150 km de New York, après un vol de près de 17 heures qui lui a permis de parcourir 1 044 km entre l’Ohio et la Pennsylvanie. Prochaine étape : le vol vers New York et le survol de la Statue de la Liberté. Restera alors pour Solar Impulse 2 à réaliser son dernier grand exploit en vue de boucler son tour du monde solaire : la traversée de l’Atlantique !

  • Autoconsommation – Volte-face d’ERDF sur le compteur Linky 19 mai 2016

    Enerplan a fini par gagner sa bataille engagée contre ERDF. Le gestionnaire de réseau de distribution d’électricité a en effet annoncé la semaine dernière à l’occasion d’une réunion du comité de concertation des producteurs qu’il allait installer par anticipation le compteur Linky pour les installations de moins de 36 kVA. Une décision qui fait suite à une démarche juridique engagée par le syndicat. « Cette disposition permettra de lever un frein économique majeur au développement de l’autoconsommation solaire photovoltaïque dans les secteurs résidentiel et petit professionnel », s’est réjouit de son côté le SER. Linky va permettre de comptabiliser les kWh soutirés du réseau et ceux injectés. Le tout sans avoir à installer un second compteur aux frais du consommateur-producteur. « Cela permettra d’effacer le coût de raccordement en injection du surplus pour la quasi-totalité des cas, soit une économie de 600 euros en moyenne pour les Français qui s’équiperont », selon les calculs d’Enerplan.

  • Burkina Faso – Annonce de 80 MW supplémentaires 19 mai 2016

    « Le gouvernement [burkinabé] a décidé de passer un accord de production aux producteurs indépendants d’électricité par voie photovoltaïque pour 80 MW », a expliqué Alpha Oumar Dissa, dont les propos ont été rapportés hier mercredi 18 mai par l’agence de presse APA. Le ministre du Burkina Faso en charge de l’Énergie a ajouté qu’ainsi cinq centrales solaires seront retenues : à Fada N’Gourma (10 MW), Dori (15 MW), entre Bobo-Dioulasso et Orodara (10 MW), à Dédougou (15 MW) et à Ouagadougou (30 MW). Cette mesure s’inscrit dans le programme du président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, intitulé Programme national de développement économique et social (PNDES). Elle « vise à augmenter la disponibilité de l’énergie pour minimiser les ruptures d’électricité ».

  • Inde – Toit, toit, mon toit ! 19 mai 2016

    La Banque mondiale a approuvé la semaine dernière l’attribution de 625 millions de dollars pour soutenir le programme indien de production d’électricité par l’installation de panneaux solaires en toiture, a-t-elle fait savoir dans un communiqué. De même, le conseil de l’institution a voté pour un prêt de cofinancement de 120 M$ à des conditions favorables et une subvention de 5 M$ d’un de ses fonds climatiques (Climat Investment Fund – CIF). Le programme en question prévoit 400 MW d’installations solaires en toiture (principalement d’entreprises et d’industries) connectées au réseau sur l’ensemble du pays. La banque d’État indienne (SBI) attribuera les prêts aux développeurs solaires et aux utilisateurs finaux souhaitant investir dans ces installations. La Banque mondiale estime, dans ce même communiqué, le potentiel de la demande indienne pour le solaire en toiture à 124 GW.

  • Ademe – Le PV se replace dans la course aux 100 % renouvelable 12 mai 2016

    « Les Avis de l’Ademe » sont parfois contradictoires. Alors qu’en octobre 2015, à l’occasion de la publication de son étude « Un mix électrique 100 % renouvelable ? », l’agence tablait sur un prix de 6 c€/kWh pour des centrales au sol en 2050, son dernier « Avis » sur le solaire photovoltaïque fait la part belle à la baisse, présente et à venir, des coûts des technologies photovoltaïques. Ainsi, l’Ademe fixe à 8 c€ le prix du kilowattheure produit aujourd’hui par une centrale au sol et note que « les coûts de production devraient suivre une baisse similaire pour les différents types de systèmes pour atteindre […] moins de 5 c€/kWh en 2025 pour une centrale au sol installée en région PACA ». Difficile, dans ces conditions, d’imaginer que le coût du solaire ne passera pas en dessous des 6 c€/kWh en 2050… Et que cette énergie sera ainsi une brique encore plus importante pour atteindre, un jour, les 100 % renouvelable.

  • Europe – Bientôt 100 GW installés ! 12 mai 2016

    L’Europe passera la barre des 100 GW de puissance photovoltaïque installée (et raccordée) au cours du deuxième trimestre 2016, selon les chiffres d’IHS Technology relayés la semaine dernière par l’association SolarPower Europe. Un chiffre d’autant plus remarquable qu’en 2005, l’Europe comptait seulement 3 GW de capacité solaire. En quelques années, cette énergie est ainsi devenue « un élément majeur de notre système énergétique », explique Josefin Berg, analyste senior d’IHS, et d’affirmer que désormais elle était « une des plus compétitives formes de production d’électricité ». L’association annonce dans le même temps la célébration de ce record, le 29 septembre prochain à Bruxelles. « Nous espérons que la réforme du marché de l’électricité à venir et la directive sur les énergies renouvelables poseront les jalons vers les 200 GW. »

  • Innovation – Rendement record pour un module CIGS 12 mai 2016

    Avancis a annoncé la semaine dernière avoir atteint le rendement de conversion record de 17,9 % pour des modules solaires en technologie CIGS. Cette société allemande, acquise par le Chinois CNBM en 2014, a en effet annoncé avoir fait certifier par l’institut Fraunhofer ISE de Fribourg/Brisgau (Allemagne) ce record obtenu avec un module offrant une surface active de 622 cm2, encapsulé sans cadmium. Le précédent record, de 16,6 % et certifié par le laboratoire américain NREL, datait de janvier 2014. « Ce résultat n’est pas seulement un record mondial pour les modules CIGS, mais montre la dynamique ininterrompue du développement des technologies à couches minces », commente Jörg Palm, directeur technique d’Avancis cité dans le communiqué.

  • Prix du MWh – Nouveau record à Dubaï 5 mai 2016

    29,9 dollars ! C’est le nouveau record à la baisse pour 1 MWh solaire. Cette enchère a été proposée aux Émirats arabes unis par l’un des cinq concurrents à la troisième phase de l’appel d’offres lancé par l’opérateur Dubai Electricity & Water Authority (DEWA) pour la centrale Mohammed bin Rashid Al Maktoum Solar Park à Dubaï. Il s’agit du plus bas prix connu jamais proposé dans le monde à l’occasion d’un appel d’offres, inférieur en tout cas à celui grâce auquel Enel Green Power avait remporté début avril la construction d’une centrale de 427 MWc au Mexique, de 35,4 $/MWh (cf. L’Actu PV du 31 mars). DEWA, dans son communiqué publié le 2 mai, n’a toutefois pas dévoilé le nom des cinq candidats sélectionnés pour cet appel d’offres de 800 MWc. La compagnie indique qu’elle évalue désormais les aspects techniques et commerciaux des propositions.

  • Bâtiment – Partenariat entre Vinci et Sunpartner 5 mai 2016

    Vinci Construction et la PME Sunpartner Technologies ont annoncé en fin de semaine dernière la création d’un partenariat pour développer ensemble des solutions photovoltaïques innovantes pour le bâtiment. Si les deux sociétés détailleront ultérieurement les solutions concrètes qu’elles sont en train de définir, l’objectif est la création d’une co-entreprise pour les commercialiser, a précisé à l’AFP Ludovic Deblois, président de Sunpartner. Créée en 2008, la société se présente comme « spécialiste français de l’innovation solaire » et compte près de 60 personnes. Elle a déjà noué des partenariats dans la téléphonie mobile pour développer sa technologie et revendique 150 brevets déposés, dont le « composant photovoltaïque invisible Wysips », lequel permet « de rendre n’importe quelle surface autoproductrice d’électricité d’origine lumineuse ».

  • États-Unis – 25 M$ pour l’intégration au réseau 5 mai 2016

    Le département américain de l’Énergie (DoE) a attribué un financement de 25 millions de dollars à Energise (Enabling Extreme Real-Time Integration of Solar Energy), a-t-il fait savoir lundi 2 mai dans un communiqué. Ce projet vise à aider les développeurs de logiciels, les compagnies solaires et les utilities à accélérer l’intégration de l’énergie solaire et d’autres sources d’énergies décentralisées dans le réseau électrique national. Le DoE espère ainsi qu’entre 10 et 15 solutions pourront être testées par les utilities puis sur les réseaux « afin de démontrer leur performance et leur valeur dans un véritable environnement d’exploitation ».

AVRIL 2016

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE AVRIL

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  • Financement participatif – Encore une collecte réussie pour Enerfip 28 avril 2016

    La plate-forme de financement participatif Enerfip a annoncé mardi 26 avril avoir dépassé l’objectif de collecte pour le projet Héliotrope visant à financer une centrale photovoltaïque au sol dans le Gard. Avec 120 000 € collectés, l’objectif initial de 100 000 € a ainsi été dépassé, se félicite la structure spécialisée dans les projets d’énergies renouvelables et qui annonce totaliser désormais 230 000 € collectés depuis sa création en 2014. Le projet Héolitrope produira chaque année une moyenne de plus de 8,8 GWh. Il nécessite un investissement total d’environ 7,6 M€, dont 1,1 M€ doivent être apportés par les actionnaires, précise Enerfip. Pour ce faire, Altergie Développement, la société qui développe et exploitera la centrale, doit donc investir 220 000 €, dont 100 000 € d’investissements citoyens.

  • États-Unis – SunEdison, la faillite d’un géant 28 avril 2016

    SunEdison a déposé son bilan en fin de semaine dernière. « Notre décision d’initier une restructuration sous la supervision de la justice est une étape difficile mais importante pour résoudre nos problèmes immédiats de liquidités », a expliqué dans un communiqué Ahmad Chatila, le directeur général de la compagnie. Techniquement, SunEdison s’est placé sous la protection de la loi américaine sur les faillites (Chapter 11 bankruptcy protection) en tenant toutefois à l’écart ses filiales TerraForm Power et TerraForm Global. Pour rappel, l’ex-numéro un mondial du développement de l’énergie solaire a effectué des acquisitions massives, en 2014 et 2015 jusquà provoquer son surendettement. À sa fermeture, SunEdison a déclaré 16,14 Md$ de dettes pour 20,71 Md$ d’actifs. Pour sortir de la tourmente, le groupe compte désormais réduire ses dettes, tirer le plus de valeur possible de ses technologies et de ses brevets et céder ses opérations non stratégiques. Il a d’ailleurs déjà mobilisé 300 M$ pour débuter le remboursement de ses dettes.

  • Consortium – L’Iran, nouveau marché “solaire” ? 28 avril 2016

    Les Italiens Genesis et Dynkun ont signé en fin de semaine dernière un mémorandum d’entente avec les autorités de la province iranienne de Qazvin, au nord-ouest du pays, pour 1 GWc de parcs photovoltaïques, selon les informations de plusieurs médias et agences de presse locaux. Concrètement et toujours selon la presse iranienne, les entreprises transalpines se sont engagées à construire 100 centrales de 10 MWc dans les dix prochaines années, pour un investissement total de 1,5 milliard de dollars, entièrement à la charge des investisseurs étrangers. Il s’agit du premier contrat solaire important signé par l’Iran depuis la levée l’an dernier des sanctions internationales prononcées par les Nations Unies, les États-Unis et l’Union européenne.

  • États-Unis – Nouvelle usine de silicium pour Wacker 21 avril 2016

    La nouvelle usine de silicium multicristallin de Wacker vient d’être inaugurée, a annoncé le chimiste allemand lundi 18 avril dans un communiqué. Située à Charleston, dans l’État du Tennessee aux États-Unis, elle vise une capacité de production annuelle de plus de 20 000 tonnes pour le troisième trimestre 2016. Pour l’heure, 1 000 tonnes ont été fabriquées dans l’usine, laquelle compte déjà 600 des 650 employés prévus à terme. L’installation aura nécessité cinq ans de construction et 2,5 milliards de dollars d’investissements, avance Wacker. La compagnie allemande, qui mise notamment sur la croissance de la demande en silicium multicristallin pour le photovoltaïque, estime que les nouvelles installations photovoltaïques devraient atteindre entre 60 et 70 GW cette année, citant la Chine, les États-Unis, le Japon et l’Inde comme les pays les plus dynamiques dans ce secteur. Côté technologique, le PDG de Wacker, Rudolf Staudigl, l’affirme : « Le silicium a clairement battu les autres technologies dans le secteur photovoltaïque ».

  • Inde – Fortum décroche la construction d’un parc de 100 MWc 21 avril 2016

    Fortum a annoncé la semaine dernière avoir été sélectionné pour la construction d’un parc solaire de 100 MWc en Inde. Cette attribution s’est faite dans le cadre de l’annonce des résultats d’un appel d’offres de 500 MW lancé par la compagnie d’État indienne NTPC, précise dans un communiqué le producteur d’électricité finlandais. Fortum se voit ainsi confier le projet de parc solaire de Pavagada qui sera situé dans l’État indien du Karnataka, au sud du pays. Le prix de l’électricité qui sera produite par la centrale a été fixé à 4 790 roupies par MWh (environ 64 €/MWh) pour une durée de 25 ans, ajoute le communiqué. Fortum dispose actuellement de 15 MWc de capacités solaires dans le pays et a remporté un premier appel d’offres de 70 MWc en janvier.

  • Royaume-Uni – Record de 570 M€ de prêts solaires pour la RBS 21 avril 2016

    En 2015, la Royal Bank of Scotland (RBS) a investi la somme record de 450 millions de livres sterling, soit un peu plus de 570 millions d’euros, dans les projets solaires au Royaume-Uni, a-t-elle annoncé le 18 avril. Pour l’ensemble des projets britanniques d’énergies renouvelables, la banque a investi l’an dernier, il s’agit là aussi d’un record, la somme de 1 milliard de livres (environ 1,27 milliard d’euros), se félicite-t-elle également dans son communiqué. Ces financements sous forme de prêts sont en augmentation depuis trois ans, particulièrement portés par le solaire et la biomasse. Ce dernier secteur a vu ainsi les prêts accordés par RBS passer de 50 millions de livres en 2014 à 150 millions de livres en 2015.

  • Monde – L’Agence internationale de l’énergie publie ses chiffres 2015 14 avril 2016

    Le programme photovoltaïque de l’Agence internationale de l’énergie (IEA PVPS) a publié un premier rapport sur les évolutions du photovoltaïque à travers le monde. Et les nouvelles sont bonnes ! 50 GW d’électricité solaire ont été installés au cours de l’année 2015, portant la capacité installée au niveau mondial à au moins 227 GW. Pour rappel, 1,4 GW était installé il y a 10 ans ! Aujourd’hui, ce développement est principalement porté par les pays asiatiques, qui représentent 59 % du marché mondial, l’Europe ne comptant plus que pour 18 %. Le seul marché chinois comptabilise ainsi 15,3 GW installés. Le chemin est cependant encore long : le photovoltaïque ne correspond aujourd’hui qu’à 1,3 % de la demande mondiale en électricité.

  • Exploit – Solar Impulse pourrait repartir demain 14 avril 2016

    Et c’est reparti… ou presque ! L’avion solaire Solar Impulse 2, bloqué depuis 9 mois à Hawaï après que ses batteries ont surchauffé à l’étape précédente, devrait reprendre son tour du monde. La première fenêtre météo est pour demain, mais les conditions climatiques décideront du jour de départ et du trajet emprunté. L’avion lui est prêt et a passé avec succès ses vols de test, visant notamment à tester le nouveau système de refroidissement. L’objectif à présent : rallier la côte ouest des États-Unis. L’avion devra ensuite traverser le pays puis l’Atlantique afin de boucler les 17 000 km manquants de son tour du monde. Parti d’Abou Dhabi le 9 mars 2015, il avait déjà parcouru 18 000 km dont une étape record de 5 jours et 5 nuits dans le Pacifique.

  • États-Unis – La Californie veut distribuer son électricité solaire 14 avril 2016

    50 % d’énergie renouvelable dans le mix énergétique d’ici 2030. Tel est l’objectif de la Californie. Mais au printemps ou à l’automne, quand l’air conditionné n’est pas encore en marche et qu’il fait beau, l’intégration massive de solaire sur le réseau, combinée aux centrales à gaz qui assurent la production de fond, apporte plus d’énergie que les consommateurs n’en utilisent. Et l’opérateur du réseau demande donc aux centrales solaires de s’arrêter. Pour y remédier, Keith Casey, vice-président du gestionnaire de réseau californien, propose d’ouvrir son réseau aux autres États de l’Ouest. Un accord est à l’étude avec PacifiCorp, qui gère son propre réseau dans quatre États voisins. « Le solaire est de l’énergie zéro-carbone, a rappelé Keith Casey sur une radio américaine. Il serait stupide d’en abandonner de grandes quantités. »

  • Inde – 848 M$ pour le développement de parcs solaires 7 avril 2016

    L’Agence américaine pour le développement international (USAID) et la banque asiatique de développement (ADB) ont signé un protocole d’accord pour investir 848 millions de dollars pour développer des parcs solaires, a annoncé dans un communiqué l’ambassade américaine en Inde. Avec cet accord, les deux institutions entendent aider l’Inde dans son ambitieux plan solaire de 175 GWc installés d’ici 2022 en développant le modèle de partenariat public-privé. Dans l’ensemble, 348 M$ seront dédiés au développement d’infrastructures énergétiques dans l’ouest du Rajasthan, tandis que 500 M$ seront consacrés au développement de parcs solaires dans l’ensemble du pays, est-il précisé.

  • France – Montpellier devient le plus solaire des aéroports 7 avril 2016

    SolarWorld a annoncé la mise en service d’une installation solaire de 4,5 MW présentée comme « la plus grande installation solaire réalisée sur un aéroport français ». 16 000 modules SolarWorld ont ainsi été installés en ombrières et couvrent 1 800 places de parking pour une production annuelle qui devrait atteindre 6 200 MWh, explique le fabricant allemand dans un communiqué du 1er avril. Les contraintes aéroportuaires ne permettant pas l’utilisation de modules photovoltaïques standards, ajoute l’entreprise, le processus de laminage complet a été modifié « au prix d’une procédure complexe et les modules ont été équipés d’un verre structuré non réfléchissant qui dirige les rayons du soleil à l’intérieur du module ». Ainsi, même en cas de fort rayonnement solaire, les pilotes n’ont à craindre aucun reflet lorsqu’ils regardent en direction de l’installation, assure SolarWorld. Deux stations de recharge pour véhicules électriques, également alimentées par des panneaux solaires, complètent l’installation.

  • Royaume-Uni – Premier parc solaire en service pour Vattenfall 7 avril 2016

    Une première pour Vattenfall. Situé au sud-ouest du pays de Galles, le parc solaire de Vattenfall d’une capacité installée de 4,99 MWc a produit de l’électricité pour la première fois, a annoncé le 1er avril l’entreprise suédoise. Composé de 18 500 panneaux photovoltaïques sur une superficie d’environ huit hectares, le parc a mobilisé un investissement total de 50 millions de couronnes suédoises, soit environ 5,4 millions d’euros, et permettra de produire 5,5 GWh d’électricité par an, détaille Vattenfall dans un communiqué. Il s’agit de la première installation solaire de grande échelle pour la compagnie suédoise, précise-t-elle. Et d’ajouter qu’elle est située à côté du parc éolien Cynog (3,6 MW) avec lequel elle partagera les infrastructures de raccordement au réseau électrique.

MARS 2016

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE MARS

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  • Mexique – Carton plein pour Enel avec 1 GW de projets 31 mars 2016

    Enel Green Power (EGP) a décroché 992 MW de projets photovoltaïques au Mexique, bien plus de la moitié d’un appel d’offres EnR dont les résultats ont été dévoilés mardi 29 mars. L’énergéticien italien installera trois centrales d’une puissance respective de 427, 327 et 238 MW, pour un investissement cumulé d’environ 1 milliard de dollars, détaille-t-il dans un communiqué. Les deux premières (Villanueva et Villanueva 3) seront situées dans l’État de Coahuila, au Nord du pays, et la troisième (Don José) au centre, dans le Guanajuato. Les installations, qui devraient être mises en service en 2018, délivreront à elles trois plus de 2 TWh d’électricité par an, ajoute EGP. L’Italien a deux autres projets de centrales actuellement en construction dans le pays, d’une puissance de 100 et 129 MW.

  • Europe – Nouveau record de conversion pour les cellules CIGS 31 mars 2016

    Seulement 0,3 % sépare désormais l’Europe du record du monde de conversion pour les cellules solaires à couche mince (CIGS). Avec 22 %, le Zentrum für Sonnenenergie- und Wasserstoff-Forschung (ZSW) a en effet établi un nouveau record européen de rendement, a annoncé ce jeudi 31 mars l’institut de recherche allemand qui se veut très confiant sur l’avenir de cette technologie. « Le potentiel technologique est loin d’être limité à la barre des 22 % », selon le professeur Michael Powalla, à la tête de la division photovoltaïque de ZSW. « Il sera possible d’atteindre jusqu’à 25 % dans les prochaines années », ajoute-t-il.

  • États-Unis – Toit plus toit, plus toit… 31 mars 2016

    1 118 GW de capacité solaire pourraient être installés sur les toits des immeubles des États-Unis, selon une étude du Laboratoire national des énergies renouvelables (NREL). Selon cet organisme américain, il serait techniquement possible d’installer 731 GW sur les toits des petits immeubles et 386 GW sur les grands et moyens immeubles. La production électrique de l’ensemble de ces installations serait de 1 432 TWh, soit 39 % de la consommation électrique actuelle des États-Unis. Cette nouvelle étude améliore sensiblement les résultats des précédentes recherches effectuées par le même laboratoire. Il y a trois ans, ce dernier estimait à 664 GW le potentiel solaire des toitures américaines et à 800 TWh l’électricité produite grâce à ces installations. L’amélioration des modules, des performances des panneaux solaires, du système d’estimation des capacités des toits et une augmentation du nombre de toits expliquent la hausse de ce potentiel, selon les chercheurs du NREL.

  • Chine – Objectif affiché de 15 à 20 GW par an d’ici à 2020 24 mars 2016

    15 à 20 GW, c’est la puissance solaire que compte déployer la Chine annuellement d’ici à 2020, selon Nur Bekri, directeur de l’administration de l’énergie en Chine, dont les propos ont été rapportés par l’agence Bloomberg le 21 mars. Cet objectif permettrait au pays de, peu ou prou, tripler sa capacité solaire installée sur les cinq prochaines années. Cette dernière a atteint 43,2 GW à fin 2015, grâce à l’installation de 15,1 GW sur l’exercice, contribuant ainsi à hauteur de 3 % au mix électrique chinois l’an dernier. Le pays compte atteindre les 15 % d’énergie non fossile dans son mix énergétique d’ici à 2020 et baisser de 18 % l’intensité carbone de son PIB.

  • Sénégal – Début des travaux de la plus grande centrale d’Afrique de l’Ouest 24 mars 2016

    Les travaux de la plus grande centrale solaire d’Afrique de l’Ouest ont démarré la semaine dernière à Bokhol, au nord du Sénégal, selon l’agence de presse sénégalaise APS. D’une capacité de 20 MW, Senergy II sera raccordée au réseau électrique national mi-2016, selon la société française GreenWish Partners, promoteur du projet avec la Caisse des dépôts et consignations du Sénégal et des investisseurs privés. La centrale photovoltaïque comptera 75 000 panneaux solaires sur un terrain d’une superficie de 50 hectares et d’une longueur cumulée de 20 kilomètres. Plus de 150 personnes seront employées durant la phase de construction, expliquait GreenWish en juillet dernier. L’opération et la maintenance seront assurées par Vinci Énergies.

  • Japon – Une première centrale pour Total 24 mars 2016

    Total a annoncé la construction, en collaboration avec sa filiale américaine SunPower et le Japonais Ise Group, d’une centrale solaire au Japon affichant une puissance de 27 MWc pour une production annuelle d’environ 29 GWh. D’un coût total de 10 milliards de yens (près de 80 millions d’euros), cette installation, une première pour le groupe énergétique français dans l’archipel, sera implantée à Nanao, au centre d’Honshu, la principale île du pays, indiquent les trois partenaires dans un communiqué commun publié ce jeudi 24 mars. Total et sa filiale basée en Californie, SunPower, participeront au projet à hauteur de 25 % chacun, les 50 % restants revenant à Ise Group. Les panneaux photovoltaïques utilisés (Maxeon) seront fabriqués par SunPower. Leur rendement énergétique serait « supérieur de 60 % à celui de panneaux classiques » aux dires des trois énergéticiens, lesquels prévoient de débuter les opérations commerciales « au premier trimestre 2017 ».

  • France – 349 lauréats pour des installations sur bâtiments et ombrières 17 mars 2016

    Ségolène Royal a dévoilé hier, mercredi 16 mars, la liste des 349 projets lauréats de la première tranche d’un appel d’offres national pour des installations solaires de moyenne puissance (100 à 250 kWc) sur des bâtiments et ombrières de parkings. Ces 349 projets représentent un volume total de 80 MW, soit le double des 40 MW initialement prévus pour cet appel d’offres lancé en mars 2015. Ils seront réalisés en 2016-2017 et bénéficieront d’un tarif d’achat garanti de 139 €/MWh pour l’électricité qu’ils produiront, explique le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer dans un communiqué. Ces projets représentent un investissement de 130 millions d’euros et permettront de produire 100 GWh chaque année. Cette première salve d’attributions sera suivie par deux autres tranches dans le courant de cette année.

  • Afrique du Sud – Une première centrale CSP 17 mars 2016

    Acwa Power a inauguré la première centrale solaire thermodynamique à concentration (CSP) d’Afrique du Sud, a annoncé l’entreprise saoudienne lundi 14 mars. Située dans la province du Cap du Nord et d’une capacité de 50 MW, la centrale de Bokpoort devrait produire 220 000 MWh par an pour un investissement de 328 millions de dollars (295 M€), précise dans un communiqué Acwa pour qui Bokpoort est le premier d’une série d’investissements prévus dans le pays. Le groupe saoudien entend en effet démarrer dans le courant de cette année la construction d’un projet similaire. Située dans la même région, la centrale CSP de Redstone aura une capacité de 100 MW. Acwa attend également les résultats d’un appel d’offres pour une autre centrale CSP de 150 MW, ainsi que pour une centrale au charbon de 300 MW.

  • États-Unis – 2016, année record pour le solaire ? 17 mars 2016

    C’est en tout cas l’avis de GTM Research et de l’association américaine des industries solaires (SEIA) qui annoncent que le secteur de l’énergie solaire devrait connaître, en 2016 et aux États-Unis, un bond de 119 % de la puissance déployée par rapport à 2015. Dans un rapport publié la semaine dernière, les deux organismes estiment que 16 GW devraient ainsi être installés cette année, contre 7,3 GW l’an dernier. Une dynamique inédite qui s’explique par des mécanismes de soutien au solaire finalement prolongés, après avoir été annoncés comme abrogés dans un premier temps. Les parcs de grande taille devraient servir de locomotive à la filière, avec le déploiement de trois quarts des capacités planifiées en 2016, selon l’étude qui prévoit un recul des installations dès 2017, aux alentours de 10 GW. Un seuil à partir duquel le marché devrait recommencer à croître régulièrement sur les exercices suivants.

  • France – Le CGDD livre un Tableau de bord PV alarmant 10 mars 2016

    Si sa production a progressé de 23 % à 6,7 TWh en 2015 par rapport à 2014, tout n’est pas rose au pays du photovoltaïque français. Dans son Tableau de bord solaire photovoltaïque récemment publié, le Commissariat général au développement durable (CGDD) annonce que la puissance du parc solaire photovoltaïque français s’élève à 6 549 MWc fin décembre 2015 et que sur l’ensemble de l’année passée, la puissance raccordée est proche de 900 MW. Mais le nombre d’installations raccordées sur l’année diminue de 39 % par rapport à 2014, alerte le CGDD, la baisse étant particulièrement aigüe pour les installations de faible puissance. D’ailleurs, « l’année a été marquée par la mise en service de la plus grande centrale photovoltaïque d’Europe, en Gironde, qui représente plus du quart de la puissance raccordée en 2015 ». La puissance des projets en file d’attente dont la convention de raccordement a été signée a quant à elle baissé de 24 % entre fin septembre et fin décembre. De mauvais augure pour 2016.

  • Philippines – Livraison d’une centrale de 132 MWc 10 mars 2016

    Bouygues Construction a annoncé mardi 8 mars avoir terminé la construction de « la plus grande ferme photovoltaïque d’Asie du sud-est », composée de plus de 425 000 panneaux qui couvrent 170 hectares. Située sur l’île de Negros aux Philippines, la centrale, d’une puissance totale de 132 MWc et raccordée au réseau national, aura une production annuelle proche de 190 000 MWh/an, avance le groupe français qui souhaite développer ses activités énergétiques en Asie. Il sera d’ailleurs également en charge de l’exploitation et de la maintenance de la centrale pendant quatre années, avec une soixantaine de collaborateurs locaux sur site, précise-t-il.

  • États-Unis – Vivint Solar-SunEdison : pas de fusion mais des poursuites 10 mars 2016

    L’installateur de panneaux photovoltaïques américain Vivint Solar a annoncé mardi 8 mars avoir rompu l’accord de fusion passé en juillet dernier avec son compatriote SunEdison, ce dernier n’ayant pas respecté ses engagements. Vivint Solar, contrôlé par Blackstone Group, entend en outre poursuivre SunEdison, le numéro un mondial des services d’énergie solaire, devant la Cour de la chancellerie de l’État du Delaware pour obtenir des dommages afin d’indemniser ses actionnaires pour la perte des bénéfices attendus initialement dans le cadre de cette transaction. Le rachat, d’un montant de 2,2 milliards de dollars (2 milliards d’euros) devait être réalisé en liquidités et en actions.

  • États-Unis – 2016, l’année du solaire selon l’EIA 3 mars 2016

    L’énergie solaire devrait arriver en tête des nouvelles capacités de production électrique aux États-Unis, selon une étude de l’Agence américaine de l’information sur l’énergie (EIA) dévoilée mardi 1er mars. Des 26 GW de nouvelles capacités de taille industrielle déployés en 2016 selon l’EIA, 9,5 GW proviendront du solaire, contre 8 GW pour le gaz naturel et 6,8 GW pour l’éolien. Ce serait la première fois que le solaire dépasse les autres technologies en termes d’installations, souligne l’EIA. Ces 9,5 GW solaires n’incluent que les installations de grande taille et donc pas le solaire résidentiel, détaille l’agence. Ils représentent un peu plus que la capacité cumulée installée sur les trois dernières années et plus du triple de celle connectée en 2015 (3,1 GW).

  • Maroc – 400 M€ de l’Allemagne pour la centrale Noor Midelt 3 mars 2016

    L’Allemagne, à travers sa banque de développement KFW, a accordé un principe de financement de 400 millions d’euros pour la réalisation de la centrale solaire Noor Midelt, d’une puissance de 400 MW. La signature s’est déroulée le 27 février à l’occasion de la visite du ministre fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, Gerd Müller. Ce projet de partenariat public-privé (PPP) est géré par l’Agence marocaine de l’énergie solaire (Masen) laquelle a lancé un appel à manifestation d’intérêt le 31 décembre 2015 pour la construction de nouvelles installations solaires près de Midelt, situé au centre du Maroc. L’appel à préqualification est prévu pour ce premier semestre 2016.

  • Pérou – Un projet de 40 MW pour Engie 3 mars 2016

    Engie a remporté un projet pour construire une centrale solaire de 40 MW au Pérou dans le cadre d’un appel d’offres portant sur une puissance cumulée de 185 MW, a annoncé le groupe hier, mercredi 2 mars. La mise en service du parc est prévue pour 2017 et l’énergéticien français l’exploitera pendant vingt ans. Engie précise avoir remporté sa tranche en proposant un prix de 48,5 $/MWh. Et de souligner que « ces niveaux de tarif confirment la constante baisse de l’énergie solaire au Pérou qui atteint un prix plancher record en Amérique du Sud ». Le reste de la capacité mise aux enchères lors de l’appel d’offres péruvien a été remportée par l’Italien Enel Green Power.

FéVRIER 2016

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE FéVRIER

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  • Concours 25/02/2016 – Inscrivez-vous au concours METHA EUROPE 2016 26 février 2016

    Le réseau des incubateurs des Écoles des Mines et leurs partenaires organisent, en partenariat avec l’événement EVER Monaco 2016, un concours désigné METHA EUROPE 2016. Ce concours de projets innovants sur le thème de la ville durable porte sur 3 catégories :

    • « Ante-création », destinée à récompenser une idée ou un concept innovant
    • « Développement », pour les entreprises des domaines concernés par le concours de moins de 3 ans proposant un projet novateur en cours de développement
    • une catégorie spéciale « Étudiants ».

    Un lauréat sera désigné pour chaque catégorie.
    Les dossiers très simplifiés et faciles à remplir devront être demandés et retournés par voie électronique, dûment complétés avant le 13 mars 2016 à minuit à : isabelle.ferlin@mines-douai.fr

  • Recherche et innovation – Records en série pour les taux de conversion 25 février 2016

    Les annonces se sont multipliées ces derniers jours autour des taux de conversion atteint par trois différentes technologies de panneaux solaires. Lundi 22 février, le fabricant américain SunPower annonçait avoir établi un taux de conversion de 22,8 % pour ses panneaux solaires monocristallins. Un nouveau record, le quatrième établi par la société depuis mai 2010, vérifié et confirmé par le Laboratoire américain des énergies renouvelables (NREL). Mardi 23 février, son compatriote First Solar annonçait de son côté avoir établi un record de conversion à 22,1%, pour les panneaux solaires composés de cellules à base de tellurure de cadmium (CdTe). Un taux confirmé par le Centre des applications et des technologies photovoltaïques (TAC) de Newport (États-Unis). Enfin, le même jour, l’Institut allemand Fraunhofer ISE dévoilait un nouveau record mondial de conversion pour les modules photovoltaïques à concentration (CPV), de 43,4 %.

  • Installation – 1 GWc de capacité PV pour le Chili 25 février 2016

    Le Chili a atteint le gigawatt de capacité photovoltaïque installée, une première pour un pays d’Amérique latine. L’Institut chilien de la recherche sur les énergies renouvelables, le Cifes, a en effet dévoilé la semaine dernière, lors d’un bilan mensuel, que ce cap avait été franchi en janvier. La puissance actuelle ressort ainsi à 1,013 GWc, et devrait augmenter le mois prochain de 165 MWc, a détaillé le Cifes. Et d’ajouter que 2,2 GWc de projets sont actuellement en construction et 10 GWc ont été approuvés par l’État. Pour rappel, le Chili s’est fixé comme objectif de produire 70 % de son énergie à partir de sources renouvelables d’ici à 2050.

  • Marché – Le Chinois Trina Solar acquiert le fabricant de cellules Solland Solar 25 février 2016

    Le groupe chinois Trina Solar a annoncé mardi 23 février avoir finalisé l’acquisition de tous les actifs de Solland Solar, une entreprise néerlandaise de fabrication de cellules solaires. Par cette opération, la filiale locale du leader mondial de la fabrication de panneaux solaires a acquis « la totalité des machines, équipements, stocks, inventaire, immobilier, etc. de Solland Solar », explique un communiqué. La capacité de fabrication du site de production en question, situé à Heerlen dans l’est des Pays-Bas, est de 200 MW. Cette acquisition permet « d’accroître l’empreinte du groupe sur la fabrication mondiale d’une manière efficace », explique Jifan Gao, PDG de Trina Solar. Pour rappel, les industriels chinois sont sous le coup de mesures antidumping en Europe, ce qui les incite à nouer des collaborations avec des entreprises, notamment européennes.

  • Recherche et Innovation – Vers l’autodiagnostic des modules photovoltaïques ? 18 février 2016

    « Les modules photovoltaïques seront à l’avenir dotés de fonctions d’autodiagnostic avancées : il sera possible de détecter et d’identifier un défaut en un temps record, sans interrompre la production. » C’est en tout cas ce qu’a récemment affirmé le Liten (Laboratoire d’innovation pour les technologies des énergies nouvelles et les nanomatériaux), institut de CEA Tech. Ses chercheurs ont conçu « une carte électronique permettant d’isoler chaque module du reste de la chaîne de production, et de tracer sa “courbe IV” en moins d’un millième de seconde ». Le module défectueux peut ainsi être mis hors tension en cas de problème, et ce, sans nuire au reste du système, interrompre la fourniture d’énergie ou devoir envoyer un technicien sur place pour tester chaque module. Intégré dès la conception du module ou ajouté aux modules existants dans un boîtier externe de quelques centimètres carrés, « ce système suscite déjà l’intérêt des équipementiers », affirme le Liten.

  • Europe – Nouvelle centrale solaire flottante au Royaume-Uni 18 février 2016

    L’assemblage de la future plus grande centrale solaire flottante européenne a démarré, ont annoncé Thames Water, Ennoviga Solar et Lightsource Renewable Energy le 15 février. Située sur le réservoir Queen Elizabeth II, dans la partie sud de la Tamise, en Angleterre, la centrale sera constituée de 23 000 panneaux, lesquels couvriront un dixième de la surface du réservoir, précisent les trois partenaires sur ce projet. D’une puissance de 6,33 MW, sa production estimée à 5,8 GWh la première année servira à alimenter le centre de traitement de l’eau de Thames Water et devrait contribuer, d’ici 2020, à un tiers de son alimentation. Pour rappel, la plus grande centrale flottante au monde, d’une capacité de 13,4 MW, est actuellement en construction au Japon.

  • Sénégal – Accord avec l’IFC pour une centrale solaire de 50 à 200 MWc 18 février 2016

    Le Sénégal et la Société financière internationale (IFC), filiale de la Banque mondiale, ont conclu un accord pour la mise en service d’une centrale solaire de 50 à 200 MWc, a indiqué l’IFC la semaine dernière. Cette signature s’inscrit dans le cadre de l’initiative Scaling Solar, qui aide « les pays africains à mettre en place des projets solaires financés par des fonds privés en moins de deux ans et à moindre coût ». Pour l’exécution du projet, l’IFC assistera le gouvernement sénégalais et accompagnera la phase d’appel d’offres, avec la Banque mondiale et l’Agence multilatérale de garantie des investissements, ajoute l’IFC. Le Sénégal est le deuxième pays à bénéficier de ce programme après la Zambie, qui a signé l’initiative en août 2015 et prépare deux projets de 50 MWc chacun.

  • Europe – Les raccordements solaires en hausse de 15 % en 2015, à 8 GW 11 février 2016

    Les pays européens ont raccordé 8 GW de solaire aux réseaux en 2015, a annoncé mardi 9 février SolarPower Europe. L’association européenne regroupant les industriels du secteur précise que cela représente une croissance de 15 % par rapport à 2014, quand les raccordements s’établissaient à 6,95 GW. Pour rappel, 2014 avait été la première année d’augmentation des nouvelles capacités après trois années consécutives de baisse. Le regain constaté en 2015 est, quant à lui, à mettre sur le compte du « dynamisme du marché au Royaume-Uni, alors que la demande pour des installations solaires dans la plupart des autres pays est restée stable ou s’est repliée », affirme l’organisme. Sur le plan mondial, les raccordements solaires sont en augmentation de 25 % pour 2015, portant la puissance opérationnelle à plus de 50 GW contre 40,1 GW en 2014.

  • Innovation – Un nouvel appel à projets lancé par Maghrenov 11 février 2016

    La deuxième édition de l’appel à projets mené par Maghrenov, un consortium regroupant KIC InnoEnergy (EU) et l’Iresen, institut de recherche en énergie solaire et en énergies nouvelles au Maroc, a été lancée « afin d’encourager l’innovation dans la région euro-méditerranéenne », ont indiqué les deux partenaires lundi 8 février. L’appel de Maghrenov cible les consortiums euro-marocains « cherchant à développer des innovations dans les domaines des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et de la biomasse ». Les candidatures sont acceptées jusqu’au 4 avril et celles retenues seront annoncées début juin 2016.

  • Belgique – Le marché photovoltaïque plus que « timide » en 2015 11 février 2016

    L’association belge pour la promotion des énergies renouvelables (Apere) a publié des chiffres 2015 inquiétants pour le photovoltaïque en Belgique. « Le marché belge survit grâce aux placements de petits systèmes mais s’avère moribond pour les grandes installations », avance l’association. Les petites installations (moins de 10 kWc) ont en effet représenté 70 % de la puissance installée l’an dernier. Au total, le marché photovoltaïque belge a vu l’installation de seulement 53 MWc en 2015, via le placement de 7 200 unités. La puissance installée en Belgique s’élève désormais à 3 200 MWc dont 2 310 MWc en Flandre, 838 MWc en Wallonie et 51 MWc à Bruxelles. À noter tout de même, grâce à une année 2015 « bien ensoleillée » et à un parc « en (faible) croissance », le record de production a été battu avec 3,2 TWh d’électricité solaire permettant de couvrir 4 % de la consommation électrique belge totale.

  • Colloque du SER – La filière solaire PV à l’honneur en ouverture 4 février 2016

    En partance pour le Maroc en vue de l’inauguration, cet après-midi, de la centrale solaire Noor 1 à Ouarzazate, Ségolène Royal était tout de même présente, par vidéo, au colloque du SER ce jeudi 4 février. Le président du syndicat, Jean-Louis Bal, en a lui-même assuré l’ouverture avec une rétrospective de 2015, « une année remarquable pour les EnR », particulièrement pour le solaire photovoltaïque « dont la progression continue est spectaculaire ». « Les entreprises du secteur ont désormais les moyens de leurs ambitions », s’est-il félicité, mettant en avant la programmation pluriannuelle des appels d’offres qui « va permettre à la filière de se relancer après des années de stop and go » et devrait créer ou pérenniser au moins 5 000 emplois. Détaillant au pupitre le message vidéo de la ministre, Laurent Michel, directeur général de l’énergie et du climat, a expliqué que son administration saisirait « ce mois-ci la CRE sur le cahier des charges des appels d’offres réguliers sur le photovoltaïque » et que « les prochaines étapes seraient de sortir rapidement un préprojet d’appel d’offres sur l’autoconsommation ». Une quarantaine d’intervenants doivent prendre la parole lors de ce colloque qui a pour thème « Poursuivre l’accord de Paris et réinventer l’énergie ».

  • Tarifs d’achat – Baisse au 1er semestre 2016, selon la CRE 4 février 2016

    La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a publié fin janvier les coefficients S19 et V19, lesquels déterminent les niveaux des tarifs d’achat de l’énergie photovoltaïque pour le premier trimestre 2016. Pour les installations intégrées au bâti de puissance inférieure à 9 kWc, dont les demandes de raccordement ont atteint 25 MWc, le tarif baisse de 1,5 % par rapport au niveau du 4e trimestre 2015, indique l’organisme dans sa délibération. Le tarif des installations en intégration simplifiée au bâti de puissance inférieure ou égale à 100 kWc, dont les demandes de raccordement au trimestre 2015 ont atteint 115 MWc, apparaît également en recul, de 4 %, précise le gendarme de l’énergie. « Le niveau des tarifs, en vigueur pour la période du 1er janvier au 31 mars 2016, sera fixé par un arrêté d’homologation pris par les ministres en charge de l’Économie et de l’Énergie », précise la CRE.

  • Start-up – Total investit le domaine de l’énergie solaire décentralisée 4 février 2016

    Total a annoncé, via Total Energy Ventures, son fonds d’investissement dans les start-ups, son entrée au capital de deux entreprises « qui proposent des solutions solaires pour les zones rurales non ou mal connectées aux réseaux électriques dans les pays émergents et en particulier en Afrique ». Powerhive, basée à San Francisco, aux États-Unis, développe des micro réseaux alimentés en énergie solaire avec stockage par batteries, précise l‘énergéticien français dans son communiqué. Off Grid Electric, également basée à San Francisco, mais aussi en Tanzanie, commercialise des systèmes couplant énergie solaire, batteries, lampes à leds, chargeurs de téléphones…

JANVIER 2016

L’ESSENTIEL DU PHOTOVOLTAÏQUE DU MOIS DE JANVIER

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  • Monde – 256 GW de capacité solaire en 2015, soit 59 GW de plus qu’en 2014 28 janvier 2016

    D’après les chiffres prévisionnels publiés par GTM Research, la capacité solaire nouvellement installée en 2015 dans le monde a atteint 59 GW, pour une puissance installée totale de 256 GW. Le cabinet prévoit par ailleurs que les nouvelles capacités mises en service en 2016 s’élèveront à 64 GW, principalement grâce aux États-Unis et à la Chine. Et d’expliquer qu’avec l’extension de l’Investment Tax Credit (ITC) en décembre 2015 aux États-Unis, les perspectives du solaire entre 2015 et 2020 ont augmenté en moyenne de 10 à 15 %. Du côté des pays émergents, si la Chine pourrait ralentir sa croissance solaire avec la baisse des tarifs d’achat, elle devrait garder une dynamique forte après avoir dominé le marché en 2015 avec 19 GW de nouvelles capacités. L’Inde, avec ses objectifs ambitieux, devrait aussi prendre une bonne part des nouvelles capacités installées avec plusieurs gigawatts. Les analystes de GTM Research regrettent par ailleurs que l’Amérique latine ait été en deçà de ses perspectives d’installations solaires et soulignent que le Brésil et le Mexique devront prouver, en 2015, que leurs réalisations concrètes sont à la hauteur des ambitions affichées.

  • Inde – Un voyage présidentiel qui fait la part belle au solaire 28 janvier 2016

    François Hollande s’est rendu en Inde du 24 au 26 janvier, l’occasion d’acter le lancement de l’Alliance solaire internationale, annoncée lors de la COP21 et pour laquelle il a évoqué une contribution financière de 300 millions d’euros sur 5 ans de la part de l’Agence française du développement afin d’amorcer le développement des premiers projets. Le voyage présidentiel a également permis au CEA de s’engager avec des partenaires indiens dans les développements du photovoltaïque et du stockage d’énergie, a indiqué de son côté le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie. L’organisme de recherche va ainsi coopérer avec le fonds de financement indien Green Village Ventures pour la recherche dans le domaine des solutions solaires photovoltaïques en zone rurale hors réseau (production d’énergie et stockage). Le CEA a également signé un partenariat avec la société Crompton Greaves (CG), qui a ouvert en octobre 2015 à Grenoble un site de production (filiale ZIV), pour la réalisation d’un démonstrateur de production photovoltaïque de forte puissance pour l’alimentation électrique d’aéroports indiens, détaille le ministère.

  • France – Ségolène Royal promet 1 000 km de routes photovoltaïques en 2020 28 janvier 2016

    Ségolène Royal a annoncé le 20 janvier, lors de ses vœux au Groupement des autorités responsables des transports, l’objectif de construction de 1 000 kilomètres de routes solaires d’ici 2020. La ministre a assuré que des cellules photovoltaïques seraient testées cette année sur des routes, qu’un appel d’offres a été lancé et que les premiers tests devraient avoir lieu au printemps. Elle a également annoncé le déblocage de 30 millions d’euros pour améliorer la technologie et la tester à plus grande échelle dès cette année. Une information qui fait écho à l’annonce, en octobre 2015, de la mise au point par Colas, en partenariat avec l’Institut national de l’énergie solaire (Ines), de la technologie Wattway. Les dalles qui composent cette route solaire comprennent des cellules photovoltaïques enrobées d’un substrat multicouche. Ces cellules captent l’énergie solaire au travers d’une très fine feuille de silicium polycristallin permettant de produire de l’électricité.

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